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drame - Page 48

  • L’amour et rien d’autre

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    Les derniers adieux sont faits, il ne reste plus qu’à emballer quelques bricoles et nos potes Martha & Paul (Sandra Hüller & Felix Knopp) seront prêts à partir s’installer à Marseille. Paul part le premier, sa femme avait prévue de le rejoindre une semaine après malheureusement pour elle, leur couple ne sera plus jamais réuni. Martha reçoit en effet la visite de 2 policières qui viennent lui apprendre une dramatique nouvelle : le corps de son mari a été retrouvé sur un parking à Marseille et surtout il aurait lui-même mis fin à ses jours. Entre tristesse et incompréhension, la jeune femme est totalement déboussolée et le sera encore davantage lorsqu’elle apprend qu’il lui a caché beaucoup de choses.

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    Au terme de la première demi-heure, j’avais un peu peur que L’amour et rien d’autre ne se contente de n’être qu’un énième drame larmoyant et puis soudainement, le film prend une tout autre tournure. D’abord veuve éplorée, Martha arbore un tout autre visage après sa rencontre avec celui qu’elle appellera Nino donnant ainsi une autre impulsion à l’histoire mais on regrette que le réalisateur n’ait pas pris soin d’explorer un peu plus le comportement étrange du personnage. Il y a des choix vraiment curieux, le pire étant sans aucun doute ce générique de fin en décalage complet à se demander si ce n’est pas le résultat d’un pari perdu ! Une belle idée pas très bien exploitée mais qui mérite qu’on y jette un coup d’œil.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vous recoiffer avec classe (enfin pour ceux qui ont encore des cheveux).

  • Miracle en Alaska

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    1988. Journaliste local en Alaska, notre pote Adam Carlson (John Krasinski) rêve de devenir un jour un grand présentateur télévisé mais en attendant, il devra se contenter d’une série de reportages sur le quotidien de la ville de Barrow. Après s’être intéressé à la gastronomie mexicaine, il va trouver un sujet autrement plus intéressant : le sort de 2 baleines grises et de leur enfant pris dans la glace et qui semblent condamnés si personne ne leur vient en aide. Cette histoire va connaitre un rebondissement incroyable lorsque le reportage d’Adam est relayé sur une chaine nationale. Commence alors une mobilisation des amoureux des animaux à commencer par Rachel Kramer (Drew Barrymore) qui se bat depuis de nombreuses années déjà avec Greenpeace.

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    Il n’y a rien dans ce film inspiré d’une histoire vraie qui pourra réellement nous surprendre : 3 baleines pris au piège vont être secourus par la formidable mobilisation des hommes. Un scénario à la Sauvez Willy totalement convenu auquel viennent tout de même prendre part Drew Barrymore & Kristen Bell à la tête d’un riche casting. Evidemment il y a beaucoup de bons sentiments dans Miracle en Alaska, c’en est parfois même mielleux mais ce genre de film est clairement destiné aux jeunes spectateurs et à leurs parents forcés (ou non) de les accompagner. A moins de vouloir faire plaisir à vos enfants, on ne peut que difficilement se motiver pour se rendre dans les salles obscures afin de voir un tel film qui utilisent toutes les ficelles du genre.

     

    Il faut le voir pour : Avoir avec vous un carton si vous devez aller en Alaska sinon vous risquez de le payer cher !

  • Miss Bala

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    Qui sait si la vie de Laura Guerrero (Stephanie Sigman) ne sera pas bouleversée d’ici quelques jours ? Avec sa pote d’enfance Suzu (Lakshmi Picazo), elle s’est présentée aux sélections pour l’élection de Miss Baja California et c’est avec une certaine satisfaction qu’elles apprennent qu’elles ont été retenues. La soirée va se terminer dans une boite de nuit ; le Millénium même si Laura n’avait aucune envie de s’y rendre d’autant plus qu’elle va assister à une sanglante fusillade. Elle se retrouve nez à nez avec un des assaillants et dans la panique provoquée par cette attaque, elle perd la trace de son amie. Le lendemain, elle décide de la rechercher mais se faisant va se retrouver de nouveau mêlé avec le criminel Lino Valdez (Noe Hernandez), l’engrenage infernal vient de débuter pour elle.

