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drame - Page 54

  • Trust

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    A 14 ans, Annie (Liana Liberato) comme beaucoup de ses potes d’enfance passe énormément de temps sur son téléphone portable et les chats sur Internet ; c’est là qu’elle a fait la connaissance de Charlie (Tristan Peach). Ce dernier s’est présenté comme un garçon de 16 ans et durant 2 mois, ils n’ont cessé de discuter et parfois même de vive voix. Pour l’adolescente, c’est un vrai coup de cœur et le seul hic c’est qu’il ne vit pas à coté mais elle est loin de s’imaginer que cet homme a en réalité plus de 30 ans ! Elle ne le découvrira qu’au moment de leur rencontre ; désagréablement surprise, elle va finir par se laisser de nouveau séduire par le discours de Charlie jusqu’au point de le suivre à l’hôtel.

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    Si les progrès des technologies de la communication ont été une révolution pour beaucoup cela s’est aussi accompagnée de son lot de désagréments. Après la comédie avec Cours toujours Dennis, David Schwimmer (oui, le Ross de Friends !) change totalement de registre et s’empare de faits divers qui ont malheureusement fait l’actualité. Si dans un premier temps le déroulement de Trust apparaît plutôt classique, le développement de l’histoire prend une tournure intéressante avec les répercussions d’un tel traumatisme au cœur d’une famille guidée par Clive Owen. On appréciera notamment la prestation de Liana Liberato parfaite dans le rôle de victime en plein déni ; un film dans l'ensemble plutôt réussi.



    Il faut le voir pour : Confisquer le portable de votre fille, surveillez ses accès internet et se renseigner sur les couvents les plus proches de chez vous !

  • Une vie meilleure

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    C’est en faisant le tour des restaurants à la recherche d’un job que notre pote Yann (Guillaume Canet) a rencontré Nadia (Leila Bekhti) et le courant est immédiatement passé entre les deux. La jeune femme a un fils de 9 ans Slimane (Slimane Khettabi) qu’elle élève seule et c’est donc une nouvelle famille qui est en train de se constituer. Un jour alors qu’ils pique-niquaient au bord d’un la, ils tombent sur une vieille maison en ruines et là Yann a tout de suite le déclic ; c’est le lieu idéal pour ouvrir son propre restaurant. Ils se lancent alors dans l’aventure et obtiennent un prêt auprès de leur banque en faisant jouer des crédits revolving en guise d’apport personnel. Malheureusement pour eux, leur rêve ca s’effondrer tel un château de cartes.

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    Même si le scénario est quelque peu différent, il est difficile de ne pas voir dans l’ombre d’Une vie meilleure le film américain A la recherche du bonheurWill Smith et son fils traversaient eux aussi une sacrée galère. Le film de Cédric Kahn joue lui la carte de l’authenticité d’abord avec une superbe prestation du duo Guillaume Canet / Slimane Khettabi et aussi par le rythme insufflée à l’histoire. Les séquences s’enchainent, on n’a aucune notion du temps qui passe et l’amourette naissante se mue en relation sans que l’on sans rendre compte. Il y a aussi cette quasi absence de musique pendant le film qui renforce cette indéniable sensation de réalisme et accentue la dramaturgie. Pas de pathos superflu ici, juste le reflet d’une triste réalité.



    Il faut le voir pour : Ne jamais rapporter des objets volés aux magasins, vous le paieriez cher !

  • Le pacte

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    Notre pote Will Gerard (Nicolas Cage) est professeur à la Nouvelle-Orléans, c’est un homme profondément bon qui n’hésitera jamais à vous aider si vous avez besoin de lui. Comment une telle personne pourrait donc soudainement se transformer en meurtrier recherché par la police ? Tout a commencé lorsqu’il a appris que sa femme Laura (January Jones) s’est faite agresser et violer ; peu de temps après un certain Simon (Guy Pearce) est venu à sa rencontre. Celui-ci lui a proposé de s’occuper de l’agresseur de sa femme mais Will sera alors redevable à cette organisation. Complètement désespéré, il accepte cette offre sans savoir que ce choix aura de graves répercussions. 6 mois plus tard, Simon refait surface dans sa vie en lui demandant de tuer un homme accusé de pédophilie.

