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drame - Page 50

  • 30° couleur

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    Historien de génie, Patrick (Lucien Jean-Baptiste) déborde de projets et n’a pas une minute à lui pourtant il va devoir faire une parenthèse car sa mère vit ses derniers instants. Il tente bien de convaincre sa famille de la faire rapatrier en France mais il va devoir se résoudre à rejoindre la Martinique avec sa fille Alice (Loreyna Colombo). Cela faisait 30 ans qu’il n’était pas retourné auprès des siens et d’ailleurs c’est à peine s’il reconnait son pote d’enfance Zamba (Edouard Montoute). Patrick va avoir l’occasion de parler une dernière fois à sa mère avant qu’elle ne s’éteigne dont le corps va mystérieusement disparaitre.

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    Retour aux sources pour Lucien Jean-Baptiste et son personnage Patrick qui a grandi en France et dont les liens familiaux se sont distendus sous le poids des années. 30° couleur aurait alors pu tout simplement se transformer en une énième comédie tournant autour du mec éloigné de ses racines mais on s’est surtout échiné ici à nous offrir une véritable identité culturelle. Quelle meilleure preuve que cette plongée dans une atmosphère à la fois mystique et allègre à travers les célébrations du Mardi gras. On pourra reconnaitre au film le mérite de nous surprendre, de nous déboussoler mais l’histoire qui relève davantage du drame que de la comédie n’arrive jamais à nous emballer.

     

    Il faut le voir pour : Préparer comme il se doit le prochain Mardi gras !

  • Young adult

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    Ecrivain de romans pour jeunes adultes, notre pote Mavis Gary (Charlize Theron) vit en célibataire à Minneapolis. Lorsqu’elle reçoit un faire-part de naissance de son ex Buddy Slade (Patrick Wilson), elle commence à cogiter et c’est sur un coup de tête qu’elle décide de retourner dans la ville de Mercury où elle a grandit. Elle s’y rend avec la volonté de récupérer Buddy et le fait que celui-ci soit heureux en ménage ou qu’il soit récemment devenu père n’y changera rien. Sur place, elle croise également un ancien "camarade" de classe ; Matt Freehauf (Patton Oswalt) qui était le souffre-douleur de l’époque et qui fut d’ailleurs victime d’un dramatique évènement.

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    Diablo Cody au scénario et Jason Reitman à la réalisation, le duo avait déjà séduit les critiques avec Juno où une ado faisait preuve d’une grande maturité et ici c’est une femme qui se prend encore pour une étudiante. Charlize Theron endosse ainsi son T-shirt d’Hello Kitty biberonnée à l’alcool et part à la chasse de son ex, un personnage désinvolte qui cache en réalité une profonde blessure qui n’a pas encore cicatrisé. Young adult aura peut-être un impact tout particulier pour les trentenaires qui feront le maigre bilan de leur existence mais en dehors de ça, le film a du mal à séduire malgré la belle prestation de Theron. On suit les mésaventures de Mavis avec une certaine indifférence au point qu’on pourrait sortir de la salle au bout de 20 minutes et revenir 10 minutes avant la fin que ça ne changerait rien.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de revoir vos ex !

  • La dame en noir

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    La naissance de son fils Joseph (Misha Handley) fut à la fois un bonheur et un malheur car son épouse Stella (Sophie Stickey) perdit dans le même temps la vie plongeant notre pote Arthur Kipps (Daniel Radcliffe) dans une profonde détresse. Ce notaire n’est pas au bout de ses peines car le cabinet dans lequel il travaille est prêt à se passer de ses services, sa dernière chance repose sur un dossier à régler à Crythin Gifford. Arthur doit donc s’absenter pour quelques jours et lorsqu’il arrive au village, l’accueil est plutôt froid pour ne pas dire déplaisant. La maison dans le marais dont il doit s’occuper alimente de nombreuses histoires morbides et il va se rendre compte qu’il s’y passe effectivement de drôles de phénomènes.

