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drame - Page 51

  • Extrêmement fort et incroyablement près

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    La complicité entre Thomas Schell (Tom Hanks) et son fils Oskar (Thomas Horn) est une évidence pour tous ceux qui les ont côtoyés. La peine en a été que plus douloureuse pour le jeune garçon lorsque son père est mort ; celui-ci était en effet présent dans les tours du World Trade Center lors des dramatiques évènements du 11 Septembre 2001. Un an après, Oskar n’arrive toujours pas à accepter cette perte et jusqu’à présent il n’osait même pas pénétrer dans la chambre de ses parents. Lorsqu’il réussit enfin à passer ce cap, il trouve une mystérieuse clé caché au fond d’un vase bleu ; s’agirait-il d’une ultime énigme laissée par Thomas ?

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    A l’image de son titre, Extrêmement fort et incroyablement près n’est pas vraiment un film comme les autres ! C’est une grande aventure qui attend le jeune et formidable Thomas Horn, véritable révélation de ce film mais qui manque sur certains passages de justesse. Reste ensuite une histoire touchante d’un fils qui refuse de d’accepter la disparition de son père et qui se rattache à une dernière étincelle pour le garder à ses cotés avec en toile de fond le drame du 11 Septembre. L’émotion et le rire sont au rendez-vous malgré une intrigue qui finit par tourner en rond, cette adaptation du roman de Jonathan Safran Foer s’avère finalement moins extraordinaire que promis.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de filtrer vos appels et décrocher votre téléphone quand il sonne !

  • Le territoire des loups

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    Notre pote John Ottway (Liam Neeson) se sent seul depuis qu’il a perdu sa femme et il n’y a pas une seule journée où il ne pense pas à elle. Dès que ses yeux se ferment, son visage revient à sa mémoire mais cette image est brusquement interrompue car l’avion dans lequel il a pris place est en train de s’écraser. L’appareil transportait les employés d’une compagnie pétrolière et seuls 7 survivants se relèvent des décombres, 7 hommes au cœur d’un environnement hostile. Le froid est leur première préoccupation mais une autre menace apparait ; des loups rodent dans le secteur et ils n’épargneront personne sur leur chemin le vieux Hernandez (Ben Bray) n’est d’ailleurs plus de ce monde pour en témoigner.

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    Parce qu’il ne faut pas oublier que l’homme reste un redoutable animal, Liam Neeson et ses potes d’enfance décident de se la jouer Man Vs Wild et affrontent ainsi le grand froid mais surtout des loups affamés et qui sont loin d’être végétariens ! Si au niveau de l’histoire ça ne va guère plus loin, ce n’est pas pour autant qu’on s’ennuie ; Le territoire des loups propose suffisamment d’action pour nous tenir en haleine. Totalement absorbé dans ces immenses paysages blancs, il y a de quoi nous faire frissonner. On est par contre nettement moins sensible par les démons intérieurs qui rongent Ottway, ça passe vraiment au second plan par rapport au reste.

     

    Il faut le voir pour : Prendre soin de votre portefeuille.

  • Oslo, 31 Août

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    Anders (Anders Danielsen Lie) a 34 ans et c’est un drogué. Une dépendance qui lui a causé pas mal de problèmes et c’est pourquoi on le retrouve aujourd’hui dans un centre de désintoxication où il n’a plus rien touché depuis 10 mois. Cela va lui permettre de quitter l’établissement dans 2 semaines mais pour le moment il a droit à une journée libre pour se rendre à Oslo dans le cadre d’un entretien professionnel chez les éditions Folio. Avant cela, il va rendre visite à son pote d’enfance Thomas (Hans Olav Brenner) à qui il va finir par confier ses craintes ; la nouvelle vie qui l’attend lui fait peur et Anders se pose sans cesse la question de savoir s’il a vraiment sa place dans cette société.

