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drame - Page 47

  • W.E.

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    Son prénom, elle le doit à Wallis Simpson (Andrea Riseborough), une américaine du début du XXème siècle qui bouleversa la royauté anglaise par la relation qu’elle entretenait avec Edouard (James d'Arcy), Prince de Galles et futur roi d’Angleterre. La vie de Wally Winthrop (Abbie Cornish), à son grand regret, est loin d’être un conte de fée ; elle vit avec William (Richard Coyle), un médecin prestigieux mais qui se montre rarement disponible difficile alors pour le couple d’envisager de fonder une famille. Tout comme sa mère et sa grand-mère avant elle, Wally est obnubilée par la vie qu’a mené le duc et la duchesse de Windsor et lorsque Sotheby’s organise une vente aux enchères des objets ayant appartenu au couple royal, elle passe ses journées à l’exposition précédant l’évènement laissant parfois son esprit vagabonder.

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    Ce n’est pas 1 mais 2 histoires que nous dévoile W.E., la dernière réalisation de Madonna. Nous découvrons ainsi les vies parallèles de 2 femmes de différentes époques impliquant un perpétuel va-et-vient temporel assez troublant au départ. Le problème est que si la vie de Wallis Simpson, future Duchesse de Windsor reste assez passionnante à suivre, ce n’est pas le cas avec l’histoire de la pauvre Wally malgré tout le talent d’Abbie Cornish. Les points de vue alimenteront les discussions mais à mes yeux, ce film n’est ni plus ni moins qu’un biopic sur Simpson que la reine de la pop a voulu naïvement embellir. A voir juste pour compléter votre connaissance de la famille royale anglaise d’autant plus si vous avez apprécié Le discours d’un roi.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre femme participer à une vente aux enchères, ça pourrait vous couter cher !

  • Maman

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    Notre pote Sandrine (Mathilde Seignier) n’a pas sauté au plafond lorsqu’elle a appris par sa sœur Alice (Marina Foïs) que leur mère s’apprêtait à emménager à Paris et pour cause cela fait 20 ans qu’elles ne s’étaient pas revu ! Paulette (Josiane Balasko) - mais ne l’appelez surtout pas comme ça - a en effet décidé de monter à la capitale après sa rupture mais ce retour soudain dans la vie de ses filles va causer plus de problèmes qu’autre chose. La première réunion de famille se solde par une nouvelle dispute et le départ précipité de Sandrine et ses 2 fils. Plus tard, lorsque les esprits se sont calmés ; Paulette se voit invitée à déjeuner par ses filles mais ceci n’est en fait qu’une excuse car celles-ci vont en fait la kidnapper et demander quelques explications.

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    Traitant de la relation Mère / Fille, Maman trouvera certainement un plus grand écho auprès du public féminin d’autant plus que la réalisatrice Alexandra Leclère y a imprimé une touche très personnelle. Impossible de passer à coté de ce magnifique trio d’actrices avec les 2 caractères forts que sont Josiane Balasko & Mathilde Seignier et une extraordinaire Marina Foïs qui n’est pas en reste lorsqu’elle pète les plombs ! On est par contre moins convaincu par le face à face entre les filles et leur mère ; il n’y a pas véritablement d’explications sur leurs relations conflictuelles comme si  on avait un peu survolé le thème essentiel du film. Un point faible qui retire beaucoup et l’on devra donc se contenter de l’admirable interprétation des comédiennes pour constituer le cœur de ce long-métrage.

     

    Il faut le voir pour : Être bien content de ne pas avoir besoin de kidnapper votre mère pour lui parler !

  • Margin Call

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    Toute la firme retient son souffle ; à la fin de la journée certains employés devront vider leurs bureaux et c’est le cas de notre pote Eric Dale (Stanley Tucci). Après 19 ans de loyaux services, il est remercié sans ménagement et c’est un homme complètement désabusé qui s’en va. Avant cela, il travaillait sur un dossier très important qu’il n’est pas parvenu à achever aussi confie-t-il cette responsabilité à un de ses collègues Peter Sullivan (Zachary Quinto) suivi d’un conseil intriguant : "Sois prudent". Quand ce dernier se met à regarder ce fameux dossier, il découvre quelque chose qui pourrait bien mettre en péril toute la firme. En plein cœur de la nuit, une réunion de crise est alors organisée.

