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samir guesmi

  • Je suis supporter du Standard

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    Notre pote Milou (Riton Liebman) est un supporter inconditionnel de l’équipe de football du Standard de Liège ce qui peut paraitre bizarre pour quelqu’un qui habite à Bruxelles. Il ne manque aucun match que ce soit au stade ou devant sa télévision mais cette passion inconsidérée affecte fortement sa vie personnelle. Il s’est rendu compte de cela après avoir assisté sans le vouloir à une réunion des Alcooliques Anonymes ; il est standardodépendant ! Milou veut donc reprendre sa vie en main ce qui signifie faire une croix sur tout ce qui a trait de près ou de loin au football et au Standard. Peut-être ainsi pourra-t-il également reconquérir la belle Martine (Léa Drucker).

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    Une comédie romantique autour du football, voilà qui devrait éviter les disputes chez les couples devant le cinéma enfin c’est ce qu’on aurait voulu croire. Il y a de bonnes intentions qui se dégagent de cette première réalisation du belge Riton Liebman malheureusement Je suis supporter du Standard souffre d’un humour trop peu prononcé. On a comme l’impression que tout est précipité et qu’au final tout tombe à l’eau le meilleur exemple étant cette scène où Milou se retrouve dans un bar de supporters adverses. La seule idée qui m’a vraiment fait rire c’est Looping en train d’interpeller des vaches sinon c’est un film qui n’atteint pas son but puisqu’il est loin d’être prolifique en fous rires et qui nous laisse même un arrière-gout de non-match.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas avoir honte d’acheter encore des images Panini à votre âge !

  • Queen of Montreuil

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    Pour notre pote Agathe (Florence Loiret-Caille), ce voyage au Vietnam restera un vrai cauchemar car elle y a perdu son mari. Tout ce qu’il lui reste c’est cette urne remplie des cendres de l’homme qu’elle a tant aimé et alors qu’elle règle quelques formalités administratives, elle fait la connaissance d’Anna & Úlfur (Didda Jonsdottir & Úlfur Ægisson). Cette mère et son fils islandais se retrouvent actuellement coincés en France et, alors qu’ils ont perdu une robe de mariée rose, cherchent aussi un toit pour dormir. C’est ainsi qu’ils vont se retrouver chez Agathe qui accepte de les héberger à Montreuil où ils vont rester un bon petit moment et ensemble ils ne vont pas s’ennuyer !

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    Il sera difficile de classer ce Queen of Montreuil à la fois comédie et drame qui sait prendre des chemins délirants pour amuser le spectateur. On pense notamment à l’excellente Didda Jonsdottir qui vous donnerait presque envie de piloter à votre tour une grue. Son fils Úlfur a lui aussi son mot à dire en faisant une rencontre pour le moins insolite avec une otarie tel que le suggère l’affiche, les situations incongrues ne manquent donc pas. Sachez par ailleurs, que les personnages d’Anna et d’Úlfur n’en sont pas à leur première apparition au grand écran puisque la réalisatrice Solveig Anspach nous les avait déjà présentés dans le tout aussi décalé Back soon. Une comédie qui a le mérite de sortir des sentiers battus mais son humour particulier pourrait en laisser certains indifférent.

     

    Il faut le voir pour : Porter fièrement la moustache !


    En savoir plus sur Back soon ?

  • Télé Gaucho

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    Le rêve de Victor (Félix Moati) serait un jour de devenir cinéaste mais pour cela, il lui faut une caméra ! Tout juste installé à Paris, il fait la connaissance de Jean-Lou (Eric Elmosnino), un mec pas facile en négociations et qui est à la tête de sa propre chaine de télévision : Télé Gaucho. Avec quelques potes d’enfance, ils combattent activement le pouvoir politique en place et tirent à boulets rouges sur la Droite. Victor se voit proposer de travailler avec eux et le jeune homme va ainsi proposer des petites pastilles d’humour mais dans le même temps, il est aussi engagé comme stagiaire sur la chaine HT1. La chance est aussi avec lui puisqu’il va faire la connaissance de la belle Clara (Sarah Forestier).

