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Premières Impressions 2011 - Page 10

  • L’Apollonide - Souvenirs de la maison close

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    Nous sommes aux prémices du XXème siècle. L’Apollonide est une maison close dirigée par une main de fer par Madame Marie-France (Noémie Lvovsky). Du sourire et du plaisir voilà ce que l’on peut trouver dans cet établissement, ces jeunes femmes sont là pour assouvir toutes les envies même celle qui paraissent insensées. Notre pote Madeleine (Alice Barnole) en a d’ailleurs fait l’amère expérience puisqu’il y a quelques mois, elle a été retrouvée attaché à un lit avec le visage défiguré. Depuis ce drame, elle est restée aux services de Madame et est devenue l’intendante de l’Apollonide qui accueille par ailleurs l’arrivée d’une nouvelle charmeuse en la personne de Pauline (Iliana Zabeth).

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    Et si les maisons closes faisaient leur retour dans notre société ? L’idée avait été évoquée il n’y a encore pas si longtemps au sein de notre précieux gouvernement et au vu de la conclusion de film de Bertrand Bonello, il semble que cette proposition continue de faire son chemin. Que dire de L’Apollonide - Souvenirs de la maison close si ce n’est qu’on a droit à un emballage vraiment séduisant mais que son contenu est bien creux ! Le seul intérêt du film réside dans le personnage de Madeleine (soit 20% du film) pour le reste ça n’est qu’artifices malgré les charmes conjugués de toutes ces demoiselles. A vouloir décrire cet univers suffocant dont ces femmes sont prisonnières, il étouffe le spectateur par l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Faire connaissance avec la femme du Joker !

  • Shark 3D

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    Étudiant en médecine, Nick (Dustin Milligan) est en pleine révision pour ses prochains examens mais voilà que Malik (Sinqua Walls) vient l’inviter à un week-end de fête chez la belle Sara (Sara Paxton). Impossible de refuser une telle invitation et voilà donc tous nos potes d’enfance prêt à s’éclater ; ils ont une superbe maison au bord d’un lac à disposition et une belle provision d’alcool, le programme s’annonce chaud. Malheureusement, ils vont vite déchanter lorsqu’au cours d’une séance de jet-ski, Malik perd malencontreusement une partie de son bras. On a d’abord mis ça sur le dos de Nick mais ils apprendront assez vite qu’il a en fait été victime d’un requin mais les surprises ne s’arrêtent pas là puisqu’il y en aurait plus d’un dans ces eaux !

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    Toute ressemblance dans le titre avec un certain Piranhas 3D n’est certainement pas fortuite ! Inutile d’être un grand génie pour comprendre que ce Shark 3D essaye de profiter du film d’Alexandre Aja pour faire son beurre. On comprend vite que le budget alloué à ce film a été considérablement réduit, ici pas de Spring break mais seulement 7 hors-d’œuvre pour des requins dont la réputation de mangeurs d’hommes n’est pas prête de changer. Si on ne s’attendait pas à vivre un grand moment de cinéma, on pouvait au moins espérer un peu de fun de ce film mais là aussi c’est la déception totale ! Pas de flots de sang, aucun corps déchiqueté, à peine peut-on se consoler d’un minable bras arraché et c’est franchement frustrant bref ça ne donne vraiment pas envie de se jeter à l’eau !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que même les requins font de la télé-réalité !

  • Mais comment font les femmes ?

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    Notre pote Kate Reddy (Sarah Jessica Parker) est une femme très occupée, elle est gestionnaire de fonds, un poste à hautes responsabilités qui accapare la plupart de son temps. Quand elle n’est pas au bureau, elle est en déplacement et cela lui donne donc peu d’occasions de passer du temps avec son mari Richard (Greg Kinnear). Et de voir grandir ses 2 enfants. La situation ne va pas aller en s’arrangeant puisque son talent a été reconnu et que M. Jack Abelhammer (Pierce Brosnan) lui propose une opportunité qu’elle ne peut pas refuser. Elle va devoir multiplier les allers-retours entre Boston et New-York et au sein de sa famille on apprécie que modérément tous les sacrifices que Kate est en train de faire.

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    On ne peut pas dire que les projets de cinéma se bousculent auprès de Sarah Jessica Parker et ce n’est certainement pas prêt de changer. Mais comment font les femmes ? c’est aussi la question qu’on est en droit de se poser quand on se dit que certaines d’entre elles vont se délecter de cette comédie aussi bien poussive que convenue (Ah le coup du message électronique on le voit pas venir !). D’un sujet pourtant contemporain - la conciliation chez les femmes entre vie privée et vie professionnelle - le réalisateur Douglas McGrath n’en sort qu’un film sans intérêt et qui manque clairement d’humour pour parvenir à capter notre attention. Si vous manquez de temps libre entre votre travail et votre vie familiale, mieux vaut ne pas le gâcher à voir cette comédie falote.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de faire des liste de vos taches !

