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Premières Impressions 2011 - Page 8

  • Apollo 18

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    La mission Apollo 11 avait permis à Neil Armstrong de marquer l’histoire de l’humanité et à partir de ce moment là, la guerre des étoiles battait son plein entre les Etats-Unis et l’Union soviétique. Officiellement, Appolo 17 fut la dernière mission effectuée sur la lune, les suivantes ayant été annulées pour raisons budgétaires. Jusqu’à ce jour, tout le monde ignorait donc l’existence d’Apollo 18, une mission top-secrète qui fut dévoilée récemment sur Internet. Ces enregistrements vidéos sont les dernières traces des astronautes Nathan Walker, John Grey & Benjamin Anderson (Lloyd Owen, Ryan Robbins & Warren Christie) ; ils pensaient accomplir de simples installations sur la lune mais vont entrer de plein pied dans un cauchemar sans fin.

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    Scénario au potentiel intéressant qui prouve plus que jamais que la vérité est ailleurs, Apollo 18 choisit de décliner son histoire façon Paranormal Activity (ou Le projet blairwitch selon votre génération). Proposer un film à travers l’objectif d’une caméra DV, je n’ai rien contre mais il faut quand même que les réalisateurs arrêtent de croire que cela suffit pour en faire un bon film ou  un film tout court. Donc ici on choisit de se passer d’un scénario, juste 2 mec sur la lune qui essaient de nous faire peur avec des traces de pas et des espèces d’araignée, bonjour les sensations fortes. Houston, on a un problème : on prend les spectateurs pour des cons !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de ramener des cailloux de la lune si jamais vous avez l’occasion d’y aller !

  • Toast

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    Notre pote Nigel Slater (Oscar Kennedy / Freddie Highmore) et vit à Wolverhampton en Angleterre. Alors que les jeunes garçons de son âge s’imaginent devenir footballeur ou pilote d’avion, lui préfère jouer à l’épicier car il a une passion immodérée pour la grande cuisine ! Hélas pour lui, à la maison les repas se composent surtout de boites de conserve ou de simples toasts et Nigel essaie autant que possible de changer les habitudes alimentaires de ses parents. La découverte des spaghettis bolognaise fut d’ailleurs un véritable désastre mais il y a autre chose qui préoccupe le jeune garçon. Sa mère montre de plus en plus de signes de fatigue, elle finira par lui avouer qu’elle est gravement malade et que ses jours sont comptés.

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    Si le nom de Nigel Slater ne vous dira certainement rien, il faut savoir qu’il est considéré comme un des très grands chefs cuisiniers de l’autre coté de la manche. C’est à partir d’un de ses livres Toast: The story of a boy's hunger qu’est né ce biopic culinaire qui mêle aussi bien sensations gustatives que phases d’émotions. Si l’on parvient à retrouver une part de nostalgie dans les aventures du garçon, Toast n’arrive malheureusement pas à nous emballer à travers un parcours beaucoup trop linéaire et qui ne réussit que difficilement à titiller nos papilles. Le duel entre l’excentrique Helena Bonham Carter & Freddie Highmore aurait vraiment gagné à être plus savoureux afin de ravir les spectateurs. Un film qui ouvre facilement notre appétit mais qui ne parvient à aucun moment à nous rassasier.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une tarte au citron pour le dessert de ce soir !

  • De bon matin

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    C’est une nouvelle journée qui commence pour notre pote Paul Wertret (Jean-Pierre Darroussin) ; comme chaque matin il se prépare pour se rendre au travail. A son arrivée à la banque BICF, c’est un homme déterminé et armé d’un pistolet qui pénètre dans les bureaux ; des coups de feu retentissent et des employés hurlent et courent dans tous les sens. Le calme et le silence reviennent, Paul s’installe à son bureau et réalise la tragédie qui vient de se jouer. Comment ce père de famille et employé jusque-là exemplaire a-t-il pu en arriver à cette extrémité ? Quels sont les évènements tant au niveau de sa vie privée que professionnelle ont rendu ce drame inévitable ?

