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sabrina ouazani

  • Taxi 5

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    C’est un super flic et il le sait mais notre pote Sylvain Marot (Franck Gastambide) a aussi le défaut de séduire de nombreuses femmes et notamment celle du Préfet ! Alors qu’il s’attendait à rejoindre le Raid, il se retrouve muté à Marseille au sein de la Police Municipale avec de nouveaux collègues pour le moins particuliers. S’il n’a pas l’intention de s’éterniser dans la cité phocéenne, il devra d’abord résoudre une importante affaire puisqu’un gang de criminels italiens sévit actuellement à bord de Ferraris toutes plus belles les unes que les autres. Pour les coincer, il aura besoin d’aide mais aussi d’un véhicule qui puisse tenir la route. C’est ainsi qu’il entre en contact avec Eddy Maklouf (Malik Bentalha) qui se trouve être le neveu d’un certain Daniel devenu une légende sur le vieux port.

    01.jpgOn pensait la franchise en panne sèche mais c’était sans compter sur Franck Gastambide qui s’attelle à cette suite et vient remettre les compteurs à zéro. Exit l’ancien casting en dehors des fidèles Bernard Farcy & Edouard Montoute, le jeune réalisateur s’entoure de ses potes de Pattaya à savoir Malik Bentalha, Sabrina Ouazani, Anouar Toubali ou encore Ramzy Bedia. Un lifting qui ne change cependant rien à ce qui définit la saga Taxi à savoir un scénario expédié pour mieux laisser place aux courses-poursuites, aux carambolages improbables tout cela saupoudré d’un humour déjà pas très subtil et qui n’hésite pas à prendre parfois le chemin du graveleux. Dans la lignée de ses prédécesseurs, Taxi 5 n’apporte strictement rien à une saga que certains d’entre nous ont mis sur le bord de la route depuis bien longtemps !


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  • Pattaya

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    Alors qu'il a encore du mal à se remettre de sa séparation avec Lilia (Sabrina Ouazani), Franky (Franck Gastambide) va pouvoir se changer les idées à Pattaya ! C'est son pote d'enfance Krimo (Malik Bentalha) qui balance cette idée après avoir vu un reportage d’Enquête abusive. En Thaïlande, un homme surnommé le Marocain (Gad Elmaleh) organise des combats de boxe pour nains et cherche un challenger pour son champion Tong Po (Said Bogotà). Krimo a donc eu l'idée de demander au nain (Anouar Toubali) du bâtiment C de les accompagner pour bénéficier des billets d'avion gratuits. Un détail qui a son importance ; ils ne lui ont pas dit qu'ils partaient pour Pattaya mais à La Mecque !

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    Seconde réalisation pour Franck Gastambide qui a perdu ses Kaïra Medi Sadoun & Jib Pocthier mais qui reconstitue un autre trio avec Malik Bentalha & Anouar Toubali. Un peu comme sa précédente comédie, ça part tambour battant avec une flopée d'émissions télé parodiées mais la dynamique s'envole en même temps que nos héros décollent pour la Thaïlande. S'il est plutôt amusant de découvrir un Gad Elmaleh en gourou, le reste du film repose sur un humour tellement poussif qu'on pourrait facilement repeindre des toilettes. Pattaya nous promettait un dépaysement délirant mais c'est loin d’être le cas, un petit amusement qui sent beaucoup trop le réchauffé.

     


    Il faut le voir pour : Demander un grec lors de votre prochain voyage en avion !

  • De guerre lasse

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    Cela fait 4 ans que notre pote Alex (Jalil Lespert) a quitté Marseille pour rejoindre la Légion avec laquelle il a été envoyé en Afghanistan. Aujourd’hui, il est de retour sur la Cannebière mais doit se faire discret car à l’époque de son départ, du sang a coulé. Malheureusement pour lui, son arrivée se répand comme une rumeur et les corses comptent bien régler leurs comptes. Lorsqu’Armand (Tchéky Karyo) apprend le retour de son fils, il sait que la trêve qu’il avait négocié avec Marchiani (Olivier Rabourdin) ne durera pas et va tout faire pour protéger Alex. Ce dernier n’a en fait qu’une idée en tête, retrouver Katia (Sabrina Ouazani), celle qu’il a toujours aimé et s’enfuir avec elle en Algérie.

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    On est assez mitigé après avoir vu De guerre lasse. D’un coté on a un "héros" crédible avec un Jalil Lespert plutôt efficace quand il s’agit d’entrer en action mais de l’autre coté, on a des personnages qui auraient mérité d’être plus approfondis (Rachid, Marchiani …) et certains éléments du scénario nous laissent perplexes. On pense notamment à cette incroyable révélation d’un secret familial totalement éventé (et aussi plus ou moins crédible) ou encore cette guerre des gangs marseillais pas très captivante. On serait enclin à se montrer plutôt compréhensif devant cette première réalisation d’Olivier Panchot malgré tout la balance à trop tendance à se pencher du mauvais coté.

