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thriller - Page 22

  • Les oiseaux

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    Melanie Daniels (Tippi Hedren) s’était rendue chez l’animalerie Davidson pour récupérer un perroquet qu’elle avait commandé et qu’elle souhaitait offrir à sa tante mais un problème de livraison a fait que l’oiseau n’est pas encore arrivé. Au même moment, Mitch Brenner (Rod Taylor) fait son entrée dans le magasin et interpelle notre pote Melanie car il aimerait acheter un couple d’Inséparables pour l’anniversaire de sa petite sœur. Un jeu de séduction commence, la jeune femme prétend travailler dans le magasin mais son client n’est pas dupe d’autant qu’il la connait bien ! Il n’en faut pas plus pour intriguer Melanie, elle a l’intention de lui offrir ce couple d’oiseaux qu’il cherchait mais apprend qu’il est allé passer le week-end à Bodega Bay.

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    Evidemment, le titre en dit long sur ce 48ème film d’Alfred Hitchcock pourtant le maitre du suspense prend un certain temps avant d’entrer dans le vif du sujet. Les oiseaux débute presque comme une comédie romantique avec cette rencontre entre la belle Tippi Hedren & Rod Taylor qui se prolonge en un séjour sur la cote ouest américaine. Par-ci par-là, le comportement des oiseaux intrigue puis on est soudainement embarqué sur une autre intrigue celle qui entoure Lydia, mère de Mitch brouillant un peu plus les pistes. A l’époque, les critiques n’ont pas été tendres soulignant notamment l’absence d’un véritable dénouement ou encore d’explications fondées sur cette révolte à plumes mais ce qui est sur, c’est qu’on ne verra jamais plus les oiseaux de la même façon après ce film. Un nouveau classique à ajouter à votre collection !

     

    La scène à ne pas louper : L’évacuation de l’école.

  • L’ange du mal

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    Son premier forfait fut de libérer un tigre de sa cage en compagnie de ses potes d’enfance et depuis Renato Vallanzasca ( Kim Rossi Stuart) ne s’est pas vraiment assagi. Leur adolescence, ils l’ont passé à chaparder tout ce qu’ils trouvaient et revendaient pour une bouchée de pain dans leur quartier. Plus tard, Renato est passé au niveau supérieur en organisant de gros casses mais toujours en faisant en sorte de ne pas laisser de cadavres derrière lui. Pour lui, une arme à feu doit avant tout servir à effrayer celui sur qui elle est braquée, à se faire respecter mais certainement pas à semer la mort. Tout le monde n’a pas le même sens de valeurs que lui et plusieurs de ses propres compères vont commettre l’irréparable et parmi ces victimes se trouvent un policier.

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    A la manière d’un Jacques Mesrine ou d’un Albert Spaggiari ; Renato Vallanzasca est un criminel qui a défrayé la chronique italienne des années 1970 aussi bien par ses méfaits que par l’arrogance dont il faisait preuve. C’est le réalisateur Michele Placido qui signe ce biopic, lui qui nous avait littéralement enchanté avec Romanzo Criminale et l’on retrouve aussi pour l’occasion le beau Kim Rossi Stuart. On entendra d’ailleurs certainement parler de ce dernier (qui a également fait ses premiers pas de réalisateur avec Libero) pendant quelques années car il est véritablement envoutant dans la peau de Renato Vallanzasca. Pas vraiment de surprises avec L’ange du mal qu’elles soient bonnes ou mauvaises, c’est un thriller policier mené avec grande justesse bref tout ce qu’il y a de plus efficace et des films comme ça on en redemande sans problèmes.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais sous-estimer un cafard !

  • La piel que habito

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    Robert Ledgard (Antonio Banderas) est un chirurgien réputé qui s’est lancé dans des recherches sur la création d’une peau artificielle par une stratégie de transgénèse. C’est un projet qui lui tient particulièrement à cœur car plusieurs années auparavant sa femme a été retrouvée avec le corps entièrement brulée avant qu’elle ne se donne la mort. En mettant au point ce remède miracle, cela permettrait de redonner un visage humain à toutes les victimes défigurées mais ses études dérangent les comités d’éthique et il doit tout stopper. Du moins c’est ce qu’il fait croire car dans sa villa, il a approfondi ses expériences avec un cobaye humain ; elle s’appelle Vera (Elena Anaya) et vit cloitrée dans cette résidence depuis 6 ans.