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    Si La dame en noir ne comptait pas dans sa distribution le désormais célèbre Daniel Radcliffe pour son premier grand rôle au cinéma après la longue saga Harry Potter, ce film passerait bien inaperçu. D’ailleurs même avec sa présence, on est loin d’être convaincu par ce film d’horreur qui vous réserve tout juste quelques sursauts si vous avez eu la chance de garder les yeux ouverts. Bardé d’un scénario sans éclat et d’une réalisation qui confine à un ennui aussi profond qu’interminable, Radcliffe fait son maximum pour nous ensorceler sans succès. Ça ne fera ni le bonheur du spectateur ni une belle référence pour l’acteur qu’on attendra désormais à chaque fois au tournant !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’offrir des vêtements noirs à votre femme !

     

    En savoir plus sur La dame en noir 2 : L'ange de la mort ?

  • Le paradis des bêtes

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    Cathy, Dominique (Géraldine Pailhas, Stefano Cassetti) et leurs 2 enfants Clarisse & Ferdinand (Valentine Klingberg & Léon Brachet) ont tout de la famille idéale mais ce ne sont là que des apparences. Dominique est un coureur de jupons invétéré et ne se gêne pas pour tromper sa femme sous ses propres yeux mais le plus grave reste qu’il peut très vite devenir violent. Excédée d’être traitée de la sorte, Cathy a pris une importante décision et est partie vivre à Grenoble avec ses enfants néanmoins son mari va de nouveau se manifester. Il tente de la raisonner mais devant son refus, il s’emporte et l’abandonne dans un état grave ; il part alors récupérer Clarisse & Ferdinand pour s’enfuir en Suisse.

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    Portrait d’une famille en pleine décomposition, Le paradis des bêtes nous fait avant tout découvrir la relation nocive qui s’est installée dans le couple Pailhas / Cassetti avec comme point d’orgue une scène particulièrement violente. En périphérie de cette souffrance, émerge le sort des enfants qui sont pris entre deux feux et qui ne sont parfois que les otages de ce déchirement. Après avoir joué les actrices, Estelle Larrivaz met en scène un sujet difficile pour son premier film dont elle signe également le scénario. Animé par un casting sans fautes - Muriel Robin ne vous laissera pas indifférente - il y a une vraie authenticité qui se dégage de cette histoire qui pourrait malgré cela ne pas passionner tout le monde.

     

    Il faut le voir pour : Faire comme les suisses ; tremper votre saucisse dans le chocolat !

  • 38 témoins

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    La nuit dernière, rue de Paris au Havre ; une jeune femme a été sauvagement assassinée, un calvaire qui semble-t-il n’a alerté personne dans le voisinage. Notre pote Louise (Sophie Quinton) était en voyage en Chine au moment des faits et c’est au lendemain du crime qu’elle a retrouvé son domicile et son fiancé Pierre (Yvan Attal). Ce dernier prétend qu’il était absent et qu’il n’a rien vu ni rien entendu mais hanté par cette nuit d’horreur, il va finir par craquer. Il se présente à la Police Judiciaire en tant que 38ème témoin de l’affaire car il a entendu les cris de la victime tout comme les 37 autres qui eux refusent de voir la vérité en face.

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    Cela parait incroyable et pourtant l’histoire de 38 témoins s’inspire d’un véritable fait-divers qui a eu lieu à New-York en  1964. Une démonstration exécrable de la montée de la lâcheté humaine et d’une société toujours plus individualiste que jamais. Le cinéma de Lucas Belvaux privilégie un rythme posé et met l’accent sur les relations entre les différents personnages si bien qu’on trouve parfois le temps long. On sera toutefois abasourdi par une scène poignante ; celle de la reconstitution où un cri terrifiant vient briser les murs du silence et de la honte. Un film au réalisme saisissant et qui fait froid dans le dos.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de dormir avec vos boules quiès !

