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thriller - Page 20

  • Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes

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    Le 22 Septembre 1966 a changé la vie de notre pote Henrik Vanger (Christopher Plummer). Ce jour-là, Harriet (Moa Garpendal) a disparu sans laisser aucunes traces, cela fait 40 ans et pourtant chaque année pour son anniversaire, il reçoit le même cadeau offert par sa nièce. Qui s’amuse à le torturer ainsi ? C’est pour éclaircir ce mystère qu’il a décidé de faire appel au journaliste Michael Blomqvist (Daniel Craig) actuellement en plein déboire juridique. En s’installant à Hedestad et sous couvert d’écrire une biographie sur Henrik, il va découvrir une famille atypique mais le travail qui l’attend est immense et il va avoir besoin d’aide, on lui conseille alors une certaine Lisbeth Salander (Rooney Mara).

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    J’avoue que lorsque j’ai entendu que nos potes américains préparaient une nouvelle adaptation du désormais célèbre roman de Stieg Larsson 3 années seulement après la version suédoise, j’étais vraiment circonspect. Mais quand c’est David Fincher qui s’attelle à la réalisation ça change pas mal de chose et le résultat final est à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre. Avec un scénario aussi habilement écrit, le réalisateur de The social network ne pouvait que s’en donner à cœur joie et Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes constitue ainsi un thriller efficace et solide. Une adaptation réussie donc mais s’il faut la comparer avec la version de Niels Arden Oplev, on peut réellement s’interroger sur l’intérêt d’avoir produit aussi tôt cette nouvelle interprétation.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre chat trainer dehors !


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  • Glenn

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    Notre pote Jack (Billy Boyd) est un grand pianiste malheureusement son talent fut gâché par des démons intérieurs. Il a en effet beaucoup souffert des critiques de son pères lorsqu’il était plus jeune et cela le hante encore au point qu’il est tombé dans l’alcoolisme et que Lana (Smadi Wolfman), la femme qu’il aimait l’a quitté pour son plus grand rival Henry (Dominic Gould). Cette histoire a connu une issue dramatique puisque Jack a eu la main cassée ce qui a brisé dans le même temps sa carrière de pianiste et le laisse au fond du trou. Alors qu’il ne semblait ne plus y avoir le moindre espoir, il se rend compte que son robot domestique N°3948 qu’il a renommé Glenn a un incroyable talent au piano et il décide donc de l’entrainer afin de le confronter à Henry.

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    Alors je ne sais pas trop quel est le public visé par ce film ; je pensais que ça s’orientait plus vers le divertissement familial mais le personnage de Glenn n’a rien d’attachant et le scénario prend une tournure plus dramatique au bout d’une heure. En plus de ça, l’histoire se déroule dans une société futuriste où les robots sont devenus de vrais potes d’enfance pour les hommes hélas les effets spéciaux sont loin d’être à la hauteur. Ça vire donc rapidement au ridicule et il n’y a pas grand-chose à sauver de ce naufrage cinématique avec aussi une question : qu’est venu faire Gérard Depardieu ?? Le mieux à faire c’est donc de laisser filer ce navet qui ne risque pas de faire une longue carrière au cinéma.



    Il faut le voir pour : Arrêter d’abuser du Whisky, vous allez vous mettre à parler à des robots !

  • Take Shelter

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    Ces derniers temps notre pote Curtis (Michael Shannon) peine à trouver la paix dans son sommeil, il fait régulièrement des cauchemars. Il voit apparaitre à l’horizon une énorme tornade qui ne présage rien de bon et cela s’accompagne par une étrange pluie jaune. Il y a également cette vision où son chien perturbé par la tempête s’est mis soudainement à l’attaquer. Ces cauchemars vont totalement bouleverser sa vie familiale ; sa femme Samantha (Jessica Chastain) et sa fille assistent à de drôles de réactions notamment lorsque Curtis se met en tête de réaménager l’abri situé dans le jardin. Une autre question se pose ; son mari a-t-il vraiment toute sa tête sachant que sa mère a été placée dans un institut spécialisé quand on lui a diagnostiqué qu’elle était atteinte de folie.

