Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

drame - Page 55

  • La délicatesse

    aff.jpg

    Ils formaient un beau couple et avaient vraiment tout pour être heureux hélas Nathalie (Audrey Tautou) a vu son bonheur s’échapper lorsque son mari François (Pio Marmaï) est mort brutalement au cours d’un accident. Cela fait désormais 3 ans que ce drame a eu lieu et la jeune femme s’est depuis réfugié dans le travail pour surmonter cette terrible épreuve. Cette obstination lui a d’ailleurs permis d’obtenir une belle promotion lui permettant désormais de disposer de son propre groupe de travail parmi lequel se trouve Markus (François Damiens). Cet homme à l’allure banal va entrer de manière surprenante dans la vie de Nathalie et très vite cette relation va susciter de nombreuses réactions dans leur entourage.

    01.jpg

    David Foenkinos signe avec l’aide de son frère Stéphane l’adaptation de son propre roman, La délicatesse réunit donc un couple plutôt improbable personnifié à merveille par Audrey Tautou & François Damiens. C’est tout d’abord avec une grande tristesse qu’on découvre le désastreux destin de Nathalie plongée dans une détresse qui poussera certains d’entre vous à sortir les mouchoirs. Par la suite, les larmes laissent progressivement place aux rires ; on est attendri par la bonhomie du personnage de Markus et il y a une certaine mélancolie qui accompagne la naissance de ce nouveau couple. Par son histoire à la fois simple et donc tellement humaine, c’est un film qui nous touche et qui en séduira plus d’un !

     

    Il faut le voir pour : Aller voir votre patronne pour s’occuper du 114 !

  • Des vents contraires

    aff.jpg

    Leur couple est aux bords de la rupture, c’est par une nouvelle dispute que Sarah & Paul (Audrey Tautou & Benoit Magimel) ont commencé cette journée. 1 an après tout a changé. Depuis ce jour, la jeune femme n’a plus donné signe de vie laissant derrière elle un mari perdu mais également ses 2 enfants Clément & Manon (Hugo Fernandes & Cassiopée Mayance). Bien qu’il conserve l’espoir de la revoir un jour, Paul a besoin de souffler et décide de partir s’installer à Saint-Malo. L’occasion pour lui de se rapprocher de son frère Alex (Antoine Duléry) qui va par ailleurs l’embaucher dans son auto-école. S’adapter à cette nouvelle vie n’est pas évident d’autant plus que certains évènements vont venir troubler encore davantage cette famille.

    01.jpg

    Bien que le film s’articule autour de la disparition d’une mère et épouse, Des vents contraires s’intéresse surtout à la figure paternelle. Elle est d’abord incarnée par Benoit Magimel mais aussi évoquée à travers les portraits du père, de celui-ci de Samir, ex-mari désespéré ou d’Alex un homme aux envies de paternité jusqu’à présent insatisfaits. Le 2nd film de Jalil Lespert et adaptation du roman d’Olivier Adam séduit par la proximité que l’on ressent avec ses personnages, une galerie de portraits de gens blessés par la vie et ce sont ces simples rencontres qui vont faire renaitre un espoir disparu chez le héros. Un film émouvant qui sait rester modeste en dépit de quelques creux qui sont comblés par les superbes interprétations des comédiens sans oublier celles des enfants.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vos enfants à peindre … puis préparer un bon bain !

  • On the ice

    aff.jpg

    C’est au cœur d’un petit village situé en Alaska que vivent Qalli & Aivaaq (Josiah Patkotak & Frank Qutuq Irelan), 2 potes d’enfance inséparables. On ne peut pas dire que le coin regorge d’activités intéressantes alors quand ils apprennent qu’il y a une soirée organisée, ils s’y rendent avec plaisir. L’alcool est évidemment de la partie et si Aivaaq se laisse facilement tenter, Qalli se montre plus raisonnable puisqu’il doit rendre visite à sa grand-mère. Le lendemain matin, ils devaient se retrouver pour partir à la chasse mais Qalli apprend que son ami est déjà parti en compagnie de James (John Miller). Quand il les rejoint, il les surprend en pleine bagarre et cela va se terminer par un terrible drame.

    01.jpg
    C’est dans un cadre plutôt inhabituel que le réalisateur Andrew Okpeaha MacLean a choisi de tourner son premier long métrage et de nous présenter ce petit thriller qui ne vous laissera pas de glace ! Invité à partager le quotidien d’une communauté de l’Alaska, on est tout de suite envahi par les paysages blancs sans fin, un décor naturel majestueux qui deviendra également la scène du crime. Par son aspect On the ice suscite donc une certaine curiosité mais dans le fond, l’histoire elle reste assez banale. Sans parvenir à s’imposer comme une œuvre majeure ; en tant que spectateur on apprécie la fraicheur (et c’est le cas de le dire) de cette production hors-norme composé d’acteurs débutants au jeu encore imparfait.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de râler quand vous avez 2 cm de neige devant votre porte !

