La semaine a plutôt mal commencé pour notre pote le Commandant Lassalle (Jacques Gamblin) ; une femme de 33 ans a été retrouvée à son domicile assassinée mais surtout découpée en 15 morceaux. Quelques jours plus tard, c’est un milliardaire qui est piégé dans sa voiture lors d’une vente aux enchères. 2 crimes aux modes opératoires différents et 2 victimes qui ne semblent avoir rien en commun et pourtant Lassalle est convaincu qu’ils sont liés. Mieux encore, il aurait identifié le principal suspect de cette affaire ; un certain Marvik (Lambert Wilson), accordeur de piano mais aussi aveugle ! Difficile de croire que cet homme ait pu commettre ces meurtres mais toutes les preuves le désignent comme le coupable idéal.

Le suspense de ce thriller tourne bien court, le coupable est rapidement identifié et le film ne tente même pas d’insinuer le moindre doute dans l’esprit du spectateur. L’intérêt du film de Xavier Palud se porte ensuite sur les personnages à commencer par Lassalle, homme désabusé encore traumatisé par un drame personnel et puis Marvik qui attire tous les regards sur lui. Chacun dans leur rôle Gamblin & Wilson sont plutôt bons par contre on reste nettement sur notre faim en ce qui concerne leur confrontation. Une fois les protagonistes introduits, A l’aveugle avance vraiment à tâtons jusqu’à ce dénouement presque insignifiante pour ne pas dire décevant.

Il faut le voir pour : Arrêter de sous-estimer les personnes aveugles !

Cela fait déjà quelques mois que nos potes Clémentine & Lucas (Olivia Bonamy & Michaël Cohen) sont venus s’installer en Roumanie dans une immense demeure au milieu des bois. La maison est grande et aurait bien besoin de quelques réfections mais tout cela n’est que le cadet de leurs soucis car un terrible danger les guette. Alors qu’ils dormaient profondément, ils sont soudainement réveillés par un vacarme et découvre alors qu’il y a quelqu’un dans la maison. Ce sont des étrangers mais qui sont-ils ?

Ce n’est pas tous les jours que le cinéma français s’essaie au film d’épouvante et donc il fallait bien jeter un œil d’autant qu’il y a la belle Olivia Bonamy. Si le scénario est on ne peut plus basique (tiré néanmoins de faits réels), un soin tout particulier a été apporté aux images pour retranscrire une ambiance plus ou moins angoissante. Hélas, on retrouve vite les défauts inhérents à ce genre de production avec rien de novateur et le seul intérêt est encore de savoir ce que désigne ce Ils !