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drame

  • Continuer

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    Notre pote Samuel (Kacey Mottet-Klein) et sa mère Sibylle (Virginie Efira) sont venus en Kirghizistan pour faire un break. Tous deux traversent une période difficile, le jeune homme a encore au travers de la gorge le fait que la maison de son grand-père ait été vendu pour effacer ses dettes. Sybille pensait que cette traversée du pays à dos de cheval allait apaiser les tensions mais tout semble indiquer le contraire. Son fils se montre désagréable avec les rares personnes qu’ils croisent et surtout ne cache pas la colère qu’il ressent envers sa mère. Tous deux vont toutefois devoir mettre un peu d’eau dans leur vin car le voyage qu’ils effectuent n’est pas sans risques.

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    Continuer c’est un road-trip comme vous en avez rarement vu ! En compagnie des excellents Virginie Efira et de Kacey Mottet-Klein, on découvre parfois avec émerveillement les plaines quasi désertes du Kirghizistan. Evidemment, le film de Joachim Lafosse n’est pas là pour se la jouer Rendez-vous en terre inconnue mais plutôt pour réconcilier ses personnages principaux. On ne va pas se mentir, l’histoire ne vous fera pas bondir de votre siège puisqu’il ne s’y passe pas grand chose. Il faut compter sur le talent des comédiens qui est ici mis en avant pour faire vivre cette adaptation du roman de Laurent Mauvignier. En fait, l'idéal aurait était de pouvoir monter à cheval pour suivre Sybille & Samuel ...

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à votre Ipod quand vous vous promenez à cheval !

  • Undercover- Une histoire vraie

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    Alors que d’autres adolescents de son âge passeraient plutôt leur temps sur les terrains de football ou devant leurs jeux vidéos, Rick (Richie Merritt) a une toute autre occupation. En compagnie de son père Richard Sr (Matthew McConaughey), il écume les salons de vente d’armes à feu en quête de bonnes affaires. une fois achetées, ils essayent d’apporter des améliorations comme par exemple en ajoutant un silencieux puis ils les revendent. Une activité qui ne passe pas vraiment inaperçu notamment aux yeux du FBI puisque les enquêteurs Snyder & Byrd (Jennifer Jason Leigh & Rory Cochrane) vont se manifester. Ils vont ainsi convaincre notre pote Rick de leur donner un coup de main en devenant leur indic officieux.

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    Au cas où vous l'ignorez - et pourtant ils ont fait le nécessaire avec le titre français - ce film est basé sur des faits réels. En l'occurrence, il s’agit de l’histoire de Richard Wershe Jr. connu aussi sous le surnom de White Boy Rick, le plus jeune des indics. Si Undercover - Une histoire vraie peut compter sur les présences de Matthew McConaughey ou Jennifer Jason Leigh, le véritable héros du film reste Richie Merritt dont le jeu d’acteur n’a rien d’exceptionnel. Il faut dire que le jeune homme décroche là son tout premier rôle. On ne peut pas dire non plus que le scénario se montre extravagant bien au contraire, son déroulement est hélas on ne peut plus prévisible. On passe un bon moment devant ce second long-métrage du français Yann Demange mais il ne restera pas dans les mémoires !

     

    Il faut le voir pour : Vous remettre aux patins à roulettes !

  • Pearl

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    C’est un week-end important pour nos potes Léa Pearl (Julia Föry) et son coach Al (Peter Mullan). la jeune femme participe en effet à une compétition de bodybuilding et la concurrence s’annonce féroce. La pression, elle le ressent constamment car Al est toujours sur son dos mais un évènement va venir perturber sa participation au concours. En effet, Pearl va recevoir une visite pour le moins inattendue ; celle de Ben (Arieh Worthalter) qui est accompagné de leur fils Joseph (Vidal Arzoni). Cela faisait plusieurs années qu’elle n’avait pas vu son enfant et son ex-mari est dans l’obligation de le laisser avec sa mère pendant quelques heures. Une situation qui ne l’arrange pas du tout et mieux vaut que cela ne vienne pas jusqu’aux oreilles d’Al.

