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graham mctavish

  • Creed : L'héritage de Rocky Balboa

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    Malgré une belle promotion qui s'offrait à lui, notre pote Adonis (Michael B. Jordan) n'est définitivement pas fait pour le travail de bureau. Ce qu'il a dans le sang c'est la boxe et ce n'est peut-être pas un hasard s'il est le fils du légendaire Appolo Creed ! Un père qu'il n'a malheureusement jamais connu et un nom lourd à porter quand on connaît son immense carrière sur les rings. Pour s’entraîner, Adonis décide de partir à Philadelphie afin de retrouver un certain Rocky Balboa (Sylvester Stallone), le plus grand adversaire de son père. Il souhaiterait qu'il devienne son coach mais celui qu'on surnommait l’Étalon italien semble avoir tiré un trait sur la boxe.

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    Après avoir porté les gants 6 épisodes durant (de 1976 à 2006), Rocky Balboa raccroche officiellement mais c'est pour mieux les confier à son successeur. Creed : L'héritage de Rocky Balboa sonne comme les débuts d'une nouvelle saga qui reposera sur les épaules de Michael B. Jordan. L'acteur retrouve d'ailleurs le réalisateur Ryan Coogler qui l'avait dirigé dans Fruitvale station. Il y a de bons combats qui ne manquent pas de punch, on découvre - assez brièvement toutefois - un Stallone plus vulnérable que jamais et puis il y a cette pointe d'émotion à la vue du short d'Appolo (j'aurais jamais cru qu'un short me ferait cet effet!) mais pour le scénario ils ne se sont pas beaucoup foulés. Du déjà vu mais ça reste toujours efficace.

     


    Il faut le voir pour : Expliquer à vos parents ce qu'est le Cloud !

     

    En savoir plus sur Rocky Balboa ?

  • Le Hobbit : un voyage inattendu

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    Bien avant l’épopée de Frodon (Elijah Wood) dans les terres du Milieu, le Hobbit Bilbon Sacquet (Martin Freeman) avait lui aussi participé à une incroyable quête. C’était il y a 60 ans, lorsque le magicien Gandalf (Ian McKellen) est venu à sa rencontre ; quelques heures plus tard ce ne sont pas moins de 13 nains qui se sont invités chez lui. Cette troupe menée par Thorin (Richard Armitage) a pour ambition de se rendre à Erebor, autrefois royaume des nains et qui fut conquis par Smaug, un terrible dragon. Bilbon est donc invité à les rejoindre car Gandalf est persuadé qu’il aura un très grand rôle à jouer dans cette grande aventure.

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    Dès l’annonce de la mise en chantier du film, les fans de J.R.R. Tolkien attendaient de pied ferme cette nouvelle adaptation. Après maintes péripéties, c’est donc Peter Jackson qui s’y recolle et on pouvait se rassurer en se disant que Le Hobbit : un voyage inattendu était entre de bonnes mains. Alors on ne va pas tourner autour du pot, visuellement c’est juste grandiose et il n’y a qu’au cinéma qu’on pourra profiter pleinement de l’expérience. En revanche que de longueurs ! Certaines scènes sont étirées à l’extrême et on comprend mieux pourquoi ça s’étale sur une trilogie. Il manque aussi un personnage d’envergure car même si Martin Freeman est excellent dans son rôle, qu’il s’agisse de lui ou de Thorin, ils ne sont pas de taille face à des mecs comme Aragorn ou Legolas.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’il n’y a pas de marques sur votre porte.

     

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  • Colombiana

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    Colombie, 1992. Notre pote Cataleya (Amandla Stenberg/ Zoe Saldana) n’était encore qu’une jeune fille lorsque ses parents ont été exécutés par les hommes de Don Luis (Beto Benites). Elle avait réussit à échapper à ces assassins et à trouver refuge à l’ambassade américaine avant de s’échapper et de se rendre chez son oncle Emilio (Cliff Curtis) à Chicago. 15 ans plus tard, Cataleya est devenue une femme exquise mais aussi très dangereuse puisqu’elle a fait de l’assassinat son métier. C’est son oncle qui sélectionne méticuleusement ses victimes mais cette colombienne a encore dans un coin de sa tête la volonté de venger la mort de ses parents. Afin d’attirer l’attention de Don Luis, elle laisse volontairement le dessin d’une orchidée ; sa signature mais aveuglée par sa quête, elle va commettre des erreurs qui vont lui couter cher.

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    Pendant longtemps on a rêvé que le cinéma français soit capable de nous pondre des films d’action à l’américaine et les tentatives n’ont pas toujours été auréolées de succès (loin de là). Après leur collaboration sur Le transporteur 3, le producteur Luc Besson & le réalisateur Olivier Megaton sont de retour avec une femme fatale qui n’est pas sans rappeler une certaine Nikita. Tout est réuni pour faire de Colombiana un excellent film d’action à commencer par la sublime Zoe Saldana qui nous éblouit par son coté félin. Hormis sa présence, on respecte vraiment le schéma imposé par nos amis d’outre-Atlantique peut-être même trop ; une "french touch" n’aurait  certainement pas été de trop cependant on passe un bon moment ce qui n’était pas gagné d’avance.

     

    Il faut le voir pour : Virer les photos de votre copine du portable, ça va vous créer des ennuis !

  • Hooligans 2

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    Il fallait s'y attendre, la dernière baston s'est mal passé et voilà que Dave (Ross McCall) et ses 2 potes d'enfance se retrouvent au placard. Pas de quoi s'affoler pour ces fervents supporters de West Ham, c'est le prix à payer pour l'honneur de leur club de football. Evidemment la rivalité avec les autres supporters, notamment ceux de Chelsea, n'a pas de frontières et derrière les murs des prisons, les règlements de comptes continuent de plus belle. Pour éviter de nouveaux affrontements Dave et ses compagnons sont donc transférés mais manque de bol, ils tombent sur Marc (Graham McTavish) responsable de la mort de Pete.

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    On est bien loin du premier épisode et d'ailleurs Elijah Wood s'est éclipsé pour laisser place à un trio de taulards toujours prêts à en découdre. La ferveur du ballon rond disparait également avec Hooligans 2 qui ressemble davantage à un long métrage façon Oz puisque l'on suit le quotidien en milieu carcéral de ces supporters. Une suite qui se contente du strict minimum et se résumant à de violentes bastons, beaucoup de sang versé et c'est à peu près tout puisque le scénario est aussi consternant que le jeu du PSG. Mieux vaut s'arrêter au bon souvenir laissé par Hooligans et ne pas s'abaisser à voir cette catastrophe ambulante qui donne effectivement envie de distribuer des coups.

     

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