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drame - Page 49

  • La terre outragée

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    Le 25 Avril 1986, il fait encore bon vivre à Pripiat. Le jeune Valery (Vladyslav Akulyonok) se promène avec son père et profite de cette ballade pour planter un pommier, Anya & Piotr (Olga Kurylenko & Nikita Emshanov) roucoulent à la veille de leur mariage ce seront les dernières réminiscences du bonheur qu’offrira cette ville ukrainienne. Un accident vient d’avoir lieu à la Centrale nucléaire Lénine et va provoquer l’une des pires catastrophes de l’histoire. Le soleil naissant laisse place à une pluie chargée de la radioactivité ambiante si bien que Pripiat va devoir être évacuée totalement.  Alors que Valery perd la trace de son père, Anya apprend elle que son mari est gravement irradié.

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    Personne ne pourra oublier ce qui s’est passé à Tchernobyl (heureusement pour nous la radioactivité s’est arrêté pile à nos frontières) et encore moins après les récents évènements à Fukushima. La terre outragée revient sur cette terrible catastrophe en mettant en lumière le funeste destin de la ville de Pripiat et de ses habitants. Si dans un premier temps le film parvient à garder notre attention jusqu’à l’évacuation par la suite on est rapidement décroché ; les personnages d’Anya & Valery ne parviennent en aucune façon à donner de l’ampleur à l’histoire. Complétez cela par une réalisation des plus ternes et vous risquez donc d’être fatalement exposé à de fréquents assoupissements.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais sortir les jours de pluie !

  • Perfect sense

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    Trouvera-t-elle un jour un homme qu’elle pourra sincèrement aimer ? C’est la sempiternelle question que se pose notre pote Susan (Eva Green). Cette épidémiologiste n’a pourtant pas à chercher bien loin car elle va faire la connaissance de Michael (Ewan McGregor) qui travaille au restaurant situé juste en bas de chez elle. Si un nouveau couple se forme, il y a actuellement un curieux phénomène qui frappe le monde entier ; certaines personnes perdent soudainement leur odorat. Jusqu’à présent on est incapable de trouver une explication à cela et ce mal ne va cesser d’évoluer car après l’odorat, ce sont le goût et ensuite l’ouïe des Hommes qui sont affectés.

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    Humez l’odeur du pop-corn, écoutez les conversations pas si discrètes de vos voisins et mangez du regard le duo Eva Green / Ewan McGregor ; Perfect sense a pour ambition de vous faire redécouvrir vos sens. Dans son postulat de départ, ce film de David MacKenzie pourrait bien vous rappeler le Blindness de Fernando Meirelles, mêmes effets et mêmes conséquences sur une humanité complètement déboussolée. On serait aussi tenté de dire qu’on retrouve une pincée de Contagion avec une paranoïa édulcorée par la romance de Susan & Michael. Un film qui sent donc un peu le réchauffé avec un thème déjà exploré malgré tout on se laisse entrainer dans ce scénario catastrophe et qui sait prémonitoire …

     

    Il faut le voir pour : Préparer votre stock de gras et de farine !

  • Les adieux à la reine

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    14 Juillet 1789. C’est une journée ordinaire qui semble se profiler à la Cour de Versailles et pour notre pote Sidonie (Léa Seydoux), la lectrice personnelle de la reine Marie-Antoinette (Diane Kruger). Ce n’est que le lendemain qu’elles prendront conscience qu’une page de l’histoire est en train de s’écrire ; le peuple français vient en effet de s’emparer de la Bastille. Commence alors une période de trouble durant laquelle on craint que Versailles ne soit à son tour envahi. Alors que Marie-Antoinette se prépare à se réfugier à Metz, elle confie à Sidonie un secret de polichinelle : l’amour qu’elle porte à la Comtesse Gabrielle de Polignac (Virginie Ledoyen).