     

    Il faut le voir pour : Effectuer quelques recherches avant d’entamer une relation !

  • Le passé

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    La dernière fois il avait du annuler son voyage mais cette fois, Ahmad (Ali Mosaffa) est bel et bien revenu en France. Cela fait 4 ans qu’il a quitté Marie (Bérénice Béjo) et ses 2 enfants Lucie & Léa (Pauline Burlet & Jeanne Jestin) et s’il est aujourd’hui de retour c’est pour officialiser leur divorce. Entre-temps, Marie a rencontré un autre homme ; Samir (Tahar Rahim) qui a également un enfant Fouad (Elyes Aguis). Ahmad va ainsi se retrouver au cœur d’une future famille recomposée en pleine crise car Lucie n’accepte pas du tout que sa mère refasse sa vie. La situation va s’avérait encore plus compliquée puisque l’adolescente est surtout en conflit avec Samir dont la femme est plongée dans un profond coma.

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    Le passé est un film dont l’histoire se construit au fil des minutes et à priori, on pourrait trouver le temps long. On assiste d’abord à des retrouvailles tout en ignorant ce qui lie les uns aux autres puis à mesure que les minutes défilent, se dresse alors le portrait de cette famille morcelée mais liée autour d’une cinglante vérité. Si l’histoire ne manque déjà pas de rebondissements, on est avant tout subjugué par la performance des comédiens. Que ce soit Bérénice Béjo, Tahar Rahim, Ali Mosaffa ou le jeune Elyes Aguis : on a là une distribution prodigieuse qui rend cette tranche de vie des plus réalistes ! Après A propos d’Elly et Une séparation, le réalisateur Asghar Farhadi offre encore un grand moment de cinéma d’où ce nouveau Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Changer immédiatement le mot de passe de votre boite mail.

  • Mohamed Dubois

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    Enfant issu d’une famille aisée, Arnaud Dubois (Eric Judor) se pose désormais quelques questions sur ses origines. Il aura suffit que son père Gérard (Jackie Berroyer) fasse un test de paternité pour que son fils comprenne qu’il pourrait bien avoir du sang tunisien ! Arnaud n’existera donc plus désormais, il se fera appeler Mohamed et abandonne son travail à la banque pour un kebab en compagnie de son nouveau pote d’enfance Mustafa (Youssef Hajdi). Ce dernier ambitionne par ailleurs d’ouvrir son propre établissement qui sera le premier restaurant gastronomique hallal. Arnaud … enfin Mohamed va l’aider à monter le dossier et à rechercher le financement mais tout ça est bien plus compliqué qu’il n’y parait.

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    A priori Mohamed Dubois avait tout d’une comédie sympathique avec son pitch improbable et la participation d’Eric Judor. Seulement il faut bien dire que ce premier long-métrage d’Ernesto Ona n’atteint pas son principal objectif qui est de nous faire rire malgré une belle distribution. En dehors du créateur de la série Platane, on est avant tout content de voir un peu plus en lumière Sabrina Ouazzani & Youssef Hajdi mais ça ne suffit pas à nous donner satisfaction. Ce thème de la double-culture avait largement de quoi inspirer plus d’humour et on se dit donc que les réjouissances promises par la bande-annonce nous ont fait faux bond.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre pourquoi on adopte plus d’enfants chinois !

  • De l’autre coté du périph

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    6 mois que notre pote Ousmane Diakhaté (Omar Sy) et son équipe sont sur cette affaire et ils étaient à deux doigts d’en finir dans ce tripot de Bobigny. Hélas pour eux, ça capote de nouveau mais la découverte d’un corps au cœur de la banlieue pourrait bien leur permettre de boucler ce dossier. On a en effet retrouvé le cadavre de la femme de Jean-Eric Chaligny (André Marcon) connu pour être le patron des patrons et Ousmane connait bien la victime pour l’avoir déjà aperçu lors de ses planques dans les salles de jeux clandestins. L’enquête est confiée à la Crim’ et plus particulièrement à François Monge (Laurent Lafitte), un flic aussi traditionnel que procédural et c’est un duo inattendu qui est en train de se former.

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    Le film ne cache pas ses ambitions ; c’est la rencontre du professionnel Jean-Paul Belmondo et du flic de Beverly Hills Eddie Murphy. Ceci est évidemment à prendre au 2nd degré puisqu’il ne faut pas oublier que De l’autre coté du périph est avant toute chose une comédie et en la matière, l’entente du duo Omar Sy / Laurent Lafitte fonctionne magnifiquement. Comme de coutume dans ce genre de films, le scénario lui est loin de briller et c’est peut-être encore plus flagrant ici avec une enquête policière qui frise le grotesque. Malgré ses défauts, l’essentiel est là puisqu’on se marre bien et c’est donc ni plus ni moins qu’un bon divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que si quelqu’un vous demande de circuler alors c’est un flic !

