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alain beigel

  • La mer à boire

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    Chez les Pierret, la construction navale est un art qui se transmet de génération en génération et notre pote Georges (Daniel Auteuil) en est actuellement le dernier représentant. Depuis la mort de sa femme il y a de cela 8 ans ; il s’est consacré entièrement à son travail hélas malgré la qualité de sa production, la situation économique est difficile. Il éprouve de nombreuses difficultés à obtenir le renouvellement de son crédit bancaire et après de longues tractations, c’est la mort dans l’âme qu’il doit se séparer d’une partie de son personnel. La sauvegarde de son entreprise passe avant tout mais lorsqu’il annonce cette terrible nouvelle, les ouvriers protestent en occupant les ateliers de construction.

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    C’est évidemment un film à forte résonnance sociale et durant sa première heure, La mer à boire est réellement captivant avant, par la suite, de prendre de curieux chemins. Pendant cette première partie, il y a eu une accumulation de tensions résultant de la confrontation entre Georges et ses employés mais aussi du destin funeste de ses potes et puis arrive une romance qui donne un tout autre visage à ce film. Curieux également la façon dont le personnage de Luis est traité, il est l’instigateur du durcissement des négociations puis disparait de façon assez quelconque. On est donc assez dubitatif à l’issue de la séance ressortant avec cette désagréable sensation que Jacques Maillot s’est un peu égaré dans sa dernière partie.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à rompre avec élégance (Ton ironique !).