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    Témoignage édifiant d’une certaine banalisation de la criminalité au Mexique pouvant impliquer n’importe quel civil. C’était un fait-divers qui n’avait fait que quelques lignes chez nous mais qui illustre parfaitement l’influence des cartels dans un pays impuissant, une Miss avait été arrêtée pour ses liens avec des activités criminelles. Se dévoile ainsi son parcours hors-norme ; de l’espoir d’être élue reine de beauté elle se retrouve ensuite au milieu de gunfights ou encore devient un appât pour abattre un Général. Stephanie Sigman incarne avec grande justesse cette Miss Bala, une femme complètement submergée par les évènements et envahie par la peur mais il manque quelque chose à ce film, une scène choc pour réellement nous marquer.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais sous-estimer les Miss !

  • L’enfant d’en haut

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    La montagne ça le gagne ! Notre pote Simon (Kacey Mottet Klein) parcourt les pistes enneigées mais contrairement aux nombreux vacanciers, il n’est pas là pour skier mais pour voler du matériel. Gants, lunettes, skis tout est bon à prendre pour lui à partir du moment que cela lui rapporte assez d’argent et de lui permettre d’acheter de quoi manger pour lui mais également pour sa sœur. Bien qu’elle soit l’ainée Louise (Léa Seydoux) n’est pas aussi active que Simon bien au contraire, elle préfère sortir avec ses copains et dépenser l’argent difficilement acquis. Même si cela est devenu une routine pour ce garçon de 12 ans, il fait parfois preuve d’imprudence et c’est ainsi qu’il va faire la connaissance de Mike (Martin Compston).

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    Ne serait-ce que pour la performance du jeune Kacey Mottet Klein (que l’on a déjà pu apercevoir dans Home ou Gainsbourg, vie héroïque), je ne peux que vous conseiller de découvrir L’enfant d’en haut car ce comédien a sans aucun doute du talent à revendre ! Véritable révélation, il  porte littéralement la réalisation d’Ursula Meier sur ses épaules sans jamais vaciller et le fait en compagnie d’une Léa Seydoux qui s’impose progressivement comme le nouveau visage du cinéma français. Une chronique sociale puissante qui met d’abord l’accent sur les disparités entre riches et pauvres puis prend ensuite une tournure encore plus dramatique avec cette vérité qui nous est assénée. Un film proche d’atteindre les grands sommets.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller davantage vos affaire lorsque vous irez au ski !

  • Viva Riva !

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    Cela fait bien 10 ans que notre pote Riva (Patsha Bay) n’avait pas foulé les terres congolaises et s’il est revenu à Kinshasa c’est aussi pour faire du business ! Il n’est pas revenu les mains vides puisqu’il a avec lui un camion plein de baril d’essence, un véritable trésor alors que la ville se retrouve en pleine pénurie de carburant. Avec un prix au litre qui ne cesse d’augmenter, il va toucher un joli pactole et pour fêter ça il est allé retrouver son pote d’enfance J.M. (Alex Herabo). A cette occasion, il aperçoit la belle Nora (Manie Malone) sur laquelle il va totalement flasher mais il devrait se méfier car elle n’est pas seule. Pendant ce temps, un certain César (Hoji Fortuna) débarque lui aussi à Kinshasa à la recherche de Riva.

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    En prenant comme référence Scarface ou Pulp fiction, certaines critiques avaient bien entendu éveillé ma curiosité par rapport à Viva Riva ! mais cette enthousiasme semble bien exagéré. Oui ce polar se déroulant en plein cœur de Kinshasa possède quelques atouts tels que cette jungle urbaine transpirante de corruption. On veut bien croire que dans le paysage cinématographique africain ce film puisse s’imposer comme une future référence mais en tant que spectateur averti que nous sommes, on ne peut pas ignorer le jeu parfois hésitant de certains comédiens ou des séquences d’action aussi peu convaincantes que pauvres dans la mise en scène. Divertissant sans plus.

     

    Il faut le voir pour : Faire vos réserves de carburant !

