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moussa maaskri

  • La French

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    Marseille au milieu des années 1970. Jusqu’à présent juge des mineurs, notre pote Pierre Michel (Jean Dujardin) vient d’être promu juge du grand banditisme et un énorme travail l’attend. La cité phocéenne est en effet gangrenée par le trafic de drogues qui s’étend jusqu’aux États-Unis et ce réseau est contrôlé par la French. A la tête de celle-ci se trouve Gaëtan Zampa (Gilles Lellouche) qui s’est imposé par la force et qui n’hésite pas à se éliminer ceux qui pourraient le gêner. Tout le monde annonçait ce combat perdu d’avance mais l’abnégation du juge Michel va porter ses fruits et modifier le paysage marseillais.

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    Retour sur la vie du juge Pierre Michel qui aura bouleversé la vie marseillaise de la fin des années 1970 en s’engageant vindicativement dans la lutte contre les trafiquants de drogue. Le réalisateur Cédric Jimenez retrace avec dynamisme cette confrontation historique si bien que les 2H20 filent assez vite. Si Jean Dujardin incarne plutôt bien son personnage, on est moins convaincu par Gilles Lellouche qui n’a pas vraiment la carrure d’un chef de gang. On ressent évidemment dans La French la grande influence du cinéma américain à travers ce duel à distance opposant le juge à Zampa et ça fonctionne assez bien pour qu’on y trouve notre intérêt.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu'un juge peut aussi entrer en action !

  • Intersections

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    C’est dans un luxueux hôtel isolé dans le désert saharien que nos potes Taylor & Scott (Jaimie Alexander & Frank Grillo) ont décidé de passer leur lune de miel mais derrière ce couple heureux se cache une autre réalité. Riche financier, Scott ignore qu’il est l’objet d’un complot fomenté par sa propre femme et avec l’aide d’un certain Travis (Charlie Bewley) et ils vont bientôt agir mais leur plan ne va pas se dérouler comme prévu. Après une course-poursuite, leurs véhicules percutent d’autres voitures qui étaient à l’arrêt et surtout l’accident fait plusieurs victimes. Au milieu de nulle part, ils se retrouvent coincés avec Omar (Moussa Maaskri), un prisonnier et Audrey (Marie-Josée Croze) accompagnée de son bébé avant que débarque Saleh (Roschdy Zem).

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    Comme tout film choral qui se respecte, l’intrigue d’Intersections se dévoile tel un sablier qui s’égraine et ça ne manque pas de retournements de situations prenant parfois des tournures rocambolesques. Un scénario poussif qui n’aide vraiment pas à ce qu’on s’intéresse au destin des différents protagonistes qu’ont sent parachutés là pour essayer de monter une histoire. Roschdy Zem est là pour remettre un peu d’ordre à la situation, Moussa Maaskri occupe le rôle du méchant de service et Marie-Josée Croze joue les baby-sitters mais tout ça n’offre pas de réelle cohérence au long métrage qui devient vite insignifiant. Le désert ne semble donc pas servir uniquement de décor !

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à la circulation quand vous roulez dans le désert saharien.

  • Un prince (presque) charmant

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    C’est signé ! Notre pote Jean-Marc (Vincent Pérez) est sur un nuage après avoir conclu cet accord avec ses nouveaux partenaires russes. Ce grand patron obnubilé par son travail en oublierait presque le mariage de sa fille Marie (Chloé Coulloud) qui a lieu prochainement dans le Sud. Celle-ci est totalement paniquée et son père peine à la rassurer d’autant plus qu’il a encore un détail à régler pour le juteux contrat qu’il vient de conclure. Après avoir déposé Marie à bord d’un jet privé, il règle ses affaires avant de prendre la direction du Sud. Au même moment, une certaine Marie Lavantin (Vahina Giocante) se rend dans les bureaux de Jean-Marc pour demander des comptes.

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    Du titre jusqu’au scénario, ça fleure bon la comédie romantique cul-cul la praline et effectivement à ce niveau-là, Un prince (presque) charmant tient toutes ses promesses. Le scénario signé Luc Besson nous confronte donc à un patron égoïste et hautain parti bien malgré lui dans un road-trip et qui va faire une rencontre providentielle en la personne de Vahina Giocante. Evidemment, l’amour ça change un homme et il ne faut pas être un grand devin pour connaitre la suite et ce n’est pas la réalisation standardisée de Philippe Lellouche qui provoquera en nous le coup de foudre. Enième film à l’eau de rose, il contentera ceux qui adorent le genre mais pour les autres on l’oubliera (à coup sur) vite !

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre à la voiture électrique.

  • Chercher le garçon

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    Marseille, le 31 Décembre. Notre pote Emilie (Sophie Cattani) se verse une coupe de champagne bien méritée pour célébrer la nouvelle année à venir avec une résolution : mettre fin à son célibat ! Elle a donc sauté le pas et s’est inscrite sur le site de rencontres MeetMe avec l’espoir d’y trouver l’homme de sa vie. Les premiers rendez-vous ne sont pas de franches réussites et certains prétendants sont même curieux pour ne pas dire collants. Alors que les rencontres s’enchaînent, Emilie commence à désespérer de sa situation et se demande si prince charmant se présentera un jour.

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    Véritable révolution sociétale, les rencontres par Internet ont bouleversé la vie de nombreux célibataires à l’image de notre héroïne Emilie. Chercher le garçon invite ainsi les spectateurs à suivre les nombreuses rencontres pleines de surprises et plus étonnantes les unes que les autres. Entre le fan absolu d’Hugh Grant, l'amateur de Playmobil ou encore celui qui se prend pour un bonobo ; les situations invitent facilement au sourire. Il faut concéder en revanche que le scénario de ce premier film de Dorothée Sebbagh est des plus légers cependant la présence de la pétillante & attachante Sophie Cattani offre une vraie bouffée d’air frais.

     

    Il faut le voir pour : Se mettre au jogging !

  • La mer à boire

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    Chez les Pierret, la construction navale est un art qui se transmet de génération en génération et notre pote Georges (Daniel Auteuil) en est actuellement le dernier représentant. Depuis la mort de sa femme il y a de cela 8 ans ; il s’est consacré entièrement à son travail hélas malgré la qualité de sa production, la situation économique est difficile. Il éprouve de nombreuses difficultés à obtenir le renouvellement de son crédit bancaire et après de longues tractations, c’est la mort dans l’âme qu’il doit se séparer d’une partie de son personnel. La sauvegarde de son entreprise passe avant tout mais lorsqu’il annonce cette terrible nouvelle, les ouvriers protestent en occupant les ateliers de construction.

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    C’est évidemment un film à forte résonnance sociale et durant sa première heure, La mer à boire est réellement captivant avant, par la suite, de prendre de curieux chemins. Pendant cette première partie, il y a eu une accumulation de tensions résultant de la confrontation entre Georges et ses employés mais aussi du destin funeste de ses potes et puis arrive une romance qui donne un tout autre visage à ce film. Curieux également la façon dont le personnage de Luis est traité, il est l’instigateur du durcissement des négociations puis disparait de façon assez quelconque. On est donc assez dubitatif à l’issue de la séance ressortant avec cette désagréable sensation que Jacques Maillot s’est un peu égaré dans sa dernière partie.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à rompre avec élégance (Ton ironique !).