  • 17 filles

    aff.jpg

    Les habitants de Lorient le savent, il ne s’y passe pas grand-chose! Pourtant un évènement particulier va mettre en lumière cette ville, un fait divers aussi extraordinaire qu’imprévisible. Tout a commencé lorsque la jeune Camille (Louise Grinberg) a annoncé à tout le monde qu’elle était enceinte et qu’elle avait l’intention de garder ce bébé. On prédisait déjà à cette lycéenne un avenir peu radieux rythmé entre les biberons et les emplois précaires et c’est alors qu’est né un projet fou. Afin de ne pas se séparer de ses potes d’enfance, elle réussit à convaincre tout un groupe de jeunes filles de tomber enceinte. Sans s’en rendre compte, l’établissement scolaire va faire la une des journaux locaux puisque 17 de ses élèves attendent désormais un enfant.

    01.jpg

    C’est un fait divers américain plutôt anecdotique qui aura permis aux sœurs et réalisatrices Muriel & Delphine Coulin de faire leurs premières armes avec ce film plutôt rafraichissant. Difficile en effet de passer à coté de ce groupe de jeunes comédiennes emmené par Louise Grinberg, il y a véritablement de la vie et de la complicité qui se dégage. Reste ensuite une histoire qu’on pourra reprocher un peu plate ; une fois le projet lancé il n’y a plus vraiment de surprises et au bout d’un moment s’installe une légère monotonie. C’est donc un portrait à la fois réaliste dans la présentation de ses héroïnes mais aussi fantastique par le but qui les unit mais 17 filles manque tout de même d’un grain de folie.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller votre fille !

  • Dernière séance

    aff.jpg

    Notre pote Sylvain (Pascal Cervo) travaille à l’Empire, un petit cinéma de quartier qui vit malheureusement ses derniers instants. Les lieux ont en effet été rachetés pour laisser place à de futurs magasins mais curieusement le projectionniste vit dans le déni et refuse d’annoncer la fermeture de l’établissement. Il faut dire aussi qu’il a élu domicile dans les sous-sols mais surtout s’y trouve une salle particulièrement morbide. Cet homme de 31 ans a l’air totalement inoffensif mais le soir venu, il se transforme en un cruel tueur en série prenant pour cibles uniquement des femmes. Il exécute ensuite un curieux rituel en découpant soigneusement l’oreille de ses victimes pour mieux les exposer comme des trophées.

    01.jpg

    Honnêtement à un moment donné du film, je me suis demandé s’il fallait le prendre réellement au sérieux et effectivement Dernière séance se revendique bien être un thriller et non pas une comédie. Avec sa réalisation autant dépassée que soporifique, il est bien difficile de ne pas trouver le temps long et malheureusement il n’y a vraiment rien qui puisse apporter un brin de vigueur à l’ensemble. Le personnage de Sylvain n’a pas le moindre charisme pour susciter une once d’émotions chez le spectateur et ce n’est pas son histoire personnelle qui le rendra plus empathique. Voilà donc une copie à revoir en profondeur à moins que le but recherché par le réalisateur Laurent Achard fut de nous faire voyager au bout de l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des mecs qui passent leur temps dans les salles de cinéma (Des mecs comme moi quoi !).

  • Shame

    aff.jpg

    Notre pote Brandon (Michael Fassbender) est un homme célibataire qui connait un succès fou auprès de la gente féminine et il accumule les conquêtes. Son appétit sexuel semble insatiable ; que ce soit chez lui ou à son bureau, il écume les sites pornographiques et va même jusqu’à se masturber dans les toilettes. Un jour alors qu’il rentre chez lui il pense avoir affaire à des voleurs mais il s’aperçoit qu’il s’agit tout simplement de sa sœur Sissy (Carey Mulligan). Parce qu’elle est un peu perdue et qu’elle a besoin de prendre un peu de recul, elle parvient à convaincre Brandon de la laisser dormir pendant quelques temps chez lui.

    01.jpg

    C’est vrai qu’après avoir été époustouflé par son Hunger, on était assez impatient de voir le prochain film de Steve McQueen. Changement total de registre puisque Shame dresse le portrait d’un homme malade, totalement addictif du sexe. L’occasion de découvrir un Michael Fassbender qui se met réellement à nu (ce qui fera certainement le bonheur des demoiselles) pour sa seconde collaboration avec le réalisateur. Si on n’a pas devant nos yeux un grand film, on ne peut pas lui retirer ses qualités avec notamment une interprétation de New-York, New-York par Carey Mulligan réellement fascinante. A voir avant tout pour la performance globale des comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Toujours fermer la porte de la salle de bain quand vous l’utilisez.

  • Interview exclusive de Lars Blumers (réalisateur de Mike)

    Cela fait longtemps que Ciné2909 ne vous avait pas offert une telle exclu, plus de 2 ans pour être exact! Je suis donc très content de pouvoir vous proposer l’interview exclusive d’un réalisateur que j’ai découvert grâce à un film vraiment sympathique et qui ferait d’ailleurs un très beau cadeau de Noel pour les amateurs de cinéma. Mike est donc le premier film de Lars Blumers et le réalisateur nous en dit un peu plus.

