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  • Exodus : Gods and kings

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    1300 avant notre ère. L’Égypte se pare de pyramides et d’édifices majestueux qui sont l’œuvre des esclaves hébreux mais la révolte est proche. Élevés comme des frères, nos potes Moïse et Ramsès (Christian Bale & Joel Edgerton) vont voir leurs destins prendre des chemins différents. A la mort du Pharaon Séthi (John Turturro), son fils Ramsès succède naturellement au trône mais apprend les véritables origines de Moïse qui serait hébreux. Décision est alors prise de le chasser de Memphis mais 9 ans plus tard il réapparaitra guidé par une apparition divine et la prophétie qu’on lui avait raconté va s’accomplir ; il sera le sauveur des hébreux.

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    Retour au Péplum pour notre pote Ridley Scott 14 ans après son Gladiator et cette fois il adapte un chapitre important de la Bible en revenant sur la vie du prophète Moïse. Niveau spectacle Exodus : Gods and kings se montre généreux avec nous avec des décors alternant entre le superbe et le grandiose renforcés par des effets spéciaux donnant ainsi des scènes impressionnantes. Seulement les deux personnages principaux se retrouvent un peu noyés dans tout ça ; l’opposition entre Moïse et Ramsès est trop superflue pour donner au film une véritable intensité. Une superproduction clinquante mais à laquelle il manque une âme.

     

    Il faut le voir pour : Répondre à quelques questions avant de "poursuivre" avec votre femme !

  • Les poings contre les murs

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    Jusqu’à présent il n’avait fréquenté que les centres de détention pour mineurs mais à désormais 19 ans, notre pote Eric Love (Jack O'Connell) vient d’intégrer une prison. Il ne tarde pas à se fondre dans son nouvel environnement et agresse très rapidement un de ses codétenus ce qui lui vaut un petit séjour à l’isolement. Loin de se montrer docile, son comportement va attirer l’attention d’Oliver (Rupert Friend) qui aimerait l’intégrer dans son programme afin que le jeune homme apprenne à canaliser sa colère. Surtout si Eric se trouve dans cette prison, c’est qu’il souhaite revoir quelqu’un en particulier qui est enfermé depuis déjà de nombreuses années.

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    Comme beaucoup de longs-métrages sur l’univers carcéral, tout commence avec l’arrivée d’un nouveau détenu et en l’occurrence on découvre Jack O'Connell (dont le visage me fait penser au catcheur John Cena mais c’est le geek en moi qui parle). Totalement imprégné par son personnage, l’acteur livre une grande performance qu’il faut également coupler à celle de Ben Mendelsohn. C’est d’ailleurs le lien particulier entre ces deux personnages qui donne une certaine singularité à Les poings contre les murs redonnant un peu d’intérêt à une histoire dans l’ensemble classique. Un film certes réussi mais qui manque tout de même d’un petit quelque chose pour provoquer un véritable impact dans nos esprits.

     

    Il faut le voir pour : Trouver une bonne planque pour votre portable !

  • Perfect Mothers

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    Véritables potes d’enfance, Roz & Lil (Robin Wright & Naomi Watts) forment avec leur fils respectifs Tom & Ian (James Frecheville & Xavier Samuel) un quatuor qui a tissé des liens extrêmement forts. Un soir, ils franchissent une ligne dangereuse. Tom surprend sa mère avec Ian et ne tarde pas  révéler toute l’histoire à Lil qui a encore bien du mal à le croire. Contre toute-attente, un autre couple va se former mais les 2 mères décident de faire preuve de raison et veulent stopper immédiatement leurs relations or l’appel du cœur est le plus fort. Le temps passe et les 2 couples continuent de se fréquenter mais Ian doit se rendre à Sidney pendant 1 mois où il va rencontrer Mary (Jessica Tovey).

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    Pour cette adaptation du roman de Doris Lessing, c’est la française Anne Fontaine qui a hérité du projet qui ne vous laissera certainement pas indifférent. Il y a en effet un certain malaise qui s’instille dans Perfect Mothers puisque ce qui lie ces 2 mères dépasse le stade de la simple amitié et on pourrait les assimiler à des sœurs. Même si l’on ne peut pas qualifier leurs relations d’incestueuses on en est pas loin et le spectateur est donc forcément troublé par l’histoire. Naomi Watts & Robin Wright sont parfaites au point d’éclipser totalement leurs jeunes prétendants qui ont du mal à exister.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais ramener vos potes à la maison !

  • Cogan : Killing them softly

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    Deux hommes armés ont fait irruption dans le tripot de Markie Trattman (Ray Liotta) pour le braquer et paradoxalement c’est ce dernier qui va être suspecté ! Il paie en fait ses actes passés puisque dans le temps, il avait organisé le braquage de son propre tripot et aujourd’hui ce nouveau larcin ne peut être qu’une nouvelle manigance de sa part. Notre pote Johnny Amato (Vincent Curatola) avait cette idée en tête quand il a demandé à Frankie & Russell (Scott McNairy & Ben Mendelsohn) de monter ce coup et ça a marché ! Tout le monde semble accuser Markie mais le seul hic c’est que Russell a la langue bien trop pendue et les véritables coupables seront bientôt identifiés. Un contrat court maintenant sur leurs têtes et un certain Jackie Cogan (Brad Pitt) entend bien le remplir.

