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patrick bonnel

  • Comme un homme

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    Tout s’est déroulé comme ils l’avaient prévu ; nos potes Louis & Greg (Emile Berling & Kevin Azaïs) viennent d’enlever Camille (Sarah Stern), une prof d’anglais du lycée Ernest Renan. Pour comprendre ce qui les a poussés à faire une telle chose, il faut remonter quelques jours auparavant lorsque Greg a perdu les nerfs et a menacé cette femme avec une paire de ciseau. C’est donc pour se venger qu’il a planifié cet enlèvement ; ils vont la retenir prisonnière dans un cabanon dans les bois juste le temps de lui faire peur. C’était du moins le plan prévu au départ mais les choses vont devenir beaucoup plus compliquées et Louis va se retrouver seul avec cet otage sur les bras.

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    Au commencement de Comme un homme, il y a d’abord une simple histoire de vengeance qui va déraper brusquement. Ce n’est qu’au bout d’une demi-heure que le film de Safy Nebbou dévoile réellement ses intentions en révélant le portrait de Louis, adolescent et fils du proviseur traumatisé par un évènement familial. Le plus étrange dans tout ça c’est que c’est justement à partir de ce moment que l’intérêt va en décroissant. Si l’on peut difficilement remettre en cause la relation entre Emile et Charles Berling, père et fils à l’écran comme à la vie ; on est bien moins convaincu par leurs personnages respectifs perdus dans un scénario sans relief. Tu seras un homme mon fils mais pas tout de suite !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’embêter vos professeurs !

  • La mer à boire

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    Chez les Pierret, la construction navale est un art qui se transmet de génération en génération et notre pote Georges (Daniel Auteuil) en est actuellement le dernier représentant. Depuis la mort de sa femme il y a de cela 8 ans ; il s’est consacré entièrement à son travail hélas malgré la qualité de sa production, la situation économique est difficile. Il éprouve de nombreuses difficultés à obtenir le renouvellement de son crédit bancaire et après de longues tractations, c’est la mort dans l’âme qu’il doit se séparer d’une partie de son personnel. La sauvegarde de son entreprise passe avant tout mais lorsqu’il annonce cette terrible nouvelle, les ouvriers protestent en occupant les ateliers de construction.

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    C’est évidemment un film à forte résonnance sociale et durant sa première heure, La mer à boire est réellement captivant avant, par la suite, de prendre de curieux chemins. Pendant cette première partie, il y a eu une accumulation de tensions résultant de la confrontation entre Georges et ses employés mais aussi du destin funeste de ses potes et puis arrive une romance qui donne un tout autre visage à ce film. Curieux également la façon dont le personnage de Luis est traité, il est l’instigateur du durcissement des négociations puis disparait de façon assez quelconque. On est donc assez dubitatif à l’issue de la séance ressortant avec cette désagréable sensation que Jacques Maillot s’est un peu égaré dans sa dernière partie.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à rompre avec élégance (Ton ironique !).