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emily watson

  • Everest

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    Depuis que des hommes comme Tensing Norgay ou Edmund Hillary ont escaladé jusqu’au sommet de l’Everest dans les années 1950, cela a fait de nombreux émules par la suite. Nous sommes en 1996 et de nombreuses sociétés ont vu le jour afin de proposer cette incroyable expédition à toute personne se sentant l’âme d’un aventurier. Pour conquérir l’Everest, il faut cependant une condition physique optimale car dans cet environnement hostile vous pouvez y laisser votre vie ! A la tête d’Adventure consultants, notre pote Rob Hall (Jason Clarke) prépare sa prochaine ascension et sa priorité est et restera toujours de tout faire pour ramener ses clients en vie.

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    Qui n’aurait pas envie de fait un tour sur le toit du monde ? Atteindre le sommet de l’Everest n’est pas à la portée du premier venu mais surtout cette ascension est bordée de dangers comme en témoigne cette histoire rendant hommage à Rob Hall et ses compagnons. Avec des paysages enneigés à perte de vue, quelques plans qui vous donneraient presque le vertige ; on est happé dans leur incroyable aventure et vous n'échapperez pas à quelques frissons. On regrette juste que le réalisateur Baltasar Kormákur parasite son film avec ces quelques scènes ne cherchant qu'à tirer quelques larmes aux spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous plaindre quand vous devez monter des escaliers !

  • Anna Karenine

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    Russie impériale en 1874. Afin de consoler sa belle-sœur Dolly (Kelly Macdonald), Anna Karénine (Keira Knightley) laisse pendant quelque temps mari et enfant pour se rendre à Moscou. A son arrivée, elle croise le regard du Comte Vronski (Aaron Taylor-Jonhson) et le coup de foudre est aussi instantané qu’il est réciproque mais l’officier est déjà engagé auprès de Kitty (Alicia Vikander). Pour éviter un scandale, Anna décide de retourner auprès de sa famille à Saint-Pétersbourg mais à sa grande surprise, Vronski l’a suivi. Elle aura tout fait pour résister à cette tentation mais l’amour est plus fort que tout et très vite des rumeurs naissent sur leur relation qui arrivent aux oreilles de l’époux d’Anna, Alexei (Jude Law).

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    L’œuvre de Tolstoï n’en est pas à sa première adaptation cinématographique aussi fallait-il que le réalisateur Joe Wright nous propose quelque chose d’inédit. C’est donc à travers une mise en scène particulièrement soignée que vous allez (re-)découvrir les malheurs d’Anna Karenine et c’est un spectacle plutôt enchanteur du moins au début. Le spectateur se retrouve dans les mêmes conditions que dans une salle de théâtre, de simples décors succèdent à de véritables paysages et tout ça apporte un vrai dynamisme qui s’éteint assez soudainement. Reste alors plus qu’à suivre les échanges entre Knightley, Taylor-Jonhson & Law qui finissent rapidement par rendre le film bien monotone.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une soupe aux choux à la russe pour votre diner.

  • Cheval de guerre

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    C’est par pure fierté que Ted Narracott (Peter Mullan) a acheté ce cheval et sa femme Rose (Emily Watson) n’arrive toujours pas à croire qu’il ait dépensé 30 Guinées pour ça ! Alors qu’elle souhaitait rendre l’animal, son fils Albert (Jeremy Irvine) réussit à la convaincre de le garder à la condition de le dresser comme il se doit. Il lui donne ainsi le nom de Joey qui va devenir un vrai pote d’enfance. Bien que celui-ci soit magnifique, il n’est pas taillé pour les travaux de la ferme et pourtant, alors que personne n’y croyait, il va accomplir des miracles. Hélas pour Albert, ses parents traversent une période difficile et Ted n’a d’autres choix que de vendre le cheval. La guerre vient en effet d’être déclarée et Joey va traverser de nombreux champs de bataille.

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    En jetant un coup d’œil rapide à l’histoire, on se dit que l’amitié entre un garçon et son cheval va quand même avoir du mal à nous captiver mais Steven Spielberg n’est pas n’importe qui ! C’est sur que si Cheval de guerre avait continué sur le même rythme que la première demi-heure, on aurait pu trouver le temps long. Seulement, le réalisateur a l’ingéniosité de nous faire partager d’autres récits autour de ce cheval exceptionnel et surtout le film se pare de magnifiques scènes de guerre, l’impressionnante attaque des cavaliers en tête. Il faut un peu de temps pour se laisser entrainer mais après ça on ne décroche plus de l’écran et l’émotion est au rendez-vous.  

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à appeler un cheval !

  • Âmes en stock

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    Le comédien Paul Giamatti est en pleine déprime, les répétitions pour sa prochaine pièce Oncle Vania sont désastreuses et cela le préoccupe au plus haut point. Son agent le dirige donc vers un institut très particulier capable d'extraire du corps votre âme. Peu convaincu, Paul s'y rend et se laisse convaincre de se séparer de son âme ; débarrassé de ses tracas quotidiens son jeu est encore plus catastrophique car totalement dénué d'émotions. Il décide donc de louer une autre âme mais cette greffe est un nouvel échec et lorsqu'il souhaite récupérer la sienne, il apprend que celle-ci est actuellement en Russie !

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    Déjà on se laisse séduire par le sujet loufoque du film ; un établissement capable de séparer l'âme du corps, on est plongé en pleine science-fiction. Dans le même temps, Âmes en stock garde un ancrage total dans notre réalité si bien qu'on finit par considérer l'extraction de l'âme humaine comme un fait établi. Ajouter à cela Paul Giamatti drôlement attachant et vous obtiendrez une comédie assez sympathique malgré quelques longueurs qui nous font perdre le fil de l'histoire. A voir à l'occasion pour son sujet décalé mais c'est loin d'être un film indispensable.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais voir les pois chiches de la même façon.