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    SI le nom d’Andrew Dominik ne vous dira pas grand-chose, savoir qu’on lui doit l’excellent L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford pourrait éclairer votre lanterne. En tout cas, il est parvenu à faire rempiler Brad Pitt dans le rôle d’un tueur à gages sans émotions. Cogan : Killing them softly n’est pas le genre de thriller qui brille par son suspense ou par les scènes d’action. L’intrigue est vite emballée mais rythmée par quelques passages esthétiquement soignées et qui nous permet de découvrir une violence dans sa facette la plus barbare. Loin d’être avare en dialogues, on peut aussi bien se délecter de ses échanges que trouver le temps long. Spécial mais vraiment bon !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de rester derrière une voiture que vous voulez faire exploser.

  • Effraction

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    L’oreille vissé à son portable, c’est à peine si notre pote Kyle Miller (Nicolas Cage) a prêté attention à sa femme Sarah (Nicole Kidman) et à sa fille Avery (Liana Liberato) lorsqu’il est rentré chez lui. Il faut dire qu’il est en pleines négociations pour une importante transaction et il est bien loin de se douter que la soirée s’annonce agitée. Alors qu’Avery fait le mur pour se rendre à une fête, des policiers viennent sonner à la porte de leur somptueuse demeure et vont s’avérer être en fait des criminels. 4 individus armés font ainsi irruption dans la propriété avec un but bien précis mais au fur et à mesure que le temps passe, Sarah & Kyle vont se rendre compte que leurs ravisseurs connaissent beaucoup de choses sur eux.

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    Il n’est décidément pas en veine notre pote Nicolas Cage puisqu’après avoir vu sa femme se faire agresser dans Le pacte ; voilà qu’il est maintenant victime d’une séquestration à domicile. Effraction marque les retrouvailles de Joël Schumacher avec l’acteur mais aussi avec Nicole Kidman et c’est loin d’être une réussite ! On sera tour à tour désabusé par un scénario totalement banal, abattu par la performance de Cage et effaré par une réalisation aussi saisissante qu’un bon téléfilm. A se demander si on n’a pas fait un bond en arrière de près de 20 ans tellement on se croirait devant un mauvais thriller des années 1990. Pas la peine d’essayer d’entrer dans la salle par effraction, vous aurez vite envie d’en sortir !

     

    Il faut le voir pour : Trouver une autre planque pour votre coffre-fort !

  • Killer elite

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    Autrefois, Danny (Jason Statham) était un mercenaire et avec son pote d’enfance & mentor Hunter (Robert De Niro), ils formaient un duo du tonnerre jusqu’à cette dernière mission au Mexique. A partir de ce moment précis et après avoir croisé le regard d’un enfant innocent, il a raccroché et est parti vivre en Australie mais son passé va vite le rattraper. Il reçoit des photos montrant Hunter prisonnier, celui-ci est détenu par le Sheik Amr (Rodney Afif) qui n’acceptera de le libérer qu’à la seule condition que Danny se débarrasse de 3 cibles. Ces 3 personnes sont directement responsables de la mort des fils du Sheik qui réclame vengeance avant de s’éteindre mais ils sont également membres du Special Air Service (SAS) britannique.

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    Ce n’est pas encore pour cette fois qu’on va découvrir Jason Statham dans une comédie romantique et ce n’est pas plus mal ! Killer elite s’inspire d’évènements réels et notamment des agissements souvent obscurs du SAS à partir du témoignage écrit de Ranulph Fiennes. Un thriller bien rythmé même si on regrette que Robert De Niro fasse un peu de la figuration - au moins il sait commander du vin en France - rattrapé toutefois par un charismatique Clive Owen. Même si le scénario n’a rien de vraiment exceptionnel, il est suffisamment bien ficelé pour nous garder en haleine et on est absorbé par les phases d’action. Certainement pas le genre de film qui restera dans les mémoires mais pour les amateurs du genre, ça fera largement passer le temps !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vous battre lorsque vous êtes ligoté à une chaise.

  • Animal kingdom

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    A la mort de sa mère, victime d’une overdose, Josh Cody (James Frecheville) a été recueilli par sa grand-mère et ses oncles, une famille plutôt atypique ! En effet, cette famille est connue des forces de police pour ses nombreux trafics de drogue et autres faits mais jusqu’à présent, ils n’ont jamais pu leur mettre la main dessus. L’inspecteur Nathan Leckie (Guy Pearce) est déterminé à les coffrer mais pour cela il doit convaincre Josh de les aider ce qui n’est pas gagné. Dans cette famille, lorsque Pope (Ben Mendelsohn) parle tout le monde écoute ! Les hostilités débutent lorsque Barry (Joel Edgerton), le pote d’enfance de Pope est tué d’une balle à bout portant, le deal est clair : les têtes vont tomber et qu’importe si le sang coule.

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    A l’image de la première scène où le jeune James Frecheville semble plus obnubilé par le jeu télévisé que par le sort de sa pauvre mère, on comprend que le film de David Michôd va sortir du lot habituel. Malheureusement, ce qui aurait pu être un formidable atout nous laisse carrément sur notre faim. Autant l’histoire de cette famille criminelle a de quoi nous tenir en haleine, autant le casting manque d’une vraie pertinence. Le plus bel exemple étant Ben Mendelsohn incarnant Pope, personnage qui doit inspirer la terreur et le respect et qui nous laisse plutôt de glace. On s’attache également difficilement au personnage de Josh, l’acteur nous offrant 1H50 de totale inexpressivité. Animal kingdom a toutes les chances de vous laisser indifférent !

     

    Il faut le voir pour : Que les mecs pensent à se laver les mains après être allé aux toilettes !