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juliette binoche

  • Celle que vous croyez

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    Mère séparée, Claire Millaud (Juliette Binoche) est actuellement en relation avec Ludo (Guillaume Gouix). Il faut le dire vite car ce dernier ne semble pas considérer leur histoire sérieusement et c’est ce qui agace cette professeur de littérature. Un soir, elle essaye d’en savoir un peu plus sur la vie privée de son amant en fouillant sur les réseaux sociaux où il est inscrit et c’est là qu’elle tombe sur le profil d’Alex (François Civil). Il s’agit du pote d’enfance de Ludo et elle décide ainsi d’entrer en contact avec lui en se créant un faux profil. Au départ, il ne s’agissait que de regarder quelques photos et puis un dialogue s’est installé et Claire va progressivement se laisser prendre au jeu.

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    C’est à l’auteur Camille Laurens que l’on doit le roman d’origine adapté pour l’occasion par Safy Nebbou avec une réalisation d’une belle efficacité. Celle que vous croyez nous embarque dans une histoire de rencontre amoureuse particulière qui se construit à travers les réseaux sociaux. Ce sont surtout sur les travers de ces outils modernes auxquels on s’attarde ici avec cette identité virtuelle dans laquelle se perd le personnage de Claire. Au talent que tout le monde connaît à Juliette Binoche, répond celui de François Civil qui prouve une fois encore qu’il n’est pas l’acteur qui a le vent en poupe actuellement pour rien. Un film prenant de bout en bout, qui réserve pas mal de surprises jusque dans ses derniers instants.


    Il faut le voir pour : Reprendre un peu la vraie vie, ça ne devrait pas vous faire de mal !

  • Godzilla (2014)

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    Il y a 15 ans, notre pote Ford (Aaron Taylor-Johnson) vivait au Japon avec ses parents mais il a eu le malheur de perdre sa mère lors d’un terrible séisme. Du moins c’est la version officielle mais son père Joe (Bryan Cranston) est convaincu qu’on lui cache quelque chose et veut absolument découvrir la vérité, il le doit pour sa femme. C’est ainsi que Ford, à peine revenu chez lui à San Francisco, doit déjà repartir au Japon où son père a été arrêté pour avoir pénétré dans une zone placée en quarantaine. Tous deux vont alors se retrouver impliqués dans une histoire incroyable où va apparaitre un monstre gigantesque du nom de Godzilla qui va changer à jamais le visage du monde.

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    A l’occasion des 60 ans de la créature crée par le studio Toho, ce ne seront pas les japonais qui vont préparer le gâteau mais nos cousins américains. Cette version de Godzilla n’a pas été confiée à n’importe qui puisque c’est Gareth Edwards (Monsters) qui tient la caméra et l’on nous annonce déjà une trilogie ! Ajoutez à ça les participations de Bryan Cranston & Aaron Taylor-Johnson et sur le papier cette incarnation du célèbre monstre avait de quoi donner l’eau à la bouche. Sauf que la déception n’aura d’égal que l’immensité du monstre ; quel ennui devant le film avec son scénario peu excitant. On nous apprend de ne pas essayer de contrôler la nature et si la sélection naturelle est bien faite, cette nouvelle version ne devrait pas survivre très longtemps.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre réellement pourquoi Chirac a fait des essais nucléaires.

  • Camille Claudel 1915

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    C’est à l’âge de 51 ans que notre pote Camille Claudel (Juliette Binoche) a rejoint l’asile de Montdevergues dans le Vaucluse. Elle ne comprend toujours pas comment elle a pu se retrouver dans cet asile et pense même qu’il s’agit là d’un complot orchestré par son ancien amant Auguste Rodin pour lui dérober son atelier. Même au sein de cet asile, elle pense qu’on cherche à l’empoisonner aussi préfère-t-elle préparer elle-même ses propres repas. Toujours est-il qu’elle se sent sain d’esprit et veux absolument quitter cet endroit et peut-être qu’avec la prochaine visite de son frère Paul (Jean-Luc Vincent), elle réussira à le convaincre de la faire sortir.

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    Pas sur que le nom de Camille Claudel évoque quelque chose à tous les spectateurs mais avec ce film, le réalisateur Bruno Dumont s’intéresse à une partie précise de sa vie ; lorsqu’elle intègre l’asile de Montdevergues. Là je dis pourquoi pas, ça va être l’occasion d’enrichir un peu de ma culture sauf qu’avec Camille Claudel 1915 on a juste droit à un rôle remarquable pour Juliette Binoche ponctué de quelques monologues. L’histoire est inexistante si bien que tout ça est long, lent, affreusement ennuyeux et les seules choses qu’on apprendra sur cette artiste sont les quelques phrases lâchés en guise d’introduction et de conclusion et on se dit alors qu’on a plus vite fait d’aller faire un tour sur Wikipédia !

     

    Il faut le voir pour : Demander à préparer votre propre repas si jamais on vous interne un jour !

