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drame - Page 52

  • En secret

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    Comme de véritables potes d’enfance, Atafeh & Shirin (Nikohl Boosheri & Sarah Kazemy) ne se quittent jamais et on les croise régulièrement dans les soirées de Téhéran. Si leur complicité saute aux yeux, tout le monde ignore cependant que ce qui les lie va bien au-delà de la simple amitié ; elles s’aiment profondément mais ne peuvent vivre cette passion au grand jour dans un pays encore très conservateur. Leur relation va changer avec le retour de Mehran (Reza Sixo Safai), frère d’Atafeh  qui a abandonnée la musique et consacre désormais son temps à la religion au point de devenir membre de la Police des mœurs.

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    On sait que la liberté d’expression est encore un doux mirage dans certains pays et un film comme En secret risque bien de provoquer quelques remous. Cette première réalisation de Maryam Keshavarz dépeint ainsi l’amour entre 2 femmes mais aussi et surtout expose en toile de fonds les répressions à l’encontre de la communauté gay. Derrière la scène de doublage d’Harvey Milk, on entrevoit ainsi la censure exercée dans le pays ; le bénéfice de certaines libertés est encore un bien long combat ! Si on est séduit par les 2 interprètes principales que sont Nikohl Boosheri & Sarah Kazemy en revanche le personnage de Mehran est à l’image d’un film manque d’un peu plus d’approfondissement. Ça reste toutefois une belle découverte.

     

    Il faut le voir pour : Improviser avec vos potes des doublages de film !

  • Une bouteille à la mer

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    Septembre 1997. Un nouvel attentat a frappé Jérusalem dans un café que notre pote Tal (Agathe Bonitzer) connait bien puisqu’il est situé tout près de chez elle. Cette violence la laisse totalement abasourdie et elle rédige alors une lettre qu’elle glisse dans une bouteille et qu’elle confie à son frère Eytan (Abraham Belaga) pour la jeter à la mer. Quelques temps plus tard, cette même bouteille est découverte par un groupe de jeunes hommes sur une plage de Gaza. Parmi eux, Naïm (Mahmud Shalaby) se décide à répondre au message de Tal en utilisant le pseudonyme de Gazaman. Mails après mails, une belle amitié commence à naitre mais pourra-t-elle résister face au conflit qui oppose leurs peuples ?

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    Le conflit Israélo-palestinien s’éternise et pose encore et toujours de nombreuses questions. Adaptation du roman de Valérie Zenatti, Une bouteille à la mer nous présente les interrogations et les espoirs d’une israélienne et la volonté d’un palestinien de vivre un jour libre. Autant on se sent concerné par le destin réservé au personnage de Naïm, autant on se désintéresse complètement de ce que traverse la jeune Tal. En faisant preuve de magnanimité, on sera sensible au message (un peu trop utopique) de paix et de fraternité qui se dégage de ce film par contre sa réalisation dépassée nous donne la sensation d’être devant un téléfilm plutôt que d’une œuvre de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Répondre aux messages que vous trouverez dans les bouteilles jetées à la mer !

  • Elles

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    Anne (Juliette Binoche) travaille en tant que journaliste pour Elles et rédige actuellement un article sur un sujet sulfureux : les escort-girls. Derrière cette appellation bon chic bon genre, se cache tout simplement une nouvelle forme de prostitution et elle est parvenue à obtenir les témoignages de 2 jeunes femmes. Pour l’une comme pour l’autre, ce sont les événements de la vie qui les ont conduites à exercer une telle activité. Charlotte (Anais Demoustier) n’a aucune envie d’avoir une vie aussi insipide que ses parents tandis qu’Alicja (Joanna Kulig), étudiante étrangère s’est retrouvée dans une situation inconfortable à son arrivée en France.