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    Ce film du réalisateur Roger Donaldson reprend de manière détournée le principe du Vigilante en faisant intervenir une mystérieuse organisation. Nicolas Cage est donc le grand gagnant et se retrouve au cœur d’une terrible machination mais Le pacte qu’il a conclu est lui loin de nous emballer. Déjà, ce qui est assez pénible c’est de constater l’absence de nuances dans ce film ; au héros il ne manquerait que l’auréole au dessus de la tête pour en faire un saint. Reste ensuite que le dilemme qui lui est soumis ou l’existence même de cette association à but meurtrière auraient pu permettre une exploration plus intellectualisé du sujet ce qui est loin d’être le cas. Le hibou ravi jubile peut-être mais le spectateur ne ressent pas du tout la même chose.



    Il faut le voir pour : Ne jamais mais alors plus jamais acheter 2 barres de chocolat à un distributeur !

  • Let my people go

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    A la suite d’une histoire assez folle, notre pote Ruben (Nicolas Maury) et son compagnon Teemu (Jarkko Niemi) se sont violemment disputés provoquant la rupture du couple. C’est donc avec une infinie tristesse que Ruben revient en France pour se consoler auprès de sa famille mais là aussi les choses sont compliquées. Le voyage avait déjà mal commencé avec la perte de ses bagages et cela ne va faire qu’empirer. Il apprend ainsi que sa sœur Irène (Amira Casar) est à 2 doigts du divorce ce qui serait un cataclysme pour cette famille juive mais en plus de cela, il découvre que son père Nathan (Jean-François Stévenin) a une maitresse. Comme si cela ne suffisait pas, Ruben va également passer la nuit avec Maurice Goldberg (Jean-Luc Bideau), un ami de la famille déterminé à faire sa vie avec le jeune homme.

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    Les premières minutes annoncent la couleur, Let my people go n’est pas une comédie ordinaire ; on a devant nos yeux une famille juive pour le moins atypique. Un fils homosexuel, une fille au bord de la séparation, un père épris par une autre femme et tout cela donne des situations totalement imprévisibles. C’est l’occasion pour nous de découvrir davantage Nicolas Maury qui porte le film sur les épaules même si son rôle mais également son environnement rassemble trop de clichés. L’humour tourne parfois au grotesque mais sur la durée ce n’est pas une comédie qui saura se faire remarquer et il a toutes les chances de partir … oui mais sans vous !



    Il faut le voir pour : Mettre un casque à vos enfants quand ils font de la balançoire !

  • Killing Fields

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    Texas City. Le corps d’une adolescente de 14 ans vient d’être découvert. Les inspecteurs Mike Souder & Brian Heigh (Sam Worthington & Jeffrey Dean Morgan) se rendent immédiatement sur les lieux mais les indices récoltés sont minces et leur enquête s’annonce très difficile. Au même moment, ils reçoivent un coup de fil de la part de Pam Stall (Jessica Chastain) qui se trouve être également l’ex-femme de Mike et flic d’un comté voisin. Elle a en charge une curieuse affaire où l’on a retrouvé une voiture totalement abandonnée au bord de la route et souhaite l’aide de Brian mais ce dernier est déjà bien occupé. Outre ce nouveau cadavre, il doit aussi garder un œil sur la jeune Anne (Chloé Moretz) qui rencontre de nombreuses difficultés chez elle.

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    Si j’évoque le nom de la réalisatrice Ami Canaan Mann, cela ne vous dira certainement rien mais si je vous révèle qu’il s’agit de la fille du célèbre Michael Mann alors cela vous intéressera peut-être un peu plus. Un héritage des plus prestigieux mais un nom ne suffit pas pour nous offrir un bon film et ce Killing Fields n’arrivera pas à se rendre inoubliable. Le trio Sam Worthington / Jessica Chastain / Jeffrey Dean Morgan était pourtant prometteur mais l’histoire, inspirée d’un véritable fait divers, affiche pas mal de désordre au point qu’on finit par être largué pour ne pas dire désintéressé.  La bonne volonté des comédiens ne suffiront pas à rendre ce film passionnant en dépit de son atmosphère étouffante.


