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FIlm - Page 142

  • Main dans la main

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    Depuis la mort de leurs parents, nos potes Joachim (Jérémie Elkaïm) et sa sœur Véronique (Valérie Donzelli) sont plus que jamais inséparables. Une complicité qu’elle voudrait mettre à profit en participant à un concours de danse amateur à Monaco mais le chemin est encore long. En attendant, ce miroitier de Commercy doit se rendre à Paris et plus précisément à l’Opéra Garnier pour prendre des mesures et une chose incroyable va alors se passer. A peine a-t-il posé les yeux sur Hélène Marchal (Valérie Lemercier), une professeure de danse qu’ils échangent instantanément un baiser. Le plus étonnant reste à venir puisqu’ils ne pourront plus bouger l’un sans l’autre.

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    Valérie Donzelli avait charmé aussi bien la critique que les spectateurs avec La guerre est déclarée et le pitch de ce nouveau film avait de quoi séduire. Au casting, Jérémie Elkaïm répond une fois de plus présent afin de former un drôle de couple avec Valérie Lemercier mais une association qui a vraiment du mal à convaincre. Une fois que la magie a ensorcelé Hélène & Joachim, l’histoire devient incompréhensiblement ronronnant profitant à peine de cette situation incongrue pour apporter un peu d’humour qui aurait été plus que bienvenu. Main dans la main en décevra plus d’un, on ne gardera en mémoire qu’une idée originale qui n’a pas su être exploitée comme il se doit.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de danser pieds nus surtout si votre partenaire porte des talons !

  • De l’autre coté du périph

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    6 mois que notre pote Ousmane Diakhaté (Omar Sy) et son équipe sont sur cette affaire et ils étaient à deux doigts d’en finir dans ce tripot de Bobigny. Hélas pour eux, ça capote de nouveau mais la découverte d’un corps au cœur de la banlieue pourrait bien leur permettre de boucler ce dossier. On a en effet retrouvé le cadavre de la femme de Jean-Eric Chaligny (André Marcon) connu pour être le patron des patrons et Ousmane connait bien la victime pour l’avoir déjà aperçu lors de ses planques dans les salles de jeux clandestins. L’enquête est confiée à la Crim’ et plus particulièrement à François Monge (Laurent Lafitte), un flic aussi traditionnel que procédural et c’est un duo inattendu qui est en train de se former.

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    Le film ne cache pas ses ambitions ; c’est la rencontre du professionnel Jean-Paul Belmondo et du flic de Beverly Hills Eddie Murphy. Ceci est évidemment à prendre au 2nd degré puisqu’il ne faut pas oublier que De l’autre coté du périph est avant toute chose une comédie et en la matière, l’entente du duo Omar Sy / Laurent Lafitte fonctionne magnifiquement. Comme de coutume dans ce genre de films, le scénario lui est loin de briller et c’est peut-être encore plus flagrant ici avec une enquête policière qui frise le grotesque. Malgré ses défauts, l’essentiel est là puisqu’on se marre bien et c’est donc ni plus ni moins qu’un bon divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que si quelqu’un vous demande de circuler alors c’est un flic !

  • Mes héros

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    C’est par un appel téléphonique de la Police que notre pote Maxime (Clovis Cornillac) a appris que sa mère Olga (Josiane Balasko) a été placée en garde à vue à Bordeaux à la suite d’une petite altercation. Dès qu’il apprend cela, cet ambulancier se précipite pour la sortir de là, l’occasion pour lui aussi de prendre ses distances vis-à-vis de Stéphanie (Anne Charrier), la mère de ses 2 enfants avec qui sont apparues quelques tensions. Arrivé en Gironde, Maxime va avoir la surprise d’apprendre que sa mère fait partie d’un réseau d’entraide et veut accueillir Tiemoko (Ibrahim Burama Darboe), un enfant dont la mère sans papiers a été arrêtée.

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    C’est un couple mythique que l’on retrouve dans ce film d’Eric Besnard, les cinéphiles avertis auront deviné que je fais allusion à Josiane Balasko & Gérard Jugnot. Duo infernal dans la saga des Bronzés, ils se glissent dans la peau d’un vieux couple passant leur temps à se chamailler et au milieu duquel se trouve Cornillac qui remet toute sa vie en question. Reste que la principale histoire de Mes héros reste celle du petit Ibrahim Burama Darboe et elle est malheureusement loin d’être mise en valeur à travers ce discours moralisateur assez insupportable. En fait les seuls bons moments restent cette chasse aux champignons et surtout le coin pique-nique !

     

    Il faut le voir pour : Mettre des pompons sur vos chaussons.

