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Premières Impressions 2012 - Page 2

  • Télé Gaucho

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    Le rêve de Victor (Félix Moati) serait un jour de devenir cinéaste mais pour cela, il lui faut une caméra ! Tout juste installé à Paris, il fait la connaissance de Jean-Lou (Eric Elmosnino), un mec pas facile en négociations et qui est à la tête de sa propre chaine de télévision : Télé Gaucho. Avec quelques potes d’enfance, ils combattent activement le pouvoir politique en place et tirent à boulets rouges sur la Droite. Victor se voit proposer de travailler avec eux et le jeune homme va ainsi proposer des petites pastilles d’humour mais dans le même temps, il est aussi engagé comme stagiaire sur la chaine HT1. La chance est aussi avec lui puisqu’il va faire la connaissance de la belle Clara (Sarah Forestier).

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    Avec Le nom des gens, le réalisateur Michel Leclerc nous avait offert une belle surprise et bien évidemment cela amène une attente toute particulière pour ce Télé Gaucho. Inspiré en partie de sa véritable expérience au sein de Télé Bocal, on est au cœur d’un groupe de gauchistes anarchistes qui veulent se faire entendre quitte à pirater les réseaux télévisées. Si Sarah Forestier répond encore présent et fait de nouveau preuve d’une grande excentricité, ce sont tout de même Eric Elmosnino & Maïwenn qui mènent la barque. Une comédie agréable mais qui manque malgré tout d’idées pour parvenir à nous charmer entièrement.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le porno c’est de droite !

  • Ernest et Célestine

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    Il a faim ! Notre pote Ernest est un ours mal léché qui ne cherche qu’une chose : trouver de quoi se nourrir. Il est tellement désespéré qu’il en vient même à fouiller les poubelles et à l’intérieur de l’une d’elles, il tombe sur une petite souris. Il s’agit de Célestine qui était venue collecter la dent d’un ourson et qui a fini prisonnière au milieu des détritus. Contrairement aux autres souris, Célestine n’a pas peur des ours après tout les méchants ours, ça n’existe que dans les contes n’est-ce-pas ? Ernest lui n’écoutant que son ventre est prêt à la dévorer mais il s’est ravisé et grand bien lui en a pris puisque Ernestine va l’aider à mettre la main sur une vraie caverne d’Ali Baba ; c’est le début d’une grande amitié entre l’ours et la souris.

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    Entre le Disney traditionnel et la haute concurrence des autres films d’animation, il y a un petit trou de souris dont va profiter Ernest et Célestine pour se faire une place. Adaptation de la bande-dessinée de Gabrielle Vincent ; le graphisme fait de traits simples, de décors parfois juste esquissés et de couleurs pastels qui donnent un vrai charme à ce conte. Véritable ravissement pour nos yeux, c’est la preuve animée qu’on n’a pas besoin de recourir systématiquement aux images de synthèse pour faire notre bonheur. Si sur la forme il vise essentiellement un public de petits enfants, il va aussi sans aucun doute conquérir tous les adultes.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi les souris ramassent vos dents !

  • Anna Karenine

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    Russie impériale en 1874. Afin de consoler sa belle-sœur Dolly (Kelly Macdonald), Anna Karénine (Keira Knightley) laisse pendant quelque temps mari et enfant pour se rendre à Moscou. A son arrivée, elle croise le regard du Comte Vronski (Aaron Taylor-Jonhson) et le coup de foudre est aussi instantané qu’il est réciproque mais l’officier est déjà engagé auprès de Kitty (Alicia Vikander). Pour éviter un scandale, Anna décide de retourner auprès de sa famille à Saint-Pétersbourg mais à sa grande surprise, Vronski l’a suivi. Elle aura tout fait pour résister à cette tentation mais l’amour est plus fort que tout et très vite des rumeurs naissent sur leur relation qui arrivent aux oreilles de l’époux d’Anna, Alexei (Jude Law).

