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  • Celle que vous croyez

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    Mère séparée, Claire Millaud (Juliette Binoche) est actuellement en relation avec Ludo (Guillaume Gouix). Il faut le dire vite car ce dernier ne semble pas considérer leur histoire sérieusement et c’est ce qui agace cette professeur de littérature. Un soir, elle essaye d’en savoir un peu plus sur la vie privée de son amant en fouillant sur les réseaux sociaux où il est inscrit et c’est là qu’elle tombe sur le profil d’Alex (François Civil). Il s’agit du pote d’enfance de Ludo et elle décide ainsi d’entrer en contact avec lui en se créant un faux profil. Au départ, il ne s’agissait que de regarder quelques photos et puis un dialogue s’est installé et Claire va progressivement se laisser prendre au jeu.

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    C’est à l’auteur Camille Laurens que l’on doit le roman d’origine adapté pour l’occasion par Safy Nebbou avec une réalisation d’une belle efficacité. Celle que vous croyez nous embarque dans une histoire de rencontre amoureuse particulière qui se construit à travers les réseaux sociaux. Ce sont surtout sur les travers de ces outils modernes auxquels on s’attarde ici avec cette identité virtuelle dans laquelle se perd le personnage de Claire. Au talent que tout le monde connaît à Juliette Binoche, répond celui de François Civil qui prouve une fois encore qu’il n’est pas l’acteur qui a le vent en poupe actuellement pour rien. Un film prenant de bout en bout, qui réserve pas mal de surprises jusque dans ses derniers instants.


    Il faut le voir pour : Reprendre un peu la vraie vie, ça ne devrait pas vous faire de mal !

  • Le mystère Henri Pick

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    Alors qu’elle rendait visite à son père, notre pote Daphné (Alice Isaaz) entend parler d’une bibliothèque originale qui se trouve non loin de là. Celle-ci rassemble en effet les œuvres d’écrivain qui ont été refusés à la publication. Il n’en fallait pas plus pour attiser la curiosité de cette jeune femme qui se trouve être également éditrice. En visitant ce lieu atypique , elle tombe alors sur une oeuvre qui la bouleverse et qu’elle décide de publier. Le succès du livre est prodigieux tant grâce à la qualité des écrits que par l’histoire qui l’entoure. Il se trouve en effet que l’auteur serait un certain Henri Pick, un pizzaïolo disparu il y a maintenant 2 ans. Tout cela intrigue Jean-Michel Rouche (Fabrice Luchini), célèbre écrivain mais aussi critique littéraire à la télévision et il va alors débuter une longue enquête pour dénicher la vérité !

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    Adaptation du livre éponyme de David Foenkinos, Le mystère Henri Pick nous dévoile une enquête plutôt passionnante. On a d’abord une histoire qui sort des sentiers battus avec la découverte de cet auteur mystérieux et cela s’accompagne de quelques rebondissements tout au long du film. Le reproche qu’on pourrait faire à ce niveau-là c’est cette succession de déconvenues, un peu trop grosses pour être vraies, que connaît le personnage de Jean-Michel avant de se lancer dans ses recherches. Pour le reste, on se laisse volontiers entraîner par le duo composé par Camille Cottin et bien sur un Fabrice Luchini qui, avec sa verve habituelle, régale toujours autant le spectateur. Même si le final nous laisse un peu sur notre faim, on passe un vrai bon moment.


    Il faut le voir pour : Faire votre liste de courses avec plus de soins !

  • Mon bébé

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    Il y a 12 ans, Héloïse (Sandrine Kiberlain) a dû prendre une décision difficile en se séparant de Franck (Yvan Attal). Elle craignait surtout les conséquences que cela aurait sur leurs 3 enfants Jade, Lola & Théo (Thaïs Alessandrin, Camille Claris & Victor Belmondo). Plus que jamais, elle s’est montrée une mère débordante d’amour, un rapport presque fusionnel avec eux ce qui ne l’a pas empêché de poursuivre sa vie amoureuse. Si deux d’entre eux volent aujourd’hui de leurs propres ailes, Héloïse partage encore son toit avec Jade mais plus pour très longtemps. Elle vient en effet d’apprendre que sa petite dernière de 17 ans vient d'être acceptée dans une faculté au Canada à condition qu’elle obtienne son bac avec une mention.