  • Le Hobbit : un voyage inattendu

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    Bien avant l’épopée de Frodon (Elijah Wood) dans les terres du Milieu, le Hobbit Bilbon Sacquet (Martin Freeman) avait lui aussi participé à une incroyable quête. C’était il y a 60 ans, lorsque le magicien Gandalf (Ian McKellen) est venu à sa rencontre ; quelques heures plus tard ce ne sont pas moins de 13 nains qui se sont invités chez lui. Cette troupe menée par Thorin (Richard Armitage) a pour ambition de se rendre à Erebor, autrefois royaume des nains et qui fut conquis par Smaug, un terrible dragon. Bilbon est donc invité à les rejoindre car Gandalf est persuadé qu’il aura un très grand rôle à jouer dans cette grande aventure.

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    Dès l’annonce de la mise en chantier du film, les fans de J.R.R. Tolkien attendaient de pied ferme cette nouvelle adaptation. Après maintes péripéties, c’est donc Peter Jackson qui s’y recolle et on pouvait se rassurer en se disant que Le Hobbit : un voyage inattendu était entre de bonnes mains. Alors on ne va pas tourner autour du pot, visuellement c’est juste grandiose et il n’y a qu’au cinéma qu’on pourra profiter pleinement de l’expérience. En revanche que de longueurs ! Certaines scènes sont étirées à l’extrême et on comprend mieux pourquoi ça s’étale sur une trilogie. Il manque aussi un personnage d’envergure car même si Martin Freeman est excellent dans son rôle, qu’il s’agisse de lui ou de Thorin, ils ne sont pas de taille face à des mecs comme Aragorn ou Legolas.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’il n’y a pas de marques sur votre porte.

     

    En savoir plus sur Le Hobbit : La désolation de Smaug ?

    En savoir plus sur Le Hobbit : La bataille des cinq armées ?

  • Arbitrage

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    Tout semble sourire à notre pote Robert Miller (Richard Gere) ; à 60 ans il est à la tête d’un empire financier et est entouré d’une grande et magnifique famille. Pourtant, derrière ce beau portrait se cache une autre vérité ; l’homme d’affaires entretient une relation extraconjugale avec Julie (Laetitia Casta), une artiste française qu’il finance grâce aux fonds de sa compagnie. Un soir, alors qu’il était en voiture avec elle il s’assoupit au volant provoquant un terrible accident qui tue sur le coup la jeune femme. Robert s’en tire avec quelques hématomes mais il n’a pas prévenu les secours craignant que cette affaire n’éclabousse sa vie privée et professionnelle.

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    On ne cessera de vous le répéter ; l’argent ne fait pas le bonheur mais il peut permettre de régler certains problèmes comme ceux de notre pote Richard Gere. On ne peut pas dire qu’on soit vraiment emballé par les déboires de ce golden boy manipulateur qui se retrouve embarqué dans un dangereux engrenage. Il y a bien Tim Roth qui tente de secouer un peu le tout mais ça ne réussit pas non plus à provoquer la moindre passion sans compter une Susan Sarandon oubliée. On retiendra d'Arbitrage simplement cette ultime scène qui nous montre tout le cynisme qui accompagne la reconnaissance du personnage.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de travailler en famille.

  • Les sorties du 19 Décembre

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    Cette fois, c’est vraiment fini ! Dans 2 jours, la Terre ne sera plus qu’un souvenir et que faire de nos derniers jours ? Aller au cinéma bien entendu et si possible Main dans la main. Vous aurez certainement reconnu le dernier film de Valérie Donzelli qui met en scène Valérie Lemercier & Jérémie Elkaïm. Loin d’être une banale rencontre amoureuse, ce couple qui n’a pas grand-chose en commun va vivre en osmose jusqu’à fusionner leurs moindres faits et gestes.

    Lire la suite

  • Télé Gaucho

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    Le rêve de Victor (Félix Moati) serait un jour de devenir cinéaste mais pour cela, il lui faut une caméra ! Tout juste installé à Paris, il fait la connaissance de Jean-Lou (Eric Elmosnino), un mec pas facile en négociations et qui est à la tête de sa propre chaine de télévision : Télé Gaucho. Avec quelques potes d’enfance, ils combattent activement le pouvoir politique en place et tirent à boulets rouges sur la Droite. Victor se voit proposer de travailler avec eux et le jeune homme va ainsi proposer des petites pastilles d’humour mais dans le même temps, il est aussi engagé comme stagiaire sur la chaine HT1. La chance est aussi avec lui puisqu’il va faire la connaissance de la belle Clara (Sarah Forestier).

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    Avec Le nom des gens, le réalisateur Michel Leclerc nous avait offert une belle surprise et bien évidemment cela amène une attente toute particulière pour ce Télé Gaucho. Inspiré en partie de sa véritable expérience au sein de Télé Bocal, on est au cœur d’un groupe de gauchistes anarchistes qui veulent se faire entendre quitte à pirater les réseaux télévisées. Si Sarah Forestier répond encore présent et fait de nouveau preuve d’une grande excentricité, ce sont tout de même Eric Elmosnino & Maïwenn qui mènent la barque. Une comédie agréable mais qui manque malgré tout d’idées pour parvenir à nous charmer entièrement.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le porno c’est de droite !