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    Déjà, le sujet du film est assez atypique puisqu’il s'intéresse à l’univers du bodybuilding, de quoi vous donner quelques complexes physique. Ce sera peut-être une surprise mais derrière cet univers très brut, il y a la réalisatrice Elsa Amiel signant un film bien particulier. Non seulement, l’histoire se déroule en quasi huis-clos dans un hôtel mais cette atmosphère est renforcée à travers la mise en scène envoûtante. Si Pearl n’a pas forcément la carrure pour se rendre indispensable c’est notamment à cause d’un scénario qui manque de consistance. On pourra tout de même saluer la superbe performance du petit Vidal Arzoni. Le jeune comédien est impressionnant de naturel et volerait presque la vedette à l'héroïne du film.



    Il faut le voir pour : Vous remettre à la musculation !

  • Une femme d'exception

    cinéma, film, biopic,  Felicity Jones, Armie Hammer, Justin Theroux, drame, mimi leder

    cinéma, film, biopic,  Felicity Jones, Armie Hammer, Justin Theroux, drame, mimi leder

    Lorsque notre pote Ruth Bader Ginsburg (Felicity Jones) intègre la prestigieuse Université d’Harvard, elle ignore qu’elle est en train d’écrire l’Histoire. Elle fait en effet partie des rares femmes à avoir rejoint une école de Droit jusque là majoritairement masculin. Se faire une place parmi eux n’a pas été facile et elle le constate encore aujourd’hui alors qu’elle cherche à se faire embaucher. Difficile pour Ruth de trouver un cabinet qui sache reconnaître ses compétences mais elle peut compter sur le soutien de son mari Martin (Armie Hammer). Celui-ci est aussi avocat et va la convaincre de s’occuper d’une affaire de fiscalité où un homme serait victime de sexisme. Une affaire qui va lancer sa carrière d’avocate et la mener vers les sommets.

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    Cela fait un peu moins de 10 ans qu’on avait pas revu la réalisatrice Mimi Leder dans les salles et son retour elle le fait avec ce biopic consacré à Ruth Bader Ginsburg. Nommée à la Cour Suprême des États-Unis depuis 1993, elle est réellement Une femme d’exception mais cela n'empêche pas que l’on plaide l’ennui durant ce film ! Le scénario se base en effet sur la première grande affaire qu’a eu à traiter celle qu’on a surnommé Notorious RBG où il est question de fiscalité. Ce n’est pas le sujet le plus excitant n’est-ce pas ? Felicity Jones et son compère Armie Hammer ont beau se montrer sous leur meilleur jour, une certaine monotonie finit par s’installer à l’écran. Les délibérations se font donc interminables jusqu’au verdict final que l’on devine aisément.



    Il faut le voir pour : Demander un dépistage pour le Cancer des testicules

  • Edmond

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    Sa dernière pièce n’a pas vraiment eu le succès escompté et durant 2 ans Edmond Rostant (Thomas Solivérès) sera resté sans inspirations. Ce n’est qu’au moment où Sarah Bernhart (Clémentine Célarié) lui offre l’opportunité de rencontrer le grand comédien qu’est Constant Coquelin (Olivier Gourmet) que tout va changer. Poussé dans ses retranchements et avec l’aide de son pote Léo (Tom Leeb), il va imaginer une pièce révolutionnait dont le héros se nomme Cyrano de Bergerac. Le déclic qui va lui permettre d’écrire à nouveau c’est une rencontre imprévue avec Jeanne (Lucie Boujenah). Cette jeune femme est en fait courtisée par Léo mais il se trouve qu’elle est également fascinée par le personnage d’Edmond Rostand.

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    Edmond c’est d’abord une pièce de théâtre qui a connu le succès entre à partir de 2016, le metteur en scène Alexis Michalik adopte pour l’occasion l’habit de réalisateur. On s’intéresse à une période bien précise de la vie d’Edmond Rostand  à savoir celle qui a vu naître une œuvre entrée dans notre patrimoine ; Cyrano de Bergerac. Passionnant de bout en bout, mené par un impeccable casting et assorti d’une bonne dose d’humour ; on ne s’ennuie jamais. On est tellement absorbé par l’histoire qu’on aurait même pu rester 2 heures de plus pour découvrir la pièce dans son ensemble, un vrai Coup de cœur Ciné2909. Les seuls bémols qu’on pourra souligner ce sont les présences de personnages dont les traits sont un peu trop forcés (comme le tandem de corses) et des effets spéciaux pas très esthétiques en voulant recréer le Paris de l’époque.