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    Avec Le nom des gens, le réalisateur Michel Leclerc nous avait offert une belle surprise et bien évidemment cela amène une attente toute particulière pour ce Télé Gaucho. Inspiré en partie de sa véritable expérience au sein de Télé Bocal, on est au cœur d’un groupe de gauchistes anarchistes qui veulent se faire entendre quitte à pirater les réseaux télévisées. Si Sarah Forestier répond encore présent et fait de nouveau preuve d’une grande excentricité, ce sont tout de même Eric Elmosnino & Maïwenn qui mènent la barque. Une comédie agréable mais qui manque malgré tout d’idées pour parvenir à nous charmer entièrement.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le porno c’est de droite !

  • Camille redouble

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    Déjà que sa carrière d’actrice est loin d’être brillante, notre pote Camille Vaillant (Noémie Lvovsky) doit aussi s’habituer au départ de son compagnon Eric (Samir Guesmi). Avec autant de soucis en tete, la seule consolation qu’elle puisse trouver se trouve au fond d’une bonne bouteille de whisky ! Alors que l’année 2008 s’achève, c’est l’occasion ou jamais de se changer les idées avec ses potes d’enfance. Une soirée bien arrosée au point qu’elle se réveille avec l’esprit assez confus et pour cause, elle se retrouve propulsée dans le passé et plus exactement en 1985. Il s’agit d’une époque charnière de sa vie ; dans quelques jours Camille va en effet perdre sa mère (Yolande Moreau) et c’est aussi la première fois qu’elle rencontrera Eric.

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    Ça a beau se présenter comme une comédie, c’est avant tout l’aspect dramatique de Camille redouble qui m’a sauté aux yeux. Il y a d’abord une héroïne bien déprimée qui vous accueille et puis d’autres évènements comme cette pote d’enfance qui devient aveugle ou la disparition annoncée de Yolande Moreau qui font que ça ne respire pas la joie de vivre. Les échanges entre Noémie Lvovsky & Samir Guesmi conduisent forcément à adopter un ton plus léger par la suite sans pour autant transformer le film en une irrésistible comédie. La priorité a été portée à l’authenticité du film, un contrat rempli aidé par une interprétation générale sur laquelle il n’y a rien à redire. On a l’impression parfois de nager entre deux eaux ; si comme moi vous vous attendiez à une comédie franche vous risquez d’être désenchanté.

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer la voix de vos proches.

  • RRRrrrr !!!

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    Il y a bien longtemps à l’âge de Pierre où nos ancêtres ont fait leurs premiers pas. Il existe différentes tribus parmi lesquelles se trouvent les Cheveux sales qui cherchent par tous les moyens de s’emparer d’un produit miraculeux : le shampooing ! Afin d’obtenir ce trésor, le chef (Gérard Depardieu) décide d’envoyer sa fille Guy (Marina Foïs) chez les Cheveux propres qui possèdent le shampooing et où un évènement exceptionnel vient d’avoir lieu. Un homme aurait assassiné un autre homme qui serait en fait une femme et dont les orifices ont été cousus. Les indices laissés sur place tendent à prouver que le crimier serait muni d’un gourdin et qu’il a suivi des cours de couture ; à Pierre & Le blond (Pierre-François Martin-Laval & Jean-Paul Rouve) de démasquer le coupable.

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    RRRrrrr !!! fera date dans l’histoire de la comédie française … mais comme le plus grand flop du réalisateur Alain Chabat ! Pourtant l’association entre l’ex-Nul et toute la troupe des Robins des bois promettait de nous offrir de bonnes tranches de rigolades. Avec son humour très primitif basé sur des jeux de mots quand même bien pourris (donc parfaits pour moi) et des situations lorgnant sur le ridicule (Ah cette partie de biche-volley !), le film réussit bien à nous faire sourire mais l’ensemble parait bien désuni. Les idées jaillissent de tous les cotés mais il n’y a rien de véritablement construit si bien qu’on a plutôt l’impression d’avoir devant nous une succession de scénettes. C’est sur ce n’est pas le meilleur travail du réalisateur mais on se marre quand même bien.

  • Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé

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    Mémé est morte ! C’est un sacré coup sur la tête pour notre pote Armand (Denis Podalydès) qui était chez son amante Alix (Valérie Lemercier) lorsqu’un appel téléphonique lui a annoncé la nouvelle. Encore bouleversé, il retourne ensuite à la pharmacie où il travaille avec sa femme Hélène (Isabelle Candelier) ; le couple cherche à se séparer mais entretient encore d’excellents rapports. Il lui faut maintenant organiser les funérailles de sa grand-mère et il est dirigé vers les services de Rovier Boubet (Michel Vuillermoz) qui lui propose notamment sa toute nouvelle formule Twilight ! Un autre problème se pose ; l’enterrement serait programmé Mercredi prochain or il avait promis à Julie (Lola Arnaud-Lefebvre), la fille d’Alix de faire un tour de magie à son anniversaire.

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    Bancs publics (Versailles rive droite) avait été une formidable surprise qui m’avait notamment permis de découvrir l’univers décalé de Bruno Podalydès. On retrouve avec grand plaisir le même ton dans la première demi-heure d’Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé mais par la suite cela disparait comme par magie. La comédie prend soudainement un tournant plus intimiste, mélancolique et surtout moins ironique ce qui nous fait un peu perdre nos marques tout en attendant vainement que l’étincelle reprenne. Séduisant avec son humour noir, il y a finalement une certaine déception à constater que le réalisateur n’ait pas réussi à trouver le bon équilibre pour nous charmer totalement.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les promotions des cercueils sur Internet !

  • La cerise sur le gâteau

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    On dit d’elle qu’elle est androphobe ; Amanda (Laura Morante) semble en effet avoir un sacré problème avec les hommes qui lui plaisent. A travers toutes ses relations passées, il y a toujours eu ce moment où elle a éprouvé un blocage psychologique et c’est d’ailleurs ce qu’elle traverse actuellement avec Bertrand (Frédéric Pierrot). En couple depuis 1 an, ils ont pour projet de s’installer ensemble mais Amanda se montre de plus en plus distante et elle s’apprêtait à passer le réveillon du nouvel an seule dans son coin. Sa pote d’enfance Florence (Isabelle Carré) la convainc de se joindre à elle pour un diner où elle fera la connaissance d’Antoine (Pascal Elbé) avec qui elle accroche immédiatement mais manque de chance pour elle, il est homosexuel … du moins c’est ce qu’elle pense !

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    Pour sa première réalisation, Laura Morante se met également en scène dans une comédie romantique intrigante au départ mais qui finit par se révéler en fait juste dépassée. On se laisse déjà perturber par une trame historique parfois brouillonne avant qu’elle ne finisse par tomber dans une affligeante banalité. Difficile également d’accrocher aux personnages ; Amanda finissant presque par être agaçante, Antoine a autant d’énergie que Droopy tandis que Maxime fait la part belle aux clichés. La cerise sur le gâteau n’a donc rien d’appétissant et les quelques notes d’humour ne résident finalement que dans les quelques expressions lâchés par le mari de Florence. A l’image de l’héroïne qui n’aime pas le pétillant, voilà une comédie tout ce qu’il y a de plus plate !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais piquer la cerise du gâteau !

  • Banlieue 13

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    2013. Les banlieues n’ont jamais été plus stigmatisées ; afin de juguler les violences urbaines, les pouvoirs politiques français ont pris des mesures draconiennes en isolant ces quartiers par la construction de murs et barrages. Au cœur de la Banlieue 13 règne la loi du plus fort ce qui arrange bien les affaires de Taha (Larbi Naceri) qui s’adonne à des trafics en tous genres. Leito (David Belle) aime pourtant sa cité et fait tout son possible pour contrarier les plans de Taha mais il est désespéré devant la passivité des forces de Police. Ces quartiers vont devenir le théâtre d’un terrible évènement : une bombe atomique a été dérobée et menace d’exploser, le gouvernement intervient en envoyant l’un de leurs meilleurs éléments ; Damien (Cyril Raffaeli).