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    C’est sur que le dernier film de Pedro Almodóvar va faire parler et en dérangera plus d’un car l’histoire est pour le moins tortueuse ! Le réalisateur espagnol revisite l’histoire de Frankenstein adaptée aux temps modernes où la chirurgie réparatrice fait des miracles. Ce qui est le plus frappant dans La piel que habito c’est surtout l’impact psychologique apportée par ses personnages et notamment la fascination de Robert pour sa recherche d’un bonheur perdu. Sur le même plan, on a par contre plus de mal à se rendre compte de la transformation de Vera qui aurait peut-être mérité un développement approfondi. A n’en pas douter, voici donc le thriller à ne surtout pas manquer et sachez que moins vous en saurez sur le scénario et mieux vous pourrez apprécier ce beau moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous sentir mal dans votre peau.

  • Une vie tranquille

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    Dans la région de Wiesbaden en Allemagne, Rosario Russo (Toni Servillo) gère un hôtel-restaurant avec sa femme Renate (Juliane Köhler) et tous deux ont un fils Mathias (Leonardo Sprengler). Les affaires tournent bien et notre pote a une vie tout ce qu’il y a de plus tranquille jusqu’au jour où il reçoit la visite d’un certain Diego (Marco D'Amore) accompagné d’Edoardo (Francesco Di Leva). Il le présente comme un membre éloigné de sa famille mais les 2 hommes sont beaucoup plus proches qu’ils ne le laissent paraitre. Diego fait partie d’un passé que Rosario voulait laisser derrière lui. Les nouveaux arrivants décident de s’installer en prenant une chambre mais ils ne sont pas venus prendre des vacances ; ils sont là pour exécuter un contrat. Se doutant de quelque chose, le restaurateur les a suivis et s’il a pu arrêter Diego, il n’a pas pu empêcher Edoardo d’éliminer sa cible.

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    Une vie de famille tout ce qu’il y a de plus heureuse en apparence, 2 italiens qui débarquent et qui font ressurgir les spectres du passé et c’est le début des ennuis. Voilà à quoi se résume Une vie tranquille, un thriller diablement efficace qui doit beaucoup à la qualité de ses interprètes avec en tête de file le charismatique Toni Servillo et le vrai duo formé par Marco D’Amore & Francesco Di Leva. Son personnage recèle de secrets qui sont parfois simplement suggérés (son infidélité) mais ce sont les rémanences d’un passé plus violent et dangereux qui nous tient ici en haleine. Simple mais efficace, le réalisateur italien Claudio Cupellini nous prouve qu’il n’est pas forcément nécessaire de faire de la surenchère pour trouver son public !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’organiser un concours de crachat sur votre balcon, ça pourrait mal se terminer !

  • La locataire

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    Notre pote Juliet (Hilary Swank) traverse actuellement une période difficile ; elle a surpris son petit-ami Jack (Lee Pace) au lit avec une autre femme. Ce fut un vrai coup de massue elle qui avait abandonné tous ses rêves pour s’installer avec lui. Désormais célibataire, elle doit trouver un logement mais les bonnes occasions ne courent pas les rues jusqu’au jour où elle tombe sur un superbe appartement à Brooklyn. Bien que situé à proximité d’une ligne de métro et très exposé au bruit, le faible loyer apparait comme une aubaine et ce qui n’est pas pour la déplaire, le propriétaire de l’immeuble Max (Jeffrey Dean Morgan) est plutôt séduisant. Juliet saute donc sur cette occasion en or mais après quelques jours elle ressent quelque chose d’étrange qui émane de son appartement.

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    Quand la crise immobilière s’associe au manque d’imagination des studios d’Hollywood ça donne un résultat comme La locataire. On est pourtant servi par un casting assez prestigieux entre la double oscarisée Hilary Swank, le beau gosse Jeffrey Dean Morgan & le respecté Christopher Lee malheureusement tous 3 se noient dans un scénario trop convenu. Pire, le personnage d’August incarné par Lee n’existe quasiment pas, il n’est là que pour faire valoir la personnalité trouble de Max. Dès lors que l’on assiste au flashback opéré par le film, on comprend immédiatement de quoi sera faite la suite des évènements et il y a de la déception à ne pas avoir plus de surprises. A moins de vouloir absolument vous échapper de votre foyer, ce n’est pas un film qui s’impose.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’il n’y a rien derrière vos murs !