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    Avec la crise économique sans précédent qui a frappé le monde, nos potes financiers n’ont pas été en odeur de sainteté ces derniers temps et ce n’est pas Margin Call qui va arranger leurs affaires ! Projeté en plein cœur d’une firme, nous devenons ainsi les témoins des grandes manœuvres des hautes sphères pour dissimuler une légère anomalie qui se chiffre tout de même à des millions de dollars. Le film devient alors un huis-clos plein de tensions mené par un casting impressionnant réunissant Harvey Keitel, Demi Moore, Paul Bettany ou encore Jeremy Irons qui redonne un léger coup de fouet à l’intrigue. Pas mauvais en soi, le sujet commence par contre à lasser et sans vraiment trouver le temps long, certains passages apparaissent presque creux ; à voir si vos finances vous le permettent.

     

    Il faut le voir pour : Demander à ce qu’on construise plus de ponts !

  • StreetDance 2

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    Parce que dans la vie il faut savoir provoquer le destin, notre pote Ash (Falk Hentschel) a pris son courage à deux mains et a défié les Invincibles, le meilleur crew de street dance. Cela s’est plutôt mal terminé mais son audace a plu à Eddie (George Sampson) qui le convainc de participer au Final Clash qui aura lieu à Paris dans 2 mois. Reste plus qu’à trouver les autres membres de l’équipe ; des talents venus des 4 coins de l’Europe. Pour apporter une note d’originalité à leurs chorégraphies, ils vont également faire la connaissance d’Eva (Sofia Boutella), une danseuse latino qui les laisse bouche bée. Tout semble désormais prêt pour qu’ils remportent le concours mais Ash commence à angoisser à l’idée d’affronter de nouveau les Invincibles.

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    Bon je ne vais recommencer mon speech sur les nombreux films de danse qui ont fleuri dans nos salles au cours de ces dernières années, le refrain n’a pas changé d’un iota. Reste que ce StreetDance 2 peut déjà se targuer de compter dans ses rangs la franco-algérienne Sofia Boutella, une des danseuses de Madonna entre autres. Belle et talentueuse jeune femme certes mais ça n’efface pas pour autant l’incroyable ennui de ce film. Coté spectacle, il faut attendre la battle précédant le concours pour voir quelque chose de potable et on sera encore plus frustré par le fameux Final Clash qui est quasiment zappé. Il faut réellement raffoler des films de danse pour y trouver son compte en dehors de quoi c’est plat et la version 3D n’arrange pas grand-chose.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de porter des bérets et de jouer de l’accordéon quand vous allez à Paris ça donne de fausses idées sur la France.


    En savoir plus sur StreetDance 3D ?

  • Walk away Renée

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    Le réalisateur Jonathan Caouette est en ligne avec sa mère Renée LeBlanc qui souffre de problèmes mentaux qui l’obligent à être hospitalisée dans un institut spécialisé à Houston. Ce coup de fil l’inquiète au plus haut point ; il se demande si le traitement qu’elle subit est réellement adapté à sa situation. Finalement, il décide de se rendre sur place et de la ramener près de chez lui à New-York où il vit avec son compagnon David et son fils Joshua. Renée ne supportant pas l’avion, ils prennent la route à bord d’une camionnette de déménagement et tout au long du trajet des souvenirs rejaillissent à l’esprit de Jonathan. Il se rend toutefois compte qu’ils ont oublié de prendre les médicaments de Renée, un terrible puisqu’elle est censée passer quelques semaines chez son fils avant d’intégrer un nouvel institut.

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    Ce qui est indéniable au terme de ce documentaire c’est l’amour que porte Jonathan  Caouette à sa précieuse maman, leur histoire est aussi tourmentée qu’elle est émouvante. Réalisateur à part, il revient brièvement sur l’expérience qu’il avait mené avec Tarnation son précédent film mais comme son titre l’indique Walk away Renée met en lumière cette femme qui n’a pas été épargnée par les épreuves de la vie. Projet on ne peut plus personnel, ce film-documentaire semble être un moyen pour lui d’exorciser un certain traumatisme enfoui depuis de nombreuses années. Il faut donc déjà adhérer à cette initiative pour le moins particulière, cela fait le spectateur se laisse forcément porter par l’amour inconditionnel d’un fils à sa mère.

