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yannick renier

  • Les châteaux de sable

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    C’est une terrible épreuve qui attend notre pote Eléonore (Emma De Caunes) qui vient de perdre son Père (Alain Chamfort) et qui se rend en Bretagne afin de procéder à la vente de sa maison. N’ayant pas le permis et aussi parce qu’elle a besoin de soutien dans ce moment douloureux, elle a demandé à son ex Samuel (Yannick Renier) de l’accompagner. La jeune femme a fait appel à une agence immobilière représentée par Claire Andrieux (Jeanne Rosa) afin de réaliser la vente. Durant ce week-end, l’ancien couple va ainsi faire visiter cette maison bien qu’Eléonore ressente encore la présence de son père entre les murs et que de nombreux souvenirs remontent à la surface.

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    C’est un travail de deuil auquel doit faire face notre pote Eléonore, celui d’un père qui était sa dernière famille puis celle aussi d’un couple qui était déjà de l’histoire ancienne. Les châteaux de sable se distingue par une superbe distribution ; Emma De Caunes & Yannick Renier sobres et excellents dans leurs rôles respectifs et puis surtout le tout est complété par la très attachante Jeanne Rosa. Cette dernière apporte une légèreté bienvenue qui vient dédramatiser les événements. Voilà une belle surprise que cette réalisation de notre pote Olivier Jahan qui nous propose une aventure humaine tendre, drôle et émouvante.

     

    Il faut le voir pour : Allumer votre cheminée si vous en avez envie !

  • A perdre la raison

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    Notre pote Mounir (Tahar Rahim) vit avec André (Niels Arestrup), médecin et soutien indéfectible aussi bien pour lui que pour toute sa famille. Lorsque Mounir rencontre la femme de sa vie, André n’hésite pas un seul instant et invite Murielle (Emilie Dequenne) à emménager avec eux. C’est une drôle de situation mais l’entente est cordiale cependant le poids des années vont faire voler en éclats ce ménage. Le couple donne naissance à 4 enfants et des tensions apparaissent au point que Murielle plonge dans une profonde dépression et ne tient le coup qu’avec l’aide d’une psychologue.

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    Ils nous avaient scotchés avec Un prophète ; Niels Arestrup & Tahar Rahim sont de nouveau réunis à l’écran pour un drame intense. S’il fallait encore vous convaincre de la complicité évidente liant les 2 comédiens, il va sans dire que votre vœu sera exaucé et toujours de belle manière. Cette relation quasi-filiale est au cœur de l’intrigue mais A perdre la raison met aussi en évidence une superbe Emilie Dequenne prise en étau entre les hommes de sa vie. Une prestation intense qui se manifeste jusqu’à son impressionnante transformation physique témoignant du calvaire qu’a pris sa vie ; un film poignant !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus écouter "Femmes, je vous aime" de la même façon

  • Toutes nos envies

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    C’est un tout nouveau départ pour Claire (Marie Gillain) et sa famille qui viennent de s’installer dans cette belle maison. Son travail de juge va l’amener à faire la connaissance de Céline (Amandine Dewasmes), mère qui croule sous les dettes et dont les 2 filles se trouvent être les potes de ses enfants. Alors qu’un bel avenir se profilait, Claire apprend une terrible nouvelle : elle a une tumeur inopérable et il ne lui reste donc que peu de temps à vivre. Avec un traitement elle pourrait gagner tout au plus quelques mois mais elle choisit dans le plus grand des secrets de ne pas infliger cette terrible épreuve à ses enfants. Malgré cela, elle déploie toute son énergie pour trouver une solution aux problèmes de Céline ce qui va l’amener à entrer en contact avec Stéphane (Vincent Lindon).

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    Tout comme avec Welcome, on retrouve dans le cinéma de Philippe Lioret une envie évidente de traiter de sujets d’actualité. Cette fois c’est sur l’endettement des ménages qu’il pointe le doigt et le terrible engrenage qui les mène dans des situations parfois extrêmes. Autre caractéristique de ses films ; des personnages entiers d’abord avec l’inaltérable Vincent Lindon mais surtout Marie Gillain. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu la comédienne aussi épanouie et on a vraiment l’impression de la redécouvrir. Toutes nos envies est un beau film, émouvant qui brille par une interprétation générale sans reproches ; tout simplement un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Acheter un flacon de parfum à votre femme et lui demander d’en mettre sur ses seins.

