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Premières Impressions 2012

  • L’odyssée de Pi

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    Lorsque Pondichéry fut rendu par les français à l’Inde, notre pote Santosh Patel (Adil Hussain) et sa femme Gita (Tabu) ont eu la bonne idée de transformer le jardin botanique en un superbe zoo. C’est dans ce cadre incroyable qu’ont grandi leur 2 fils Ravi & Pi (Ayaan Khan / Mohd. Abbas Khaleeli / Vibish Sivakumar & Gautam Belur / Ayush Tandon / Suraj Sharma / Irrfan Khan) jusqu’au jour où ils n’ont eu d’autres choix que de déménager et vendre leurs animaux. C’est à bord du Tsimtsum qu’ils embarquent pour commencer une nouvelle vie mais une violente tempête va couler le cargo japonais. Pi est le seul rescapé parvenant à s’échapper à bord d’un canot de sauvetage mais il n’est pas seul puisque s’invitent également un zèbre, une hyène et surtout Richard Parker, un tigre du Bengale !

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    Ce nouveau film d’Ang Lee est l’adaptation d’un roman canadien multi-récompensé que l’on doit à Yann Martel. Après une première partie trainant un peu en longueur  et qui se borne à nous présenter ce héros facétieux, L’odyssée de Pi prend ensuite sa pleine mesure avec des vagues successives de scènes d’une beauté renversante. Que ce soit cette mer lumineuse d’où émerge une baleine ou ce champ de suricates, soyez certains que vos yeux seront ébahis par la magnificence du spectacle proposé. L’histoire quant à elle est en fait une quête de spiritualité qui prend une dimension totalement différente dans sa conclusion, de quoi vous scotcher au siège si ce n’était déjà fait !

     

    Il faut le voir pour : Retenir Piscine Molitor comme prénom potentiel pour votre fils !

  • Jean de la lune

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    Chaque soir il est là au milieu des étoiles, Jean de la lune dans sa lune réconforte tous les enfants et les aide à s’endormir. Mais sur la lune, notre pote trouve le temps long et il profite du passage d’une boule de feu à proximité pour atterrir sur notre Terre. Une boule de feu qui n’a pas échappé au Président, lui qui vient d’achever sa conquête du Monde et qui a maintenant l’ambition de s’emparer de la lune ! Pendant ce temps, Jean découvre la vie sur Terre mais son absence est immédiatement remarquée par tous les enfants qui n’arrivent plus à trouver le sommeil ; il doit donc retourner au plus vite sur la lune.

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    Tomi Ungerer n’est pas un auteur connu de tous et après le charmant Les trois brigands, voici un nouveau conte transposé au cinéma. Au premier regard, les dessins sont simplistes mais il faut s’y attarder un peu plus pour comprendre les nombreuses subtilités de Jean de la lune. Basé pour l’essentiel sur les formes géométriques sont parsemés aussi des détails amusants comme la coiffure de la femme rousse ou le pont en forme de pneu qu’a traversé un camion estampillé du bibendum de Michelin. Des détails que les plus jeunes ne relèveront pas et eux risquent de trouver le temps long d’autant plus que le film se permet même parfois des passages assez contemplatifs.

     

    Il faut le voir pour : Jeter un coup d’œil à la lune avant de se coucher !

  • 4H44 Dernier jour sur Terre

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    Al Gore avait donc raison mais il est désormais trop tard pour faire machine arrière. Notre couche d’ozone s’est détériorée beaucoup plus vite qu’on ne l’aurait imaginé et la sentence est irrévocable : la fin du monde aura lieu à 4H44, heure de New York. Que l’on soit homme ou femme, noir ou blanc, riche ou pauvre ; nous sommes tous logés à la même enseigne et chacun tentera de profiter de ces dernières heures d’existence. Chez Skye & Cisco (Shanyn Leigh & Willem Dafoe), on ne s’affole pas outre-mesure ; ils observent avec un certain détachement les réactions du monde extérieur et pour cette dernière journée ils ont tout simplement décidé de la passer chez eux.