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    Après le grand biopic consacré à Dalida, la réalisatrice revient vers un sujet qu’elle maîtrise à savoir les relations Mère / Fille. Son sujet est d’autant plus marqué ici que la jeune héroïne Thaïs Alessandrin, qui a aussi participé à l’écriture du scénario, n’est autre que sa fille. Le film oscille entre les souvenirs et scènes de vie quotidienne où l’on tombe presque instantanément sous le charme du casting. Que ce soit en compagnie des différents membres de la famille ou des amis d’Héloïse, il se dégage de Mon bébé un sentiment incroyable de bien-être, un bonheur communicatif. Pour son premier grand rôle, Thaïs Alessandrin se montre d’un grand naturel et forme un duo impeccable avec Sandrine Kiberlain. S’il n’est pas exceptionnel, ce film n’en reste pas moins à part !

     

    Il faut le voir pour : Filmer au maximum vos enfants avant qu’ils ne quittent la maison !

  • Qui m’aime me suive !

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    Non seulement elle a vu son voisin - et aussi amant - Etienne (Bernard Lecoq) déménager mais notre pote Simone (Catherine Frot) vient aussi de recevoir la visite des huissiers. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase si bien qu’une énième dispute a éclaté avec Gilbert (Daniel Auteuil) à qui elle est mariée depuis 35 ans. Outre leurs problèmes d’argent récurrent, elle lui reproche également son caractère et sa fierté mal placée. Pour preuve, cela fait des années que celui-ci ne parle plus à sa fille. Du jour au lendemain, Simone décide ainsi de l’abandonner afin de rejoindre Etienne. A peine Gilbert a t-il le temps de constater ce départ que le téléphone sonne et au bout du fil se trouve sa fille qui est dans une situation désespérée.

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    Si l’on doit appliquer à la lettre le titre du film, il ne risque pas d’y avoir grand monde dans les salles ! Commençons par le point fort car oui il n’y en a qu’un seul c’est bien entendu la présence du trio constitué par Catherine Frot, Daniel Auteuil & Bernard Le Coq. Ce triangle amoureux tente tant bien que mal d’impulser un peu de vie dans cette comédie au scénario convenu. Un long-métrage qui doit aussi faire avec une réalisation de José Alcala s’enfonçant dans la banalité sans compter des personnages secondaires inintéressants au possible. On a quand même envie de se montrer magnanime envers le jeune Solam Dejean-Lacréole en dehors de cela, Qui m’aime me suive ! ne mérite vraiment pas le déplacement.


    Il faut le voir pour : Être plus sympa avec votre voisin !

  • Let’s dance

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    Parce que la danse c’est toute leur vie, nos potes Emma, Joseph & Karim (Fiorella Campanella, Ryan Bensetti & Mehdi Kerchouche) ont décidé de venir à Paris. C’est là qu’ils comptent passer une audition afin d’intégrer le crew du grand Youri (Brahim Zaibat) et c’est ce qu’ils vont réussir à faire. Avec de l’entrainement, ils parviennent à se hisser en finale d’un concours international mais le conte de fées va soudainement se briser. Youri va quitter le groupe après un accrochage avec Joseph qui devient alors le leader bien malgré lui. Avec Karim, ils trouvent refuge chez Rémi (Guillaume De Tonquédec), un professeur de danse classique. Ce dernier va profiter de la présence de ces 2 danseurs pour donner un coup de fouet à ses cours au grand dam de ses élèves.

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    Metteur en scène jusqu’à présent habitué aux planches des théâtres, Ladislas Chollat se lance avec Let’s dance dans sa première réalisation au cinéma. Qui dit Film de danse dit malheureusement scénario limité ce qui n’est pas tant un problème si les chorégraphies sont de qualité. On peut dire que la première grande scène est réussie hélas ce sera aussi la seule du film ! Il y a bien le final qui tente de nous proposer quelque chose de novateur et cela aurait mérité d'être bien plus développé si bien que le résultat est loin de nos espérances. Plutôt que de s’attarder sur la relation Joseph / Chloé (à noter quand même qu’Alexia Giodano attire les regards) trop convenue, on aurait aimé voir plus de danses tout simplement.

     
    Il faut le voir pour : Passer l’aspirateur avec un casque sur les oreilles, c’est plus fun !

