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sara forestier

  • Gus petit oiseau, grand voyage

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    Une première feuille est tombée annonçant la prochaine arrivée de l'Automne. L'heure est donc venue pour Darius et sa famille de partir en migration vers l'Afrique mais une attaque de chats va venir tout bouleverser. Alors que Darius se retrouve très mal en point, un petit oiseau jaune tente de voler à son secours. Cet oiseau rêve de découvrir le monde mais paradoxalement a bien trop peur de quitter son nid douillet. Sa pote d'enfance Cox va ainsi le pousser à voler de ses propres ailes en le convaincant de guider toute la famille de Darius vers l'Afrique mais il n'a pas vraiment le sens de l'orientation. C'est donc un long voyage plein de surprises qui commence pour tous ces oiseaux !

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    Film d'animation franco-belge, visuellement Gus petit oiseau, grand voyage évoque un peu les Drôles d'oiseaux de chez Triggerfish Animation. On a donc des graphismes qui sont dans l'ensemble plutôt plaisants même si on ne va pas s'émerveiller devant l'écran comme on le ferait pour les grands studios. Reste ensuite une histoire qui sur le chemin de l'Afrique (et il sera long) fait passer le spectateur par Paris, la ville lumière et qui va aussi précipiter nos héros dans de drôles de situations qui amuseront surtout les enfants. Un film d'animation sans grandes prétentions qui devrait faire le bonheur des plus petits mais passé un certain age, le charme bat de l'aile !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu'un oiseau peut se perdre en plein vol !

  • L’amour est un crime parfait

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    Ce n’est pas vraiment une surprise, notre pote Marc (Mathieu Almaric) termine sa soirée en charmante compagnie. Ce professeur de littérature est un vrai séducteur et nombre de ses étudiantes ont atterri dans son lit au grand désarroi de sa sœur Marianne (Karin Viard) avec qui il partage un chalet. Sa dernière conquête se nomme … ah oui Barbara (Marion Duval) et il se trouve qu’après leur nuit de folie, elle a mystérieusement disparue. Interrogé à ce sujet par un officier de police, Marc s’est bien gardé de mentionner qu’il avait passé la nuit avec elle. Cette affaire devient de plus en plus inquiétante d’autant plus qu’il va également recevoir la visite de Anna (Maïwenn), la belle-mère de l’étudiante.

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    Les frères Larrieu nous plonge en plein polar avec L’amour est un crime parfait, adaptation du roman Incidences écrit par Philippe Djian. C’est avec une délectation non dissimulée qu’on suit les mésaventures de ce pauvre Mathieu Almaric poursuivie par une étudiante nymphomaniaque et des relations plus qu’ambigües avec sa sœur Karin Viard. C’est sur on ne s’ennuie pas même si l’intrigue est finalement assez légère et c’est finalement les paysages en plein cœur des montagnes tout comme l’édifice atypique qu’est cette université qui viennent compenser un peu tout ça en conférant une atmosphère particulière. Bien que plutôt plaisant dans l’ensemble, le film ne laissera au final pas de grands souvenirs.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ceux qui dorment à côté de vous !

  • Suzanne

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    Lorsque sa femme Isabelle est morte, notre pote Nicolas (François Damiens) savait qu’il ne serait pas facile d’élever ses 2 filles Suzanne & Maria (Apollonia Luisetti / Sara Forestier & Fanie Zanini / Adèle Haenel). Avec son travail de routier, il n’était en effet pas souvent à la maison mais il a pu compter sur le soutien de ses proches et cette famille s’en est très bien sorti. Reste que Suzanne lui cause pas mal de soucis ; ça a commencé lorsqu’elle est tombée enceinte. Son fils Charlie (Maxim Driesen / Timothé Vom Dorp / Jaime Da Cunha) grandira sans père mais aussi sans sa mère qui tombera follement amoureuse de Julien (Paul Hamy). Pour ce dernier, elle quittera du jour au lendemain son travail et ira même jusqu’à abandonner son enfant.

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    C’est un portrait qu’on n’oubliera pas de sitôt d’abord par l’histoire mouvementée de Suzanne mais aussi par la réalisation de Kattel Quillévéré. Son film est en effet une succession d’ellipses revenant sur les épreuves traversées par une famille définitivement atypique. Bien sur, cela implique aussi beaucoup de questions sans réponses mais ça apporte avant tout un réel dynamisme au récit. Ajoutez à cela le trio Forestier / Haenel / Damiens tout simplement parfait sans oublier le casting des enfants qui est tout aussi remarquable et vous avez là une belle surprise du cinéma français à découvrir absolument et c’est bien normal qu’on lui attribue le Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Garder un œil sur votre fille !