  • L’esquive

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    Lydia (Sarah Forestier) est folle de joie. Elle vient de récupérer la robe qu’elle avait commandée, un magnifique costume d’époque qui va lui servir pour ses répétitions. Avec ses amis et dans le cadre des cours, elle a un des rôles principaux de la pièce de Marivaux ; Le jeu de l’amour et du hasard. Plus qu’une pièce, ce titre pourrait aussi bien convenir à la vie sentimentale de cette jeune fille. Son pote d’enfance Krimo (Osman Elkharraz) est tombé fou amoureux d’elle alors qu’il vient de se séparer de Magalie (Aurélie Ganito) qui croit encore à leur relation. Dans la cité, les rumeurs vont bon train et quand ça arrive aux oreilles de certaines personnes, c’est un nid à problèmes.

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    C’est un film marquant à plus d’un titre. D’abord parce qu’il a définitivement révélé au cinéma grand public Abdellatif Kechiche mais aussi parce qu’il marque les premiers pas de Sara Forestier. Reparti de la cérémonie des Césars 2005 avec 4 trophées sous les bras avec notamment ceux du Meilleur réalisateur et du Meilleur espoir féminin, L’esquive est ainsi devenu une référence dans le cinéma français. C’est l’authenticité qui prime dans cette histoire qui présente une bande de jeunes réunis autour d’un projet et permettant par la même occasion de diffuser une image enfin positive de la vie dans les banlieues. Si l’histoire peut laisser insensible, on ne peut toutefois pas passer à coté de la spontanéité qui accompagnait à l’époque ces jeunes comédiens.

  • La source des femmes

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    Un village quelque part dans le Maghreb. Les femmes sont chargées de ramener l’eau de la source qui se trouve en amont du village et doivent pour cela emprunter un chemin difficile. Bon nombre d’entre elles ont ainsi chuté et perdu l’enfant qu’elles portaient, des drames sur lesquels le village a appris à fermer les yeux mais pour Leïla (Leïla Bekhti), cette situation est devenue intolérable. Soutenue par Vieux fusil (Biyouna), elle va exhorter toutes les femmes à faire entendre leur voix et lance ainsi la grève de l’amour tant que les hommes ne réagiront pas. Il faudra du temps avant que les villageoises se rassemblent autour de cette idée d’autant plus que les maris n’ont pas l’intention de les laisser faire.

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    Même s’il ne rejoint pas complètement les récents mouvements du Printemps arabe, La source des femmes est en quelque sorte une prolongation puisqu’il y aborde le thème de la libération féminine. C’est un joli conte que nous sert là le réalisateur Radu Mihaileanu encore auréolé du beau succès rencontré avec Le concert, rehaussé par un charmant casting. C’est d’ailleurs aussi ce qui pourrait constituer la faiblesse du film, il y a un déséquilibre terrible des personnages ; Leïla Bekhti & Biyouna écrasent littéralement Hafsia Herzi & Sabrina Ouazani. A part ce reproche, on est ravi de participer à la révolution de ce village, une histoire inspirée par des faits réels qui se sont déroulés en Turquie.

     

    Il faut le voir pour : Ramener un pack d’eau à votre femme ce soir.

  • J’attends quelqu’un

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    Notre pote Stéphane (Sylvain Dieuaide) a décidé de revenir dans son village après une longue absence de presque 2 ans. Il est revenu pour voir celle qu’il a aimé Farida (Sabrina Ouazani) et qu’il a abandonné alors qu’elle était enceinte, il est donc difficile pour lui de se présenter devant elle après cette absence et tant de lâcheté. Pour le moment, il tâte donc le terrain et fait la connaissance de son nouveau compagnon Tony (Yannick Choirat) puis réussit à trouver un travail. Au fil des jours, il croise le chemin d‘autres personnes blessées par la vie et qui gardent tous en eux cette part de douleur.

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    Film choral à une moindre dimension, J’attends quelqu’un met en scène des personnages absolument ordinaires dans des situations tout aussi communes. C’est d’ailleurs cette particularité qui offre au film tout son charme puisque les spectateurs retrouveront facilement leurs marques dans les différentes histoires des personnages. Il faut donc savoir apprécier les films lents qui s’attardent davantage sur la description psychologique de ces héros qu’autre chose, ce qui est loin d’être mon cas ! Dommage parce qu’il y a une belle brochette d’acteurs (Devos, Darroussin, Caravaca …) mais que dire sinon qu’on n’attendait pas forcément quelqu’un juste un peu plus.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous étonner quand quelqu’un lit Flaubert !!