  • Convoi exceptionnel

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    Il s’appelle Taupin (Gérard Depardieu) et il est en train de pousser un caddie au milieu d’un embouteillage. Il se sent un peu perdu et pour cause, il n’a pas de scénario avec lui ! Heureusement que Foster (Christian Clavier) vient rapidement lui prêter main forte et tous deux se dirigent désormais chez un certain Le Réveillé (Jean Dell) qu’ils doivent tuer. Suivant scrupuleusement le scénario que Foster a en sa possession mais des changements sont à prévoir. Ça commence par un détour devant une boulangerie où ils vont apercevoir une étrange femme dégustant un croissant qu’elle n’a même pas payé et puis ils finissent par aller à la rencontre des scénaristes.

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    Sur le papier, Convoi exceptionnel donne envie avec d’abord le retour de Bertrand Blier à la réalisation après 9 ans d’absence et un casting aux petits oignons. A l’écran, c’est une tout autre histoire ! Clairement, on se retrouve face à un ovni du cinéma reposant sur une idée originale mais bien mal exploitée. Il ne reste alors plus qu’à se coltiner le duo Clavier / Depardieu lâché dans la nature ou encore des monologues sur les soutiens gorge ou la cuisson du poulet. Il n’y a qu’Audrey Dana & Alex Lutz qui viennent légèrement éclaircir ce film qui, pour le coup, n’a vraiment rien d’exceptionnel. Pour reprendre une expression du film ; voilà ce qui arrive quand on a merdé !

     

    Il faut le voir pour : Vous trouver un autre scénario.

  • Happy Birthdead 2 You

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    Mardi 19 Février. Tree (Jessica Rothe) peut finalement souffler, elle n’a plus à revivre sans cesse la même journée et surtout mourir à chaque fois ! Le souci c’est que quelqu’un d’autre a hérité de la malédiction et il n’y a pas à chercher bien loin pour le trouver ; il s’agit de Ryan (Phi Vu), le colocataire de Carter (Israel Broussard). Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait un hasard s’il est la nouvelle victime. Toujours est-il que Tree va chercher à l’aider vu qu’elle a une grande expérience après avoir affronté à de si nombreuses reprises la mort. Ce qu’elle n’avait pas prévu c’est qu’un matin, elle se réveillerait encore une fois dans la chambre de Carter un Lundi 18 Février… L’histoire recommence mais cela s’accompagne aussi de quelques changements.

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    La mort lui va si bien à notre pote Tree (et puis en même temps elle le mérite vu sa culture ciné) ! On aurait pu craindre que cette suite se contente d’adapter la même histoire avec de nouveaux protagonistes mais on se réjouit que ce ne soit pas le cas. Le scénario d’Happy Birthdead 2 You reprend en effet directement là où on s’était arrêté ce qui nous permet de revoir les mêmes personnages. Mieux que ça, il vient nous fournir un peu plus d’explications sur les étranges phénomènes qui ont frappé l’université de Bayfield. On est dans l’exacte lignée du précédent épisode d’autant plus que Christopher Landon signe de nouveau la réalisation, c’est un poil plus fun mais pas de quoi nous faire sauter au plafond non plus. Au moins, on ne meurt pas d’ennui devant, ce qui est déjà pas si mal !

     

    Il faut le voir pour : Vous trouver une mort classe !

  • Happy Birthdead

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    C’est une journée qui commence mal pour notre pote Tree (Jessica Rothe). Après une soirée plus qu’arrosée, elle s’est réveillée dans la chambre de Carter (Israel Broussard), un garçon qu’elle n’avait jamais vu auparavant. C’est avec une belle gueule de bois qu’elle entame ce Lundi 18 Février et il se trouve que c’est aussi son anniversaire ! En tout cas, c’est une journée qui restera gravée dans sa mémoire car le soir-même, elle trouvera la mort. L’histoire aurait pu s'arrêter là mais elle va se réveiller convaincue d’avoir fait un cauchemar. Les premiers doutes surgissent quand certains détails se reproduisent, une étrange impression de déjà-vu. Tree en aura la certitude quand elle meurt de nouveau et se réveille le matin du Lundi 18 Février dans la chambre de Carter !