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    En écho à certaines histoires qui ont défrayé les chroniques des faits-divers, De bon matin s’intéresse à l’aliénation d’un homme tout ce qu’il y a de plus ordinaire par son milieu professionnel et qui va soudainement commettre l’irréparable. Les premières minutes ne nous ménagent pas, on entre de plein pied dans le drame avant d’être exposé au portrait de cet homme et c’est là que le film perd parfois le spectateur. Evidemment, les séquences de flashback sont là pour apporter un éclairage sur les motivations de cet homme mais certains détails restent du domaine de l’insignifiant comme sa relation avec son fils ou la présence de Youssef. Le temps parait donc parfois bien long même si on ne peut rien reprocher à Darroussin.

     

     

    Il faut le voir pour : Poser un RTT pour demain !

  • (S)ex list

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    C’est une nouvelle désillusion pour notre pote Ally Darling (Anna Farris) toujours à la recherche de l’homme idéal et comme si elle n’était pas assez désespérée, son boss l’a mise à la porte. Et puis en feuilletant ses magazines, elle est tombée sur un article intéressant grâce auquel elle se rend compte qu’elle a quand même eu pas mal de partenaires dans le passé. 19 ! Ally a couché avec 19 mecs sans avoir réussi à trouver le bon alors le 20ème sera forcément la perle rare sans ça elle sera condamné à terminer ses jours comme une vieille célibataire. Quelques verres d’alcool font vite s’envoler cette promesse et c’est alors que lui vient idée : revoir ses ex en espérant que ceux-ci ont suffisamment changé pour devenir l’homme de ses rêves.

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    Sur le papier, il s’agit d’une énième comédie romantique où une jolie jeune femme cherche désespérément un mari et qui va évidemment trouver son bonheur. Si l’originalité n’étouffe pas (S)ex list, le spectateur peut tout de même se consoler avec la présence d’Anna Farris qui sait mieux que personne allier beauté et la loose attitude. Les femmes ne resteront pas non plus insensibles au corps sculpté de Chris Evans qui n’hésite d’ailleurs pas à se ballade en petite tenue pour les séduire. Même s’il est évident que cette comédie ne restera pas dans toutes les mémoires, c’est un bon moyen de se changer les idées en attendant de trouver l’homme idéal !

     

    Il faut le voir pour : Rappeler vos ex, il y a peut-être de bonnes surprises qui vous attendent !

  • Le skylab

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    A l’occasion de l’anniversaire de leur Mamie (Bernadette Laffont), toute la famille s’est réunie en Bretagne pour célébrer l’évènement. Enfants et petits-enfants sont évidemment de la partie et parmi eux se trouvent notre pote Albertine (Lou Alvarez) et ses parents Anna & Jean (Julie Delpy & Eric Elmosnino). Le soleil est au rendez-vous-même si une averse n’est pas à exclure, le mouton est sur le barbecue et ce déjeuner s’annonce plus que jamais festif. Pour digérer le repas, rien ne vaut un détour à la plage et c’est vraiment l’idéal pour oublier que le Skylab pourrait s’écraser sur eux cette nuit. En effet, ça fait la une des journaux ; ce satellite a toutes les chances de frapper la Bretagne et ça angoisse quelque peu la petite Albertine.

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    Devant et derrière la caméra, notre pote Julie Delpy nous convie à un week-end familial qui s’annonce animé ! Au programme ; un bon couscous, quelques verres de Porto pour Mamie, un télé-crochet improvisé avec en guest-star Tonton Hubert ou encore un détour sur la plage des nudistes. Il n’y a pas grand-chose à reprocher à cette excellente comédie que ce soit un casting riche et surtout réussi, une bonne dose de bonne humeur mais aussi quelques coups de gueule ; on tombe immédiatement sous le charme avec Le skylab. Une réunion familiale à laquelle on ne regrette pas d’être convié et qui réveillera peut-être en vous quelques souvenirs !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’évoquer la politique pendant les repas familiaux !