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    Timing parfait pour ce film d’Abel Ferrara qui profite des prévisions Mayas pour sortir 4H44 Dernier jour sur Terre. Pendant près d’une heure c’est un huis-clos en compagnie de Shanyn Leigh & Willem Dafoe qui profitent de leurs derniers instants pour peindre, se faire des câlins ou bien contacter leurs proches et donc rien de bien passionnant. Les seuls moments où on quitte leur appartement se fera par le prisme de la télévision ou bien par Skype autrement ça tourne vraiment en rond. On ne peut rien reprocher aux comédiens mais le scénario minimaliste fait que ça devient rapidement interminable au point de souhaiter au plus tôt la fin du monde ou du moins du film.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de vous trouver un job de livreur pour la fin du monde, ça promet de bons pourboires !

  • Love is all you need

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    Pendant longtemps notre pote Ida (Trine Dyrholm) a combattu son cancer et elle pourrait très bientôt voir le bout du tunnel. C’est une nouvelle rassurante mais une mauvaise surprise l’attend puisqu’en rentrant des courses, elle surprend son mari en compagnie d’une autre femme et qui plus est une de ses collègues de travail. Sacré choc qu’il va falloir rapidement mettre de coté puisqu’ils doivent partir en Italie afin de célébrer le mariage de leur fille Astrid (Molly Blixt Egelind) avec Patrick (Sebastian Jessen). Tout naturellement, Ida s’apprête à prendre l’avion seule ce qui est loin de la rassurer mais un léger accrochage va lui permettre de rencontrer Philip (Pierce Brosnan) qui s’avère être le père de Patrick.

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    Derrière ce titre un peu ronflant se dissimule une comédie dramatique qui met un peu de temps à démarrer mais finalement assez sympathique. La cadre enchanteur dans lequel nous amène l’histoire y est aussi pour beaucoup puisqu’au fil des minutes on finit par s’évader à travers cette ambiance qui sent bon les vacances. Sans compter la présence de convives plus ou moins bienvenus apportant également un peu d’animation dans cette somptueuse propriété où les couples se font et se défont. N’oublions pas enfin la comédienne Trine Dyrholm dont le charme agir aussi bien sur Pierce Brosnan que sur les spectateurs qui passeront un bon moment avec Love is all you need et c’est déjà pas mal !

     

    Il faut le voir pour : Acheter des citrons pour la maison.

  • Alex Cross

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    Flic à Detroit, notre pote Alex Cross (Tyler Perry) se distingue par ses talents de profiler ; aucun détail ne lui échappe et le FBI cherche d’ailleurs à le recruter. Un job qui l’intéresse vraiment encore faut-il convaincre sa femme Maria (Carmen Ejogo) d’autant plus qu’elle vient de lui annoncer qu’elle attend leur 3ème enfant. Pour l’heure, son esprit est surtout concentré sur une récente affaire où l’on a découvert 4 victimes dans une luxueuse villa. Parmi ces victimes, il y a une taïwanaise du nom de Fan Yau (Stephanie Jacobsen) qui a été torturée et l’enquête va permettre d’identifier les prochaines victimes de ce tueur ; il y a d’abord Erich Nunemacher (Werner Daehn) et un français Gilles Mercier (Jean Reno).

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    Dans la famille "Thriller loupé" je crois qu’on a fait la bonne pioche ! Ça part sur les chapeaux de roue avec les 10ères minutes où on a juste l’impression d’être pris pour des imbéciles. Alex Cross y est décrit successivement comme un flic d’action parce qu’il saute sur un méchant, un bon samaritain qui ne veut pas laisser un innocent croupir en prison et enfin en père accompli attendant un nouvel enfant à qui il pourra donner le nom d’Alex. Le reste du film n’est pas d’un meilleur niveau avec notamment un Matthew Fox en tueur psychopathe mais qui comme le reste du casting finit par devenir caricatural. Un profiler d’opérette à éviter sinon vous risquez de vous en mordre les doigts.

