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  • Jodorowsky's Dune

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    Après une petite expérience dans le théâtre au Mexique, notre pote Alejandro Jodorowsky s'est invité au cinéma en réalisant des films comme Fando et Lis, El Topo ou La montagne sacrée. Des œuvres totalement décalées qui reflètent la folie de ce génie créateur qui divise tout comme il est capable de nous fasciner et ce fut ainsi une merveilleuse découverte pour le producteur français Michel Seydoux. Une amitié est ainsi née et c'est tout naturellement qu'ils vont collaborer sur un projet commun : l'adaptation au cinéma du livre de Frank Herbert Dune ! Nous sommes en 1975, une époque où Star Wars n'a pas encore envahi les salles et Alejandro Jodorowsky voit son film comme le messie de la Science-fiction.

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    Que ce soit le livre de Frank Herbert ou encore l'adaptation cinématographique de David Lynch, je dois bien avouer que Dune fait partie d'une de mes lacunes culturelles. Jodorowsky's Dune revient ainsi sur le projet incroyable sur lequel avait planché le réalisateur matérialisé en un immense livre. Un casting aux allures de Dream Team, des dessins et esquisses signés par les maitres Moebius, Chris Foss ou encore H.R. Giger ; une Bande-Originale confiée à Pink Floyd et Magma ; tout ça ne peut que nous laisser rêveur. Rien ne dit que ce film fantasmé aurait connu le succès escompté et ce documentaire manque effectivement parfois d'objectivité mais il n'en reste pas moins passionnant. En tout cas, cela donne envie de (re-)découvrir l’œuvre originale !

     


    Il faut le voir pour : Espérer voir un jour le Dune d'Alejandro Jodorowsky !

  • Le conducteur - Drive

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    Le conducteur : Vous me donnez une heure et un lieu. Je vous donne un créneau de cinq minutes, pendant ces cinq minutes, je vous lâche pas, quoi qu’il arrive. J’interviens pas pendant le braquage, je ne porte pas d’arme… Je conduis.

     

     

     

     

    En savoir plus sur Drive ?

  • Only God forgives

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    Julian (Ryan Gosling) et son frère Billy (Tom Burke) s’occupent d’un club de boxe en Thaïlande du moins c’est ce que les apparences laissent à penser. Leurs revenus ils le doivent surtout au trafic de drogues qu’ils mènent clandestinement. Un soir, Billy fait une virée en enfer et il ne croit pas si bien dire puisqu’il va violer et assassiné sauvagement une jeune fille de 16 ans. Un acte qui ne restera pas impuni ; le père de la victime, exhorté par le chef de la police Chang (Vithaya Pansringarm), rend sa propre justice. Lorsque Julian apprend la mort de son frère, il part immédiatement à la recherche de son meurtrier mais quand il découvre la vérité décide finalement de l’épargner.

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    Après l’excellent Drive, la collaboration entre Nicolas Winding Refn & Ryan Gosling se poursuit dans un film d’un tout autre genre. Plongée dans les bas-fonds thaïlandais, Only God forgives bénéficie d’une atmosphère étouffante qui vous prend littéralement à la gorge. Une réalisation chirurgicale baignant dans les couleurs rouge, bleu et jaune ; des dialogues minimalistes et des personnages implacables. On appréciera tout particulièrement cette mère sanguinaire incarnée par la géniale Kristin Scott-Thomas et surtout Vithaya Pansringarm, ce flic au visage impassible aussi doué au maniement du sabre que d’un micro de karaoké ! Coup de cœur Ciné2909 pour cette nouvelle claque de Refn.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de provoquer la police, surtout en Thaïlande !

  • Drive

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    Il n’y a pas de plus grand plaisir pour lui que d’enfiler ses gants et de prendre le volant d’une belle voiture et il en a d’ailleurs fait son métier. Il (Ryan Gosling) est ainsi devenu cascadeur et entre 2 tournages bosse dans le garage de son pote Shannon (Bryan Cranston). Un mec plutôt tranquille en apparence mais qui tient à exploiter à fond ses talents de pilote et propose ainsi ses services aux braqueurs de Los Angeles. 5 minutes, c’est le temps qu’il laisse à ses complices d’un soir pour conclure leur affaire ; le délai écoulé il entre en scène et jusqu’à maintenant personne n’a eu à se plaindre de ses services.

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    Drive est déjà un évènement en soi puisqu’il s’agit du premier long métrage du remarquable Nicolas Winding Refn sur le sol américain. Après Bronson & Le guerrier silencieux, Valhalla Rising ; on aurait d’ailleurs pu s’interroger sur l’accueil réservé au réalisateur danois. Au final, on se rend vite compte qu’il est resté égal à lui-même tout en rendant son cinéma plus accessible au grand public. Son polar se caractérise par son élégance sans aucune mesure (qui doit aussi beaucoup à la prestation de Ryan Gosling) rythmé par une bande originale eighties merveilleuse et quelques éclairs de violence qu’on lui connait si bien. Un film qui fait du bien aux spectateurs et donne un nouveau souffle bienvenue à l’industrie d’Hollywood.