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    C’est un thème peu évident à traiter et on reconnaitra à la réalisatrice Malgorzata Szumowska le mérite de ne pas considérer le monde de la prostitution à la légère. A travers l’implication de ses 2 actrices que sont Anaïs Demoustier & Joanna Kulig, on assiste à des scènes de sexe parfois crues dont l’intérêt est plutôt illusoire. Au-delà du portrait de ces 2 jeunes femmes s’esquissent ensuite les frustrations d’une épouse et mère de famille incarnée par Juliette Binoche et à partir de là on ne sait plus trop où donner de la tête. Les vies de ces 3 personnages finissent par se chevaucher les unes sur les autres sans parvenir à nous captiver bref Elles risquent de séduire que peu de spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous énerver contre votre frigidaire

  • Detachment

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    Il arrive lorsqu’un professeur vient à s’absenter. Notre pote Henry Barthes (Adrien Brody) est le nouveau professeur d’anglais du lycée de New-York, un remplacement qui durer 1 mois le temps qu’un titulaire soit désigné. Avec lui les choses sont simples : si vous n’avez pas envie d’assister à ses cours alors vous êtes libres d’aller voir ailleurs. Des méthodes expéditives à l’image d’un homme torturé, il vit seul mais veille sur son grand-père qui n’a plus toute sa tête. Un soir, après s’être rendu auprès de ce dernier, Henry croise le chemin d’Erica (Sami Gayle), une jeune prostituée qu’il va prendre sous son aile. Il l’invite ainsi à l’héberger dans son studio et va tenter de la remettre sur le droit chemin.

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    Au départ, je m’attendais à voir un film dans la lignée d’Esprits rebelles où un prof débarque dans un établissement difficile et parvient à tirer le meilleur de ses élèves. Finalement, Detachment porte plutôt bien son nom car il est bien loin de ce genre quelque peu idéaliste pour mieux proposer une analyste pour le moins pessimiste du système scolaire et de notre société. Si notre pote Adrien Brody est impressionnant dans son rôle, il est également bien accompagné avec l’actrice Sami Gayle malgré tout on reste assez impassible devant ce film très sombre. Difficile en effet de sortir de la salle avec la banane ; on nous confronte à un constat désastreux sans jamais réellement y proposer une quelconque issue ce qui nous laisse clairement sur notre faim.

     

    Il faut le voir pour : Vous rendre disponible pour la prochaine réunion avec les professeurs de vos enfants.

  • Another happy day

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    Direction Annapolis, Maryland pour notre pote Lynn (Ellen Barkin) et 2 de ses fils Elliot & Ben (Ezra Miller & Daniel Yelsky) pour rejoindre la famille. C’est un grand évènement qui les rassemble puisque Dylan (Michael Nardelli), le 3ème fils, est sur le point de se marier ; tout semble donc réuni pour passer un merveilleux moment mais c’est mal connaitre cette famille ! A commencer par Elliot qui sort à peine de sa 4ème cure de désintoxication mais sa mère ne peut pas le surveiller constamment car elle aussi a ses propres soucis. Elle redoute les retrouvailles avec son ex-mari Paul (Thomas Haden Church) ; leur rupture a été un moment difficile et qui a particulièrement traumatisé leur fille Alice (Kate Bosworth).

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    Voilà bien le genre de film qui pourrait bien vous faire changer votre vision de la famille, Another happy day nous confronte à des individus en pleine détresse et nous met le moral à plat. On est plongé au cœur d’un mélodrame qui n’épargne personne que ce soit une Ellen Barkin angoissée, Ezra Miller qui n’en finit plus de faire souffrir sa génitrice après l’excellent We need to talk about Kevin ou encore la touchante Ellen Burstyn qui redoute sa solitude future. Difficile toutefois d’adhérer à ce film au sujet si sensible et particulier, cette première réalisation de Sam Levinson se perd dans les différents portraits. On l’appréciera donc avant tout pour les performances d’acteur.

     

    Il faut le voir pour : Zapper les mariages de votre famille pendant quelques temps !

