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sam louwyck

  • Les merveilles

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    Wolfgang (Sam Louwyck) et sa femme Angelica (Alba Rohrwacher) vivent dans une ferme apicultrice située dans la campagne italienne. Le travail ne manque pas avec les nombreuses ruches dont ils s’occupent et les pots de miel à préparer pour la vente, heureusement ce père de famille peut compter sur l’aide de ses 4 filles. Un jour après le travail alors qu’ils se détendaient en se baignant, ils tombent sur l’enregistrement d’une vidéo promotionnelle pour une émission de télévision. C’est là que notre pote Gelsomina (Maria Alexandra Lungu) tombe littéralement en admiration devant la présentatrice Milly Catena (Monica Belluci).

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    Il s’agit quand même d’un drôle de film que Les merveilles notamment parce qu’on a parfois du mal à suivre son scénario. L’histoire s’amorce avec cette émission de télévision à laquelle cette famille va participer et puis débarque le personnage de Martin qui vient un peu tout chambouler sans que le spectateur ne comprenne vraiment pourquoi. S’en suit alors de longues minutes où l’on assiste sans enthousiasme à l’émancipation de la jeune Gelsomina face à un père protecteur à l’extrême. C’est réellement dommage car il y avait une envie d’apprécier ce film animé par des personnages attachants (plus particulièrement le quatuor de filles) et c’est plutôt la déception qui prend le dessus au final.

     

    Il faut le voir pour : Offrir un chameau pour faire plaisir à vos enfants !

  • Terre battue

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    C’est une page qui se tourne pour notre pote Jérôme Sauvage (Olivier Gourmet) qui se retrouve aujourd’hui au chômage. Bien entendu, il essaye immédiatement de remettre le pied à l’étrier mais c’est loin d’être facile et lui vient alors l’idée de monter sa propre société. Obnubilé par son projet, il en oublie même le sens des priorités au grand dam de sa femme Laura (Valérie Bruni Tedeschi) et de leur fils Ugo (Charles Mérienne) qui possède un vrai talent pour le tennis. Ce dernier va même suivre un entrainement spécifique qui pourrait lui ouvrir les portes d’une école à Roland-Garros. Cependant, un évènement va venir bouleverser la vie de cette famille.

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    Comme l’indique son titre, ce 1er long-métrage de Stéphane Demoustier évoque le Tennis à travers le parcours du jeune Ugo. Saluons d’ailleurs immédiatement le talent du comédien Charles Mérienne qui est absolument parfait dans son rôle et formant un excellent trio en compagnie de Valérie Bruni Tedeschi & Olivier Gourmet. A travers le sport, Terre battue s’intéresse surtout à la volonté, l’esprit combatif des 2 personnages masculins devant chacun surmonter leurs obstacles. S’il n’a pas la prétention de vouloir remporter le grand Chelem, ce film dramatique fait primer la dimension humaine qui est mise en valeur par une distribution de qualité. Séance découverte conseillée !

     

    Il faut le voir pour : Offrir des chaussures à votre copine !

  • L’étrange couleur des larmes de ton corps

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    Notre pote Dan Kristensen (Klaus Tange) travaille dans la téléphonie et revient justement d’un déplacement professionnel à Francfort. A son retour, il est surpris de voir l’appartement vide alors que le verrou a été mis de l’intérieur. Il force donc la porte et ne peut que constater que sa compagne Edwige a disparue sans le moindre avertissement. A mesure que le temps passe, l’inquiétude grandit et ce n’est pas en descendant des verres de whisky qu’il va arranger les choses. D’ailleurs, il ne se souvient même pas d’avoir contacté la Police et c’est pourtant bien un inspecteur qui se présente devant sa porte.