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    Plutôt que de nous proposer un énième slasher, c’est bien aussi de faire preuve d’originalité. Happy birthdead joue ainsi la carte de la nouveauté en adoptant un scénario malin ; une héroïne qui ressuscite et revit la même journée. A partir de ce pitch, le film s’oriente clairement davantage vers la comédie que l’épouvante. Dommage que cette propension à mourir ne donne pas l’occasion à plus de dérision un peu à l’image de Scream à l’époque de sa sortie. Avec cette idée plutôt intéressante, le film de Christopher Landon (Oui c’est bien le fils de Charles Ingalls alias Michael Landon !) réussit à se distinguer sans pour autant nous offrir un grand divertissement. Jetez-y un œil quand vous aurez du temps libre par exemple au moment où vous ressusciterez !

  • Escape Game

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    Les vacances de Thanksgiving ont commencé mais notre pote Zoey (Taylor Russel McKenzie) n’a rien prévu si ce n’est plonger son nez dans les livres. Elle va toutefois avoir l’occasion de se divertir un peu lorsqu’elle reçoit un drôle d’objet. Il s’agit d’un casse-tête qui, une fois résolu, contient une invitation pour une Escape Room. Participer à ce genre de jeu n’est pas vraiment la tasse de thé de la jeune femme mais sachant qu’il y a 10 000 $ à la clé, cela change beaucoup de choses ! Evidemment, il y aura d’autres participants déterminés à remporter ce pactole mais ils ignorent encore la véritable raison de leur présence. Que ce soit Ben (Logan Miller) ou encore Amanda (Deborah Ann Woll), ils partagent tous un point commun qui explique qu’ils aient reçu cette invitation mortelle.

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    Des personnes enfermées qui doivent déjouer des pièges tous plus mortels les uns que les autres, ça ne vous rappelle rien ? Je vous rassure, ce n’est pas un énième épisode de Saw mais c’est tout comme. Le film d’Adam Robitel s’inspire ainsi des Escape rooms, ces jeux grandeur nature où vous devez rassembler les différents indices pour trouver la sortie. On a donc plus qu’à voir des personnages sans intérêt évoluer dans des salles improbables et évidemment certains risquent de rester sur le carreau ! Non seulement, Escape game sent le déjà vu à plein nez mais nous offre aussi un dénouement totalement absurde et je pense qu’on n’est pas à l’abri de voir débarquer d’autres épisodes. Il est toujours plus simple de trouver la sortie dans les salles de ciné alors n’hésitez pas foncez !!


    Il faut le voir pour : Souscrire une assurance-vie avant de faire votre prochain Escape Game !

  • Captain Marvel

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    1995. En voulant échapper à ses geôliers, notre pote Vers (Brie Larson) a atterri en catastrophe sur Terre en plein milieu d’un vidéo-club de Los Angeles. Cette planète lui semble étrangement familière alors qu’elle est persuadée de n'être jamais venu et pourtant … Son arrivée n’est d’ailleurs pas passé inaperçu puisque très vite un certain Nick Fury (Samuel L. Jackson) arrive sur les lieux. C’est là qu’il apprend que des extraterrestres capables de changer d’apparence sont sur Terre, il s’agit des Skrulls ! Bien entendu, il a bien du mal à croire à cette histoire à dormir debout mais il va rapidement changer d’avis. Il décide alors de prêter main forte à la jeune femme qui part à la recherche d’une base militaire et cette quête va réveiller chez elle de profonds souvenirs.

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    C’est peu dire qu’on l’attendait depuis son arrivée annoncée dans Avengers Infinity War. Le Marvel Cinematic Universe donne ainsi pour la première fois la vedette à une super héroïne incarnée par Brie Larson qui devrait s’installer sur la durée. L’actrice confirme rapidement qu’on ne s’est pas trompé en la choisissant mais Captain Marvel apporte aussi son lot de déceptions. Si l’esprit des années 90 et les notes d’humour (un peu trop poussé à mon goût) savent faire leur effet, on regrette avant tout l’absence d’un véritable personnage pour lui tenir tête. Une fois mis de côté l’aspect buddy movie, les scènes d’action s'enchaînent sans réellement nous enchanter. Disons que c’est un bon amuse-bouche avant le dantesque Avengers Endgame !


    Il faut le voir pour : Surveiller votre chat, des fois que …