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thriller - Page 23

  • J’ai rencontré le diable

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    Tout a commencé lorsqu’un enfant a découvert une oreille coupée dans un sac plastique. Très vite, la zone a été ratissée de fond en comble et on a alors trouvé la tête coupée de Ju-yeon (Oh San-ha) qui gisait dans l’eau ; la victime est une jeune femme qui a été littéralement dépecée par un psychopathe. Cette découverte atroce a anéanti le père mais aussi son fiancé Soo-hyun (Lee Byung-Hun) qui a bien l’intention de retrouver le responsable de ce massacre et de lui faire payer ses actes. Une liste de 4 suspects lui parvient ; des hommes au lourd passif auxquels il compte rendre visite mais c’est un certain Kyung-Chul (Choi Min-sik) qui va s’avérer être sa véritable cible.

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    Si la vengeance est un plat qui se mange froid, elle va également finir par devenir une vraie spécialité coréenne puisqu’après la trilogie de Park Chan-Wook, le talentueux Kim Jee-won (A bittersweet life ; Le bon, la brute et le cinglé) vient marquer à son tour les esprits des spectateurs. Pour l’occasion on retrouve avec grand plaisir Lee Byung-Hun mais aussi Choi Min-sik qui justement était apparu dans Old boy. J’ai rencontré le diable est un film extra maitrisé de bout en bout qui nous jette au cœur d’une implacable vengeance (une interdiction aux moins de 16 ans justifiée) et qui va se transformer en une terrible chasse à l’homme. Sans aucun doute le thriller de cet été à ne surtout pas manquer et donc un Coup de cœur ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à votre femme à changer une roue crevée !

  • Blitz

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    Tous les journaux ne parlent que de lui ; Brant (Jason Statham) est un flic aux méthodes musclées et pour vous en convaincre il suffit de demander aux 3 jeunes qu’il a neutralisé à coups de crosse de hockey. Bien entendu, ses supérieurs tentent de calmer ses ardeurs mais il semble imperméable à ces remarques d’autant plus qu’une affaire va retenir tout son attention. Plusieurs officiers de police sont assassinés sans raison apparente et le tueur prend un malin plaisir à se vanter de ses exploits. Il rentre en contact avec Harold Dunlop (David Morissey), un journaliste de bas-étage pour lui annoncer que sa liste de victimes va s’allonger et dit s’appeler Blitz !

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    Ce n’est pas encore cette fois qu’on verra Jason Statham dans une comédie romantique et on ne va pas s’en plaindre. Le scénario n’a rien de bien extraordinaire, un serial-killer de flics fait du grabuge et notre pote Statham est là pour distribuer quelques pains au nom de la justice. Si le duo qu’il forme avec Paddy Considine est plutôt bien pensé, on est moins convaincu par le personnage de Falls incarné par la belle Zawe Ashton mais qui n’apporte rien de plus à l’intrigue de Blitz. A défaut d’avoir un film fantastique, on pourra toujours se satisfaire d’un thriller mené tambour battant et ce n’est déjà pas si mal !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un whisky se déguste sans glaçons !

  • L’affaire Rachel Singer

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    1997 à Tel-Aviv en Israël. Sarah Singer (Romi Aboulafia) est journaliste et célèbre la sortie de son livre consacré à la capture d’un criminel de guerre ; Vogel (Jesper Christensen) connu sous le surnom du Chirurgien de Birkenau. Cette histoire elle la connait sur le bout des doigts puisque ce sont ses parents Rachel & Stephan (Helen Mirren / Jessica Chastain & Tom Wilkinson / Marton Csokas) ex-agents du Mossad qui avaient pour mission de le capturer. C’était il y a 30 ans, ils étaient en Allemagne en compagnie de David (Sam Worthington / Ciarán Hinds) mais au moment où il a fallu évacuer ce prisonnier, ils ont du faire face à un imprévu. L’histoire officielle raconte que c’est en tentant de s’échapper que Vogel a été abattu mais la vérité est tout autre et est sur le point d’éclater.

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    Remake du film israélien La dette, L’affaire Rachel Singer sait tenir le spectateur en haleine tant par son histoire que par son double trio de comédiens. Le casting est irréprochable avec une mention particulière pour Helen Mirren, Jessica Chastain (la découverte de The tree of life) & Marton Csokas. Habilement construit, le film part du dénouement d’une opération secrète pour revenir sur son déroulement afin de contredire la version officielle. S’il faut faire des reproches, on soulignera juste l’absence de réelle surprise sinon tout est donc réuni pour faire plaisir à de nombreux spectateurs et passer un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Se rappeler que la vérité ne vieillit jamais !

  • London boulevard

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    Fraichement sorti de prison, Mitchel (Colin Farrell) est accueilli par Billy (Ben Chaplin) et aussitôt ce dernier lui propose de reprendre ses bonnes vieilles habitudes de gangster. Seulement ces 3 années d’enfermement ont fait prendre conscience à Mitchell ses erreurs passés et il ne tient évidemment pas à retourner derrière les barreaux. Toutefois, il a besoin d’informations après un crime commis sur un de ses potes d’enfance ; il est à la recherche de 2 jeunes qui l’ont violemment agressé et provoqué sa mort. Pour cela il va être présenté à Gant (Ray Winstone), un homme puissant et respecté qui n’a pas peur de se salir les mains.