  • A cœur ouvert

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    Nos potes Mila & Javier (Juliette Binoche & Edgar Ramírez) sont 2 chirurgiens talentueux et qui ont la particularité d’être en couple dans la vie privée. Tout allait plutôt bien pour eux jusqu’au jour où Javier apprend qu’il ne pourra plus opérer, une décision grave motivée par les problèmes d’alcool que rencontre ce médecin. Durant cette épreuve difficile, sa femme sera d’un soutien indéfectible et même s’ils traversent des moments de doute, leur amour est lui sincère. Quoi de mieux que la naissance d’un enfant pour prouver cela et pourtant lorsque Mila apprend qu’elle est enceinte, elle hésite à garder ce bébé.

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    Ce n’est pas pour son scénario qu’on se précipitera sur A cœur ouvert car cette adaptation du roman de Mathias Enard se résume à la déliquescence de la vie d’un couple. Il y a d’abord ce combat presque vain d’un homme contre son addiction à l’alcool ce qui conduit inévitablement à de multiples altercations entre ce mari et sa femme. Alors si on ne peut pas retirer que Juliette Binoche et son partenaire à l’écran Edgar Ramírez font preuve d’une présence incroyable dans le film, il faut aussi reconnaitre que ça finit par tourner en rond. L’histoire n’est donc pas des plus passionnantes et serait même susceptible de faire décrocher quelques spectateurs en cours de route !

     

    Il faut le voir pour : Faire passer un alcootest au chirurgien qui s’occupe de vous.

  • Cosmopolis

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    Alors que toute la ville de Manhattan est paralysée dans le cadre de la prochaine visite du Président des Etats-Unis, notre pote Eric Packer (Robert Pattinson) ressent le besoin d’une nouvelle coupe de cheveux. Ce riche trader s’installe alors dans sa luxueuse limousine où il a le loisir de recevoir toutes sortes de visites aussi bien professionnelles que d’ordre plus privé. Sur le chemin et tout autour de lui, on assiste à la décomposition d’une société ; les manifestations se multiplient dans les rues et des rats devenus le symbole de ce mécontentement sont exhibés. Eric n’a toutefois pas à s’inquiéter puisqu’il est entouré d’un service de sécurité efficace mené par Torval (Kevin Durand) mais c’est une journée où tout peut arriver.

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    La majorité des spectateurs ne verront pas plus loin qu’une simple masturbation intellectuelle délaissant l’esthétisme de la réalisation de David Cronenberg. Pamphlet à l’encontre du capitalisme qui gangrène notre société, on est censé assister à la déliquescence de notre monde mais tout ce qui ressort ce ne sont que de longues conversations. Cosmopolis est un film constitué à 95 % de dialogues ciselés et il est difficile pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas le livre d’apprécier ou simplement de supporter cela. Il est certainement préférable de lire ce célèbre roman de Don DeLillo avant d’attaquer cette adaptation cinématographique autrement on n’y verra qu’un ovni inaccessible.

     

    Il faut le voir pour : Prendre rendez-vous chez le coiffeur.

  • La vie d’une autre

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    Notre pote Marie (Juliette Binoche) était chez les Speranski dans la perspective de décrocher un job et c’est là qu’elle a aperçu pour la première fois Paul (Mathieu Kassovitz). C’est ensuite sur la plage qu’elle a eu la joie de le revoir, les prémices d’une soirée magique et surprenante. En effet, lorsqu’elle se réveille, Marie se retrouve propulsée dans un appartement avec vue sur la Tour Eiffel et mère d’un petit Adam (Yvi Dachary-Le Beon). Elle est désormais en 2011 soit un saut de 15 ans depuis cette nuit passée avec Paul qui est devenu depuis son mari mais leur relation a quelque chose d’étrange. A la veille de ses 41 ans, elle se découvre une vie où elle est devenue une toute autre personne, quelqu’un qu’elle a du mal à reconnaitre.

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    Adaptation du roman de Frédérique Deghelt, c’est le genre de scénario que les américains raffoleraient pour nous en proposer une banale comédie. Pour son premier long-métrage, Sylvie Testud a en partie réussit à contourner ce piège facile en évitant de surjouer le coté burlesque de la situation et en conservant ce coté dramatique qui vient équilibrer l’ensemble. C’est un bonheur de voir évoluer cette Juliette Binoche rayonnante et spontanée malgré tout cela ne suffit pas nous emballer complètement à cause notamment d’un dénouement attendu. Pas forcément la sortie cinéma du mois mais on passe vraiment un bon moment devant La vie d’une autre.

     

    Il faut le voir pour : Préparer des tartines grillées pour vos enfants.

  • Elles

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    Anne (Juliette Binoche) travaille en tant que journaliste pour Elles et rédige actuellement un article sur un sujet sulfureux : les escort-girls. Derrière cette appellation bon chic bon genre, se cache tout simplement une nouvelle forme de prostitution et elle est parvenue à obtenir les témoignages de 2 jeunes femmes. Pour l’une comme pour l’autre, ce sont les événements de la vie qui les ont conduites à exercer une telle activité. Charlotte (Anais Demoustier) n’a aucune envie d’avoir une vie aussi insipide que ses parents tandis qu’Alicja (Joanna Kulig), étudiante étrangère s’est retrouvée dans une situation inconfortable à son arrivée en France.