     

    Il faut le voir pour : Filmer davantage les moments passés en famille !

  • Je te promets - The vow

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    Depuis qu’ils se sont rencontrés, la passion a toujours accompagné Paige & Leo (Rachel McAdams & Channing Tatum) mais un accident de la route va bouleverser leur couple. Tombée dans le coma, la jeune femme reprend doucement connaissance mais a perdu tout souvenir de ses 4 dernières années soit l’exacte période où elle a rencontré son mari. Elle a désormais besoin de retrouver une certaine routine et espérer que certains éléments lui permettront de recouvrer la mémoire. Tandis que Leo fait tout son possible pour l’aider, il voit Paige s’éloigner chaque jour un peu plus sous l’influence de ses parents. Ceux-ci s’étaient disputer avec leur fille avant qu’elle ne se marie avec Leo et veulent profiter de cet évènement pour la faire revenir auprès d’eux.

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    Au risque de paraitre un tantinet (mais seulement un tantinet) misogyne, Je te promets - The vow a tout du film destiné aux gonzesses au public féminin si raffiné. Rendez-vous avec une histoire très émouvante qui est inspirée d’un véritable fait-divers raison de plus pour laisser couler quelques larmes. Seulement, il suffit plus que le cul nu ou la musculature de Channing Tatum et une quelconque Rachel McAdams pour donner à ce film une véritable âme. On regrette que le scénario n’est pas davantage développé le combat de Leo pour retrouver sa femme ce qui nous aurait épargné cette bouillie romantique qui ne tient évidemment pas ses promesses !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de demander l’avis de votre compagnon, il n’est pas objectif (du moins s’il est vraiment amoureux)

  • Tue-moi

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    Seule au bord de la falaise, quelques pas de plus auraient suffi pour précipiter notre pote Adèle (Maria-Victoria Dragus) mais elle n’a jamais pu se résoudre à faire le grand saut. Ses parents ne se doutent de rien, il ne voit qu’une adolescente dévouée à leur donner un coup de main pour faire marcher leur ferme. Un jour, en rentrant chez elle, Adèle constate la présence de gendarmes car un prisonnier Timo (Roeland Wiesnekker) est actuellement en fuite. Ce dernier s’est réfugié chez la jeune fille qu’il va prendre en otage mais elle a une réaction étrange ; plutôt que de le dénoncer, elle accepte de l’aider à s’enfuir. La seule condition à cela est qu’une fois qu’il sera à l’abri, il devra la pousser d’une falaise.

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    Pas de mystères, le titre mais aussi la scène d’ouverture résument les intentions du film d’Emily Atef. Les 20 premières minutes sont plutôt soutenues avant de laisser place à une banale cavale où vont se disséminer ça et là quelques éléments de la vie d’Adèle & de Timo censés éclaircir un peu notre lanterne. S’il n’y a rien à reprocher au tandem constitué par Maria-Victoria Dragus & Roeland Wiesnekker, leurs personnages respectifs manquent très clairement de profondeur et rendent ainsi Tue-moi très fade. D’un sujet plutôt intense on se retrouve donc au final avec un film qu’on considérera inachevé et qui ne nous laissera pas un grand souvenir.

     

    Il faut le voir pour : Voler autre chose qu’un poireau quand vous êtes en cavale et que vous devez vous nourrir !

  • Querelles

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    Sur son lit, notre pote Arshia (Amir Hossein) entend de nouveau ses parents se disputer et la nuit va connaitre une issue dramatique. Le lendemain matin, le garçon de 10 ans se retrouve en voiture avec sa tante Sharareh (Sharareh Pasha) et son oncle Kamran (Kiomars Giti) ; ils font route vers Téhéran après avoir appris que les parents d’Arshia sont morts au cours d’un accident. Cette nouvelle est un véritable choc et ils ignorent comment ils vont bien pouvoir annoncer cette tragédie à leur neveu. Sourds et muets, Sharareh & Kamran communiquent par le langage des signes et leur sujet de conversation tourne autour de la garde d’Arshia qui d’ailleurs, et cela le couple l’ignore, sait parfaitement lire le langage des signes !