     

    Il faut le voir pour : Vous acheter des gants pour la conduite, vous aurez la classe désormais dans votre Twingo !

  • Le guerrier silencieux, Valhalla Rising

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    Cela fait 5 ans qu'il a été capturé et depuis ce jour là il ne vit que pour les combats que lui imposent ses maîtres. Ce guerrier silencieux est un redoutable combattant et son corps porte encore les traces de ses terribles confrontations d'ailleurs on l'appelle One Eye (Madds Mikkelsen), un nom qui veut tout dire. Un jour, il parvient à retrouver sa liberté non sans avoir massacré un à un tous ses anciens tortionnaires laissant toutefois la vie sauve à un enfant, Are (Maarten Steven). Au cours de leur route, ils croisent des vikings et embarquent avec eux ; après avoir traversé un brouillard d'une rare densité ; ils arrivent sur une terre inconnue.

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    Comment vous décrire ce film ? Impossible, je dirais ; ça passe ou ça casse ! Tout ce que je peux vous dire c'est qu'il faut parfois s'accrocher pour ne pas sortir prématurément de la salle. Nicolas Winding Refn n'en est pas à son coup d'essai, il nous avait déjà bien perturbé l'esprit avec le biopic Bronson mais on espérait plus de ses retrouvailles avec Madds Mikkelsen. Dialogues minimalistes, histoire carrément mystique c'est sur que Le guerrier silencieux, Valhalla Rising ne laisse pas indifférent sauf qu'en l'occurrence c'est plutôt de façon négative. A revoir peut-être après quelques verres bien tassés pour établir un brin de compréhension.

     

    Il faut le voir pour : Expérimenter l'expression "Être dans le brouillard" (et pas qu'un peu !)

  • Bronson

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    Angleterre, Michael Peterson (Tom Hardy) aurait pu être un homme comme les autres mais lui a préféré la célébrité quitte à passer sa vie derrière les barreaux. Tout commence avec le braquage d’une poste qui lui rapporte quelques misérables pounds et dès lors, sa vie carcérale deviendra légendaire. Il a à peine 19 ans et ne quittera plus les prisons, les hôpitaux psychiatriques car son comportement violent et imprévisible est une menace pour notre société. Pour se faire connaitre, il a changé son nom ; le monde le connait aujourd’hui comme étant Charles Bronson, le prisonnier le plus dangereux d’Angleterre.

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    Impossible de véritablement cerner la personnalité de Michael Peterson ou plus exactement celui de Charles Bronson d’où un film brut, sans colonne vertébrale. Nicolas Winding Refn (Pusher) ne cherche pas à nous pondre un biopic classic, difficile quand il s’agit de mettre en scène la vie du prisonnier britannique le plus célèbre de tous les temps (34 ans d’emprisonnement dont 30 en isolement cellulaire). Hermétique à la notion d’autorité, il ne vit que pour et par la violence mais c’est un personnage torturé et complexe que nous présente Bronson. C’est l’ovni du moment, aussi étrange que son héros, il fallait bien un film d’un tel calibre pour ce personnage controversé.

     

    Il faut le voir pour : Louer un film avec le vrai Charles Bronson, ça vous calmera.

  • Pusher III - L'ange de la mort

     

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    (Zlatko Buric) peut être fier de lui, voilà quelques jours qu’il a arrêté la dope même si cela reste un business juteux pour lui. D’ailleurs, il a quelques soucis puisqu’il vient de choper de l’ecstasy alors qu’il s’attendait à avoir de l’héroïne à refourguer. Il accepte malgré tout de garder la marchandise, sait-on jamais le petit Mohammed (Ilyas Agac) réussira peut-être à lui trouver un acheteur. Pour l’instant, notre pote a d’autres soucis en tète puisque sa fille Milena (Marinela Delkic) fête ses 25 ans et on va célébrer dignement cet anniversaire. Près de 50 convives ont été invités et Milo doit se plier en quatre pour préparer à lui seul le diner afin que cette soirée soit la plus parfaite possible.

     

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    Voilà donc l’apothéose de la grande trilogie de Nicolas Winding Refn et une nouvelle fois, le réalisateur braque les projecteurs sur un tout autre personnage à savoir Milo. Présenté comme un trafiquant craint et respecté dans les premiers volets, ici il apparaît beaucoup plus vulnérable en proie notamment à une guerre des générations. Dans sa scène finale, Pusher III se démarque également par une violence plus marquée et les âmes sensibles devront certainement fermer les yeux. Ce film clôt donc une formidable bonne trilogie que je vous recommande chaudement et qui met à l’honneur le Danemark car ce genre de découverte on en redemande !