  • Cloclo

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    Il est né et a grandi en Egypte mais Claude (Tom Dufour/ Jérémie Renier) et sa famille ont du quitter le pays précipitamment lors de la nationalisation du Canal de Suez en 1956 en laissant tout derrière eux. Quelques temps plus tard, c’est à Monaco que la famille François s’est installée et leur quotidien est difficile. C’est à cette même époque que la carrière de Claude débute, il intègre l’orchestre du Sporting Club et fait ses premiers pas sur scène qu’il ne quittera plus jamais. Il est sur les chemins de la gloire, une voie que son père n’approuvera jamais mais la France s’apprête elle à ouvrir les bras à Claude François, un artiste exceptionnel mais aussi un homme confronté à ses démons intérieurs et qui n’a laissé personne indifférent.

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    Beaucoup l’attendaient et les premières images mettant en scène Jérémie Renier nous avaient bluffé, Cloclo est indéniablement un bel hommage à ce grand artiste. Le comédien est vraiment exceptionnel, une performance telle que le réalisateur Florent Emilio Siri semble s’y être totalement reposé et ne prend donc pas de risques pour son biopic. Le film revient donc de la naissance à l’ascension de Claude François mais plus intéressant sur les blessures, les doutes, les troubles obsessionnelles de l’homme. Classique mais prenant, sans aucun doute un film populaire qui donne envie de replonger dans la discographie d’un chanteur qui fait partie intégrante de notre patrimoine. Ça a fait naufrager les papillons de ma jeunesse et donc ça mérite bien un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Eclairer votre salle de bain avec des bougies !

  • Hasta la vista

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    Ce n’est pas parce que nos potes Philip, Lars & Jozef (Robrecht Vanden Thoren, Gilles De Schrijver & Tom Audenaert) sont handicapés qu’ils n’en restent pas moins des hommes avec certains besoins à satisfaire ! Tous trois n’ont jamais eu le bonheur d’avoir une petite-amie et ils paieraient cher pour apprécier comme il se doit la beauté du corps féminin (et accessoirement pour perdre leur pucelage !). Depuis que Philip a entendu parler d’El Cielo, un club situé en Espagne qui accueille les handicapés, il s’est mis en tête de s’y rendre. Il convainc sans mal Lars & Jozef, reste juste à ce que leurs parents respectifs acceptent de les laisser partir en leur faisant croire qu’il s’agit d’une simple route des vins.

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    Un road-trip pour rejoindre un établissement de charme, c’est un scénario qui sent le réchauffé mais ici nos héros ont tous la particularité d’être handicapés. Un malvoyant et 2 potes en fauteuil roulant veulent ainsi s’offrir du bon temps tout en dégustant quelques verres de vin et nous réserve quelques moments de rigolade. Le voyage que nous propose d’Hasta la vista n’est pas exempt de certaines longueurs heureusement l’extravagance de Philip vient animer un peu l’ensemble. On sera évidemment sensible au message mettant en lumière le désir sexuel chez les handicapés, une initiative à saluer mais qui prend le pas sur la forme du film.

     

    Il faut le voir pour : Avoir la confirmation que les hommes ne pensent qu’à ça !

  • Possessions

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    Ils en rêvaient depuis longtemps, c’est désormais devenu une réalité ; Maryline & Bruno Caron (Julie Depardieu & Jérémie Renier) et leur fille vont s’installer dans un beau chalet ! C’est une autre vie qui commence pour eux seulement il y a un petit contretemps dans les travaux entrepris par Patrick Castang (Lucien Jean-Baptiste) et en attendant, les Caron doivent se contenter de logements provisoires. Une situation précaire qui finit par les excéder d’autant plus qu’ils sont convaincus que leurs propriétaires les considèrent avec un profond mépris. Alors que les reproches s’accumulent, la tension n’aura de cesse de grandir jusqu’à la naissance de ce drame.