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    Le spectateur suit les pas d’un homme perdu, un ancien drogué proche de retrouver la vie en société et qui finit par s’interroger sur sa véritable place. D’Oslo, 31 Août on retiendra essentiellement la prestation pleine d’émotion d’Anders Danielsen Lie et qui au fil de ses rencontres va confier ses craintes et ses doutes. C’est un cinéma minutieux et minimaliste que nous réserve le réalisateur Joachim Trier et tout le monde n’y sera pas sensible, le temps pourra paraitre bien long pour certains. On se demande même à la fin du film s’il n’y a pas un message caché à notre attention, quelques questions viennent traverser notre esprit sur la finalité de nos existences.

     

    Il faut le voir pour : Acheter une Playstation 3 avec Battlefield pour passer du temps avec votre copine.

  • Cheval de guerre

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    C’est par pure fierté que Ted Narracott (Peter Mullan) a acheté ce cheval et sa femme Rose (Emily Watson) n’arrive toujours pas à croire qu’il ait dépensé 30 Guinées pour ça ! Alors qu’elle souhaitait rendre l’animal, son fils Albert (Jeremy Irvine) réussit à la convaincre de le garder à la condition de le dresser comme il se doit. Il lui donne ainsi le nom de Joey qui va devenir un vrai pote d’enfance. Bien que celui-ci soit magnifique, il n’est pas taillé pour les travaux de la ferme et pourtant, alors que personne n’y croyait, il va accomplir des miracles. Hélas pour Albert, ses parents traversent une période difficile et Ted n’a d’autres choix que de vendre le cheval. La guerre vient en effet d’être déclarée et Joey va traverser de nombreux champs de bataille.

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    En jetant un coup d’œil rapide à l’histoire, on se dit que l’amitié entre un garçon et son cheval va quand même avoir du mal à nous captiver mais Steven Spielberg n’est pas n’importe qui ! C’est sur que si Cheval de guerre avait continué sur le même rythme que la première demi-heure, on aurait pu trouver le temps long. Seulement, le réalisateur a l’ingéniosité de nous faire partager d’autres récits autour de ce cheval exceptionnel et surtout le film se pare de magnifiques scènes de guerre, l’impressionnante attaque des cavaliers en tête. Il faut un peu de temps pour se laisser entrainer mais après ça on ne décroche plus de l’écran et l’émotion est au rendez-vous.  

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à appeler un cheval !

  • Bullhead

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    Belgique, un officier de police qui enquête sur un trafic d’hormones destiné au bétail a été retrouvé assassiné. Il y a encore peu d’éléments permettant d’identifier les coupables mais la Police a des oreilles un peu partout et en l’occurrence, c’est Diederick (Jeroen Perceval) qui leur sert d’indic. Alors qu’il tente de démêler la vérité dans cette affaire, une piste le conduit vers Jackie Vanmarsenille (Matthias Schoenaerts) qu’il connait bien puisqu’il s’agit de son pote d’enfance. Cela fait cependant de nombreuses années qu’ils ne se sont pas revus, à la suite d’un terrible accident qui a totalement métamorphosé Jackie. Ce dernier est effectivement obligé de s’injecter toutes sortes de substances au quotidien et a développé une impressionnante musculature.

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    On est un peu dans le brouillard durant les 20 premières minutes, il faut bien ça pour comprendre les rouages d’un scénario peu commun qui prend place dans un environnement lui aussi atypique. C’est sur qu’on se demande un peu ce qu’on va bien pouvoir trouver dans la campagne belge et puis voilà que se dresse devant nous l’impressionnant Matthias Schoenaerts qui campe un fermier vraiment pas comme les autres. Une prestation qui évoque un peu celle de Tom Hardy dans le déjanté Bronson et qui présage un bel avenir pour le comédien belge qui justifie à lui seul de jeter un œil à Bullhead ! Si l’histoire prend une orientation clairement dramatique, le film nous réserve aussi quelques moments de détente bienvenue avec le personnage de Diederick ; à découvrir donc.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’utiliser l’expression "Tu me casses les c……" !