    Lire la suite

  • Carnage

    aff.jpg

    11 Janvier, dans le parc de Brooklyn Bridge ; 2 enfants se disputent et en sont venus aux mains. Zachary (Elvis Polanski), à l’aide d’un bâton, a frappé son pote d’enfance Ethan (Eliot Berger) en plein visage cassant par la même occasion 2 dents. Leurs parents décident alors de se rencontrer et de régler tout ceci comme des gens civilisés. Penelope & Michael (Jodie Foster & John C. Reilly) ont donc conviés Nancy & Alan (Kate Winslet & Christoph Waltz), les parents de Zachary pour tirer cette histoire au clair et si cela semblait se régler rapidement, ça va finir par virer au cauchemar. Les explications s’éternisent d’abord autour d’un clafoutis et de cafés mais cela va se terminer avec une bonne bouteille de scotch !

    01.jpg

    Adapté de la pièce de théâtre Le dieu du carnage de Yasmina Reza, ce film de Roman Polanski avait l’air plutôt alléchant de par son casting 4 étoiles. Réunis dans un appartement, ce sont 2 couples qui vont s’entre-déchirer autour d’un problème assez banal et où ressortent toutes les rancœurs et ressentiments qu’ils ont accumulé. De ce huis-clos aux allures assez banales se construit alors un règlement de comptes assez jouissif avec notamment une Jodie Foster au bord de la rupture névrotique et un Christoph Waltz génialement agaçant avec son téléphone. Un quatuor fantastique pour un film qui ne l’est pas moins, un bon exutoire pour ceux qui en ont vraiment besoin, du bon Carnage !

     

    Il faut le voir pour : Laisser vos enfants régler leurs propres problèmes.

  • Americano

    aff.jpg

    La nouvelle a été un véritable choc pour notre pote Martin (Mathieu Demy). Les premières lueurs de la journée faisaient à peine leur apparition lorsqu’un coup de téléphone lui a appris la mort de sa mère, une femme qu’il a peu connu puisque son père (Jean-Pierre Mocky) l’avait arraché à elle pour venir s’installer en France. C’est à lui que revient la charge de se rendre aux États-Unis pour s’occuper de l’appartement où elle a vécu et de toutes les autres formalités. C’est à cette occasion qu’il entend parler de Lola (Salma Hayek), une voisine avec qui il jouait étant enfant et qui est restée semble t-il très proche de sa mère comme en témoigne une lettre destinée justement à cette femme. Il apprend que celle-ci a été forcée de retourner vivre au Mexique et sur un coup de tête, il décide de partir à sa recherche.

    01.jpg

    C’est l’histoire d’un mec qui se rend compte qu’il a manqué d’amour maternel et ne supporte pas de voir l’appartement de sa mère disparue passer sous son nez alors il va demander des comptes ! Résumé très simplifié du premier film de Mathieu Demy, mais ça ne va guère plus loin tellement le spectateur se sent délaissé par ce qui est proposé. Un voyage au Mexique à bord d’une Mustang chapardé à Géraldine Chaplin et une rencontre avec une très charmante Salma Hayek ne suffiront malheureusement pas à sauver les meubles. Americano c’est donc un road-trip qui tourne très court à cause de son manque de rythme et d’une histoire qui n’a que peu de chances de passionner les foules.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’on ne peut pas garer une Mustang n’importe où et surtout à Tijuana !

  • The lady

    aff.jpg

    1988. Aung San Suu Kyi (Michelle Yeoh) vit en Angleterre dans la ville d’Oxford avec son mari Michael (David Thewlis) et est mère de 2 enfants ; Kim & Alexander (Jonathan Raggett & Jonathan Woodhouse). Un appel téléphonique lui apprend une mauvaise nouvelle : sa mère est gravement malade et c’est tout naturellement qu’elle décide d’aller à son chevet en Birmanie. Le retour dans son pays natal est brutal, un climat de répression règne sous l’impulsion du Général Ne Win (Htun Lin) qui n’hésite pas à faire couler le sang pour imposer sa loi. L’arrivée d’Aung San Suu Kyi n’est pas passé inaperçu car elle est la fille du célèbre Général Aung San assassiné lors du coup d’Etat de 1962 et un homme particulièrement apprécié du peuple. Beaucoup espère désormais qu’elle va reprendre ce prestigieux flambeau et mener le pays vers la démocratie.

    01.jpg

    Le nom d’Aung San Suu Kyi ne vous est certainement pas inconnu mais tout le monde ne connait pas son extraordinaire histoire. C’est notre Luc Besson national qui se charge donc de ce biopic ambitieux en mettant en scène une Michelle Yeoh totalement imprégnée de son rôle. Si The lady nous permet de connaitre davantage les sacrifices qu’a du supporter cette femme exceptionnelle et Prix Nobel de la paix en 1991, le film n’est pas exempt de tous reproches. On relèvera une dernière partie assez amorphe et un portrait un peu trop réducteur pour réellement rendre hommage à cette courageuse et grande dame. Il ne faut certainement pas s’attendre à un chef d’œuvre et on peut même dire que c’est l’aura d’Aung San Suu Kyi qui porte le film.

     

    Il faut le voir pour : Faire écouter plus de musique aux soldats !