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    Une famille tout ce qu’il y a de plus ordinaire et un homme qui commence à perdre les pédales ; certains diront qu’il y a comme des airs de Shining. Alors c’est vrai qu’esthétiquement Take Shelter est vraiment impressionnant et que Michael Shannon a certainement trouvé son meilleur rôle par contre on ne peut pas en dire autant du rythme du film. Qu’il est difficile de ne pas trouver le temps long ! Ce qui s’apparentait alors comme un tortueux thriller psychologique devient alors un énième film contemplatif malgré la présence de la désormais indispensable Jessica Chastain (qui les collectionne après The tree of life). Potentiel très intéressant mais une fois de plus on est largué et contre ça il n’existe malheureusement pas d’abri !


    Il faut le voir pour : Arreter d'harceler votre mari pour qu'il fasse les travaux, sinon vous voyez ce qui vous attend !

  • Le pacte

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    Notre pote Will Gerard (Nicolas Cage) est professeur à la Nouvelle-Orléans, c’est un homme profondément bon qui n’hésitera jamais à vous aider si vous avez besoin de lui. Comment une telle personne pourrait donc soudainement se transformer en meurtrier recherché par la police ? Tout a commencé lorsqu’il a appris que sa femme Laura (January Jones) s’est faite agresser et violer ; peu de temps après un certain Simon (Guy Pearce) est venu à sa rencontre. Celui-ci lui a proposé de s’occuper de l’agresseur de sa femme mais Will sera alors redevable à cette organisation. Complètement désespéré, il accepte cette offre sans savoir que ce choix aura de graves répercussions. 6 mois plus tard, Simon refait surface dans sa vie en lui demandant de tuer un homme accusé de pédophilie.

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    Ce film du réalisateur Roger Donaldson reprend de manière détournée le principe du Vigilante en faisant intervenir une mystérieuse organisation. Nicolas Cage est donc le grand gagnant et se retrouve au cœur d’une terrible machination mais Le pacte qu’il a conclu est lui loin de nous emballer. Déjà, ce qui est assez pénible c’est de constater l’absence de nuances dans ce film ; au héros il ne manquerait que l’auréole au dessus de la tête pour en faire un saint. Reste ensuite que le dilemme qui lui est soumis ou l’existence même de cette association à but meurtrière auraient pu permettre une exploration plus intellectualisé du sujet ce qui est loin d’être le cas. Le hibou ravi jubile peut-être mais le spectateur ne ressent pas du tout la même chose.



    Il faut le voir pour : Ne jamais mais alors plus jamais acheter 2 barres de chocolat à un distributeur !

  • Killing Fields

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    Texas City. Le corps d’une adolescente de 14 ans vient d’être découvert. Les inspecteurs Mike Souder & Brian Heigh (Sam Worthington & Jeffrey Dean Morgan) se rendent immédiatement sur les lieux mais les indices récoltés sont minces et leur enquête s’annonce très difficile. Au même moment, ils reçoivent un coup de fil de la part de Pam Stall (Jessica Chastain) qui se trouve être également l’ex-femme de Mike et flic d’un comté voisin. Elle a en charge une curieuse affaire où l’on a retrouvé une voiture totalement abandonnée au bord de la route et souhaite l’aide de Brian mais ce dernier est déjà bien occupé. Outre ce nouveau cadavre, il doit aussi garder un œil sur la jeune Anne (Chloé Moretz) qui rencontre de nombreuses difficultés chez elle.

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    Si j’évoque le nom de la réalisatrice Ami Canaan Mann, cela ne vous dira certainement rien mais si je vous révèle qu’il s’agit de la fille du célèbre Michael Mann alors cela vous intéressera peut-être un peu plus. Un héritage des plus prestigieux mais un nom ne suffit pas pour nous offrir un bon film et ce Killing Fields n’arrivera pas à se rendre inoubliable. Le trio Sam Worthington / Jessica Chastain / Jeffrey Dean Morgan était pourtant prometteur mais l’histoire, inspirée d’un véritable fait divers, affiche pas mal de désordre au point qu’on finit par être largué pour ne pas dire désintéressé.  La bonne volonté des comédiens ne suffiront pas à rendre ce film passionnant en dépit de son atmosphère étouffante.