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    L’œuvre de Tolstoï n’en est pas à sa première adaptation cinématographique aussi fallait-il que le réalisateur Joe Wright nous propose quelque chose d’inédit. C’est donc à travers une mise en scène particulièrement soignée que vous allez (re-)découvrir les malheurs d’Anna Karenine et c’est un spectacle plutôt enchanteur du moins au début. Le spectateur se retrouve dans les mêmes conditions que dans une salle de théâtre, de simples décors succèdent à de véritables paysages et tout ça apporte un vrai dynamisme qui s’éteint assez soudainement. Reste alors plus qu’à suivre les échanges entre Knightley, Taylor-Jonhson & Law qui finissent rapidement par rendre le film bien monotone.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une soupe aux choux à la russe pour votre diner.

  • Cogan : Killing them softly

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    Deux hommes armés ont fait irruption dans le tripot de Markie Trattman (Ray Liotta) pour le braquer et paradoxalement c’est ce dernier qui va être suspecté ! Il paie en fait ses actes passés puisque dans le temps, il avait organisé le braquage de son propre tripot et aujourd’hui ce nouveau larcin ne peut être qu’une nouvelle manigance de sa part. Notre pote Johnny Amato (Vincent Curatola) avait cette idée en tête quand il a demandé à Frankie & Russell (Scott McNairy & Ben Mendelsohn) de monter ce coup et ça a marché ! Tout le monde semble accuser Markie mais le seul hic c’est que Russell a la langue bien trop pendue et les véritables coupables seront bientôt identifiés. Un contrat court maintenant sur leurs têtes et un certain Jackie Cogan (Brad Pitt) entend bien le remplir.

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    SI le nom d’Andrew Dominik ne vous dira pas grand-chose, savoir qu’on lui doit l’excellent L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford pourrait éclairer votre lanterne. En tout cas, il est parvenu à faire rempiler Brad Pitt dans le rôle d’un tueur à gages sans émotions. Cogan : Killing them softly n’est pas le genre de thriller qui brille par son suspense ou par les scènes d’action. L’intrigue est vite emballée mais rythmée par quelques passages esthétiquement soignées et qui nous permet de découvrir une violence dans sa facette la plus barbare. Loin d’être avare en dialogues, on peut aussi bien se délecter de ses échanges que trouver le temps long. Spécial mais vraiment bon !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de rester derrière une voiture que vous voulez faire exploser.

  • Trois mondes

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    C’est presque une nouvelle vie qui va commencer pour Alain (Raphaël Personnaz) qui va prochainement se marier avec Marion (Adèle Haenel) et devenir le prochain directeur d’une concession automobile. Il a fait ses preuves chez Testard (Jean-Pierre Malo) qui a décidé de le récompenser, geste d’autant plus compréhensible qu’il s’agit aussi de son futur gendre. L’avenir s’annoncer donc plutôt radieux mais une soirée trop arrosée va bouleverser tout ça. Tard dans la nuit, Al qui était au volant avec ses potes d’enfance Franck & Martin (Reda Kated &Alban Aumard) va heurter accidentellement un homme dans les rues de Paris.  Paniqués, ils décident de s’enfuir sans même porter secours à la victime et sans se douter que Juliette (Clotilde Hesme) a été témoin de toute la scène.

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    Le point de départ, c’est un tragique fait-divers tristement banal et ses répercussions sur 3 individus et c’est là que le casting prend toute son ampleur. Clotilde Hesme & Arta Dobroshi (qu’on avait découverte dans Le silence de Lorna) entourent Raphaël Personnaz rongé dans la culpabilité et qui se trouve pris dans un vicieux engrenage. Jeu remarquable de la part de ce trio d’acteurs qui nous ferait presque oublier des personnages un peu lisse additionné à la réalisation de Catherine Corsini qui signe un film dramatique trop commun. Trois mondes ne propose donc rien de bien transcendant pour le spectateur si ce n’est la présence de ces comédiens talentueux mais encore peu exposés.