  • Au pays du sang et du miel

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    Un soir de 1992 à Sarajevo. Ajla & Danijel (Zana Marjanovic & Goran Kostic) étaient en train de danser et un couple était en train de se former lorsque soudain ils ont été raflés par l’explosion d’une bombe. Quelques mois plus tard, la Bosnie-Herzégovine est devenu un véritable enfer pour les Bosniaques musulmans qui sont chassés par les Serbes. Ajla est séparée de sa sœur et se retrouve prisonnière d’un camp en compagnie d’autres femmes qui seront quotidiennement victimes de violence. Parmi les soldats serbes qui les séquestrent, il y a Danijel et celui-ci reconnait immédiatement la femme qu’il avait rencontrée quelques mois plus tôt. Il use ainsi de son autorité pour la protéger mais dans ce pays désormais à feu et à sang, leur histoire a t’elle réellement un avenir ?

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    On savait qu’Angelina Jolie était une artiste engagée et s’il fallait encore le prouver, elle le fait de belle manière avec cette toute première réalisation. Elle nous entraine ainsi dans les décombres de la Bosnie-Herzégovine victime d’une véritable purge qui aura couté la vie à des milliers de musulmans. Page sombre de l’histoire, on est particulièrement touché par le fait qu’on ne nous ait pas épargné les horreurs et atrocités commises durant ce conflit. Au pays du sang et du miel est un premier film sobre et magnifiquement porté par la paire Zana Marjanovic / Goran Kostic, mais l’introduction d’intrigues secondaires à la relation des 2 personnages aurait certainement permis d’éviter les quelques longueurs décelées.

     

    Il faut le voir pour : Etre heureux de vivre dans un pays de miel uniquement !

  • Albert Nobbs

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    Tous les clients de l’Hotel Morrison vous le diront, Albert Nobbs (Glenn Close) est un serveur exemplaire doublé de courtoisie. Ils seraient pourtant bien surpris d’apprendre que cet employé irréprochable est en réalité une femme ! Parce que c’est une époque où il est difficile de trouver un emploi à Dublin, Albert s’était grimé de la sorte pour devenir serveur et l’est resté depuis. Au service de Madame Baker (Pauline Collins) depuis de nombreuses années déjà, il économise consciencieusement tout son argent avec le rêve d’ouvrir un jour sa propre boutique de tabac. Son secret était bien gardé jusqu’à ce qu’il soit forcé de partager son lit avec un certain Hubert Page (Janet McTeer).

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    Albert Nobbs, personnage de roman de George Moore et totalement familier pour la comédienne Glenn Close puisqu’elle l’a incarné pour la première fois il y a 30 ans dans le cadre d’une pièce de théâtre. Plus qu’une nouvelle ligne d’une filmographie déjà prolifique ; c’est donc avant tout un projet hautement plus personnel, un investissement qui se ressent à l’écran. Méconnaissable dans la peau de ce serveur, la performance de Close est grandiose seulement ça reste un film d’époque à la réalisation très austère. En plus de cela l’histoire est on ne peut plus linéaire ce qui finit vite par nous faire décrocher et nous fait progressivement oublier la présence de cette grande artiste !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller attentivement vos économies si vous rencontrez une femme …

  • La mer à boire

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    Chez les Pierret, la construction navale est un art qui se transmet de génération en génération et notre pote Georges (Daniel Auteuil) en est actuellement le dernier représentant. Depuis la mort de sa femme il y a de cela 8 ans ; il s’est consacré entièrement à son travail hélas malgré la qualité de sa production, la situation économique est difficile. Il éprouve de nombreuses difficultés à obtenir le renouvellement de son crédit bancaire et après de longues tractations, c’est la mort dans l’âme qu’il doit se séparer d’une partie de son personnel. La sauvegarde de son entreprise passe avant tout mais lorsqu’il annonce cette terrible nouvelle, les ouvriers protestent en occupant les ateliers de construction.

