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raphaëlle agogué

  • Gibraltar

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    En s’installant à Gibraltar, notre pote Marc Duval (Gilles Lellouche) pensait repartir à zéro mais une fois de plus les dettes s’accumulent. Les crédits qu’il a contracté pour se payer son bateau et son bar lui coûtent chers et ils cherchent désespérément une solution sans vouloir inquiéter sa femme Clara (Raphaëlle Agogué). Son pote Glacose (Philippe Nahon) lui offre alors une drôle d’opportunité puisque Marc va être contacté par les Douanes françaises afin de devenir un aviseur. Son agent de liaison, Redjani Belimane (Tahar Rahim) est en effet prêt à le rémunérer contre certaines informations liées au trafic de drogue de la région mais cela n’est pas sans risques. Au départ, il ne devait que jouer les simples espions mais va rapidement côtoyer un dangereux trafiquant.

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    Adapté de la véritable histoire de Marc Fiévet, Gibraltar entend faire la lumière sur l’incroyable et officieuse collaboration entre les Douanes françaises et un simple gérant de bar. Plutôt prenant dans sa première partie, ce thriller signé Julien Leclercq (L’assaut) décline progressivement en intensité à mesure qu’on approche de la conclusion. On n’est pas non plus convaincu par les prestations de certains ; si celle de Gilles Lellouche est relativement correcte, on ne peut pas en dire autant de celle de Tahar Rahim dont on dirait qu’il porte un costume bien trop grand pour lui. Avec tout ça, on finit donc par avoir un film assez commun dans le paysage cinématographique qu’on oubliera assez vite.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de trop parler quand vous jouez au billard !

  • Comme un chef

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    Parce que peu de gens comprennent la conception de la cuisine qu’a notre pote Jacky Bonnot (Michael Youn), celui-ci n’arrive pas à garder un job sur le long-terme. Pourtant, il va devoir faire preuve de plus de responsabilités puisqu’il va bientôt être père et qu’il a promis à sa compagne Béatrice (Raphaëlle Agogué) de ramener de l’argent à la maison. Seulement quand Alexandre Lagarde (Jean Reno), chef réputé du 3 étoiles le Cargo Lagarde, lui demande de devenir son second de cuisine, Jacky ne peut pas laisser une telle opportunité lui échapper. Sa venue va être une délivrance pour Alexandre car il est sur le point de recevoir la visite de critiques et une de ses étoiles est gravement menacée, s’il la perd il perd aussi la tête du restaurant.

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    Avec toutes ces émissions de cuisine qui émulsionnent actuellement le petit écran, il n’est pas vraiment surprenant que le cinéma veuille profiter de ce phénomène pour le mettre à sa sauce. Au menu ; une comédie à base d’un duo Reno / Youn hélas l’appétit des spectateurs ne risque pas d’être rassasié au vu des maigres portions de rires proposées. Comme un chef ne semble pas avoir trouvé la recette du succès puisque l’ensemble est assez plat et on n’a même pas la consolation d’offrir du plaisir à nos yeux ! Que ceux qui espéraient saliver devant de somptueux plats s’essuient la bouche car il n’y a rien de tout ça. Un film plus proche du plateau repas insipide que de la création gastronomique.

     

    Il faut le voir pour : Parler aux légumes que vous cuisinez !

  • A l’aveugle

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    La semaine a plutôt mal commencé pour notre pote le Commandant Lassalle (Jacques Gamblin) ; une femme de 33 ans a été retrouvée à son domicile assassinée mais surtout découpée en 15 morceaux. Quelques jours plus tard, c’est un milliardaire qui est piégé dans sa voiture lors d’une vente aux enchères. 2 crimes aux modes opératoires différents et 2 victimes qui ne semblent avoir rien en commun et pourtant Lassalle est convaincu qu’ils sont liés. Mieux encore, il aurait identifié le principal suspect de cette affaire ; un certain Marvik (Lambert Wilson), accordeur de piano mais aussi aveugle ! Difficile de croire que cet homme ait pu commettre ces meurtres mais toutes les preuves le désignent comme le coupable idéal.

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    Le suspense de ce thriller tourne bien court, le coupable est rapidement identifié et le film ne tente même pas d’insinuer le moindre doute dans l’esprit du spectateur. L’intérêt du film de Xavier Palud se porte ensuite sur les personnages à commencer par Lassalle, homme désabusé encore traumatisé par un drame personnel et puis Marvik qui attire tous les regards sur lui. Chacun dans leur rôle Gamblin & Wilson sont plutôt bons par contre on reste nettement sur notre faim en ce qui concerne leur confrontation. Une fois les protagonistes introduits, A l’aveugle avance vraiment à tâtons jusqu’à ce dénouement presque insignifiante pour ne pas dire décevant.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de sous-estimer les personnes aveugles !

  • La rafle

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    1942. La France est sous l’occupation allemande et le peuple juif est montré du doigt se voyant forcer d’arborer une étoile jaune comme s’ils étaient des pestiférés. Jo (Hugo Leverdez) et ses potes d’enfance sont encore bien trop jeunes pour comprendre tout ce qui leur arrive ; c’est donc plein d’inconscience qu’ils vont divertir des officiers allemands pour quelques sous ou encore récupérer le tabac trainant sur le sol. Jusqu’alors, rien ne laissait présager de l’horreur qui allait se passer, une énorme rafle frappe le pays avec pour objectif de mettre la main sur 25 000 juifs. Les familles sont envoyées au Vélodrome d’Hiver où ils vivent dans des conditions hygiéniques déplorables avant d’être envoyés dans les camps de Beaune-la-Rolande.

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    Lorsqu’on évoque l’occupation allemande durant la 2nde Guerre mondiale, on ne peut passer sous silence la tristement célèbre rafle du Vel d’hiv’. C’est une page sombre de notre histoire qu’ouvre la réalisatrice Roselyne Bosch rappelant, s’il le fallait encore, la responsabilité que le gouvernement français a eu dans ce drame. Le casting est juste et homogène ; chacun apporte sa sensibilité à ce scénario poignant qui a le bon gout de ne jamais tomber dans la larme facile. Le reproche qu’on peut faire à La rafle ; c’est que le film ne soit pas assez vindicatif quand on connait les horreurs qui ont accompagnées cet évènement. Il n’y a rien qui nous marque vraiment les esprits ce qui ne l’empêche pas d’être un film prenant et plein d’émotions.