     

    Il faut le voir pour : Bien comprendre que le don d’organes ne rapportera rien à vos proches !

  • Mais qui a re-tué Pamela Rose ?

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    On pensait l’affaire Pamela Rose définitivement enterrée et c’est un vrai choc lorsqu’on découvre que son cercueil a été dérobé ! L’enquête est confiée aux 2 agents qui s’en été déjà chargé il y a 10 ans c’est-à-dire Richard Bullit & Douglas Riper (Kad Merad & Olivier Baroux) mais entretemps leurs rapports ont changé. Une femme a brisé leur amitié et ils vont devoir surmonter ce conflit pour retrouver celui qui a re-tué Pamela Rose. Grace à leur flair, ils identifient rapidement le coupable : Kowachek (Guy Lecluyse) qu’ils connaissent bien pour l’avoir déjà arrêté. Celui-ci parvient à s’enfuir mais Bullit & Riper savent maintenant ce qu’il complote : l’assassinat de Barbara Applepie (Audrey Fleurot), la Présidente des Etats-Unis of America !!

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    Sorti en 2003, Mais qui a tué Pamela Rose ? s’est vite imposé comme une référence de la comédie française pour son univers barré posé par le duo Kad & Olivier. Ces derniers reprennent leurs rôles et pour la première fois la réalisation d’une comédie qui, rassurez-vous, est bien fidèle à l’épisode précédent. On tape plus que jamais dans l’humour absurde et décalé auquel tout le monde n’adhère pas forcément mais un domaine dans lequel le duo de comiques excelle. A l’image de son titre, Mais qui a re-tué Pamela Rose ? vous promet une bonne salve de rires et qu’on reverra certainement avec grand plaisir.

     

    Il faut le voir pour : Examiner votre chien !

  • Les mondes de Ralph

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    30 ans que ce jeu existe et qu’il continue de ravir les joueurs d’arcade, c’est un évènement et l’heure est bien sur à la fête. Pourtant, Ralph n’a même pas été invité lui qui incarne le méchant de Fix-It Felix et qui aimerait bien être davantage apprécié. Et si jamais il était récompensé d’une médaille, peut-être qu’on le verrait autrement c’est ainsi qu’il décide de s’incruster dans un autre jeu Hero’s duty pour obtenir le fameux sésame. Son plan ne se déroule pas comme prévu et il va se retrouver propulsé dans un autre univers ; celui de Sugar Rush. Pendant ce temps, son absence se fait sentir dans Fix-It Felix et s’il ne revient pas très vite, le jeu risque d’être débranché définitivement.

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    C’est presque un passage obligé pour petits et grands, le Disney cru 2012 va aussi séduire quelques gamers puisqu’on célèbre l’univers du jeu vidéo. Il y a un certain temps de chargement avant que l’on pénètre pleinement dans Les mondes de Ralph et plus particulièrement dans l’univers coloré et acidulé de la mignonne petite Vanellope Von Schweetz. S’il rend hommage aux jeux  vidéos dans les 20 premières minutes et par la suite à travers quelques clins d’œil, on sent que le public enfantin est par la suite bien plus privilégié. Les grands fans vidéoludiques risquent d’être un peu déçu mais ça n’empêche pas ce film d’être un joli moment de bonheur.

     

    Il faut le voir pour : Vous replonger dans les jeux rétros !

  • Les invisibles

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    Ils s’appellent Monique, Bernard, Jacques ou encore Pierrot et ont vécu beaucoup de choses dans leur vie mais ils ont également un autre point commun : ils sont homosexuels. A leur époque, l’homosexualité était pour certains considéré comme une maladie psychiatrique, une déviance totale de la normalité. Rejet des proches et de la famille, regards malsains ou victimes de marginalisation, ça n’a pas été une période facile pour tout le monde. A travers le temps qui passe, ils ont vu les évolutions de notre société sur le sujet mais observent aussi les blocages qui persistent ; ce documentaire est un témoignage des nombreuses épreuves qu’ils ont vécu jusqu’à aujourd’hui.