    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre fille sortir seule !

  • L’empire des Rastelli

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    Au départ Amanzio Rastelli (Remo Girone) a hérité d’une charcuterie à la mort de son père et désormais en 1992, il a transformé cette affaire familiale en un géant de l’agro-alimentaire. Leda est le fleuron de l’industrie italienne et notre pote Ernesto Botta (Tony Servillo), le Directeur financier du groupe est aux premières loges de son développement. Avec les années, la marque aspire à conquérir de nouveaux marchés mais Amanzio va finir par avoir les yeux plus gros que le ventre. Cela a commencé par de petites combines à travers des écritures comptables mais cela va finir par devenir incontrôlable. L’empire qui s’était construit est en train de se déliter.

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    Derrière Leda se cache en fait Parmalat, une marque italienne qui ne parlera sans doute pas à tout le monde et pour situer les choses sachez juste qu’il s’agit d’une entreprise spécialisée dans les produits laitiers. L’empire des Rastelli est donc un espèce de biopic détourné consacré à la famille italienne des Tanzi et son directeur financier Fausto Tonna, à son ascension et surtout à son déclin inéluctable. Comptes falsifiés, pots de vin ou bien fusions-acquisitions douteuses, ce sont autant d’activités clandestines qui défilent devant nos yeux. Une histoire passionnante et un Tony Servillo toujours aussi efficace font qu’on se laissera volontiers tenter par ce film malgré quelques baisses de rythme.



    Il faut le voir pour : Surveiller les activités de votre comptable et rester attentifs aux chiffres de votre société.

  • Bruegel, le moulin et la croix

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    C’est un paysage des Flandres plutôt banal mais il va devenir le théâtre d’une scène importante qui sera immortalisée par le peintre Pieter Bruegel (Rutger Hauer). Un couple se reposait tranquillement, ils venaient d’acheter un beau pain au camelot mais sont soudainement troublés par l’arrivée de la milice espagnole qui vont châtier l’homme en l’abandonnant aux crocs acérés des corbeaux. Un spectacle morbide en accompagne un autre. Une femme pleure son enfant, elle s'appelle Marie (Charlotte Rampling) et se révèle impuissante face au tragique destin de son fils que l'humanité connaît sous le nom de Jésus Christ. Celui-ci porte avec peine la croix sur laquelle il sera crucifié sous le regard des nombreux badauds de ce lieu.

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    Bon, je ne vais essayer de me la raconter ; le nom de Peter Bruegel ne me disait strictement rien avant cette séance de cinéma. C’était une idée assez insensée de la part du réalisateur Lech Majewski de nous offrir un film à partir d’une simple toile. C’est en 1564 que Bruegel nous gratifie de cette œuvre Le portement de croix, un tableau impressionnant et présentant plus d’une centaine de protagonistes. On découvre en outre sa construction inspirée d’une toile d’araignée et l’opposition métaphorique entre la vie et la mort. Le principe est donc intéressant déjà pour les connaisseurs qui peuvent ainsi approfondir leur savoir sur l’artiste et puis surtout pour les néophytes comme moi qui pourront se coucher moins idiot (et c’était pas gagné d’avance !) mais on n’échappe pas à quelques longueurs qui rendent ce Bruegel, le moulin et la croix vraiment très particulier.



    Il faut le voir pour : Ne surtout pas oublier d’évoquer l’œuvre de Bruegel lors de votre prochain diner entre potes d’enfance !

  • Malveillance

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    Chaque jour son réveil sonne à 5 heures du matin et la journée de travail commence pour notre pote César (Luis Tosar). Il est le gardien d’un immeuble où ses services sont plus ou moins bien appréciés mais cet homme cache également un tout autre visage. Lorsqu’il quitte son poste, il récupère les clés de l’appartement d’une des locataires et se glisse avec discrétion sous son lit en attendant son retour. Au moment où Clara (Marta Etura) s’abandonne aux bras de Morphée, César rend sa victime totalement inconsciente et impuissante face à ce prédateur. Cette jeune femme plein d’entrain affiche un sourire en permanence ce qui insupporte le gardien bien décide à détruire sa vie et transformer son quotidien en un véritable calvaire.