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    C’est un thème peu évident à traiter et on reconnaitra à la réalisatrice Malgorzata Szumowska le mérite de ne pas considérer le monde de la prostitution à la légère. A travers l’implication de ses 2 actrices que sont Anaïs Demoustier & Joanna Kulig, on assiste à des scènes de sexe parfois crues dont l’intérêt est plutôt illusoire. Au-delà du portrait de ces 2 jeunes femmes s’esquissent ensuite les frustrations d’une épouse et mère de famille incarnée par Juliette Binoche et à partir de là on ne sait plus trop où donner de la tête. Les vies de ces 3 personnages finissent par se chevaucher les unes sur les autres sans parvenir à nous captiver bref Elles risquent de séduire que peu de spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous énerver contre votre frigidaire

  • Copie Conforme

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    Dans le cadre de la promotion de son nouveau livre Copie Conforme, l'écrivain James Miller (William Shimell) se trouve actuellement en Toscane. Une chance inespérée pour elle (Juliette Binoche), qui profite de l'occasion pour convier l'auteur à pouvoir discuter de son ouvrage. Ils décident alors de prendre la voiture et partent se promener atterrissant dans le village de San Gimignano non loin de Florence. Déambulant au hasard dans les rues, leur discussion devient soudainement plus personnelle ; la jeune femme n'est pas avare en reproches envers James.

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    La patience est une vertu dont il faudra faire preuve si vous souhaitez jeter un œil sur Copie Conforme. Du début jusqu'à la fin ça ne fait que jacasser de tout et de rien à la fois et très franchement on se met à espérer que tout ça se termine très vite. Et puis surtout on se pose pas mal de questions durant le film et le réalisateur Abbas Kiarostami semble prendre un malin plaisir à n'apporter quasiment aucunes réponses. C'est donc avec une grande circonspection -remarque totalement personnelle évidemment- que Binoche obtient la Palme d'or de la meilleure actrice à Cannes.

     

    Il faut le voir pour : Arrêtez de vous la péter quand vous goûtez votre vin au restaurant.

  • Coup de foudre à Rhode Island

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    C’est une grande réunion de famille qui s’annonce pour Dan Burns (Steve Carrell). Ce père de famille a perdu sa femme et il en a fallu du temps pour qu’il puisse surmonter cette terrible épreuve. Aujourd’hui, il consacre toute sa vie à ses 3 filles et ce n’est pas toujours une sinécure ! Arrivé à Rhode Island, il va croiser Marie (Juliette Binoche) sur qui il craque littéralement mais il déchante vite quand il apprend qu’il s’agit ni plus ni moins de la petite-amie de son frère Mitch (Dane Cook). Entre Dan et Marie, commence alors un long jeu de séduction mais leur histoire est déjà promise à de nombreuses complications.

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    A priori, on se dit qu’il s’agit d’une énième comédie romantique qui, à l’image de son titre, ne joue pas la carte de l’originalité. Pourtant Coup de foudre à Rhode Island mérite qu’on jette un œil notamment pour la présence de Steve Carrell qu’on n’imaginait pas aussi à l’aise dans le rôle du prince charmant de service. Plus habitué à le voir incarner des personnages burlesques, il dévoile ici une autre facette pour le moins attendrissante. Sans oublier Juliette Binoche craquante à souhait, voilà une comédie sentimentale qui pourrait bien séduire aussi bien le public féminin que masculin.

     

    Il faut le voir pour : Revoir vos potes d’enfance, on sait jamais il y aura peut-être de belles surprises !

  • Paris

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    Pierre (Romain Duris) est effondré. Son médecin vient de détecter une anomalie au niveau de son cœur et ses jours sont peut-être comptés. Il doit suivre un lourd traitement dans l’attente d’une transplantation dont les chances de réussite sont loin d’être rassurantes. Pour le réconforter, sa grande sœur Elise (Juliette Binoche) va venir lui tenir compagnie et l’aider à franchir ce moment délicat. Les journées sont longues pour Pierre qui s’occupent en jardinant mais surtout en observant certains parisiens de sa fenêtre. Quelle est leur histoire ? Que vivent-ils au quotidien ? Se rendent-ils compte de la chance qu’ils ont de pouvoir vivre avec insouciance dans cette belle ville ?

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    Le duo Cédric Klapisch/Romain Duris c’est un peu le pendant français de Tim Burton/Johnny Depp ; c’est un gage de qualité. Après avoir vanté la diversité culturelle internationale, le réalisateur s’attarde sur la capitale française, centre névralgique du pays. Film choral à la distribution impressionnante, Paris se nourrit de la richesse des personnages mais il manque une âme à tout cela. Les histoires de chacun se succèdent sans véritable liant et finissent par devenir terriblement insignifiantes d’autant plus que le destin de Pierre est vite relégué au second plan. Ce n’est pas du grand Klapisch mais ça reste tout de même un film de qualité.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de draguer les filles par SMS.