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    Comme l’a si bien rappelé notre pote Jean-Luc Mélanchon, la prise de la Bastille est un des grands évènements de l’histoire française et on le redécouvre ici au prisme du regard du personnage de Sidonie, servante proche de Marie-Antoinette. Adapté du livre de Chantal Thomas, Les adieux à la reine séduit par son casting féminin de haut vol avec toutefois quelques réserves sur Diane Kruger qui ne sera pas une reine inoubliable. Les portes de Versailles nous sont donc grandes ouvertes pour découvrir les derniers râles d’une souveraine en pleine détresse, la seule chose c’est que ça manque par moment d’intensité pour nous emballer complètement.

     

    Il faut le voir pour : Avoir une illustration parfaite de l’expression "Sauver sa tête" !

  • Bellflower

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    Californie. Woodrow & Aiden (Evan Glodell & Tyler Dawson) sont potes d’enfance et partagent ensemble un vieux rêve ; avoir une voiture à la Mad Max qui leur permettra de flamber le jour où l’Apocalypse frappera la Terre. En attendant la fin du monde, Woodrow a fait la connaissance de Milly (Jessie Wiseman) autour d’un succulent plat de grillons et le courant passe plutôt bien entre les deux. Après une virée au Texas, un couple se forme donc mais en amour tout va très vite et le jeune homme a la mauvaise surprise de découvrir un jour sa petite-amie au lit avec un autre. A partir de ce moment, ils vont s’entre-déchirer et cette histoire pourrait trouver une dramatique conclusion.

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    Petit flash-forward en guise d’introduction et c’est un joli avant-gout de ce que nous réserve le Bellflower d’Evan Glodell qui s’implique devant et derrière la caméra. Tout commence par une banale histoire d’amour mais qui va rapidement connaitre une issue dramatique. Pour sa première expérience sur le grand écran, le réalisateur démontre déjà une belle maitrise en donnant un véritable rythme à sa narration qui amène parfois un peu de confusion chez le spectateur. Le film séduit également par un casting tout aussi rafraichissant qu’il est efficace ; outre l’immanquable Glodell, la belle Jessie Wiseman ne nous laisse pas indifférent. Séance découverte assurée !

     

    Il faut le voir pour : Installer un distributeur de boisson dans votre caisse !

  • Hunger Games

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    Dans un futur proche, la nation de Panem a émergé des cendres de la civilisation que nous connaissions. Divisée en 12 districts, chaque année sont organisés les Hunger games. Il s’agit d’un tournoi où sont forcés de participer 1 garçon et 1 fille de chaque district et dont le seul objectif est d’être le dernier survivant. C’est un combat à mort qui les attend, un spectacle morbide dont on ne se lasse pas puisqu’il s’agit cette année de sa 74ème édition. Dans le District 12, c’est Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence) qui s’est portée volontaire ceci pour protéger sa jeune sœur Primrose (WIllow Shields) que le hasard avait désigné. Elle sera accompagnée de Peeta Mellark (Josh Hutcherson) qu’elle a déjà rencontré par le passé ; la concurrence face à eux sera rude et le sang va couler !

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    On en a beaucoup entendu parler et certains d’entre vous connaissent certainement le roman de Suzanne Collins, pour ma part je suis un spectateur totalement vierge ! C’est sur que le principe rappelle l’excellent Battle royale mais la comparaison s’arrête là, l’environnement lui est totalement différent et Hunger Games a lui aussi du potentiel mais a du mal à le concrétiser. Heureusement que j’adore Jennifer Lawrence sans quoi mes quelques assoupissements se seraient transformés en une bonne sieste d’après-midi. Un scénario riche mais une réalisation classique sans véritables éclats et qui n’arrive donc pas à assurer le spectacle pour le spectateur. On tient peut-être une nouvelle grande saga cinématographique mais reste à espérer que les épisodes suivants seront plus excitants !

     

    Il faut le voir pour : Espérer que le sort puisse vous etre favorable !


    En savoir plus sur Hunger Games - L'embrasement ?