     

    Il faut le voir pour : Prêter davantage attention aux détails.

  • Main dans la main

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    Depuis la mort de leurs parents, nos potes Joachim (Jérémie Elkaïm) et sa sœur Véronique (Valérie Donzelli) sont plus que jamais inséparables. Une complicité qu’elle voudrait mettre à profit en participant à un concours de danse amateur à Monaco mais le chemin est encore long. En attendant, ce miroitier de Commercy doit se rendre à Paris et plus précisément à l’Opéra Garnier pour prendre des mesures et une chose incroyable va alors se passer. A peine a-t-il posé les yeux sur Hélène Marchal (Valérie Lemercier), une professeure de danse qu’ils échangent instantanément un baiser. Le plus étonnant reste à venir puisqu’ils ne pourront plus bouger l’un sans l’autre.

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    Valérie Donzelli avait charmé aussi bien la critique que les spectateurs avec La guerre est déclarée et le pitch de ce nouveau film avait de quoi séduire. Au casting, Jérémie Elkaïm répond une fois de plus présent afin de former un drôle de couple avec Valérie Lemercier mais une association qui a vraiment du mal à convaincre. Une fois que la magie a ensorcelé Hélène & Joachim, l’histoire devient incompréhensiblement ronronnant profitant à peine de cette situation incongrue pour apporter un peu d’humour qui aurait été plus que bienvenu. Main dans la main en décevra plus d’un, on ne gardera en mémoire qu’une idée originale qui n’a pas su être exploitée comme il se doit.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de danser pieds nus surtout si votre partenaire porte des talons !

  • De l’autre coté du périph

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    6 mois que notre pote Ousmane Diakhaté (Omar Sy) et son équipe sont sur cette affaire et ils étaient à deux doigts d’en finir dans ce tripot de Bobigny. Hélas pour eux, ça capote de nouveau mais la découverte d’un corps au cœur de la banlieue pourrait bien leur permettre de boucler ce dossier. On a en effet retrouvé le cadavre de la femme de Jean-Eric Chaligny (André Marcon) connu pour être le patron des patrons et Ousmane connait bien la victime pour l’avoir déjà aperçu lors de ses planques dans les salles de jeux clandestins. L’enquête est confiée à la Crim’ et plus particulièrement à François Monge (Laurent Lafitte), un flic aussi traditionnel que procédural et c’est un duo inattendu qui est en train de se former.

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    Le film ne cache pas ses ambitions ; c’est la rencontre du professionnel Jean-Paul Belmondo et du flic de Beverly Hills Eddie Murphy. Ceci est évidemment à prendre au 2nd degré puisqu’il ne faut pas oublier que De l’autre coté du périph est avant toute chose une comédie et en la matière, l’entente du duo Omar Sy / Laurent Lafitte fonctionne magnifiquement. Comme de coutume dans ce genre de films, le scénario lui est loin de briller et c’est peut-être encore plus flagrant ici avec une enquête policière qui frise le grotesque. Malgré ses défauts, l’essentiel est là puisqu’on se marre bien et c’est donc ni plus ni moins qu’un bon divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que si quelqu’un vous demande de circuler alors c’est un flic !

  • Mes héros

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    C’est par un appel téléphonique de la Police que notre pote Maxime (Clovis Cornillac) a appris que sa mère Olga (Josiane Balasko) a été placée en garde à vue à Bordeaux à la suite d’une petite altercation. Dès qu’il apprend cela, cet ambulancier se précipite pour la sortir de là, l’occasion pour lui aussi de prendre ses distances vis-à-vis de Stéphanie (Anne Charrier), la mère de ses 2 enfants avec qui sont apparues quelques tensions. Arrivé en Gironde, Maxime va avoir la surprise d’apprendre que sa mère fait partie d’un réseau d’entraide et veut accueillir Tiemoko (Ibrahim Burama Darboe), un enfant dont la mère sans papiers a été arrêtée.