  • The murderer

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    Notre pote Gu-Nam (Kim Yun-Seok) est ce qu’on appelle un Joseonjok c’est-à-dire un coréen du nord qui a quitté son pays pour vivre en Chine. Il vit dans la ville de Yanji où il a accumulé de nombreuses dettes notamment pour payer le visa de sa femme partie en Corée du sud et dont il n’a plus de nouvelles. A cela s’ajoute son addiction au Mah-Jong et son ardoise s’élève désormais à 60 000 Yuans, une somme dont il est loin de disposer. Un certain Myun (Kim Yun-seok) entre alors en contact avec lui et propose d’éponger ses dettes à une condition : assassiner un homme en Corée du sud. Poussé par le désespoir, Gu-Nam accepte ce job particulier et va devoir éliminer sa cible au plus vite mais au dernier moment, il va se rendre compte qu’il n’est pas le seul sur l’affaire.

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    A peine avons-nous eu le temps de nous remettre de notre récente rencontre avec le diable que nos potes coréens nous embarquent pour un nouveau thriller. Cette fois c’est le réalisateur Hong-jin Na qui nous propose une nouvelle aventure, lui qui nous avait déjà fait frémir avec l’excellent The chaser récidive pour notre plus grand plaisir. Si on s’étonne dans un premier temps de l’absence d’action, les choses deviennent soudainement plus sérieuses et c’est alors un vrai déluge ponctuée de coups de haches, de machettes et à peu près tout ce qui peut servir d’armes. Le combat sur le bateau et la fuite qui s’en suit restera à coup sur dans vos mémoires même si parfois ça va très vite et que cela nuit à la lisibilité du film. Un futur classique du ciné coréen, The murderer est donc à ne pas manquer.

     

    Il faut le voir pour : Garder un morceau d’os près de votre lit, ça peut vous être utile !

  • Reservoir dogs

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    Le coup avait été préparé minutieusement à l’initiative de Joe Cabot (Lawrence Tierney) et de son fils Eddie (Chris Penn). Ils n’avaient qu’à braquer un diamantaire, se retrouver au point de rendez-vous et refourguer la marchandise mais c’est un désastre total. Ce sont d’abord Mr. White & Mr. Orange (Harvey Keitel & Tim Roth) qui atteignent la planque mais ils sont loin d’être indemnes. Orange est salement touché, une balle au ventre et il se vide de son sang, s’il n’est pas rapidement soigné il risque de crever. Ils sont vite rejoints par M. Pink (Steve Buscemi) qui a réussi à s’échapper aux flics et qui est convaincu qu’il y a une balance au sein de leur bande, reste à découvrir de qui il s’agit !

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    Harvey Keitel, Steve Buscemi, Michael Madsen, Tim Roth & Chris Penn ; un casting qui laisse rêveur d’autant plus lorsqu’on sait qu’il s’agit là de la 1ère réalisation de Quentin Tarantino. L’enfant terrible d’Hollywood va marquer le cinéma de son empreinte avec Reservoir dogs, un huis-clos totalement déjanté avec des personnages non moins déments. On entrevoit déjà tout le talent de Tarantino que ce soit à travers son prologue improbable posant un débat sur les œuvres de Madonna, ses répliques mémorables et cette célèbre scène de l’oreille sur fonds de "Stuck in the middle with you" dont on ne se lasse pas de revoir. C’est ce qu’on appelle un classique !

     

    La scène à ne pas louper : Le face à face entre Mr. Pink & Mr. White.

  • Switch

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    Cet été s’annonçait sinistre pour notre pote Sophie Malaterre (Karine Vanasse) ! Cette québécoise sombrait en effet dans une certaine dépression ; célibataire et sans emploi, elle avait clairement besoin de se changer les idées. On lui parle alors d’un site Internet : Switch.com qui lui permettrait d’échanger son logement avec d’autres personnes à travers le monde. Elle se lance dans l’aventure et son choix se porte sur un somptueux appartement situé à Paris et à sa grande surprise, la propriétaire Bénédicte Serteaux (Karina Testa) accepte l’échange. En quelques heures, les bagages sont faits et direction la France où elle redécouvre les charmes de la vie parisienne mais Sophie va vite déchanter. Le lendemain matin de son arrivée, la police débarque chez elle et découvre le corps d’un homme décapité mais le plus incroyable dans tout ça, c’est que son identité a été volée.