    Il faut le voir pour : Arrêter les SMS et vous remettre à écrire des lettres !

  • Ben is back

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    C’est en rentrant chez elle que notre pote Holly Burns (Julia Roberts) a eu l’incroyable surprise de voir son fils Ben (Lucas Hedges) sur le pas de sa porte. Un retour qu’elle attendait d’autant plus que nous sommes à la veille de Noël et que voir toute la famille réunie ne pouvait pas la rendre plus heureuse ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Ivy (Kathryn Newton) se montre plus méfiante envers son frère car celui-ci est traité dans un centre de désintoxication où il était prévu qu’on vienne le chercher. Elle a également en mémoire les dernières fêtes de Noël qui se sont montrées désastreuses et Holly n’a pas oublié non plus ces mésaventures. Elle décide immédiatement de cacher tout ce qui pourrait provoquer des tentations pour son fils mais n’est-ce pas peine perdue ?

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    On ne savait même pas qu’il était parti mais Ben is back ! Si on reconnaît volontiers qu’il s’agit là d’un beau rôle à la mesure du talent de Julia Roberts, en face Lucas Hedges a lui bien plus de mal à occuper l’espace. Il y a aussi de quoi se montrer perplexe concernant ce scénario qui s’appuie sur de trop grosses ficelles (ah c’est bien pratique que tout ça tombe durant les fêtes familiales !) pour qu’on adhère totalement. Malgré ses évolutions, l’histoire manque un peu d’intensité comme si le réalisateur Peter Hedges voulait avant tout se reposer sur les performances de ses acteurs. Au final, voilà qui démontre une fois encore que l’amour d’une mère n’a pas de limites ce qui n’est pas le cas de ce film.



    Il faut le voir pour : Ne plus inviter vos enfants pour Noël, ça vous évitera les ennuis !

  • Yao

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    C’est avec pas mal d’amertume que notre pote Seydou Tall (Omar Sy) vient d'atterrir au Sénégal, un pays natal qu’il n’a jamais pris le temps de visiter. Ce célèbre acteur est en effet déçu que son fils Nathan (Aristote Laios) n’ait pas pu l’accompagner parce qu’il était malade. Au même moment, une jeune garçon du nom de Yao (Lionel Louis Basse) veut absolument rencontrer Seydou à qui il veut faire signer son livre. Le seul hic c’est qu’il habite dans un village situé à plus de 350 km de Dakar mais il a le sens de la débrouillardise et parvient ainsi à rencontrer celui qu’il admire tant. Reste désormais pour lui de rentrer à la maison et pour cela il va pouvoir compter sur la grande générosité de Seydou !

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    Dans un rôle écrit sur mesure pour lui, notre pote Omar Sy a l’occasion de se faire un petit retour aux sources au Sénégal. Sa rencontre avec le jeune Lionel Louis Basse lui permet de se lancer dans un road trip à travers le pays où les rencontres insolites ne manquent pas. On pense notamment à la pétillante Fatoumata Diawara ou encore à cet éveil mystique célébré par Germaine Acogny. Si Yao se montre rempli de bons sentiments et qu’on a droit à un beau dépaysement, les personnages tout comme le scénario sont bien trop convenus pour que cette 3ème réalisation de Philippe Godeau se distingue.


    Il faut le voir pour : Ne jamais partir quand on vous prépare à manger !

  • Monsieur

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    C’est en catastrophe que notre pote Ratna (Tillotama Shome) a dû quitter sa famille et retourner à Mumbai pour reprendre son poste de servante. Son employeur, Ashwin (Vivek Gomber) était parti pour se marier mais il est revenu sans donner de véritables explications ; ce qui est sûr c’est qu’il est effondré. Le quotidien a repris doucement son cours, quand Ratna n’a pas à s’occuper du ménage dans l’appartement ou des repas, elle apprend la couture ou du moins elle se donne les moyens de le faire. Alors qu’Ashwin se remet doucement de ce mariage avorté, il s’intéresse aussi davantage à la vie de son employée et leur relation va progressivement évolué. Ils vont ainsi se rapprocher l’un et l’autre jusqu’à ce qu’ils laissent leurs sentiments s’exprimer.

