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thriller - Page 19

  • Babycall

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    Pour fuir un mari violent, notre pote Anna (Noomi Rapace) et son fils Anders (Vetle Qvenild Werring) viennent de s’installer dans ce nouvel appartement où ils vont pouvoir redémarrer une nouvelle vie. La mère reste cependant encore très marquée par ce qu’elle vient de subir et craint pour la sécurité de son enfant et fait tout ce qu’il faut pour le protéger, un comportement parfois même excessif. Elle va jusqu’à aller acheter un baby-phone pour être sure qu’Anders dort tranquillement et un soir elle est réveillée en sursaut. Elle est rassurée lorsqu’elle se rend compte que cela ne provient pas de chez elle ; elle a capté la fréquence d’un autre baby-phone et ce qu’elle entend l’inquiète au plus haut point puisque l’enfant semble victime de violences.

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    Présenté au départ comme un simple drame familial, Babycall prend ensuite des chemins inattendus amenant une certaine confusion dans l’esprit des spectateurs. Difficile à partir de là de démêler le vrai du faux et on se laisse aisément mener par le bout du nez par une Noomi Rapace qu’on découvre dans tous les registres. L’intrigue entre progressivement dans le fantastique bien aidée aussi par son atmosphère très froide dommage que dans son déroulement l’histoire ne fasse pas davantage preuve de spontanéité pour nous emballer. Un thriller norvégien assez surprenant donc auquel je vous conseille de jeter un œil car un remake américain n’est pas à exclure dans les prochaines années !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de dormir avec votre maman surtout que vous avez déjà 29 ans …

  • Contrebande

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    Si aujourd’hui notre pote Chris Farraday (Mark Wahlberg) est un chef d’entreprise et un père de famille heureux, dans le passé il s’est forgé une sacrée réputation en tant que contrebandier. Il s’était juré de ne plus jamais retourné dans ce milieu mais son beau-frère va le précipiter dans un sacré pétrin. Andy (Caleb Landry Jones) pensait en effet pouvoir se faire un nom au lieu de quoi il n’a réussi qu’à provoquer la colère de Tim Briggs (Giovanni Ribisi) après avoir paumé une cargaison de drogue. C’est à Chris que revient la charge de rembourser la dette et pour cela il va devoir se rendre au Panama pour réaliser un énorme coup : ramener plus de 15 millions de dollars en faux billets !

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    Il y avait quelque chose à creuser avec le principe de Contrebande qui s’apparente à un film de braquage. Comme dans ces films, une équipe est constituée mais ces rôles secondaires participent davantage aux décors qu’à donner le moindre relief à l’histoire. Même notre pote Mark Wahlberg dans la peau de ce contrebandier de génie désormais repenti ne semble pas y croire et on aurait pu espérer que le personnage de Ben Foster vienne rattraper le coup mais il ne faudra pas trop y compter ! Ce remake d’Illegal Traffic n’a rien d’un navet mais ne nous réserve rien de surprenant et ne nous donne pas vraiment envie de se ruer dans les salles.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la combine pour vous offrir une Ferrari à moindre cout.

  • Sans issue

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    Les vacances ont débuté sous de mauvais auspices pour notre pote Will Shaw (Henry Cavill) ; à peine arrivé en Espagne, il apprend que sa valise est restée bloquée aux États-Unis. Il se réjouissait pourtant à la perspective de retrouver sa famille mais un coup de fil professionnel va l’obliger à écourter son séjour ce qui ne semble pas plaire à son père Martin (Bruce Willis). L’ambiance est électrique sur le bateau familial et Will décide d’aller se calmer en ville mais à son retour, il découvre un voilier vide et vraisemblablement il s’est passé quelque chose de grave. Après avoir sollicité l’aide de la police locale qui va s’avérer inutile, son père vient à sa rescousse avec une révélation de taille : il n’est pas attaché culturel mais un agent d’une branche de la CIA !

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    Il nous avait étonné avec son JCVD, Mabrouk El Mechri signe cette fois Sans issue, un thriller au fort accent hispanique mais le résultat final est loin de combler nos espérances. S’il y a un certain plaisir à revoir Sigourney Weaver, son rôle est insipide tout comme la participation de Bruce Willis, reste alors Henry Cavill et sa belle gueule mais qui ne possède pas le charisme nécessaire pour porter sur ses épaules ce film d’action comme c’était déjà le cas avec Les immortels. Les scènes se succèdent sans conviction faisant au passage une petite visite guidée de Madrid mais devant un spectacle aussi soporifique, le spectateur sera plus tenté de trouver l’issue de secours de la salle !

     

    Il faut le voir pour : Lâcher votre portable quand vous êtes en famille ou sinon on s’en occupera pour vous !