  • The descendants

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    Notre pote Matt King (George Clooney) n’est pas vraiment le père de famille idéal et ce rôle il va pourtant devoir l’assumer après l’accident de sa femme Elizabeth (Patricia Hastie). Cela fait plusieurs jours maintenant qu’elle est plongée dans un profond coma et malheureusement, plus rien ne pourra la sauver. Devant ce drame, il veut réunir sa famille et c’est accompagné de sa fille Scottie (Amara Miller) qu’il va récupérer sa cadette Alexandra (Shailene Woodley) qui avait été envoyée en pension. Cette dernière s’était violemment disputée avec sa mère lors des dernières vacances de Noel pour une raison qu’ignorait totalement Matt ; sa femme avait un amant, un certain Brian Speer (Matthew Lillard).

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    Portrait d’une famille disloquée qui va resserrer ses liens autour d’un évènement dramatique, The descendants offre un vrai rôle de composition pour notre pote George Clooney. Ce n’est pas pour autant qu’il faut passer sous silence les belles interprétations de ses "filles" Amara Miller et notamment une admirable Shailene Woodley, un trio qui compose un socle solide pour le film. On est également immédiatement séduit par cette atmosphère décalée prônée dès les premières minutes en situant cette histoire dramatique dans l’archipel d’Hawaï. On n’est certainement pas devant quelque chose d’extraordinaire mais on passe clairement un bon moment mêlant avec habilité humour et tendresse.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous moquer de ceux qui portent des chemises hawaïennes !

  • Ghost

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    Un nouvel appartement pour ouvrir une nouvelle page de leur vie, Molly & Sam (Demi Moore & Patrick Swayze) voient le bonheur leur tendre les bras. Le destin est malheureusement bien cruel car au cours d’une soirée, le couple fait une mauvaise rencontre et Sam perd la vie victime d’une arme à feu. Commence alors une drôle d’expérience pour cet homme puisque son esprit est resté parmi nous ; il voit tout ce qui se passe mais lui reste invisible aux yeux de tous. Par chance, une certaine Oda Mae Brown (Whoopi Goldberg), une voyante aux talents discutables, parvient à entendre ses paroles er avec son aide, il va tenter de communiquer de nouveau avec Molly car un danger la guette.

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    Même s’il a pris quelques rides, Ghost est et restera un classique du cinéma qui fera à coup sur verser quelques larmes aux plus sensibles d’entre vous. Outre le fait qu’il a suscité l’envie chez beaucoup d’entre nous de se mettre à la poterie, c’est l’osmose entre Demi Moore & le regretté Patrick Swayze qui a su séduire des millions de spectateurs. L’occasion de voir aussi Whoopi Goldberg jouer les entremetteuses, la caution humoristique du film qui présente tout de même certains aspects assez sombres comme l’intervention de ces esprits qui emportent les mauvaises âmes. Ne serait-ce que pour réécouter la célèbre chanson d’Unchained Melody, voilà une œuvre qui restera pour l’éternité dans nos esprits.

     

    La scène à ne pas louper : La séance de poterie entre Molly & Sam. (Voir la Vidéo)

  • Café de Flore

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    Paris en 1969. Parce qu’elle a mis au monde un enfant trisomique, notre pote Jacqueline (Vanessa Paradis) s’est retrouvé du jour au lendemain abandonnée. Pour elle, Laurent (Marin Gerrier) n’était pas un enfant différent des autres et elle se moquait complètement des regards parfois méprisables que l’on posait sur eux, elle fera tout pour lui offrir la vie la plus ordinaire qui soit. Autre époque, 2011 à Montréal. Après un mariage avec Carole (Hélène Florent), Antoine (Kevin parent) a eu 2 enfants mais le couple s’est ensuite fragilisé jusqu’à le conduire au divorce. Ils sont restés en bons termes mais aujourd’hui Antoine a rencontré une autre femme et s’apprête à reconstruire sa vie en dépit de la réticence de son entourage proche.