  • Tyrannosaur

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    Après avoir perdu aux jeux, notre pote Joseph (Peter Mullan) s’est de nouveau laissé emporter ce qui l’a conduit à commettre l’irréparable : il a frappé à mort son chien Bluey, son dernier vrai compagnon. Cet homme vit en effet seul depuis la mort de sa femme et depuis ce drame, il n’a cessé de se replier sur lui-même si bien qu’il lui arrive souvent de perdre ses nerfs. Une nouvelle altercation vient de se produire avec des jeunes dans un bar, une réaction qu’il ne supporte plus lui-même et est-ce vraiment le hasard qui va le conduire dans la boutique d’Hannah (Olivia Colman). Cette dernière, croyante, n’hésite pas à tendre la main aux autres mais qui lui tend la main lorsqu’elle en a besoin ?

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    Nouvelle étape dans la carrière de Paddy Considine qui signe avec Tyrannosaur son premier long-métrage mais surtout donne une suite à son court Dog Altogether. Il dresse les portraits sans concessions de 2 écorchés de la vie ; un homme qui traverse la vie tel un spectre et une femme qui se raccroche à sa foi pour ne pas se laisser complètement abandonner au calvaire qu’est devenu son couple. Si au départ on est submergé par la prestation de Peter Mullan, c’est ensuite l’excellente Olivia Colman qui accapare notre attention, l’un et l’autre donnent ainsi tout le caractère de ce film. A l’opposé du feel good movie, voici donc un feel bad movie puissant et superbement maitrisé, à découvrir car le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Offrir un peu plus de sourire aux autres !

  • I wish nos vœux secrets

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    Cela fait désormais 6 mois que ces 2 frères ont été séparés après la rupture de leurs parents ; Koichi (Koki Maeda) vit avec sa mère tandis que Ryunosuke (Ohshirô Maeda) a préféré suivre son père. Le seul contact qu’il reste actuellement est le téléphone mais Koichi ne rêve que d’une chose ; voir sa famille enfin réunie et retrouver une vie normale à Osaka. Alors que le pays célèbre la création de nouvelles lignes du Shinkansen sur l’ile de Kyushu, il entend parler d’une chose incroyable qui se produirait lorsque les 2 trains se croiseront. La vitesse à laquelle ils sont propulsés créerait un phénomène identique à celle d’une étoile filante et on pourrait ainsi exaucer un vœu. Avec l’aide de ses potes d’enfance ainsi que de son frère, ils vont ainsi entreprendre un voyage avec l’espoir de réaliser leurs rêves.

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    La nostalgie s’installe dans le film comme les cendres du volcan envahit la ville ; pour certains cela se rapporte au gout incertain du Karukan pour d’autres, c’est le temps où la famille était réunie. Il y a évidemment de l’émotion dans l’histoire de ces 2 frères séparés interprétés 2 excellents comédiens qui son également frères dans la vie. Il est impossible de passer à coté de la spontanéité dégagée par le jeune Ohshirô Maeda, c’est une vraie bouffée d’air frais qui se dégage à chacun de ses passages. A coté de ces 2 frères, on découvre également de magnifiques personnages secondaires comme ce grand-père ou la jeune actrice Megumi. I wish nos vœux secrets est un très beau conte moderne, il y a bien quelques passages à vide qui disparaissent devant une authenticité qui est elle certaine, séance découverte assuré & Coup de coeur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Déguster les miettes des paquets de chips !

  • Nana

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    Notre petite pote Nana (Kelyna Lecomte) vit à la campagne avec sa mère. Quand elle n’est pas à la maison, elle a l’occasion d’aller rendre visite à son papy et de jouer avec les animaux de la ferme comme ces petits cochons qui grouillent partout. Les vaches lui font encore un peu peur mais elle aime se promener dans le pré pour ramasser des pissenlits à défaut d’y trouver l’amour. Un jour alors qu’elle rentrait de l’école, elle découvre une maison vide ; sa mère n’est pas là mais Nana sait se débrouiller seule que ce soit pour prendre son gouter ou pour s’habiller. Elle a appris beaucoup de choses également auprès de son grand-père et elle tente de reproduire ce qu’elle a vu avec ce lapin qui a été capturé mais où est sa mère ?

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    On peut difficilement cataloguer ce premier long-métrage de Valérie Massadian comme un véritable film, Nana s’apparenterait bien davantage à un documentaire. C’est à partir de plus de 60 heures d’images que la réalisatrice a monté ce semblant d’histoire ; une petite fille livrée à elle-même après l’absence inexpliquée de sa mère. Evidemment, la petite Kelyna Lecomte fait preuve d’une formidable spontanéité mais sans direction donnée pour la mise en scène, il n’y a pas de rôle à jouer. Tous les spectateurs n’auront pas la même sensibilité de voir un enfant prendre seul son gouter, s’habiller ; soit on a l’œil de l’émerveillement ou soit ce sera de la complète indifférence.