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    C’est un fait-divers incroyable et largement relayé par les médias à l’époque, le drame du Grand Bornand avait suscité beaucoup d’émoi auprès de l’opinion publique. On avait été aussi très marqué par l’aplomb du couple Hotyat, jugé par la suite coupable, qui n’avait pas hésité à témoigner à visage découvert. L’intérêt de Possessions ne réside évidemment pas dans un dénouement connu de tous mais dans ce processus qui a mené un couple totalement ordinaire sur le chemin d’un horrible crime. En attendant de faire sonner les sirènes du port d’Alexandrie, Jérémie Renier impressionne déjà par sa performance dans ce film où il est juste fascinant et parvient à se démarquer d’un ensemble plutôt classique.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’envier les autres !

  • Martha Marcy May Marlene

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    Cela faisait quasiment 2 ans qu’elles ne s’étaient pas vus et dès que Lucy (Sarah Paulson) a eu Martha (Elizabeth Olsen) au téléphone, elle a immédiatement compris que sa sœur avait des problèmes. Elle n’a donc pas hésité une seconde à aller la chercher et la ramener chez elle dans le Connecticut. C’est d’ailleurs l’occasion pour Martha de faire la connaissance de son beau-frère Ted (Hugh Dancy) mais la jeune femme apparait très perturbée par ce qu’elle a vécu ses derniers temps. Jusqu’ici elle vivait en effet dans une communauté de potes d’enfance où ils partageaient tout mais cela avait surtout les allures d’une secte menée sous l’égide de Patrick (John Hawkes).

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    Un peu à l’image du personnage incarné par Elizabeth Olsen, on a l’esprit légèrement confus à la sortie de la salle ; les frontières entre réalité et imagination sont difficiles à discerner. Alors que l’on assiste aux retrouvailles de 2 sœurs dans des circonstances dramatiques, les images du passé ressurgissent pour nous éclairer sur l’expérience vécue par Martha. Impossible de passer à coté de la jeune dernière de la fratrie Olsen qui éclabousse l’écran de son talent sobre et délicat et qui forme aussi avec Sarah Paulson un duo vraiment complémentaire. Séance découverte conseillée avec Martha Marcy May Marlene et on gardera un œil sur cette prometteuse actrice.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention lorsque vous entendez du bruit sur votre toit !

  • Les infidèles

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    La fidélité dans un couple est-il un concept dépassé ? A en croire nos potes Fred & Greg (Jean Dujardin & Gilles Lellouche) oui car ces 2 hommes mènent sans remords une vie des plus dissolues. Ecumant les bars, boites de nuit et les hôtels ; pour eux l’infidélité est un besoin naturel chez l’homme alors quoi de plus normal que de le satisfaire ! Ils sont loin d’être les seuls concernés par ce sujet mais pour certains ça relève plus de la pathologie qu’autre chose. Demandez donc ce qu’en pense Marie-Christine (Sandrine Kiberlain), elle qui anime chaque jour des réunions d’infidèles anonymes.

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    Vaste sujet que l’infidélité que le duo Dujardin & Lellouche a cherché à dédramatiser avec la collaboration d’un collège de réalisateurs. Constitué de sketchs et de petites pastilles, Les infidèles se révèle vite inégale ; on est plus sensibles à l’interprétation comique du sujet, preuve certainement qu’il s’agit encore d’un sujet tabou, qu’aux tentatives d’Eric Lartigau ou de la scène de ménage préparée par Emmanuelle Bercot.  Si Le séminaire de Michel Hazanavicius se révèle sympathique, on réservera surtout les fous rires à l’excellente séquence Les infidèles anonymes d’Alexandre Courtes (avec un hilarant Guillaume Canet). Sympa mais pas de quoi nous donner d’y rester fidèle.

     

    Il faut le voir pour : Appeler tout de suite votre petit-ami ou votre mari et l’enfermer à la maison !