  • Ernest et Célestine

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    Il a faim ! Notre pote Ernest est un ours mal léché qui ne cherche qu’une chose : trouver de quoi se nourrir. Il est tellement désespéré qu’il en vient même à fouiller les poubelles et à l’intérieur de l’une d’elles, il tombe sur une petite souris. Il s’agit de Célestine qui était venue collecter la dent d’un ourson et qui a fini prisonnière au milieu des détritus. Contrairement aux autres souris, Célestine n’a pas peur des ours après tout les méchants ours, ça n’existe que dans les contes n’est-ce-pas ? Ernest lui n’écoutant que son ventre est prêt à la dévorer mais il s’est ravisé et grand bien lui en a pris puisque Ernestine va l’aider à mettre la main sur une vraie caverne d’Ali Baba ; c’est le début d’une grande amitié entre l’ours et la souris.

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    Entre le Disney traditionnel et la haute concurrence des autres films d’animation, il y a un petit trou de souris dont va profiter Ernest et Célestine pour se faire une place. Adaptation de la bande-dessinée de Gabrielle Vincent ; le graphisme fait de traits simples, de décors parfois juste esquissés et de couleurs pastels qui donnent un vrai charme à ce conte. Véritable ravissement pour nos yeux, c’est la preuve animée qu’on n’a pas besoin de recourir systématiquement aux images de synthèse pour faire notre bonheur. Si sur la forme il vise essentiellement un public de petits enfants, il va aussi sans aucun doute conquérir tous les adultes.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi les souris ramassent vos dents !

  • Anna Karenine

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    Russie impériale en 1874. Afin de consoler sa belle-sœur Dolly (Kelly Macdonald), Anna Karénine (Keira Knightley) laisse pendant quelque temps mari et enfant pour se rendre à Moscou. A son arrivée, elle croise le regard du Comte Vronski (Aaron Taylor-Jonhson) et le coup de foudre est aussi instantané qu’il est réciproque mais l’officier est déjà engagé auprès de Kitty (Alicia Vikander). Pour éviter un scandale, Anna décide de retourner auprès de sa famille à Saint-Pétersbourg mais à sa grande surprise, Vronski l’a suivi. Elle aura tout fait pour résister à cette tentation mais l’amour est plus fort que tout et très vite des rumeurs naissent sur leur relation qui arrivent aux oreilles de l’époux d’Anna, Alexei (Jude Law).

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    L’œuvre de Tolstoï n’en est pas à sa première adaptation cinématographique aussi fallait-il que le réalisateur Joe Wright nous propose quelque chose d’inédit. C’est donc à travers une mise en scène particulièrement soignée que vous allez (re-)découvrir les malheurs d’Anna Karenine et c’est un spectacle plutôt enchanteur du moins au début. Le spectateur se retrouve dans les mêmes conditions que dans une salle de théâtre, de simples décors succèdent à de véritables paysages et tout ça apporte un vrai dynamisme qui s’éteint assez soudainement. Reste alors plus qu’à suivre les échanges entre Knightley, Taylor-Jonhson & Law qui finissent rapidement par rendre le film bien monotone.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une soupe aux choux à la russe pour votre diner.

  • Cogan : Killing them softly

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    Deux hommes armés ont fait irruption dans le tripot de Markie Trattman (Ray Liotta) pour le braquer et paradoxalement c’est ce dernier qui va être suspecté ! Il paie en fait ses actes passés puisque dans le temps, il avait organisé le braquage de son propre tripot et aujourd’hui ce nouveau larcin ne peut être qu’une nouvelle manigance de sa part. Notre pote Johnny Amato (Vincent Curatola) avait cette idée en tête quand il a demandé à Frankie & Russell (Scott McNairy & Ben Mendelsohn) de monter ce coup et ça a marché ! Tout le monde semble accuser Markie mais le seul hic c’est que Russell a la langue bien trop pendue et les véritables coupables seront bientôt identifiés. Un contrat court maintenant sur leurs têtes et un certain Jackie Cogan (Brad Pitt) entend bien le remplir.

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    SI le nom d’Andrew Dominik ne vous dira pas grand-chose, savoir qu’on lui doit l’excellent L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford pourrait éclairer votre lanterne. En tout cas, il est parvenu à faire rempiler Brad Pitt dans le rôle d’un tueur à gages sans émotions. Cogan : Killing them softly n’est pas le genre de thriller qui brille par son suspense ou par les scènes d’action. L’intrigue est vite emballée mais rythmée par quelques passages esthétiquement soignées et qui nous permet de découvrir une violence dans sa facette la plus barbare. Loin d’être avare en dialogues, on peut aussi bien se délecter de ses échanges que trouver le temps long. Spécial mais vraiment bon !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de rester derrière une voiture que vous voulez faire exploser.