  • Dream house

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    La décision n’était pas évidente mais notre pote Will Atenton (Daniel Craig) a franchi le pas et a démissionné pour se consacrer davantage à sa famille. Sa femme Libby (Rachel Weisz) et leurs 2 filles accueillent évidemment cette nouvelle avec plus d’enthousiasme et ils vont pouvoir profiter comme il se doit de cette maison qu’ils viennent d’acquérir dans la ville de New Ashford. Leur vie va cependant être perturbé par quelques incidents, ce sont d’abord les filles qui prétendent avoir aperçu un homme étrange rodé dans le jardin et puis par la suite Will surprend des jeunes dans sa cave. C’est là qu’il découvre la vérité ; cette maison fut le théâtre d’un horrible massacre dont le responsable serait un certain Peter Ward.

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    On pourrait facilement confondre ce film à un vulgaire film d’épouvante et d’ailleurs la première demi-heure conforte notre ressenti mais quand on se rend compte qu’à la distribution on a Daniel Craig, Rachel Weisz & Naomi Watts et que le réalisateur est Jim Sheridan (Brothers / Réussir ou mourir …) on se dit que Dream house cache certains secrets. Effectivement après une révélation tonitruante, ce qui s’apparentait à un film d’horreur devient soudainement un thriller plaisant mais qui ne propose rien de bien exceptionnel. Une fois le coup de théâtre révélé, l’intérêt du film va en décroissant et on en vient vite à attendre avec une certaine impatience que l’histoire trouve son dénouement.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier le passé des anciens locataires de votre maison !

  • Drive

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    Il n’y a pas de plus grand plaisir pour lui que d’enfiler ses gants et de prendre le volant d’une belle voiture et il en a d’ailleurs fait son métier. Il (Ryan Gosling) est ainsi devenu cascadeur et entre 2 tournages bosse dans le garage de son pote Shannon (Bryan Cranston). Un mec plutôt tranquille en apparence mais qui tient à exploiter à fond ses talents de pilote et propose ainsi ses services aux braqueurs de Los Angeles. 5 minutes, c’est le temps qu’il laisse à ses complices d’un soir pour conclure leur affaire ; le délai écoulé il entre en scène et jusqu’à maintenant personne n’a eu à se plaindre de ses services.

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    Drive est déjà un évènement en soi puisqu’il s’agit du premier long métrage du remarquable Nicolas Winding Refn sur le sol américain. Après Bronson & Le guerrier silencieux, Valhalla Rising ; on aurait d’ailleurs pu s’interroger sur l’accueil réservé au réalisateur danois. Au final, on se rend vite compte qu’il est resté égal à lui-même tout en rendant son cinéma plus accessible au grand public. Son polar se caractérise par son élégance sans aucune mesure (qui doit aussi beaucoup à la prestation de Ryan Gosling) rythmé par une bande originale eighties merveilleuse et quelques éclairs de violence qu’on lui connait si bien. Un film qui fait du bien aux spectateurs et donne un nouveau souffle bienvenue à l’industrie d’Hollywood.

     

    Il faut le voir pour : Vous acheter des gants pour la conduite, vous aurez la classe désormais dans votre Twingo !

  • Bienvenue à bord

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    Bienvenue à bord ! C’est par ces mots que notre pote Rémy Pasquier (Franck Dubosc) a appris qu’il avait réussi à décrocher ce job d’animateur sur un bateau de croisière. Pourtant, il est loin d’être le candidat idéal mais pour Isabelle (Valérie Lemercier), c’est l’homme parfait pour accomplir sa revanche. Elle a en effet appris par un mail que son supérieur et amant depuis 5 ans Jérôme (Lionnel Astier) allait effectuer la prochaine croisière avec sa femme et il a également prié Isabelle de se trouver un autre job. Elle a donc eu l’idée d’engager Rémy avec l’idée que celui-ci allait semer une véritable zizanie au cours de cette folle croisière.

    cinéma, film, comédie, Franck Dubosc, Valérie Lemercier, Gérard Darmon,

    Après le film de Pascale Pouzadoux, les spectateurs sont de nouveaux invités à prendre part à une nouvelle croisière en compagnie cette fois de Franck Dubosc, Valérie Lemercier ou encore Gérard Darmon. Tout comme son confrère, Eric Lavaine pond une comédie très bateau qui malheureusement nous anesthésie par son rythme trop tranquille et un scénario minimaliste au possible. Malgré toute la sympathie que j’éprouve pour Dubosc, son personnage qui se veut solaire finit par agacer plutôt qu’à nous faire rire et à partir de là on peut considérer que Bienvenue à bord est plutôt loupée. Ceux d’entre vous qui monteront à bord seront donc prévenus !