  • Télé Gaucho

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    Le rêve de Victor (Félix Moati) serait un jour de devenir cinéaste mais pour cela, il lui faut une caméra ! Tout juste installé à Paris, il fait la connaissance de Jean-Lou (Eric Elmosnino), un mec pas facile en négociations et qui est à la tête de sa propre chaine de télévision : Télé Gaucho. Avec quelques potes d’enfance, ils combattent activement le pouvoir politique en place et tirent à boulets rouges sur la Droite. Victor se voit proposer de travailler avec eux et le jeune homme va ainsi proposer des petites pastilles d’humour mais dans le même temps, il est aussi engagé comme stagiaire sur la chaine HT1. La chance est aussi avec lui puisqu’il va faire la connaissance de la belle Clara (Sarah Forestier).

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    Avec Le nom des gens, le réalisateur Michel Leclerc nous avait offert une belle surprise et bien évidemment cela amène une attente toute particulière pour ce Télé Gaucho. Inspiré en partie de sa véritable expérience au sein de Télé Bocal, on est au cœur d’un groupe de gauchistes anarchistes qui veulent se faire entendre quitte à pirater les réseaux télévisées. Si Sarah Forestier répond encore présent et fait de nouveau preuve d’une grande excentricité, ce sont tout de même Eric Elmosnino & Maïwenn qui mènent la barque. Une comédie agréable mais qui manque malgré tout d’idées pour parvenir à nous charmer entièrement.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le porno c’est de droite !

  • L’esquive

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    Lydia (Sarah Forestier) est folle de joie. Elle vient de récupérer la robe qu’elle avait commandée, un magnifique costume d’époque qui va lui servir pour ses répétitions. Avec ses amis et dans le cadre des cours, elle a un des rôles principaux de la pièce de Marivaux ; Le jeu de l’amour et du hasard. Plus qu’une pièce, ce titre pourrait aussi bien convenir à la vie sentimentale de cette jeune fille. Son pote d’enfance Krimo (Osman Elkharraz) est tombé fou amoureux d’elle alors qu’il vient de se séparer de Magalie (Aurélie Ganito) qui croit encore à leur relation. Dans la cité, les rumeurs vont bon train et quand ça arrive aux oreilles de certaines personnes, c’est un nid à problèmes.

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    C’est un film marquant à plus d’un titre. D’abord parce qu’il a définitivement révélé au cinéma grand public Abdellatif Kechiche mais aussi parce qu’il marque les premiers pas de Sara Forestier. Reparti de la cérémonie des Césars 2005 avec 4 trophées sous les bras avec notamment ceux du Meilleur réalisateur et du Meilleur espoir féminin, L’esquive est ainsi devenu une référence dans le cinéma français. C’est l’authenticité qui prime dans cette histoire qui présente une bande de jeunes réunis autour d’un projet et permettant par la même occasion de diffuser une image enfin positive de la vie dans les banlieues. Si l’histoire peut laisser insensible, on ne peut toutefois pas passer à coté de la spontanéité qui accompagnait à l’époque ces jeunes comédiens.

  • Une nuit

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    Lorsque les lueurs du soleil s’éteignent, Paris dévoile son autre visage. C’est à ce même moment que notre pote Simon Weiss (Roschdy Zem) prend son service car il est flic au sein de la Mondaine, une unité spécialisée dans la répression du trafic des drogues et du proxénétisme. C’est lui notamment qui fait la pluie et le beau temps ; chaque établissement a besoin de son accord pour obtenir le droit d’ouvrir ou tout simplement de rester ouvert. Cette nuit, c’est Laurence (Sarah Forestier) qui va lui servir de chauffeur et elle va avoir pour compagnon un homme particulièrement nerveux. Il a en effet découvert qu’il avait l’IGS sur le dos et des bruits courent sur les pots-de-vin dont il bénéficierait et ça il ne le supporte pas, il y a des comptes à régler !

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    Comme toutes les grandes villes du monde, Paris a une vie nocturne des plus débridées et Une nuit nous entraine donc aux quatre coins de la capitale. Boite de nuit, bars, établissements de strip-tease ; on a droit à tout ce qui fait le charme du milieu de la nuit grâce à  notre guide Roschdy Zem qui carbure aux verres de scotch et cigarettes. Au terme des 20 premières minutes, on est tenté de dire que tout ça est bien mollasson et on va alors vite constater que ce thriller n’est pas là pour nous abreuver d’action. Il s’agit d’un film qui fait primer l’atmosphère, un scénario qui se construit minutieusement avec tout de même un bouleversement dans le dénouement mais pas suffisant pour passer une bonne nuit.



    Il faut le voir pour : Arrêter de fumer des cigarettes light et puis pourquoi pas arrêter de fumer tout court !

  • Gainsbourg (vie héroïque)

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    Dès sa plus tendre enfance, notre pote Lucien Ginsburg (Eric Elmosnino) savait qu'il serait peintre et c'est seulement pour faire plaisir à ses parents qu'il prenait des cours de piano. Des leçons qui l'ennuyaient profondément mais qui s'avèreront bien utiles car cela lui permettra de payer ses toiles et de continuer à peindre quelques années plus tard. Pourtant, il y a une voix dans sa tête qui le pousse à abandonner la peinture et de se consacrer à la musique. Lucien compose donc ses premiers textes et de rencontre en rencontre va laisser place à Serge Gainsbourg, futur génie de la chanson française.