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    Ce qui est sur c’est ce que n’est certainement pas avec ce film que l’image des banlieues va s’améliorer auprès du grand public. Vous vous en doutez certainement, on n’est pas là pour vous proposer une réflexion socio-economico-psychologique sur les dérives d’une société non, Banlieue 13 c’est un film d’action bien bourrin. On a souvent envié les américains et leurs films d’action où on en prend plein la tronche et c’est ce modèle là qu’a semblé suivre le réalisateur Pierre Morel. Si l’ensemble ne vole pas très haut, je dois tout de même dire qu’il s’agit là d’un plaisir coupable et qui vous permettra de mettre vos méninges au repos.

     

    En savoir plus sur Banlieue 13 Ultimatum ?

  • La femme du Vème

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    Notre pote Tom Ricks (Ethan Hawke) est prof d’université en littérature mais c’est également un écrivain et lorsqu’il arrive en France, il n’a qu’une intention : revoir sa fille Chloé (Julie Papillon). Cela s’annonce difficile car les relations avec son ex-femme Nathalie (Delphine Chuillot) ne sont pas au beau fixe et il a à peine le temps de la croiser qu’il doit s’enfuir. Perdu dans la capitale française, il atterrit dans un bar-hôtel miteux et il n’a pas d’autres choix que d’y élire domicile puisqu’en plus on lui a volé toutes ses affaires. Pour payer sa chambre, il se voit offrir un drôle de job par le propriétaire Sezer (Samir Guesmi) pour lequel il doit surveiller les allées et venues de personnes particulièrement étranges.

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    En voilà un drôle de film non pas que vous allez vous esclaffer mais plutôt par l’ambiance qui s’en dégage et parce qu’on se demande ce que le réalisateur Pawel Pawlikowski a voulu faire. Porté par les 2 stars internationales que sont Ethan Hawke et la toujours très belle Kristin Scott Thomas, le film prend les allures d’un drame étouffant avec pour cadre un Paris assez austère. On suit alors les traces de cet américain un peu paumé et c’est par ailleurs un sentiment qu’on vient à partager puisque La femme du Vème n’arrive à aucun moment à déclencher la moindre étincelle d’intérêt chez le spectateur. Un voyage au cœur de Paris mais surtout au bout de l’ennui auquel vous n’avez pas forcément envie d’être convié !

     

    Il faut le voir pour : Penser à tirer la chasse d’eau quand vous allez aux toilettes.

  • L’avocat

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    Après des années d’effort et bon nombre de sacrifices, notre pote Léo Demarsan (Benoit Magimel) a enfin obtenu la consécration ; il est officiellement avocat ! L’excitation de plaider ses premières affaires va cependant laisser place progressivement à une certaine morosité jusqu’au jour où il est contacté par Paul Vanoni (Gilbert Melki). Celui-ci est à la tête d’une société chargée de la collecte de déchets et a déjà été condamné pour des affaires de crime organisée. Léo va devenir son avocat personnel et va vite découvrir que l’homme qu’il défend n’est pas réellement l’honnête citoyen pour qui il veut se faire passer.

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    Accusé, levez-vous ! Nous sommes aujourd’hui réunis pour juger le cas de L’avocat, le dernier film en date de Cédric Anger déjà condamné pour Le tueur. Les charges qui pèsent contre vous sont d’une extrême gravité ; une histoire qui manque clairement de spontanéité et un jeu d’acteur souvent excessif ont fait de nombreuses victimes parmi les spectateurs qui se sont portés Partie civile. J’invite donc le jury à prendre note de mes conclusions. Pour l’accusation de film assez fade, vous êtes jugé coupable !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu'on peut tuer pour ramasser vos déchets !