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david dencik

  • Regression

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    Dans le Minnesotta, en 1990. L'inspecteur Bruce Kenner (Ethan Hawke) vient d'hériter d'une affaire plutôt malsaine puisque John Gray (David Dencik) est accusé par sa propre fille Angela (Emma Watson) de viol. Lorsqu'il interroge le suspect, celui-ci ne tarde pas à passer aux aveux mais dans le même temps ne semble n'avoir aucuns souvenirs précis sur ce qu'il s'est passé. Ce n'est qu'au moment où John se présente devant le psychologue Kenneth Raines (David Thewlis) que l'histoire commence à s'éclaircir. Il semble en effet qu'Angela n'a pas seulement été victime d'agressions sexuelles mais qu'elle est au cœur de rites sataniques !

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    Il aura fallu 6 ans après son Agora pour que notre pote Alejandro Amenábar revienne sur les écrans avec ce thriller inspiré de véritables faits divers américains. Retour dans les années 1990 où une enquête policière va soudainement prendre une tournure pour le moins mystique puisqu'on met le pied dans l'univers du satanisme. Regression est aussi un mot qu'on pourrait aussi bien appliquer à la carrière du réalisateur espagnol tant ce film déçoit. Que ce soit Ethan Hawke ou bien Emma Watson, l'interprétation nous laisse de marbre mais c'est surtout la conclusion qui fait un l'effet d'un pétard mouillé.

     

    Il faut le voir pour : Zapper les publicités à partir de maintenant, c'est plus sur !

  • We are the best !

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    Stockholm en 1982. Qui a dit que le Punk était mort ? En tout cas ne vous amusez pas à affirmer cela devant Bobo & Klara (Mira Barkhammar & Mira Grosin) car ces deux adolescentes vivent et respirent Punk ! Une passion qui se concrétise au travers de leur look et qui va aussi les amener à créer un groupe mais le petit souci c’est qu’elles n’ont jamais touché à une batterie ou à une basse. C’est ainsi qu’elles vont demander à Hedvig (Liv LeMoyne), une de leur camarade de classe, d’intégrer leur groupe et c’est plutôt étonnant car elle est à mille lieux de la culture punk. Entre ces nouveaux potes d’enfance c’est une grande amitié qui va naitre et elles vont pouvoir se déchainer sur les scènes !

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    Punk attitude !! Avec We are the best ! on a droit à un film plutôt sympathique porté par son jeune duo d’actrices. Difficile ainsi de passer à coté de la petite Mira Grosin, véritable pile électrique qui à elle seule insuffle toute l’énergie et l’âme de ce groupe. A coté, on a une Mira Barkhammar plus fragile et qui apporte le brin d’émotion à l’histoire tandis que Liv LeMoyne passe un peu inaperçue dans tout ça. Ces jeunes filles n’ont pas froid aux yeux et en leur compagnie, on passe un vrai bon moment partagé entre les sourires et de leurs prestations musicales pour le moins originales. Voilà donc un divertissement sans grandes prétentions mais qui mérite le coup d’œil pour les spectateurs qui veulent un peu de fraicheur.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que des filles dans un groupe ne donne pas forcément un groupe de filles !

  • The homesman

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    La solitude, notre pote Mary Bee Cuddy (Hilary Swank) a été obligée de s’y habituer elle qui vit dans une ferme du Nebraska. Difficile pour elle de trouver un mari, il n’y a donc rien qui la retient dans cette ville de Loup aussi semblait-elle être la personne idéale pour ce voyage. Trois femmes ont en effet perdues l’esprit et il a été convenu de les conduire jusqu’en Iowa où on saura prendre soin d’elles. Le hasard a désigné Mary Bee pour les accompagner mais ce voyage s’annonce dangereux et surtout éprouvant aussi cela requiert la présence d’un homme à ses cotés. C’est ainsi qu’un certain George Briggs (Tommy Lee Jones) va se retrouver lui aussi embarqué pour ce voyage.