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    Ce n’est pas 1 mais 2 histoires qui nous sont servies, 2 récits qui s’alternent durant près de 2 heures et qui en apparence n’ont aucun point commun. On se doute évidemment que le point d’orgue de Café de Flore sera ce moment où la révélation nous sera dévoilée et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est assez mystique. Que ce soit dans le quotidien de Jacqueline et de son fils ou bien les chroniques de cette famille recomposée, difficile d’accrocher à ce nouveau long-métrage de Jean-Marc Vallée. La belle performance de la comédienne Vanessa Paradis ne réussira pas plus à nous captiver et la seule chose qu’on retiendra à la sortie ce n’est encore que cette chanson envoutante de Doctor Rockit.

     

    Il faut le voir pour : Croiser les doigts pour que vous soyez réincarné !

  • Les papas du dimanche

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    C’est un Antoine (Thierry Neuvic) furieux que nos potes Léa & Léo (Marilyne Canto & Olivier Baroux) ont vu débarquer chez eux et il y a de quoi ! Il vient en effet de quitter sa maison après avoir découvert que sa femme avait une liaison avec son associé. Le plus douloureux restant tout de même de se séparer de ses 3 enfants Alice, Vincent & Nine (Nina Rodriguez, Nicolas Rompteaux & Arauna Bernheim-Dennery) en attendant qu’il puisse reconstruire sa vie. Cet architecte naval va donc devoir dans un premier temps trouver un nouveau travail et rénover la maison de ses parents mais c’est une situation que les enfants ont du mal à comprendre. A coté de ça, Antoine peine à tourner la page et même lorsqu’il fait la rencontre de Jeanne (Hélène Fillières).

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    Le divorce des parents est et restera une épreuve difficile tant pour les intéressés mais surtout pour des enfants qui perdent soudainement leurs repères. Les papas du dimanche s’intéresse lui plus particulièrement sur le sort des hommes qui souffrent eux aussi de la séparation avec leurs enfants. Le sujet n’a pas été choisi totalement par hasard par le réalisateur Louis Becker qui a fait justement cette amère expérience et nous retranscrit son ressenti avec beaucoup de pudeur. Beaucoup de simplicité dans ce film constituant pour les uns un atout tandis que les autres y verront plutôt son point faible. Il n’y a pas vraiment d’histoire à proprement parler juste une chronique familiale à laquelle tout le monde ne sera pas sensible.

     

    Il faut le voir pour : Trouver une bonne idée pour avoir l’aide de vos enfants afin de refaire la peinture de la maison.

  • Ici bas

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    Plongé en plein cœur de la Seconde Guerre Mondiale et de l’occupation allemande, la France vit une des heures les plus sombres de son histoire. Autrefois prêtre, notre pote Martial (Eric Caravaca) a pris une décision lourde de conséquence en délaissant sa soutane pour revêtir l’habit de résistant ; un nouveau rôle qui n’est pas sans danger. Lors d’une mission, il se retrouve touché par une balle et en réchappe de justesse grâce notamment aux soins prodiguées par Sœur Luce (Céline Sallette). Pour cette dernière, la rencontre avec cet homme va être déterminante ; elle est totalement subjuguée par lui et est même prête à tout abandonner pour le rejoindre mais les sentiments sont-ils réellement réciproques ?

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    Bon je sais bien que le cinéma français a fait de beaux progrès ces dernières années mais quand je me retrouve devant Ici bas, je me croirais revenir dans les années 1990. Tout semble concourir pour que ça ait l’air vieillot alors forcément la différence est juste flagrante avec des productions plus modernes. Cet aspect finit donc par prendre le pas sur une histoire plutôt correcte inspirée d’un véritable fait-divers et servie par une double interprétation de qualité mais ça n’empêche pas que ce soit en compagnie d’un profond ennui qu’on va passer toute la séance. Si le fait de voir un espèce de téléfilm digne du dimanche après-midi de France 3 ne vous rebute pas alors peut-être vous laisserez-vous tenter.



    Il faut le voir pour : Ne jamais tromper une bonne soeur !