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    C’est un couple mythique que l’on retrouve dans ce film d’Eric Besnard, les cinéphiles avertis auront deviné que je fais allusion à Josiane Balasko & Gérard Jugnot. Duo infernal dans la saga des Bronzés, ils se glissent dans la peau d’un vieux couple passant leur temps à se chamailler et au milieu duquel se trouve Cornillac qui remet toute sa vie en question. Reste que la principale histoire de Mes héros reste celle du petit Ibrahim Burama Darboe et elle est malheureusement loin d’être mise en valeur à travers ce discours moralisateur assez insupportable. En fait les seuls bons moments restent cette chasse aux champignons et surtout le coin pique-nique !

     

    Il faut le voir pour : Mettre des pompons sur vos chaussons.

  • Le Hobbit : un voyage inattendu

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    Bien avant l’épopée de Frodon (Elijah Wood) dans les terres du Milieu, le Hobbit Bilbon Sacquet (Martin Freeman) avait lui aussi participé à une incroyable quête. C’était il y a 60 ans, lorsque le magicien Gandalf (Ian McKellen) est venu à sa rencontre ; quelques heures plus tard ce ne sont pas moins de 13 nains qui se sont invités chez lui. Cette troupe menée par Thorin (Richard Armitage) a pour ambition de se rendre à Erebor, autrefois royaume des nains et qui fut conquis par Smaug, un terrible dragon. Bilbon est donc invité à les rejoindre car Gandalf est persuadé qu’il aura un très grand rôle à jouer dans cette grande aventure.

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    Dès l’annonce de la mise en chantier du film, les fans de J.R.R. Tolkien attendaient de pied ferme cette nouvelle adaptation. Après maintes péripéties, c’est donc Peter Jackson qui s’y recolle et on pouvait se rassurer en se disant que Le Hobbit : un voyage inattendu était entre de bonnes mains. Alors on ne va pas tourner autour du pot, visuellement c’est juste grandiose et il n’y a qu’au cinéma qu’on pourra profiter pleinement de l’expérience. En revanche que de longueurs ! Certaines scènes sont étirées à l’extrême et on comprend mieux pourquoi ça s’étale sur une trilogie. Il manque aussi un personnage d’envergure car même si Martin Freeman est excellent dans son rôle, qu’il s’agisse de lui ou de Thorin, ils ne sont pas de taille face à des mecs comme Aragorn ou Legolas.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’il n’y a pas de marques sur votre porte.

     

    En savoir plus sur Le Hobbit : La désolation de Smaug ?

    En savoir plus sur Le Hobbit : La bataille des cinq armées ?

  • Arbitrage

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    Tout semble sourire à notre pote Robert Miller (Richard Gere) ; à 60 ans il est à la tête d’un empire financier et est entouré d’une grande et magnifique famille. Pourtant, derrière ce beau portrait se cache une autre vérité ; l’homme d’affaires entretient une relation extraconjugale avec Julie (Laetitia Casta), une artiste française qu’il finance grâce aux fonds de sa compagnie. Un soir, alors qu’il était en voiture avec elle il s’assoupit au volant provoquant un terrible accident qui tue sur le coup la jeune femme. Robert s’en tire avec quelques hématomes mais il n’a pas prévenu les secours craignant que cette affaire n’éclabousse sa vie privée et professionnelle.

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    On ne cessera de vous le répéter ; l’argent ne fait pas le bonheur mais il peut permettre de régler certains problèmes comme ceux de notre pote Richard Gere. On ne peut pas dire qu’on soit vraiment emballé par les déboires de ce golden boy manipulateur qui se retrouve embarqué dans un dangereux engrenage. Il y a bien Tim Roth qui tente de secouer un peu le tout mais ça ne réussit pas non plus à provoquer la moindre passion sans compter une Susan Sarandon oubliée. On retiendra d'Arbitrage simplement cette ultime scène qui nous montre tout le cynisme qui accompagne la reconnaissance du personnage.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de travailler en famille.