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diego luna

  • Casa de mi padre

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    C'est par un malencontreux hasard qu'Armando (Will Ferrell) et ses potes Esteban & Manuel (Efren Ramirez & Adrian Martinez) ont surpris l'exécution d'un homme par celui qu'on surnomme La Onza (Gael García Bernal). Il voulait d'ailleurs en parler à son père mais celui-ci est surtout impatient de revoir son autre fils, la fierté de la famille : Raul (Diego Luna). En plus de ça ce dernier n'est pas revenu au Mexique seul puisqu'il est accompagné de Sonia (Genesis Rodriguez), sa future épouse qui ne laisse pas Armando insensible. Entre les deux frères, des tensions apparaissent et plus encore lorsque Raul se révèle être un narcotrafiquant dont les activités menacent celles de la Onza.

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    Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de voir notre pote Will Ferrell parler espagnol et ça faisait déjà de Casa de mi padre une curiosité. L'humour pratiqué ici est plutôt primitif ce qui n'est pas vraiment pour nous gêner mais en dépit de quelques bonnes idées, on sent que le potentiel de cette comédie n'a pas été exploité à fond par le réalisateur Matt Piedmont. La seule chose qu'on retiendra c'est finalement ce running-gag avec les cigarettes jusqu'à cette fausse pub après le générique de fin.On ne risque donc pas de s'étouffer de rires, quelques sourires tout au plus qui ne pèsent malheureusement pas lourds face aux nombreux moments d'ennui et c'est dommage car Gael García Bernal faisait un beau méchant de service.

  • La légende de Manolo

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    En ce jour des morts, la Muerte et Xibalba trouvent le temps long et décident de se lancer un pari. L’enjeu ce sont leurs royaumes respectifs à savoir le pays des âmes chéries et celui des oubliés, pour les départager il faudra attendre de savoir qui emportera le cœur de la belle Maria. Cette dernière a en effet deux prétendants avec d’abord le courageux Joaquin et le brave Manolo mais alors que ce trio était inséparable, la petite fille est soudainement envoyée en Espagne. Après plusieurs années, elle fait son retour à San Angel et elle retombe petit à petit sous le charme de Manolo ce qui n’arrange pas les affaires du fourbe Xibalba.

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    Puisant dans les traditions et croyances mexicaines, La légende de Manolo brille d’abord visuellement avec cet incroyable  festival de couleurs. Comment ne pas être émerveillé lors des premiers pas dans le Pays des âmes chéries ? Les studios de Reel FX Animation ont aussi pris le parti de proposer un graphisme particulier en mettant en scène des héros sous la forme de marionnettes articulées en bois. Ajoutez à ça des personnages attachants, des séquences musicales et une dose d’humour et ça donne un film d’animation spectaculaire où on s’amuse comme des petits fous quel que soit notre âge et c’est donc un joli Coup de cœur Ciné2909 qu’on a là !

     

    Il faut le voir pour : Porter la moustache !

  • Elysium

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    2154. La Terre est devenue inhabitable en raison notamment de la surpopulation et de la pollution qui ont transformé la planète en décharge à ciel ouvert. Les plus fortunés se sont réfugiés à Elysium, un véritable paradis se situant dans l’espace qui fait rêver beaucoup de monde comme notre pote Max Da Costa (Maxwell Perry Cotton / Matt Damon). Il s’était promis d’y aller un jour mais doit se rendre à l’évidence ; le billet pour s’y rendre est inabordable et ce n’est pas son modeste travail chez Armadyne qui va lui permettre de rejoindre Elysium. Pourtant, il n’a désormais plus le choix ; après un accident il se retrouve mortellement irradié et n’a plus que 5 jours à vivre à moins d’atteindre Elysium afin de se faire soigner dans une Med-box.

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    Il nous avait agréablement surpris en 2009 avec District 9, Neil Blomkamp fait enfin son come-back et n’a pas l’air d’avoir une vision très optimiste de notre avenir. Après avoir cloitré les aliens dans les bidonvilles d’Afrique du Sud, c’est maintenant toute la Terre qui devient un dépotoir avec en toile de fond une éternelle lutte des classes. Un scénario qui, au final, n’apporte rien par rapport à ce qui s’est déjà fait mais Elysium se rattrape heureusement par sa réalisation dynamique et son riche univers. Au vu des moyens accordés cette fois au réalisateur, il faut bien se rendre à l’évidence qu’on s’attendait à quelque chose de grandiose et qu’au final on ressort de la salle plutôt frustré. Bon film de Science-fiction certes mais en deçà des attentes malgré Matt Damon & Sharlto Cooper au top.

