Enfant 44
1953 à Moscou. Officier du MGB, notre pote Léo (Tom Hardy) mène une carrière exemplaire jusqu’au jour où il arrête Anatoly Brodsky (Jason Clarke). Ce dernier finit par livrer sous la torture une liste de noms, des espions et donc des traitres envers la nation et sur celle-ci se trouve celui de Raïssa (Noomi Rapace), la femme de Léo. Au même moment, son collègue et pote d’enfance Alexeï (Fares Fares) a le malheur de perdre son fils victime, selon la version officielle, d’un accident de train. En vérité, le garçon a été assassiné et atrocement mutilé ; son tueur est encore en liberté et va frapper de nouveau.
Adaptation du livre de Tom Rob Smith, on peut trouver en fait dans Enfant 44 deux films en un. Dans un premier temps, le réalisateur Daniel Espinosa s’attache principalement à nous décrire un système Stalinien particulièrement répressif, un "paradis" qui ne manquera d’ailleurs pas de provoquer des réactions officielles à la sortie en salles. Il y a par la suite une seconde partie où débute réellement le thriller; où un simple fait-divers se mue en une série de meurtres sordides. Avec un casting étoffé mené par le duo Noomi Rapace / Tom Hardy, on a un film qui tient la route et on aurait apprécié que l'intrigue principale soit amorcée un peu plus tôt bien qu'on ne voit pas le temps passer.
Il faut le voir pour : Rappeler à vos enfants de ne pas parler aux inconnus !