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    Autant jouer cartes sur table immédiatement, je ne suis pas du tout entré dans l’histoire de London boulevard. C’est d’autant plus dommage que Colin Farrell est irrésistible avec en face de lui un Ray Winstone tout aussi exceptionnel hélas le problème vient cette romance avec la star qu’incarne Kieira Knightley. Une relation qui désamorce tout la tension accumulée et qui nous fait perdre pied dans l’intrigue principale et sans cette parenthèse, le film aurait vraiment un tout autre visage. Pour une première réalisation, William Monahan distille des éléments intéressants notamment dans le dénouement mais cette copie là reste bien insuffisante !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les paparazzis sont bien grossiers !

  • Limitless

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    Notre pote Eddie Morra (Bradley Cooper) est une vraie épave, cet écrivain en manque d’inspiration vient de se faire plaquer par Lindy (Abbie Cornish). Un nouvel échec sentimental après un 1er mariage raté. C’est donc un homme au fond du trou que croise Vernon (Johnny Whitworth), son ex beau-frère mais il a peut-être une solution pour lui ! Eddie reçoit une pilule révolutionnaire capable de libérer le cerveau de ses pleines capacités. Sceptique au départ, il se rend très vite compte des facultés de cette nouvelle drogue et va chercher en s’en procurer davantage sans se soucier des éventuels effets secondaires qui pourraient se manifester.

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    Ah si cette pilule était réelle, elle ferait à coup sur un tabac surtout pour certains réalisateurs ! Après son deuxième Very bad trip, Bradley Cooper continue de consommer des substances illicites à la différence qu’ici ça le rend totalement irrésistible, on ne peut pas en dire autant de Limitless. Les 45 premières minutes sont bonnes, même très bonnes avec une réalisation très décalée de Neil Burger mais c’est par la suite que l’histoire prend une tournure malhabile. Plutôt que de continuer sur le même état d’esprit, il transforme son film en un thriller mièvre où De Niro vient jouer le figurant de luxe.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre médecin de vous prescrire quelques pilules.

  • Stone

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    Notre pote Jack Mabry (Robert De Niro) est un psychologue qui travaille au sein d’une prison. Il a en outre la charge d’évaluer l’état des détenus et de déterminer si ceux-ci peuvent effectivement être remis en liberté. L’heure de la retraite approche mais il tient à finaliser les dossiers qu’il a commencés et le cas de Gerald "Stone" Creeson (Edward Norton) va lui donner du fil à retordre. Ce prisonnier a été condamné pour avoir mis le feu à la maison de ses grands-parents et a déjà effectué 8 ans de prison pour ce crime. Ce cas laisse Jack perplexe d’autant plus lorsque Lucetta (Milla Jovovich), la femme de Stone se met à le harceler d’abord au téléphone puis en venant à sa rencontre.

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    A priori, on s’attend à ce que le scénario de Stone s’oriente vers un chantage mené par un prisonnier pour obtenir sa liberté. Au lieu de quoi ce film devient un espèce de jeu d’échec psychologique confrontant les 2 stars que sont Edward Norton & Robert De Niro et au milieu desquels Milla Jovovich joue la reine de cœur. Très franchement, tout ça finit par nous endormir ; on n’est pas plus convaincu par le jeu des acteurs que par les manipulations des personnages. La seule chose qui pourrait titiller votre intérêt c’est de voir Norton avec des dreadlocks, c’est un peu léger pour vous convaincre de payer une place de ciné n’est-ce-pas ?

     

    Il faut le voir pour : Penser à aller à la messe dimanche prochain.

  • Coup d’éclat

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    La journée commence pour Fabienne (Catherine Frot) et voilà qu’elle a déjà un cadavre sur les bras. Cette victime, elle la connait ; la veille Olga (Diana Rudychenko) avait été arrêtée pour racolage sur la voie publique et au commissariat elle prétendait avoir laissé derrière elle un enfant. Intriguée, Fabienne l’avait accompagné pour retrouver ce petit garçon de 4 ans mais la jeune prostituée avait fini par prendre la fuite au cœur de cette nuit. Cette affaire prend ainsi une dimension plus obscure et doit être transmise à la police judiciaire mais elle va hanter l’esprit de Fabienne qui va mener l’enquête à sa propre initiative. Ce fait divers réveille en effet chez elle de douloureux souvenirs.

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    On a envie de dire qu’heureusement que Catherine Frot est là pour sauver les meubles du film de José Alcala car sinon on risquerait fortement de roupiller. Femme solitaire et surtout brisée par un drame familial, l’actrice réussit à rendre son personnage touchant malheureusement l’histoire dans laquelle elle évolue passionnante au départ se révèle finalement ennuyante. On a l’impression que Coup d’éclat n’arrive pas à se trouver une identité, un équilibre entre ce film psychologique et le polar. Un thriller à l’ambiance particulièrement sombre qui finit par décrocher le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’il vous reste des bouteilles de vin à la maison.