     

    Il faut le voir pour : Réserver une croisière pour aller jouer aux machines à sous.

  • We need to talk about Kevin

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    Aujourd’hui Eva (Tilda Swinton) est une femme meurtrie qui a tout perdu. Elle vit seule dans une maison délabrée et est régulièrement persécutée par son voisinage qui n’hésite par exemple pas à lancer de la peinture sur ses murs ou sa voiture. Pour comprendre cette haine à son encontre, il faut s’intéresser à son passé ; lorsque Eva et son mari Franklin (John C. Reilly) ont eu leur premier enfant Kevin (Jasper Newell / Ezra Miller). Entre la mère et le fils, les problèmes sont tout de suite apparus ; ils n’ont jamais pu s’entendre et le temps n’améliorera pas leur situation. Elle trouvera un certain réconfort par la suite avec la naissance de Celia (Ashley Gerasimovich) mais Kevin reste néanmoins un poids jusqu’à ce jour fatidique où la vie de cette famille va basculer.

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    Si vous êtes en couple et que vous songez à avoir un enfant alors je vous déconseille ce film qui pourrait vous faire revenir sur votre décision ! Par contre si vous aimez le cinéma alors We need to talk about Kevin est un rendez-vous incontournable avec un duel Tilda Swinton / Ezra Miller plein d’intensité. Les premières minutes ressemblent à un magma d’images et le voyage incessant dans le passé nécessite un certain temps d’adaptation mais on assiste par la suite à un film puissant. S’y développe également une forme de violence s’exprimant de façon abstraite à travers cette prédominance de la couleur rouge et on sort de la salle marqué avec le sang glacé. Un Coup de cœur Ciné2909 incontestable !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un bébé qui pleure fait autant de bruit qu’un marteau-piqueur.

  • Un heureux évènement

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    C’est en louant des films que notre pote Barbara (Louise Bourgouin) a rencontré Nicolas (Pio Marmaï) et le coup de foudre fut immédiat. Devenus totalement inséparables, le couple filait le parfait bonheur et un jour ils se sont sentis prêts à former une famille. Vint alors le moment où Barbara pouvait annoncer qu’elle attendait un enfant ; 9 mois de bonheur mais quand même 9 mois sans clopes, alcool, charcuterie ou fromages ! Déjà que la grossesse va être difficile à supporter, il ne faudrait pas non plus qu’elle ait sa mère Claire (Josiane Balasko) sur le dos mais celle-ci va vite découvrir son secret à son grand regret. Et puis quand leur enfant voit le jour, Barbara & Nicolas se rendent compte qu’on ne s’improvise pas parents et que leur relation va être soumise à de nombreuses tensions.

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    Ce qui est sur c’est que tout le monde ne va pas se sentir concerné par le dernier film de Rémi Bezançon puisqu’il s’attarde sur un moment magique de la vie d’une femme ; la grossesse et la naissance d’un enfant. De ce postulat de départ, le réalisateur aurait pu se contenter de dresser une gentille comédie tout ce qu’il y a de plus simple mais il choisit au contraire de traiter le sujet avec une extrême authenticité. Du bonheur d’être enceinte au fameux baby blues, il n’y a qu’un pas et c’est Louise Bourgoin, qui a largement gagné ses galons de comédienne, qui en fait l’amère expérience formant avec Pio Marmaï un couple parfait. Certaines mères se reconnaitront dans ce portrait, pour les autres c’est l’occasion de découvrir tout autrement ce que l’on considérait alors comme Un heureux évènement.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter les sites de rencontres et aller louer un film !