    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre fille sortir seule !

  • Malveillance

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    Chaque jour son réveil sonne à 5 heures du matin et la journée de travail commence pour notre pote César (Luis Tosar). Il est le gardien d’un immeuble où ses services sont plus ou moins bien appréciés mais cet homme cache également un tout autre visage. Lorsqu’il quitte son poste, il récupère les clés de l’appartement d’une des locataires et se glisse avec discrétion sous son lit en attendant son retour. Au moment où Clara (Marta Etura) s’abandonne aux bras de Morphée, César rend sa victime totalement inconsciente et impuissante face à ce prédateur. Cette jeune femme plein d’entrain affiche un sourire en permanence ce qui insupporte le gardien bien décide à détruire sa vie et transformer son quotidien en un véritable calvaire.

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    Les amateurs de cinéma trouveront immédiatement de nombreuses similitudes entre ce film de Jaume Balagueró (réalisateur du succès espagnol [Rec]) et La locataire sorti sur les écrans français en Juillet 2011. Du point de vue du scénario, c’est un beau copier / coller avec des détails troublants comme la présence d’une mère impuissante alors que Jeffrey Dean Morgan devait lui se coltiner son père. Pas grand intérêt si vous avez déjà vu le film américain bien que Malveillance m’apparait un peu plus fun avec la présence de la petite Ursula. J’espère quand même que les américains ne vont pas avoir l’idée saugrenue de nous faire un remake de ce film !



    Il faut le voir pour : Toujours jeter un coup d’œil sous votre lit avant de vous endormir !

  • Mission : Impossible - Protocole fantôme

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    L’opération est un succès, l’agent Ethan Hunt (Tom Cruise) vient d’être libéré d’une prison russe grâce aux actions coordonnées de Jane & Benji (Paula Patton & Simon Pegg). A peine est-il libre qu’il reçoit déjà une autre mission : dérober des documents confidentiels en plein cœur du Kremlin bref une partie de plaisir pour lui. Tout se déroulait comme ils l’avaient planifié jusqu’au moment où ils sont interrompus par un intrus et le piège se referme autour d’eux. Une terrible explosion ravage le bâtiment et tout porte à croire que c’est l’équipe Mission Impossible qui est responsable de ce désastre. Alors que les relations entre les Etats-Unis et la Russie deviennent tout de suite plus tendus, Ethan et ses potes ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes pour empêcher une nouvelle catastrophe.

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    Décidément, Ethan Hunt est vraiment increvable puisque ce Mission : Impossible - Protocole fantôme constitue le 4ème épisode de la franchise. La valse des réalisateurs continue - ce qui en même temps revitalise chaque fois la saga - et c’est Brad Bird qui succède à J.J. Abrams . Encore peu connu, il est le papa des Indestructibles ou de Ratatouille chez Pixar et Tom Cruise n’a pas peur de prendre des risques en lui confiant les rênes de son tout premier film live. Résultat quelques scènes aussi surréalistes qu’impressionnantes comme l’escalade de la plus haute tour du monde te la course-poursuite en pleine tempête de sable à Dubaï. Même si tout n’est pas parfait, on a le divertissement qu’on attendait, Bird gagne ses galons de réalisateur et la saga prouve qu’elle a encore de beaux jours devant elle alors la question désormais c’est who’s next derrière la caméra ?

     

    Il faut le voir pour : Trouver un moyen efficace de descendre un immeuble lorsque l’ascenseur ne fonctionne est en panne.

  • On the ice

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    C’est au cœur d’un petit village situé en Alaska que vivent Qalli & Aivaaq (Josiah Patkotak & Frank Qutuq Irelan), 2 potes d’enfance inséparables. On ne peut pas dire que le coin regorge d’activités intéressantes alors quand ils apprennent qu’il y a une soirée organisée, ils s’y rendent avec plaisir. L’alcool est évidemment de la partie et si Aivaaq se laisse facilement tenter, Qalli se montre plus raisonnable puisqu’il doit rendre visite à sa grand-mère. Le lendemain matin, ils devaient se retrouver pour partir à la chasse mais Qalli apprend que son ami est déjà parti en compagnie de James (John Miller). Quand il les rejoint, il les surprend en pleine bagarre et cela va se terminer par un terrible drame.