  • Eva

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    Il est considéré comme l’un des plus talentueux créateurs en matière de robotique, notre pote Alex Garel (Daniel Brühl) fait son grand retour après 10 ans d’absence. Personne d’autre que lui ne pouvait mener le projet S.I.-9. dont l’objectif est de développer un robot qui aurait l’apparence d’un enfant. C’est aussi l’occasion pour lui de retrouver son frère David (Alberto Amman) mais aussi et surtout Lana (Marta Etura) ; 2 personnes qu’il avait quitté brutalement. À la recherche d’un enfant qui lui servira de modèle, il fait la connaissance de la jeune Eva (Claudia Vega) qui a tout de la candidate idéale pour son projet. Une fille unique qu’il va apprendre à découvrir d’autant plus qu’il s’agit de sa nièce !

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    Propulsé dans un monde futuriste où les robots occupent désormais une place importante dans notre société jusqu’à prendre parfois l’apparence d’humains. Sujet ambitieux pour le premier film de Kike Maillo, le réalisateur espagnol n’est pas là pour concurrencer les productions américaines sur le même thème qui privilégierait l’action mais s’oriente ici vers une réflexion sur la propension de l’homme à vouloir se prendre pour Dieu. Si le duo Daniel Brühl / Claudia Vega est impeccable, il manque un véritable enjeu dans le scénario dont on devine rapidement la teneure sans parler de cette révélation peu surprenante.

     

    Il faut le voir pour : Essayer le coup du "Qu’est-ce que tu vois quand tu fermes les yeux ?"  avec vos enfants.

  • My week with Marilyn

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    1956. Marilyn Monroe (Michelle Williams) est déjà une grande star à travers le monde lorsqu’elle arrive en Angleterre pour le tournage du prochain film de Sir Laurence Olivier (Kenneth Branagh) ; Le prince et la danseuse. Pour notre pote Colin Clark (Eddie Redmayne), cela restera un moment inoubliable de sa vie. Ce féru de cinéma était parvenu en effet à décrocher un poste d’assistant auprès du célèbre réalisateur ce qui allait lui permettre de côtoyer la légende qu’est Marilyn Monroe. Le tournage est au départ un peu mouvementé, la star hollywoodienne semble capricieuse mais Colin va découvrir en fait une femme en proie à ses démons intérieurs.

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    Il ne faut surtout pas s’attendre à un biopic consacré à la plus célèbre des blondes puisque My week with Marilyn s’intéresse bien plus à la rencontre exceptionnelle de Colin Clark avec cette star. Même s’il met en scène qu’une brève partie de la carrière de Monroe, cet épisode résume bien les épreuves qu’elle a traversées au cours de son existence. C’est une femme complètement perdue dans ses tourments et fragilisée qu’incarne Michelle Williams, une prestation honorable sans pour autant briller comme savait si bien le faire cette icône de l’Amérique. L’histoire manque également parfois de saveur mais ce film devrait en satisfaire plus d’un car on sait bien que Les hommes préfèrent les blondes !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir le lien de parenté entre Marilyn Monroe et Lincoln !

  • Bye bye blondie

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    Frances & Gloria (Emmanuelle Béart / Clara Ponsot & Béatrice Dalle / Stéphanie Sokolinski) sont de véritables potes d’enfance ; elles se sont connues adolescentes durant une période difficile de leurs vies. Le temps a filé et elles se sont perdues de vue jusqu’à aujourd’hui ; si Frances est devenue une célèbre animatrice de télévision, Gloria galère un peu plus et d’ailleurs elle se retrouve une fois encore à la rue. L’heure des retrouvailles a sonné et pour prolonger cela, Frances invite sa pote à s’installer avec elle et son mari Claude (Pascal Gregory) à Paris mais avec le temps beaucoup de choses ont changé et cela risque de faire voler leur complicité en éclat.