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    Elle s’est d’abord essayée au documentaire, c’est désormais avec la réalisation d’un premier long-métrage que l’on retrouve notre pote Rohena Gera. Monsieur met en opposition deux mondes opposés ; Ashwin et son mode de vie aisé et Ratna aux origines bien plus modestes. Si on comprend rapidement que l’histoire va se muer en romance, cette héroïne se montre bien plus intéressante que celle qu’on a l’habitude de voir dans ce genre de films. On a en effet devant nous une femme qui a traversé d’importantes épreuves façonnant une forte personnalité ; sa détermination en fait un personnage solaire. Le charme de l’actrice Tillotama Shome fait alors clairement son effet nous faisant presque oublier une conclusion un peu trop téléphonée.

    Il faut le voir pour : Offrir des cours de couture à votre femme, elle arrêtera d’acheter des vêtements !

  • Asako I & II

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    Osaka. La rencontre entre Asako & Baku (Erika Karat & Masahiro Higashide) a été un coup de foudre ; à peine avaient-ils échangé leur prénom qu’ils se sont donné leur premier baiser. Cette relation passionnelle, Haruyo (Saiti Itô) la voit d’un mauvais oeil convaincue que sa pote en souffrira tôt ou tard. Une prédiction qui s’avère juste puisque Baku va soudainement disparaître sans laisser de nouvelles. Un peu plus de 2 ans plus tard, c’est à Tokyo que l’on retrouve Asako et quelque chose d’incroyable va se produire. Elle tombe en effet nez à nez avec Ryohei (Masahiro Higashide) qui se trouve être le sosie de Baku ! Dans un premier temps, elle fera tout pour l’éviter mais avec le temps va tomber sous son charme.

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    Moins d’un an après avoir découvert en salles Senses, le réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi revient faire parler de lui. C’est de nouveau à travers un portrait de femme qu’il s’illustre toutefois Asako I & II a cette particularité de faire intervenir un soupçon léger de fantastique.Cela se traduit en fait à travers notre héroïne qui, face à un improbable dilemme, finit par se perdre dans les frontières séparant le rêve de la réalité. Cette adaptation d’un roman de Tomoka Shibasaki se distingue aussi par la délicatesse qui s’en dégage comme dans la description d’un quotidien presque banal. Romance véritablement atypique, qui sait aussi nous surprendre et portée par une belle distribution; il est difficile de ne pas succomber.

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre mec sortir acheter du pain ou des chaussures !

  • Une jeunesse dorée

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    A 17 ans, Rose (Galatea Bellugi) a été autorisée à vivre avec Michel (Lukas Ionesco) à condition de suivre des cours dans une école de pâtisserie. Une fois installée dans la capitale, la jeune femme passe plutôt son temps à boire et faire la fête et, avec ses potes d’enfance, vous pouvez être à peu près sûr de les retrouver dans les folles soirées du Palace. C’est durant une de ces nuits que Lucille (Isabelle Huppert) s’entiche de Michel, elle veut aider ce peintre à s’affirmer à travers son art, chose qu’apprécie modérément Rose. Hubert (Melvil Poupaud), le compagnon de Lucille va lui aussi se mêler l’histoire et ce quatuor va alors passer pas mal de temps ensemble.

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    Voilà un film qui ne vous laissera pas indifférent à plus d’un titre ! D’abord, parce qu’il se dégage du film une atmosphère libertine (ce qui n’est pas déplaire à certains, oui je parle de toi là !), on est par contre moins à l’aise devant le mauvais jeu d’acteur pour certains personnages. Malheureusement, dès les premiers instants du film, on sent que Galatea Bellugi peine à trouver ses marques et c’est loin de s’arranger par la suite. On n’est pas davantage convaincu par Lukas Ionesco si bien que le tandem Isabelle Huppert / Melvil Poupaud essaye tant bien que mal de sauver les meubles. Si on peut accorder à Une jeunesse dorée d’avoir su plus ou moins bien retranscrire l’atmosphère d’une époque insouciante, cela ne nous empêche pas d'être assommé par la médiocrité des premiers rôles.

     


    Il faut le voir pour : Vous justifier que si vous ne faites pas la vaisselle, c’est parce que vous êtes un artiste !