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    Attention tout le monde, ovni en approche en provenance de la galaxie Franco-belge-luxembourgeois. Outre son titre qui nous interpelle immédiatement, L’étrange couleur des larmes de ton corps se démarque aussi par une réalisation très nerveuse qui s’impose dès les premiers instants. Des plans brefs, notre sensibilité visuelle et auditive sont mises à contribution et un certain malaise s’insinue mais à vouloir trop en faire ça s’éparpille. Le film réalisé conjointement par Hélène Cattet & Bruno Forzani se permet même de s’éloigner de l’intrigue principale par moments multipliant ainsi les occasions de perdre le spectateur. Si ce style plutôt dynamique est appréciable, l’ensemble est bien trop brouillon pour séduire mais c’est prometteur pour l’avenir.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les murs de votre appartement.

  • Une chanson pour ma mère

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    La famille est au grand complet parce que leur mère (Michèle Moretti) n’en a plus pour très longtemps. Ses enfants Sylvie (Sylvie Testud) accompagnée de son mari Jean (Patrick Timsit) et de leur fille Adeline (Mathilde Goffart) ainsi que Michel, Antoine & Simon (Fabrizio Rongione, Sam Louwyck & Guy Lecluyse) sont tous venus à son chevet. C’est un moment difficile pour tous et cette réunion ravive quelques tensions dans la fratrie mais très vite ils se fédèrent pour offrir une dernière joie à leur mère. Il se trouve que Dave est en concert non loin de là, un artiste que leur mère adore plus que tout et on pourrait même dire qu’il fait partie de la famille. L’idée est donc de le faire venir et pour y arriver, ils ne vont rien trouver de mieux que de le kidnapper.

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    Pas la peine d’être son pote d’enfance depuis 40 ans pour apprécier Dave et je dois vous dire que j’aime beaucoup ce chanteur. Plutôt ravi donc de le voir faire ses premiers pas pour son premier vrai rôle dans une comédie assez déjantée mais qui manque tout de même de profondeur. On pense notamment à ces 3 frères animés d’un certain désamour dont on aurait bien aimé avoir un peu plus d’explications. D’autant plus dommage qu’Une chanson pour ma mère réserve tout de même 2 beaux moments d’émotion avec la fameuse rencontre entre Dave & la maman ainsi qu’une conclusion qui donne la larme à l’œil. Une bonne idée sur laquelle repose un peu trop ce premier film de Joël Franka pas tout à fait abouti.

     

    Il faut le voir pour : Commencer à penser à votre cercueil !

  • Bullhead

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    Belgique, un officier de police qui enquête sur un trafic d’hormones destiné au bétail a été retrouvé assassiné. Il y a encore peu d’éléments permettant d’identifier les coupables mais la Police a des oreilles un peu partout et en l’occurrence, c’est Diederick (Jeroen Perceval) qui leur sert d’indic. Alors qu’il tente de démêler la vérité dans cette affaire, une piste le conduit vers Jackie Vanmarsenille (Matthias Schoenaerts) qu’il connait bien puisqu’il s’agit de son pote d’enfance. Cela fait cependant de nombreuses années qu’ils ne se sont pas revus, à la suite d’un terrible accident qui a totalement métamorphosé Jackie. Ce dernier est effectivement obligé de s’injecter toutes sortes de substances au quotidien et a développé une impressionnante musculature.

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    On est un peu dans le brouillard durant les 20 premières minutes, il faut bien ça pour comprendre les rouages d’un scénario peu commun qui prend place dans un environnement lui aussi atypique. C’est sur qu’on se demande un peu ce qu’on va bien pouvoir trouver dans la campagne belge et puis voilà que se dresse devant nous l’impressionnant Matthias Schoenaerts qui campe un fermier vraiment pas comme les autres. Une prestation qui évoque un peu celle de Tom Hardy dans le déjanté Bronson et qui présage un bel avenir pour le comédien belge qui justifie à lui seul de jeter un œil à Bullhead ! Si l’histoire prend une orientation clairement dramatique, le film nous réserve aussi quelques moments de détente bienvenue avec le personnage de Diederick ; à découvrir donc.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’utiliser l’expression "Tu me casses les c……" !