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    C’est dans un cadre plutôt inhabituel que le réalisateur Andrew Okpeaha MacLean a choisi de tourner son premier long métrage et de nous présenter ce petit thriller qui ne vous laissera pas de glace ! Invité à partager le quotidien d’une communauté de l’Alaska, on est tout de suite envahi par les paysages blancs sans fin, un décor naturel majestueux qui deviendra également la scène du crime. Par son aspect On the ice suscite donc une certaine curiosité mais dans le fond, l’histoire elle reste assez banale. Sans parvenir à s’imposer comme une œuvre majeure ; en tant que spectateur on apprécie la fraicheur (et c’est le cas de le dire) de cette production hors-norme composé d’acteurs débutants au jeu encore imparfait.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de râler quand vous avez 2 cm de neige devant votre porte !

  • Dernière séance

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    Notre pote Sylvain (Pascal Cervo) travaille à l’Empire, un petit cinéma de quartier qui vit malheureusement ses derniers instants. Les lieux ont en effet été rachetés pour laisser place à de futurs magasins mais curieusement le projectionniste vit dans le déni et refuse d’annoncer la fermeture de l’établissement. Il faut dire aussi qu’il a élu domicile dans les sous-sols mais surtout s’y trouve une salle particulièrement morbide. Cet homme de 31 ans a l’air totalement inoffensif mais le soir venu, il se transforme en un cruel tueur en série prenant pour cibles uniquement des femmes. Il exécute ensuite un curieux rituel en découpant soigneusement l’oreille de ses victimes pour mieux les exposer comme des trophées.

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    Honnêtement à un moment donné du film, je me suis demandé s’il fallait le prendre réellement au sérieux et effectivement Dernière séance se revendique bien être un thriller et non pas une comédie. Avec sa réalisation autant dépassée que soporifique, il est bien difficile de ne pas trouver le temps long et malheureusement il n’y a vraiment rien qui puisse apporter un brin de vigueur à l’ensemble. Le personnage de Sylvain n’a pas le moindre charisme pour susciter une once d’émotions chez le spectateur et ce n’est pas son histoire personnelle qui le rendra plus empathique. Voilà donc une copie à revoir en profondeur à moins que le but recherché par le réalisateur Laurent Achard fut de nous faire voyager au bout de l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des mecs qui passent leur temps dans les salles de cinéma (Des mecs comme moi quoi !).

  • Time out

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    Un futur proche. Le monde n’est plus régit par l’argent mais par le temps. Désormais, dès que l’on atteint l’âge de 25 ans, notre corps ne vieillit plus cependant à partir de cette date, il ne vous reste qu’une année à vivre. Pour prolonger ce temps, il faut en acheter et pour notre pote Will Salas (Justin TImberlake) qui vit au jour le jour chaque seconde est précieuse. Un soir il fait la connaissance d’Henry Hamilton (Matthew Bomer), un homme qui possède plus d’un siècle de crédit ; une richesse qu’il exhibe fièrement. C’est un joli butin et dans ce quartier malfamé, il ne tarde pas à devenir la cible des Minute men, des voleurs de temps et c’est là que Will entre en scène en l’aidant à s’enfuir. Le lendemain quand notre héros ouvre les yeux, il se rend compte qu’on lui a transféré ces 100 ans de vie.

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    Pour certains le temps c’est de l’argent et bien désormais, c’est la vie ! Le réalisateur Andrew Niccol revient nous présenter sa nouvelle vision de la société futuriste après Bienvenue à Gattaca, un monde où la jeunesse a pris le pouvoir du moins en apparence. Substituant le temps à l’argent, on découvre la critique d’une société construite sur les inégalités entre riches et pauvres ; un message moralisateur sans surprises auquel on sera peu sensible. Reste ensuite un film pas déplaisant malgré quelques incohérences (braquer une banque c’est simple quand celle-ci laisse un coffre grand ouvert !), bref Time out n’est évidemment pas un chef d’œuvre mais on s’en contentera … si on a du temps à perdre !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de regarder votre montre et prendre votre temps !