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    Comment percevait-on l’homosexualité il y a 50 ou 60 ans ? C’est la question à laquelle tente de nous éclairer ce documentaire réalisé par Sébastien Lifshitz à travers plusieurs témoignages. Couple de retraités, femme libérée ou fermier ; ce sont des profils diversifiés qui nous sont proposés ; chacun évoquant sans aucun tabou leur vie sexuelle. A travers leurs anecdotes, le spectateur devient témoin de leurs profondes blessures mais aussi des moments de joie. Ces portraits croisés sont intéressants parfois touchants mais Les invisibles manque d’un vrai fil conducteur et a parfois tendance à s’éterniser ce qui n’est pas sans conséquence pour le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Voir le bouc autrement.

  • Mauvaise fille

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    Parfois notre pote Louise (Izïa Higelin) se dit qu’elle aurait aimé grandir dans une famille normale. Entre Alice (Carole Bouquet), une mère qui n’a jamais su assumer ses responsabilités et Georges (Bob Geldof), un père rock star perpétuellement en tournée ; elle a du grandir très vite. Aujourd’hui, Louise est une jeune femme épanouie en couple avec Pablo (Arthur Dupont) et ils viennent d’apprendre qu’ils attendaient un heureux évènement. Alors que cette nouvelle devrait la rendre folle de joie bien au contraire elle est rongée par un sentiment de culpabilité car sa mère est gravement malade au point de lui cacher cette grossesse.

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    Qui mieux que le propre compagnon de Justine Lévy pouvait adapter son roman et c’est donc l’occasion pour Patrick Mille pour se lancer dans la réalisation. Bien que son scénario se révèle un peu plat, on concédera que Mauvaise fille possède un certain charme qu’il doit essentiellement à son actrice principale Izïa Higelin. La chanteuse fait des premiers pas remarqués au cinéma apportant dans ses bagages une spontanéité qu’on accueille avec plaisir. Pour le reste, il y a quelques couacs comme ces quelques passages où passé et présent se confondent qui nous font un peu perdre pied ou encore cette scène du repas de réveillon  qui sonne faux. Pas inoubliable.

     

    Il faut le voir pour : Mieux comprendre pourquoi certaines femmes veulent changer de gynéco !

  • Niko, le petit renne 2

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    La brigade du Père Noel s’entraine dur chaque jour en prévision de la prochaine tournée de distribution des cadeaux. C’est avec joie que notre pote Niko assiste à ces exercices auxquels participe son père Furie mais le jeune renne est aussi frustré de pas réussir à atteindre la vitesse de Mach-Noël. Ce qui le préoccupe c’est que ses parents ne vivent plus ensemble et bientôt il va découvrir que sa mère Oona a rencontré un autre cerf Lenni. Sacré nouvelle pour Niko d’autant plus qu’il va également avoir un petit frère en la personne de Jonni ; une situation qui ne le réjouit pas vraiment. Pourtant, au cours d’un jeu de cache-cache, Jonni est enlevé par les aigles et c’est sans hésiter que notre héros part à sa recherche.

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    Techniquement, il n’a pas évolué du tout mais le petit renne réussira sans aucun doute à faire venir de nouveau les jeunes spectateurs et leurs familles dans les salles. Niko, le petit renne 2 est donc dans la parfaite continuité de son prédécesseur à savoir simple mais efficace et en plus de ça son scénario est plutôt moderne. Il y a encore peu de films d’animation qui abordent le thème de la famille recomposée et même si cela est évoqué plutôt succinctement, on ne peut qu’apprécier ces efforts pour faire évoluer les mœurs. Parce qu’on ne refuse jamais de faire plaisir aux petits, vous vous retrouverez peut-être devant le film à la vitesse de Mach-Noël !

     

    Il faut le voir pour : Faire le plein de blagues sur la météo.


    En savoir plus sur Niko, le petit renne ?