  • Alien, le huitième passager

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    Au cœur de l’espace, un vaisseau spatial du nom du Nostromo se dirige vers la Terre mais les occupants sont réveillés de leur profond sommeil car une anomalie a été détectée. Selon leur ordinateur de bord Maman ; une transmission d’origine inconnue a été captée et Dallas (Tom Skerritt) et son équipage doivent y jeter un œil, un devoir qui ne réjouit pas tout le monde. Alors qu’ils posent le pied sur la planète LV-426, cette mission de reconnaissance tourne au désastre lorsque Kane (John Hurt) est attaqué par une mystérieuse créature. Alors que Ripley (Sigourney Weaver) avait refusé de le rapatrier dans le vaisseau, le reste de l’équipage ne se pose pas la question, une imprudence qui va leur couter cher !

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    Sur certains aspects il est indéniable que le chef-d’œuvre de Ridley Scott peut prêter à sourire mais Alien, le huitième passager a bel et bien marqué le cinéma américain. Ce qui n’a par contre pas pris une ride, c’est bien le design de la créature signé Hans Ruedi Giger qui en impose toujours autant ; un élément loin d’être un simple détail dans le succès de la saga. On ne peut pas non plus oublier le rôle de la vie de Sigourney Weaver, Ripley est devenu une icône en devenant la première héroïne véritable d’un film d’action à une époque où cela est loin d’être une évidence. Pour toutes ces raisons, tout amateur du 7ème art ne pourrait faire l’impasse sur cette œuvre qui allait se poursuivre à travers une saga inoubliable.

     

    La scène à ne pas louper : La naissance de l’Alien !


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  • Aux yeux de tous

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    Une bombe a explosé à la Gare d’Austerlitz faisant un bilan provisoire de 17 morts et 34 blessés. Selon les médias, aucune image vidéo n’a pu être récupérée et cet attentat serait l’œuvre du groupe islamique Al Manchaa mais il y a quelqu’un qui sait que ceci n’est qu’un tissu de mensonges. Son pseudo est Anonymous_26 et il est parvenu à hacker un serveur où il a retrouvé des images de cet attentat. Bien décidé à confronter les coupables face à leurs actes, il parvient à identifier 3 personnes : Nara, Sam & Otar (Mélanie Doutey, Olivier Barthélémy & Francis Renaud). Il voulait les piéger et les forcer à se dénoncer mais la situation va totalement lui échapper.

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    Dans la mouvance des films found-footage dont nous abreuvent les Etats-Unis, le jeune Cédric Jimenez propose une variante avec un film entièrement constitué à partir d’images provenant de caméras de surveillance et de webcams. Thriller ingénieux qui rappelle toutefois L’œil du mal, Aux yeux de tous finit néanmoins par nous lasser à cause principalement d’un scénario déroulant de manière très (ou trop au choix) basique. On saluera évidemment l’initiative prise pour son premier long-métrage mais on sent bien que le réalisateur s’est reposé sur son idée exploitée à l’extrême. S’il parvient quand même à nous faire passer un bon moment, le spectateur n’en prendra cependant pas plein les yeux !

     

    Il faut le voir pour : Supprimer les webcams à la maison !

     

    Découvre le film Dans la peau d'Anonymous_26 !

  • A l’aveugle

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    La semaine a plutôt mal commencé pour notre pote le Commandant Lassalle (Jacques Gamblin) ; une femme de 33 ans a été retrouvée à son domicile assassinée mais surtout découpée en 15 morceaux. Quelques jours plus tard, c’est un milliardaire qui est piégé dans sa voiture lors d’une vente aux enchères. 2 crimes aux modes opératoires différents et 2 victimes qui ne semblent avoir rien en commun et pourtant Lassalle est convaincu qu’ils sont liés. Mieux encore, il aurait identifié le principal suspect de cette affaire ; un certain Marvik (Lambert Wilson), accordeur de piano mais aussi aveugle ! Difficile de croire que cet homme ait pu commettre ces meurtres mais toutes les preuves le désignent comme le coupable idéal.

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    Le suspense de ce thriller tourne bien court, le coupable est rapidement identifié et le film ne tente même pas d’insinuer le moindre doute dans l’esprit du spectateur. L’intérêt du film de Xavier Palud se porte ensuite sur les personnages à commencer par Lassalle, homme désabusé encore traumatisé par un drame personnel et puis Marvik qui attire tous les regards sur lui. Chacun dans leur rôle Gamblin & Wilson sont plutôt bons par contre on reste nettement sur notre faim en ce qui concerne leur confrontation. Une fois les protagonistes introduits, A l’aveugle avance vraiment à tâtons jusqu’à ce dénouement presque insignifiante pour ne pas dire décevant.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de sous-estimer les personnes aveugles !