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    C’est évidemment un film à forte résonnance sociale et durant sa première heure, La mer à boire est réellement captivant avant, par la suite, de prendre de curieux chemins. Pendant cette première partie, il y a eu une accumulation de tensions résultant de la confrontation entre Georges et ses employés mais aussi du destin funeste de ses potes et puis arrive une romance qui donne un tout autre visage à ce film. Curieux également la façon dont le personnage de Luis est traité, il est l’instigateur du durcissement des négociations puis disparait de façon assez quelconque. On est donc assez dubitatif à l’issue de la séance ressortant avec cette désagréable sensation que Jacques Maillot s’est un peu égaré dans sa dernière partie.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à rompre avec élégance (Ton ironique !).

  • La dame de fer

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    Elle est née Margaret Roberts (Alexandra Roach / Meryl Streep) mais c’est sous le nom de Margaret Thatcher que le monde entier va apprendre à la connaitre. Fille d’épicier, ses convictions politiques ont très vite été forgées par les discours du Parti Conservateur et la volonté d’aider son pays va la conduire inexorablement sur le devant de la scène. Les débuts sont difficiles car si ses idées sont respectées, le seul fait qu’elle soit une femme apparait comme un frein pour sa carrière et ce n’est qu’avec le soutien de son mari Denis (Harry Lloyd / Jim Broadbent) qu’elle va révolutionner le paysage politique. En 1979, elle est élue Premier Ministre d’Angleterre, elle devient ainsi la première femme à occuper ces fonctions ce qui lui vaudra aussi bien louanges que critiques acerbes.

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    C’est le rôle d’une grande carrière, celui qui aura valu à Meryl Streep de rafler l’Oscar de la meilleure actrice en 2012. Surnommée La dame de fer, le passage de Margaret Thatcher à la tête du gouvernement anglais entre 1979 & 1990 aura laissé des traces. On aurait d’ailleurs mieux apprécié que ce biopic s’attarde davantage sur cette période charnière que de nous infliger ce va et vient perpétuel avec une femme victime des maux de la vieillesse. Que ce soit la Guerre des Malouines, le mouvement de grève des mineurs britanniques ou l’attentat du Grand Hôtel de Brighton ; ces évènements cruciaux sont à peine survolé. C’est donc un portrait en demi-teinte qui s’offre à nous, la superbe prestation de l’actrice réussit à peine à masquer un film qui sonne creux.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller de près le prix du lait !

  • La vie d’une autre

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    Notre pote Marie (Juliette Binoche) était chez les Speranski dans la perspective de décrocher un job et c’est là qu’elle a aperçu pour la première fois Paul (Mathieu Kassovitz). C’est ensuite sur la plage qu’elle a eu la joie de le revoir, les prémices d’une soirée magique et surprenante. En effet, lorsqu’elle se réveille, Marie se retrouve propulsée dans un appartement avec vue sur la Tour Eiffel et mère d’un petit Adam (Yvi Dachary-Le Beon). Elle est désormais en 2011 soit un saut de 15 ans depuis cette nuit passée avec Paul qui est devenu depuis son mari mais leur relation a quelque chose d’étrange. A la veille de ses 41 ans, elle se découvre une vie où elle est devenue une toute autre personne, quelqu’un qu’elle a du mal à reconnaitre.

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    Adaptation du roman de Frédérique Deghelt, c’est le genre de scénario que les américains raffoleraient pour nous en proposer une banale comédie. Pour son premier long-métrage, Sylvie Testud a en partie réussit à contourner ce piège facile en évitant de surjouer le coté burlesque de la situation et en conservant ce coté dramatique qui vient équilibrer l’ensemble. C’est un bonheur de voir évoluer cette Juliette Binoche rayonnante et spontanée malgré tout cela ne suffit pas nous emballer complètement à cause notamment d’un dénouement attendu. Pas forcément la sortie cinéma du mois mais on passe vraiment un bon moment devant La vie d’une autre.

     

    Il faut le voir pour : Préparer des tartines grillées pour vos enfants.