     

    Il faut le voir pour : Poser un piège à lapin et laisser vos enfants se débrouiller pour le diner !

  • Titanic

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    On dit de lui qu’il est un chasseur de trésors mais notre pote Brock Lovett (Bill Paxton) est avant tout un passionné d’histoire. Il s’est ainsi mis en tête de retrouver un précieux bijou ; le Cœur de l’océan qui serait enfoui dans les profondeurs des mers auprès du célèbre Titanic. Pour le moment, ses recherches ne lui ont permis de ne trouver qu’un dessin où apparait justement le bijou ; une découverte qui va réveiller des souvenirs chez une certaine Rose DeWitt Butaker (Gloria Stuart/ Kate Winslet). Elle est l’une des rares survivantes du naufrage du Titanic et le fait de revoir ce portrait d’elle-même fait remonter à la surface de merveilleux souvenirs. Durant son voyage pour l’Amérique, elle avait connu sa plus belle histoire avec Jack Dawson (Leonardo DiCaprio).

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    Sur le papier, c’était déjà un projet monumental et James Cameron a su combler les attentes des spectateurs avec cette remarquable renaissance du Titanic. Devenu un classique du cinéma pour certains, il faut quand même dire que le film surfe sur les clichés à travers les personnages de Cal & Jack et que la romance entre Kate Winslet & Leonardo DiCaprio est un torrent de guimauve. Un reproche qui est habilement noyé en un tour de bras avec le spectaculaire naufrage si bien que les 3H10 coule aussi harmonieusement qu’une rivière. Aussi colossal que l’était le bateau, c’est un film qui ne peut laisser indifférent que ce soit pour cette belle d’histoire d’amuuur ou pour l’incroyable reconstitution de cet accident historique.

     

    La version 3D : Comment celui qui a su imposer la 3D au cinéma avec son Avatar pouvait manquer la conversion de son Titanic à l’occasion du 100ème anniversaire de cet évènement dramatique ? Le paquebot est plus vrai que nature, sur certains plans on a vraiment l’impression d’être dans les cales ou sur le ponton où on pourra se prendre pour le roi du monde ! Plus anecdotique lorsqu’il s’agit d’assister à la romance du couple, c’est surtout lors du (attention spoiler) fameux naufrage qu’on en prend plein les yeux. C’est un film gigantesque qui prend toute son ampleur sur le grand écran alors ceux qui n’ont pas encore eu l’opportunité de voir le film le plus vu dans l’histoire du cinéma français peuvent se jeter à l’eau !!

  • Le fils de l’autre

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    A l’approche de ses 18 ans, notre pote Joseph (Jules Sitruk) est déterminé à rejoindre l’armée israélienne ; une décision qui va bouleverser sa vie mais pas comme il l’entend. Des examens médicaux révèlent en effet que le jeune homme a un groupe sanguin différent de ses parents et après quelques recherches, on en vient à la conclusion invraisemblable. Lors de sa naissance à l’hôpital d’Haïfa qui avait subi des bombardements, il aurait été confondu avec un autre bébé. C’est de l’autre coté de la frontière qu’on retrouve le vrai fils d'Orith & Alon (Emmanuelle Devos & Pascal Elbé), il s’appelle Yacine (Mehdi Dehbi) et vient juste de revenir de Paris où il poursuit ses études.

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    Avec Le fils de l’autre, c’est une tout autre manière d’aborder le conflit israélo-palestinien et on comprend assez vite où le film veut nous mener. Cela aurait donc pu tourner au mélo teinté de clichés mais Lorraine Levy s’en tire plutôt bien en partie grâce à un casting réussi avec en tête Jules Sitruk & Mehdi Dehbi. Reste quand même que le scénario aurait pu faire preuve d’un peu plus de complexités notamment dans le rapport entre le personnage de Yacine et son frère Saïd dont la réaction violente est presque inexplicablement étouffée. Sur un sujet sensible, ce film réussit à ne pas se bruler les ailes mais ne parviendra pas non plus à nous transporter très haut !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de jouer les feignasses avec vos valises à roulettes.