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    Les amateurs de cinéma trouveront immédiatement de nombreuses similitudes entre ce film de Jaume Balagueró (réalisateur du succès espagnol [Rec]) et La locataire sorti sur les écrans français en Juillet 2011. Du point de vue du scénario, c’est un beau copier / coller avec des détails troublants comme la présence d’une mère impuissante alors que Jeffrey Dean Morgan devait lui se coltiner son père. Pas grand intérêt si vous avez déjà vu le film américain bien que Malveillance m’apparait un peu plus fun avec la présence de la petite Ursula. J’espère quand même que les américains ne vont pas avoir l’idée saugrenue de nous faire un remake de ce film !



    Il faut le voir pour : Toujours jeter un coup d’œil sous votre lit avant de vous endormir !

  • Le Havre

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    Vous le croiserez parfois à la gare du Havre ou bien alors dans les rues à proximité des magasins de chaussures ; notre pote Marcel Marx (André Wilms) gagne sa vie en cirant les chaussures. Evidemment, il ne roule pas sur l’or mais s’estime pourtant chanceux puisqu’il a rencontré la femme de sa vie en la personne d’Arletty (Kati Outinen). Ce qu’il ignore c’est que celle-ci est gravement malade et va devoir être prochainement hospitalisée, les médecins sont plutôt pessimistes sur son avenir. Dans le même temps, Marcel va se retrouver face à face avec Idrissa (Blondin Miguel), un jeune congolais qui s’est enfui d’un container qui devait se rendre à Londres et qui a atterrit par accident sur les quais du port du Havre.

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    Avant toute chose il est nécessaire de vous prévenir qu’il ne faut pas appréhender ce nouveau film d’Aki Kaurismäki au 1er degré sans quoi vous pourriez vous enfuir au terme du premier quart d’heure. Le Havre c’est d’abord une atmosphère particulière ; alors que l’action est censée prendre place en 2007, tout dans le film renvoie plutôt dans les années 1970-80. Un esprit décalé qui se manifeste également par le jeu des comédies volontairement grossier (principe auquel il faudra tout de même un certain temps d’adaptation). Une fois qu’on a pris la température ce qui ne sera pas facile pour tout le monde, on est sous le charme du personnage de Marcel Marx et on se laisse porter tout doucement par cette comédie.

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos potes asiatiques leurs véritables prénoms.

  • A dangerous method

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    Leur première rencontre fut celle d’un médecin avec son patient. Le Docteur Carl Jung (Michael Fassbender) est psychanalyste et a été amené à soigner Sabina Spielrein (Keira Knightley) qui souffre de crises d’hystérie mais la jeune femme cache également des talents insoupçonnés. On s’aperçoit en effet que malgré la maladie, elle développe un sens de l’observation et de l’analyse particulièrement aiguisé qui la destine à devenir à son tour une grande psychanalyste. Alors que les années passent, Sabrina & Carl sont restés en d’excellents rapports et si à certains regards elle est encore considérée comme la patiente du médecin, leur relation va prendre un chemin bien plus passionné ! Un témoin privilégié va d’ailleurs assister à la naissance de ce couple, un certain Sigmund Freud (Viggo Mortensen).

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    David Cronenberg à la caméra, un trio de comédiens composé de Keira Knightley, Viggo Mortensen & Michael Fassbender ; on se dit donc qu’on ne peut pas être déçu et c’est justement là qu’on a une énorme et surtout mauvaise surprise. C’est sur que je ne m’attendais pas à ce que A dangerous method me fasse frissonner de plaisir mais alors de là à mourir d’ennui ! Ce film c’est 90% de dialogues qui n’auront que peu d’intérêt pour le commun des mortels et il vous faudra prendre votre mal en patience avant de voir défiler le générique de fin. Si la performance de Knightley parvient pendant un temps à capter notre attention, on en vient vite à l’occulter tant le film nous endort.

     

    Il faut le voir pour : Choisir une méthode plus douce !