     

    Il faut le voir pour : Penser à retirer votre T-shirt avant de vous faire poser un exosquelette parce que pour le laver après ça va être coton !

  • Contrebande

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    Si aujourd’hui notre pote Chris Farraday (Mark Wahlberg) est un chef d’entreprise et un père de famille heureux, dans le passé il s’est forgé une sacrée réputation en tant que contrebandier. Il s’était juré de ne plus jamais retourné dans ce milieu mais son beau-frère va le précipiter dans un sacré pétrin. Andy (Caleb Landry Jones) pensait en effet pouvoir se faire un nom au lieu de quoi il n’a réussi qu’à provoquer la colère de Tim Briggs (Giovanni Ribisi) après avoir paumé une cargaison de drogue. C’est à Chris que revient la charge de rembourser la dette et pour cela il va devoir se rendre au Panama pour réaliser un énorme coup : ramener plus de 15 millions de dollars en faux billets !

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    Il y avait quelque chose à creuser avec le principe de Contrebande qui s’apparente à un film de braquage. Comme dans ces films, une équipe est constituée mais ces rôles secondaires participent davantage aux décors qu’à donner le moindre relief à l’histoire. Même notre pote Mark Wahlberg dans la peau de ce contrebandier de génie désormais repenti ne semble pas y croire et on aurait pu espérer que le personnage de Ben Foster vienne rattraper le coup mais il ne faudra pas trop y compter ! Ce remake d’Illegal Traffic n’a rien d’un navet mais ne nous réserve rien de surprenant et ne nous donne pas vraiment envie de se ruer dans les salles.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la combine pour vous offrir une Ferrari à moindre cout.

  • Revolución

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    2011. La révolution mexicaine fête aujourd’hui son centenaire mais que reste t-il aujourd’hui de cet évènement ? C’est le thème central abordé par 10 réalisateurs mexicains qui proposent chacun leur vision des choses. A travers leurs différentes histoires, ils évoquent les conséquences de la révolution sur la société contemporaine. Patricia Riggen évoque l’identité la prise conscience identitaire des mexicains qui se sont installés aux Etats-Unis, Mariana Chenillo souligne des modes de rémunération désuets tandis que Carlos Reygadas nous convie dans une fête campagnarde absolument inattendue. Toutes leurs voix s’élèvent pour esquisser ce portrait hors-norme du Mexique.

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    Il ne s’agit pas d’un film à proprement parler puisque Revolución rassemble une dizaine de courts-métrage confiés à autant de réalisateurs avec pour thème la révolution mexicaine dont on fête cette année le 100ème anniversaire. Ça donne un résultat comme Paris, je t’aime ou Tokyo avec des films plus ou moins inégaux parmi lesquels on retiendra A notre bien-aimé qui apporte un peu d’humour, le chaotique Ceci est mon royaume ou encore Le prêtre pendu. Difficile donc de donner une appréciation globale, il faut avoir l’œil curieux pour donner la chance à cette compilation de courts-métrages.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier de pouvoir croquer dans une pomme.

  • Rudo & Cursi

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    Tato & Beto (Gael Garcia Bernal & Diego Luna) sont frères et jouent au football dans un petit village mexicain complètement perdu. Le hasard a voulu que Batuta (Guillermo Francella) tombe en panne en ce lieu et cet agent de footballeur découvre émerveillé le talent brut de ces 2 frères mais il ne pourra en prendre qu'un seul sous son aile. Après un penalty litigieux, Tato est sélectionné pour rejoindre Mexico où l'attend un prestigieux destin mais sa véritable passion  reste la chanson et il aimerait bien percer dans ce domaine. En attendant, il se débrouille pour que Batuta fasse son possible pour offrir une chance à Beto.

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    Si vous aimez rire et que vous êtes aussi fan de ballon rond, voilà exactement le film à ne pas louper ! Histoire de 2 frères campagnards qui vont découvrir le succès grâce à leur talent footballistique, Rudo & Cursi est une surprise rafraîchissante. On aime ce coté 2nd degré arboré tout au long du film et qui aurait même gagné à être plus marqué pour faire de cette rafraîchissante comédie un indispensable du genre. Que les femmes se rassurent, les matchs de football sont proposés parcimonieusement et vous pourrez donc profiter de ce film à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à tirer votre penalty à droite !