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    Le film de Morteza Farshbaf est en soi un pari déjà bien audacieux en proposant ce road-movie mettant en scène 2 comédiens sourds et muets. Si on n’a pas eu l’occasion de prendre connaissance du scénario, les premières minutes sont assez déconcertantes avant que l’histoire ne se mette en place via les discussions entre Sharareh & Kamran. Malgré ses personnages attachants et notamment le jeune Arshia lorsqu’on découvre le but réel de ses pause-pipi, Querelles fait parfois du sur-place où s’immisce un certain ennui. Le projet du réalisateur est séduisant et mérite bien que l’on y consacre une petite séance découverte.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des garagistes qui ont avec eux une bouteille de coca !

  • Les vieux chats

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    C’est une longue journée qui s’annonce pour nos potes Isidora & Enrique (Belgica Castro & Alejandro Sieveking), alors qu’ils trainaient au lit, ils reçoivent un coup de fil de Rosario (Claudia Celedón) tout juste revenue de voyage au Pérou. La fille d’Isidora semble bien excitée et promet de venir avec une surprise, raison de plus pour se montrer méfiant mais en attendant il faut aller faire quelques courses notamment pour nourrir les chats. Les problèmes surviennent dès l’arrivée de Rosario déjà exténuée par les 8 étages à monter à pied puisque l’ascenseur est en panne et elle ne se prive pas de faire une scène concernant son allergie aux chats. Entre la mère et la fille, les rapports n’ont jamais été très tendres et cette visite est loin d’être anodine !

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    Plongée au cœur d’une journée typique dans la vie d’un couple de personnes âgées, Les vieux chats ne décolle réellement qu’à partir de l’arrivée de Rosario dans l’histoire. On découvre alors une relation mère / fille conflictuelle et dont la confrontation en tête à tête aurait pu et du constituer un dénouement plus intense. La fragilité qui se dégage d’Isidora fait d’elle un personnage auquel le spectateur s’attachera facilement, c’est là la seule grande force d’un film parfois très mou. Dès lors qu’on a passé la tension qui régnait durant l’huis-clos dans l’appartement, on sent que le film nous échappe petit à petit. A réserver uniquement à ceux qui veulent découvrir de nouveaux horizons cinématographiques.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’acheter un appartement au 8ème étage, si l’ascenseur tombe en panne vous n’aurez pas beaucoup de visites !

  • Nouveau départ

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    C’était il y a 6 mois, la disparition de Katherine (Stephanie Szostak) a laissé un grand vide chez les Mee. Un dramatique évènement que notre pote Benjamin (Matt Damon) a encore du mal à accepter mais la priorité pour lui est de rendre le sourire à ses enfants. Pour cela, il faut tourner la page et il commence par démissionner et veut désormais trouver une nouvelle maison. Accompagné de sa fille Rosie (Maggie Elizabeth Jones), il trouve la maison idéale disposant par ailleurs d’un énorme terrain et pour cause ; il s’agit d’un zoo ! L’idée peut paraitre saugrenue mais Benjamin a toujours aimé l’aventure et va beaucoup s’investir dans la réouverture de ce par cet essayer par la même occasion de faire retrouver un peu de joie de vivre à son fils Dylan (Colin Ford).

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    Le scénario du film a puisé son inspiration dans le livre de Benjamin Mee qui a réellement vécu cette folle aventure et on s’attendait à ce que Cameron Crowe (Rencontres à Elizabethtown / Vanilla Sky) en fasse quelque chose de plus qu’une simple fable familiale. Le miracle n’aura pas lieu, le film est une somme de clichés comme l’illustrent le conflit Père / fils ou ce méchant inspecteur qui a l’avenir de nos potes entre ses mains. Les présences de Johansson & Damon ne semblent motivées que pour tenter de dissimuler les faiblesses de ce Nouveau départ qui à l’arrivée n’apporte que du déjà vu. Si au moins on avait pu se consoler avec ce parc animalier malheureusement la visite tourne court, pour une bonne sortie en famille cherchez plutôt un bon zoo !

     

    Il faut le voir pour : Adopter la technique des 20 secondes de courage !