  • Sécurité rapprochée

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    Cela faisait près de 9 ans qu’on n’avait pas de nouvelles de Tobin Frost (Denzel Washington) et voilà qu’il se rend de lui-même à l’ambassade américaine du Cap en Afrique du Sud. Son nom est devenu une légende à la CIA, c’est un agent double que l’on a soupçonné de vendre des informations confidentielles de l’Agence et sa réapparition soudaine soulève de nombreuses questions. Pour l’interroger, on procède à l’extraction de Frost vers une planque dont le gardien est un certain Matt Weston (Ryan Reynolds). Alors qu’il tente d’en savoir plus sur les véritables intentions de leur prisonnier, le bâtiment est soudainement attaqué et Weston est obligé de s’enfuir avec son "invité" !

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    Casting musclé pour ce film d’action qui fait péter l’écran et parfois même nos pauvres tympans, Sécurité rapprochée aurait pu s’imposer comme un bon pop-corn movie. Seulement après 45 minutes vraiment tapageuses, le film perd très vite de son énergie et associée à la carence d’un scénario sans génie, ça donne une bonne déception et même un final ennuyeux. Les présences de Denzel Washington & Ryan Reynolds n’arrivent pas non plus à donner la moindre saveur à leurs personnages respectifs, le casting féminin fait de la figuration bref un produit un peu trop formaté.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais laisser les autres "prendre le relais" de votre travail !

  • Dos au mur

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    Notre pote Nick Cassidy (Sam Worthington) s’est réservé une belle chambre à l’hôtel Roosevelt avec une vue imprenable sur New-York. Après un somptueux repas arrosé de champagne, il fait un peu de ménage avant d’enjamber la fenêtre et menace désormais de sauter du 21ème étage de l’immeuble ! En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, les passants s’amassent et les médias arrivent sur les lieux et tous se posent une seule et même question : qui est cet illuminé ? Il y a encore 1 mois, Nick croupissait dans les cellules de Sing Sing mais il a profité de l’enterrement de son père pour s’évader. Cet ancien flic a été arrêté pour avoir volé un diamant estimé à 40 millions de dollars à David Englander (Ed Harris) or la vérité n’est pas celle qui parait être.

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    Il suffira de 5 petites minutes pour accrocher le spectateur, le temps pour notre pote Sam Worthington de prendre l’air au bord de sa fenêtre et de jouer les funambules pendant plus d’une heure. Ça fait un peu penser à Phone game dans le principe mais rassurez-vous, une autre histoire se développe parallèlement permettant ainsi de dévoiler au fur et à mesure un scénario efficace quoi que un peu tiré par les cheveux. Qu’importe, il y a assez d’action et de rebondissements pour ne pas s’ennuyer et si Dos au mur ne casse pas des briques (désolé, il fallait que ça sorte), il a ce qu’il faut pour nous assurer un bon divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’encourager les gens à sauter des immeubles !

  • La taupe

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    Le Circus. Siège des services de renseignements britanniques dirigés par Control (John Hurt). Une information capitale est parvenue à ses oreilles, il existerait une taupe parmi eux et il confie à Jim Prideaux (Mark Strong) le soin de se rendre à Budapest pour obtenir ce précieux renseignement. L’opération tourne au fiasco et l’agent Prideaux est froidement abattu. Un an plus tard, le gouvernement britannique reçoit un coup de fil d’un certain Ricky Tarr (Tom Hardy) qui relance la rumeur de la taupe. On fait alors appel à George Smiley (Gary Oldman), ancien membre du Circus et proche de Control afin de tirer toute cette histoire au clair et découvrir l’identité du traitre qui sommeille dans leurs rangs.

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    C’est l’un des rares films que j’ai été amené à revoir dans la foulée ! Non pas que j’ai été emballé mais tout simplement parce que j’avais été totalement largué lors de la première séance au point d’être incapable de vous résumer l’histoire. Il est ainsi impératif au spectateur de rester très attentif devant La taupe pour ne serait-ce que comprendre la trame scénaristique car un simple mot ou un nom évoqué suffit pour vous entrainer en un autre lieu ou  à une autre époque. La mise en scène de Tomas Alfredson, le papa de Morse, semble au premier abord amorphe mais j’avoue que ce n’est qu’à la seconde vision que j’ai pu entrevoir toutes les subtilités de la réalisation et apprécier comme il se doit les prestations d’un casting impressionnant. Une 3ème séance ne serait peut-être pas inutile !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’il n’est pas si facile de déterrer une taupe !

  • William Somerset - Seven

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    William Somerset : Dans la plupart des grandes villes, les gens ont l'art de ne pas se mêler des affaires des autres. On recommande aux femmes, si jamais elles se font agresser, de ne jamais appeler au secours, il faut crier au feu. Si vous criez au secours, personne ne vient.



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