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    Virginie Despentes derrière la caméra et 2 duos formés par Stéphanie Sokolinsky / Clara Ponsot et Emmanuelle Béart / Béatrice Dalle, les femmes prennent plus que jamais le pouvoir. On découvre le parcours diamétralement opposé de Gloria & Frances, potes d’enfance réunis par leur caractère impulsif et dont les relations mêleront amour et amitié. Alors qu’on attendait le duo vedette, on est davantage surpris par les prestations de Sokolinski /Ponsot qui apportent une vraie énergie à Bye bye blondie. Ça reste cependant assez sage, on est déçu que la réalisatrice ne se soit pas montrée plus audacieuse dans cette adaptation de son propre roman.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de mentir à une animatrice télé, elle pourrait vite s’énerver !

  • Aloïs Nebel

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    Quelque part dans la campagne Tchécoslovaque, à Bílý Potok pour être plus précis ; c’est là que vous pourrez rencontrer notre pote Aloïs Nebel. Ce cheminot est le chef de la gare, un lieu qu’il connait bien pour y avoir grandi et il va recevoir la visite d’un homme particulièrement étrange qui va réveiller des souvenirs. Pour Aloïs commence alors une longue traversée du désert, il perd ses esprits et on le retrouve notamment enfermé dans les toilettes en répétant sans cesse les horaires du train. Interné, il a l’occasion de côtoyer l’homme qui est arrivé à Bílý Potok, un individu qui attire les attentions mais qui semble totalement muet. L’identité de ce dernier reste un grand mystère, la seule chose dont on soit sur c’est qu’il a un lien avec le passé d’Aloïs.

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    Bon les enfants, on se pousse car voici un film d’animation assez sombre et qui vise clairement à un public plus adulte. Visuellement on est déjà séduit par Aloïs Nebel, le noir et blanc assure une atmosphère mystérieuse et puis surtout c’est vivant ce qui n’est pas étonnant puisqu’on a fait appel à la rotoscopie c’est-à-dire au recours à de vrais acteurs (tout comme dans A scanner darkly). On est tenu en haleine par le scénario du moins jusqu’à cette parenthèse où le personnage se retrouve à Prague dès lors le film perd en intensité. Au-delà de la beauté des images, si l’histoire avait été plus précise on aurait eu devant nos yeux une oeuvre de grande qualité.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre l'expression "Etre dans le brouillard" !

  • Terraferma

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    Bien que la pêche ne soit pas aussi prolifique qu’auparavant, Ernesto (Mimmo Cuticchio) reste attaché son bateau car il s’agit du dernier lien avec son fils Pietro disparu en mer il y a maintenant 3 ans. Il vit sur l’ile de Lampedusa et avec l’été viennent les touristes, l’occasion pour Giuletta (Donatella Finocchiaro), veuve de Pietro et de son fils Filippo (Filippo Pucillo) pour renflouer un peu leurs économies. Lors d’une sortie en pêche avec son grand-père, Filippo croise un radeau débordant d’immigrés africains et certains d’entre eux se lancent à la mer à la vue du bateau. Ne pouvant rester les bras croisés, ils sauvent notamment une femme enceinte et son fils ; un acte de solidarité qui pourrait leur couter cher.

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    Derrière son ambiance estivale, Terraferma s’intéresse à un tout autre phénomène à savoir le sort des immigrés prêts à risquer leur vie pour s’offrir un avenir. Ce décalage est d’ailleurs mis très justement en image lorsque l’on découvre des corps échoués sur une plage pleine de touristes. Malgré ce thème grave et fort, on ressent une certaine légèreté qui ressort de ce film ; l’ile de Lampedusa étant pourtant bel et bien une plaque tournante de l’immigration. En dehors de Filippo, il est dommage que l’histoire n’ait pas creusé davantage le personnage d’Ernesto et surtout celui de Giuletta qui apparait plutôt fade en comparaison avec les autres. Si on ne peut nier l’engagement du réalisateur Emanuele Crialese qui connait bien l’ile en question, il manque juste quelque chose pour marquer le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier la chance d’avoir une "Terre ferme" où vivre !