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    Adaptation du roman Le charlot des damnés de Glendon Swarthout, The homesman est surtout un projet dans lequel s’est entièrement impliqué notre pote Tommy Lee Jones. A la fois producteur, scénariste, réalisateur et acteur ; il nous offre un western âpre où il partage l’affiche avec une Hilary Swank comme souvent impériale. D’ailleurs, il ne faut pas se le cacher ; ce duo constitue la seule véritable attraction d’un film à la mise en scène classique qui n’ose pas grand-chose ce qui finit par rendre le temps long. Un road-movie qu’on découvrira essentiellement pour le talent de ses interprètes mais qui risque d’en décourager beaucoup par sa lenteur.

     

    Il faut le voir pour : Penser à garder du fromage sur vous si vous voulez vous marier.

  • Royal affair

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    Fin du 18ème siècle. Alors qu’elle n’a jamais eu l’occasion de quitter l’Angleterre, Caroline Mathilde (Alicia Vikander) est devenue souveraine du Danemark. On a en effet arrangé son mariage avec le roi Christian VII (Mikkel Boe Folsgaard) et si elle avait au départ l’espoir de rencontrer un homme d’exception, la réalité la ramène vite sur terre. Il est vrai que Christian est un drôle d’énergumène et certains diraient même qu’il est fou. C’est pour cela qu’on lui adjoint un médecin personnel et son choix va se porter sur Johann Struensee (Mads Mikkelsen) qui deviendra également un vrai pote d’enfance. Son influence sur le roi est telle qu’elle va permettre au Danemark d’entrer de plein pied dans une nouvelle ère mais le médecin va également se faire remarquer en entretenant une relation avec Caroline.

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    L’histoire de la monarchie danoise ne figure pas forcément dans nos centres d’intérêts mais cette reconstitution historique mérite bien un coup d’œil. Déjà la présence de Mads Mikkelsen est un gage de qualité d’autant plus qu’il est en charmante compagnie avec la belle Alicia Vikander mais tous deux se font voler la vedette par Mikkel Boe Folsgaard dans le rôle de ce roi excentrique. Que ce soit à travers ses actions ou bien même sa façon de s’exprimer, on croirait ce personnage tout droit sorti d’une comédie ce qui fait donne à Royal affair une vraie identité. Une belle distribution, une histoire captivante mais aussi drôle ; c’est vraiment une bonne découverte qui nous change des reconstitutions trop souvent poussiéreuses.

     

    Il faut le voir pour : Commencer à s’intéresser à l’Histoire du Danemark !

  • La taupe

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    Le Circus. Siège des services de renseignements britanniques dirigés par Control (John Hurt). Une information capitale est parvenue à ses oreilles, il existerait une taupe parmi eux et il confie à Jim Prideaux (Mark Strong) le soin de se rendre à Budapest pour obtenir ce précieux renseignement. L’opération tourne au fiasco et l’agent Prideaux est froidement abattu. Un an plus tard, le gouvernement britannique reçoit un coup de fil d’un certain Ricky Tarr (Tom Hardy) qui relance la rumeur de la taupe. On fait alors appel à George Smiley (Gary Oldman), ancien membre du Circus et proche de Control afin de tirer toute cette histoire au clair et découvrir l’identité du traitre qui sommeille dans leurs rangs.

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    C’est l’un des rares films que j’ai été amené à revoir dans la foulée ! Non pas que j’ai été emballé mais tout simplement parce que j’avais été totalement largué lors de la première séance au point d’être incapable de vous résumer l’histoire. Il est ainsi impératif au spectateur de rester très attentif devant La taupe pour ne serait-ce que comprendre la trame scénaristique car un simple mot ou un nom évoqué suffit pour vous entrainer en un autre lieu ou  à une autre époque. La mise en scène de Tomas Alfredson, le papa de Morse, semble au premier abord amorphe mais j’avoue que ce n’est qu’à la seconde vision que j’ai pu entrevoir toutes les subtilités de la réalisation et apprécier comme il se doit les prestations d’un casting impressionnant. Une 3ème séance ne serait peut-être pas inutile !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’il n’est pas si facile de déterrer une taupe !