  • De bon matin

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    C’est une nouvelle journée qui commence pour notre pote Paul Wertret (Jean-Pierre Darroussin) ; comme chaque matin il se prépare pour se rendre au travail. A son arrivée à la banque BICF, c’est un homme déterminé et armé d’un pistolet qui pénètre dans les bureaux ; des coups de feu retentissent et des employés hurlent et courent dans tous les sens. Le calme et le silence reviennent, Paul s’installe à son bureau et réalise la tragédie qui vient de se jouer. Comment ce père de famille et employé jusque-là exemplaire a-t-il pu en arriver à cette extrémité ? Quels sont les évènements tant au niveau de sa vie privée que professionnelle ont rendu ce drame inévitable ?

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    En écho à certaines histoires qui ont défrayé les chroniques des faits-divers, De bon matin s’intéresse à l’aliénation d’un homme tout ce qu’il y a de plus ordinaire par son milieu professionnel et qui va soudainement commettre l’irréparable. Les premières minutes ne nous ménagent pas, on entre de plein pied dans le drame avant d’être exposé au portrait de cet homme et c’est là que le film perd parfois le spectateur. Evidemment, les séquences de flashback sont là pour apporter un éclairage sur les motivations de cet homme mais certains détails restent du domaine de l’insignifiant comme sa relation avec son fils ou la présence de Youssef. Le temps parait donc parfois bien long même si on ne peut rien reprocher à Darroussin.

     

     

    Il faut le voir pour : Poser un RTT pour demain !

  • Pauline et François

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    Parce qu’elle ne pouvait plus supporter la vie citadine, Pauline (Laura Smet) vient de s’installer à la campagne. Aidée par sa pote d’enfance Catherine (Léa Drucker) dont le frère François (Yannick Renier) est désormais le nouveau voisin de Pauline, cette dernière a trouvé sans difficultés une maison pour s’installer. Nouvelle conseillère bancaire de la région, elle va d’ailleurs avoir l’occasion de faire plus amples connaissances avec François qui semble avoir quelques difficultés financières. En réalité, c’est son beau-frère qui a du mal à trouver de l’argent et qui lui demande régulièrement de le dépanner.

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    Succession de portraits d’hommes et de femmes fracassés par les tourments de la vie, Pauline et François va vous aussi vous fracasser … d’ennui ! On ne sait pas trop où veut nous mener ce premier film du réalisateur Renaud Fely entre le deuil vécu par Pauline, l’irresponsabilité de François et les tensions que cela entraine dans son entourage proche. On ne peut pas dire que l’interprétation d’ensemble soit mauvaise mais ce sont les personnages qui manquent d’attraits ce qui fait qu’on délaisse totalement cette romance naissante.

     

    Il faut le voir pour : Aller dans les bois et écouter les cerfs bramer.

  • Plein sud

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    Frère et sœur, Léa & Mathieu (Léa Seydoux & Théo Frilet) ont décidé de prendre la route en compagnie de Sam (Yannick Renier). Au départ, ils ne devaient faire qu'un bout de chemin ensemble mais finalement ils prennent la direction du Sud. Il faut dire que le conducteur ne laisse pas Mathieu indifférent qui aimerait bien passer un peu plus de temps avec lui et plus si affinités. Au cours d'une halte, ils croisent Jeremie (Pierre Perrier) qui lui aussi compte se rendre dans le Sud et il va donc rejoindre la bande. Pendant le voyage, ils s'aperçoivent que Sam détient une arme à feu, souvenir douloureux d'un drame familial.

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    Road-movie à la sauce camembert, Plein sud nous laisse avec pas mal d'interrogations en suspens. Des 4 voyageurs, seule l'histoire de Sam est réellement détaillée, les autres apparaissent davantage comme des faire-valoir qu'autre chose. Le film de Sébastien Lifshitz s'intéresse donc à un jeune homme dont l'enfance a été traumatisée par de tragiques évènements qui se dévoilent au cours de son périple. On a l'impression d'être sur l'autoroute, c'est sans fin avec le même paysage devant nous et parfois on préfère franchement s'endormir. Un film ennuyeux et qui n'a aucuns arguments pour vous dévier de votre route.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de prendre des auto-stoppeurs.