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    Bercé par les chansons de Gainsbourg, le dessinateur Joann Sfar s'est donc lancé un défi de taille pour son premier long-métrage en consacrant un biopic à l'homme à la tête de chou. Gainsbourg (vie héroïque) est à l'image de l'artiste ; inattendu et surprenant d'audace comme l'apparition de ce personnage qu'est La gueule. Dans l'ensemble, une bonne interprétation sauf celle de Laetitia Casta assez catastrophique et on préférera retenir la dernière apparition de la comédienne Lucy Gordon impeccable dans la peau de Jane Birkin. Sans atteindre l'exceptionnel, un film réussi qui donne envie de réécouter une fois de plus tous les succès de cet immense artiste.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention sur les routes ; s'il y a des gens allongés par terre c'est qu'ils attendent un taxi.

     

  • Victor

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    C’est en rentrant un jour chez elle qu’Alice (Sara Forestier) a fait la connaissance de Victor (Pierre Richard), un de ses voisins de pallier. Ce vieil homme vit seul entouré uniquement de ses livres et il va bientôt être expulsé et se retrouver à la rue. Apprenant qu’Alice est stagiaire chez Global, un grand magazine people, il lui demande un service très particulier : publier une annonce qui demande à ce qu’il soit adopté. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le magazine est inondé par les réponses favorables provoquant un succès allant au-delà des espérances si bien qu’un concours va même être organisé avec 150 000 euros à la clé.

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    Pas évident de sortir indemne de cette séance tant on est abasourdi par la niaiserie scénaristique de ce film. Le réalisateur Thomas Gilou s’est embourbé dans une histoire grotesque aussi invraisemblable que la portée philosophique d’un article de magazine people. Une farce ridicule dans laquelle les Sara Forestier, Clémentine Célarié & Lambert Wilson coulent en même temps que le navire. On se demande ce que vient faire Pierre Richard dans cette galère car même si le comédien a su conserver la sympathie des spectateurs ce n’est pas avec Victor qu’il va les attirer en salles. La vérité si je mens !



    Il faut le voir pour : Adopter un grand-père !

  • Humains

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    Il s’agit d’une découverte historique, si la théorie du Docteur Schneider (Philippe Nahon) se confirme alors nous ne serions pas les seuls humains sur Terre. Aussi fou que cela puisse paraitre, ce scientifique pense qu’il y a encore quelque part des êtres vivants qui seraient restés au stade de l’homo-sapiens. Il décide donc de partir en expédition en compagnie de son fils Thomas (Lorànt Deutsch) et de Nadia (Sara Forestier) dans les Alpes. Sur leur chemin, ils croisent Gildas (Dominique Pinon) et sa famille qui sont tombés en panne mais au cours de leur route ils ont un terrible accident. Ils n’ont alors plus d’autres choix que d’aller chercher du secours or il semble que quelque chose les suit.

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    Lâchés dans une nature qui va s’avérer hostile, Lorànt Deutsch et sa bande vont joueur aux randonneurs avant de devenir les proies de chasseurs peu communs. On court, on crie, la gamine joue les apprentis réalisatrices avec sa caméra se la jouant façon projet Blairwitch et puis arrive la révélation finale comme un cheveu sur la soupe, juste grotesque. Pas du tout crédible non plus Sara Forestier qui joue les anthropologues du dimanche tandis que Lorànt Deutsch ne fait que constater les dégats. Le scénario mieux amené avait de quoi nous proposer quelque chose d’intéressant au lieu de quoi on se retrouve avec un film à l’image de son casting, assez ridicule.

     

    Il faut le voir pour : Constater que certains films sont restés à l’âge de la Préhistoire.

  • Hell

    Hell (Sara Forestier) n’est pas une jeune femme comme les autre. D’une part, elle appartient à une famille relativement aisée ce qui lui permet maintes extravagances et d’autre part, on ne peut pas dire qu’elle soit un modèle de sagesses. Son temps libre, elle le passe en soirées rythmées par les bouteilles d’alcool et les lignes de coke. Quand elle rencontre Andréa (Nicolas Duvauchelle), elle va trouver un partenaire avec qui elle va découvrir les méandres de la déchéance.

    La bande annonce donnait envie de découvrir un peu plus cette histoire atypique mais aussi une Sara forestier qui devait confirmer son César du meilleur espoir féminin (obtenu en 2005). Hélas, le résultat final est loin de mes espérances et le film peine à trouver son rythme malgré une héroïne particulièrement pétillante en opposition à un Nicolas Duvauchelle un peu effacé. Hell ne vous enverra à l'enfer promis !