  • Les nuits rouges du bourreau de Jade

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    Jusqu’à présent tout a fonctionné comme l’avait prévu notre pote Catherine (Frédérique Bel) ; elle a laissé derrière elle le corps sans vie d’un ancien ministre français récupérant au passage un objet de grande valeur. Direction Hong-Kong où se trouve son contact mais c’est là que les problèmes surgissent ; la transaction se finit en un bain de sang duquel Catherine en réchappe de justesse. La responsable de ce massacre est une certaine Carrie (Carrie Ng) qui a désormais l’objet précieux entre ses mains ; il s’agit d’un sceau impérial qui renferme un flacon d’un puissant poison. Celui-ci n’a pas d’égal dans le monde, il est capable de vous paralyser de la tête au pied et Carrie eut s’en servir pour assouvir ses plus bas instincts.

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    Ce film présente 2 facettes ; un coté thriller et un autre davantage porté vers l’horreur. N’allons pas par 4 chemins, la première partie est un ratage complet en grande partie à cause de la mauvaise prestation de Frédérique Bel. Il y a également un détail qui dérange ; je n’arrive pas à concevoir qu’un dialogue entre 2 personnages puissent se faire d’un coté en cantonnais et de l’autre en français ! Il aurait fallu trancher car là c’est se moquer ouvertement du spectateur. On reste plus mesuré avec l’aspect horreur qui n’est pas sans rappeler un Ichi the killer au féminin mais cela est loin d’être suffisant pour sauver Les nuits rouges du bourreau de Jade. Un beau petit navet.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la véritable recette du Dry Martini.

  • Animal kingdom

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    A la mort de sa mère, victime d’une overdose, Josh Cody (James Frecheville) a été recueilli par sa grand-mère et ses oncles, une famille plutôt atypique ! En effet, cette famille est connue des forces de police pour ses nombreux trafics de drogue et autres faits mais jusqu’à présent, ils n’ont jamais pu leur mettre la main dessus. L’inspecteur Nathan Leckie (Guy Pearce) est déterminé à les coffrer mais pour cela il doit convaincre Josh de les aider ce qui n’est pas gagné. Dans cette famille, lorsque Pope (Ben Mendelsohn) parle tout le monde écoute ! Les hostilités débutent lorsque Barry (Joel Edgerton), le pote d’enfance de Pope est tué d’une balle à bout portant, le deal est clair : les têtes vont tomber et qu’importe si le sang coule.

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    A l’image de la première scène où le jeune James Frecheville semble plus obnubilé par le jeu télévisé que par le sort de sa pauvre mère, on comprend que le film de David Michôd va sortir du lot habituel. Malheureusement, ce qui aurait pu être un formidable atout nous laisse carrément sur notre faim. Autant l’histoire de cette famille criminelle a de quoi nous tenir en haleine, autant le casting manque d’une vraie pertinence. Le plus bel exemple étant Ben Mendelsohn incarnant Pope, personnage qui doit inspirer la terreur et le respect et qui nous laisse plutôt de glace. On s’attache également difficilement au personnage de Josh, l’acteur nous offrant 1H50 de totale inexpressivité. Animal kingdom a toutes les chances de vous laisser indifférent !

     

    Il faut le voir pour : Que les mecs pensent à se laver les mains après être allé aux toilettes !

  • Source code

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    Ce matin, un train qui prenait la direction de Chicago a explosé et tous ses passagers ont péri dans ce qui semble être un attentat. Lorsque Colter Stevens (Jake Gyllenhaal) se réveille, il est justement dans ce train, 8 minutes précédant son explosion. Encore plus étrange, son corps n’est pas le sien ! Il est en effet dans la peau de Sean Fentress ; un professeur accompagnée de sa pote d’enfance Christina Warren (Michelle Monaghan). Il l’ignore encore mais il va être pris par le souffle de l’explosion et à sa grande surprise il va reprendre connaissance en un lieu étrange. Colter participe en fait à un programme avancé nommé le Code source permettant de revivre les 8 dernières minutes de la vie d’un individu. Il a été ainsi choisi afin de découvrir qui est responsable de cet attentat.

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    Après un prélude pour le moins explosif, Source code dévoile son ingénieux scénario ; un mélange intelligent entre Time cop & Angles d’attaque. Le film de Duncan Jones se résume ainsi à une scène unique mais vécue à chaque fois différemment jusqu’à ce que ce coté science-fiction finisse par laisser place à un thriller efficace. Les 20 premières minutes sont un peu perturbantes puis une fois le concept assimilé, on est embarqué par l’intrigue et on vibre en compagnie de Jake Gyllenhaal. Même si on ne s’ennuie jamais, on aurait apprécié un peu plus d’action et surtout un peu plus de surprises dans le dénouement.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à ce que vous allez dans les 8 prochaines minutes.