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    Le scénario signé conjointement par Jean-Christophe Grangé & Frédéric Schoendoerffer n’est pas sans rappeler le récent Sans identité à la différence qu’ici notre héroïne est une femme tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Cela constitue d’ailleurs un des reproches que l’on peut faire au film, pour servir le développement de l’intrigue le scénario se permet quelques facilités ; on peine à imaginer qu’une frêle demoiselle réussisse à mettre la misère à notre Cantona national. C’est l’occasion tout de même de faire connaissance avec Karine Vanasse propulsée héroïne quant à l’ancien footballeur, son rôle de flic bourru aurait mérité d’être un peu plus tempéré. Si ce genre de détails ne vous hérisse pas le poil alors oui, vous saurez apprécier à juste titre Switch, un thriller qui ne manque pas d’action.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant d’échanger votre logement pour les vacances !

  • Hanna

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    C’est désormais une certitude, notre pote Hanna (Saoirse Ronan) est prête ! Cette adolescente à l’air si innocent cache en fait une fille entrainée dès son plus jeune âge à traquer, tuer et disparaitre sans laisser de traces. C’est son propre père Erik (Eric Bana) qui s’est chargé de sa formation et ils ont un but bien précis : éliminer une certaine Marissa Wiegler (Cate Blanchett), responsable de la mort de la mère d’Hanna. Autrefois, Erik fut un des meilleurs agents secrets et travaillait avec Marissa mais un désaccord les a séparé et depuis il était devenu introuvable. Après avoir actionné volontairement une balise pour signaler leur position, le repère du père et de la fille est assailli mais ils n’y trouveront qu’Hanna. En la ramenant à leur base, ils ne se doutent pas un seul instant qu’ils agissent exactement selon le plan prévu par Erik.

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    Attention, fille fatale ! Voilà un bon film d’action sans fioritures et sans artifices servi par un casting de prestige avec une Cate Blanchett aux allures de Dana Scully, Eric Bana dont les performances sont toujours appréciables et surtout une bluffante Saoirse Ronan. Pas de doute, le rôle d’Hanna semble avoir été crée pour elle et son interprétation impeccable porte littéralement l’histoire sans compter que la réalisation de Joe Wright est elle aussi très efficace. Celui à qui l’on doit Reviens-moi ou plus récemment Le soliste joue ici le grand écart en s’essayant au film d’action et quand on voit le résultat on ne peut que l’encourager à continuer dans cette voie. A noter également une bande originale signée The chemical brothers qui viennent rythmer avec joie les scènes d’action !

     

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais prendre de jeunes filles inconnues dans vos bras !

  • Derrière les murs

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    Son arrivée n’est pas passée inaperçu dans ce village d’Auvergne ; Suzanne (Laetitia Casta) est une romancière parisienne qui a décidé de quitter la ville pour se ressourcer. Dans la maison qu’elle occupe, elle va découvrir une sorte de grotte dans sa cave qui était dissimulée derrière un mur de briques. C’est dans cette pièce qu’elle va installer son bureau pour écrire son prochain roman mais la jeune femme est hantée par un douloureux souvenir ; celui de sa fille disparue. Est-ce pour combler ce manque qu’elle s’est spontanément proposer des cours particuliers à une jeune fille de la région ? Toujours est-il que lorsque celle-ci disparait soudainement, tous les regards se portent immédiatement sur Suzanne.

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    Bon déjà, une précision qui a son importance ; le film est sorti en version 3D dont vous pouvez largement vous en dispenser car dormir avec les lunettes sur le nez n’est pas très pratique. Oui, vous l’aurez deviné, Derrière les murs a toutes les chances de vous assoupir car il ne s’y passe strictement rien à part quelques apparitions de jeunes en robe et une invasion de rats, bouh qu’est ce que ça fout les jetons ! La prestation de Casta est dans l’ensemble anodine ce qui ne sert pas l’intérêt général de ce film. Ce n’est pas avec ce genre de productions qu’on sera tenté de franchir le mur, surtout au prix actuel du billet de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Penser à aller acheter un piège à rats !