  • La nouvelle guerre des boutons

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    C’est sur le chemin de l’école que les frères Gibus (Théophile Baquet & Clément Godefroy) ont surpris ceux de Velrans en train de chasser des lapins sur leurs terres ; un véritable affront ! Pour Lebrac (Jean Texier) et tous ses potes d’enfance de Longeverne, l’honneur du village doit être défendu et leurs adversaires n’ont qu’à bien se tenir. Pendant ce temps, l’école accueille une nouvelle élève Violette (Ilona Bachelier), la filleule de Simone (Laetitia Casta) et tous les garçons sont subjugués par cette jolie demoiselle. Cette dernière n’est pas arrivée à Longeverne totalement par hasard ; le pays est sous l’occupation nazie et de par ses origines juives, elle doit se cacher pour éviter d’être capturé par les officiers allemands.

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    Après La guerre des boutons de Yann Samuell, c’est maintenant au tour de Christophe Barratier de proposer sa version. Ce qui est sur c’est que ce n’est pas avec La nouvelle guerre des boutons que les critiques arrêteront de reprocher au réalisateur de surfer sur la vague de la nostalgie. Pour en  revenir sur le film, l’approche de situer l’histoire au cœur de l’occupation allemande apparait comme une bonne idée seulement ça manque de développement ; on reste très proche de l’œuvre d’Yves Robert avec un gros clin d’œil à la célèbre citation de Tigibus. On aurait bien apprécié une plus grande prise de risque à travers un scénario plus remanié mais ce film, qui se défend d’être un remake,se contente vraiment du minimum.

     

    Il faut le voir pour : Recoudre vos boutons à la mode parisienne.

  • La fée

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    Une nuit au Havre. Dom (Dominique Abel) se dépêche de rejoindre l’hôtel où il travaille comme veilleur de nuit mais son vélo n’arrête pas de dérailler et pour ne rien arranger, la pluie est du voyage. Son retard, sa patronne ne manquera pas de le lui faire remarquer et la nuit s’annonce riche en surprises. Dom reçoit en effet la visite d’un anglais accompagné d’un sac sur pattes puis celle de Fiona (Fiona Gordon) qui prétend être une fée capable  de lui exaucer 3 vœux. A lui la gloire, la richesse mais curieusement ses 2 premiers souhaits sont d’avoir un scooter et l’essence gratuite à vie. Quant au troisième, il y réfléchit encore mais après une nuit magique passée à la plage en compagnie de Fiona, cette dernière disparait sans laisser de traces.

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    Tout comme moi, le grand public ne connait pas forcément le duo Dominique Abel & Fiona Gordon qui se connaissent depuis les années 1980 et qui ont mis en œuvre plusieurs spectacles burlesques. Ils ont ensuite prolongé leur expérience au cinéma avec la participation de Bruno Romy et c’est ainsi que voit le jour leur 3ème long-métrage La fée. C’est sur, il y a dans ce film un humour assez particulier dans lequel on pénètre assez rapidement et dès lors, les crises de rires se multiplient. Il y a vraiment des scènes magnifiques comme cette séquence musicale dans les fonds marins magnifiés par des effets spéciaux old school. La comparaison sera certainement flatteuse mais dans l’esprit, cela me rappelle fortement les œuvres de Charlie Chaplin pour vous dire !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment sortir discrètement quelqu’un d’un hôpital !

  • Crazy, stupid, love

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    La soirée s’achevait et le diner s’était plutôt bien déroulé jusque-là mais en guise de dessert Cal (Steve Carell) vient d’apprendre que sa femme Emily (Julianne Moore) demande le divorce après 25 ans de mariage. Ce n’est pas tout puisqu’elle lui révèle également qu’elle l’a trompé avec David Lindhagen (Kevin Bacon), un collègue de bureau. Cal redevient donc bien malgré lui célibataire et noie ses soirées dans un bar où il ressasse ses désillusions à qui veut bien l’entendre et justement cela arrive aux oreilles de Jacob (Ryan Gosling) qui va le prendre en main. Celui-ci est le tombeur de la boite, (presque) aucune femme ne lui résiste et il va révéler tous ses secrets à son nouveau pote d’enfance. Première mission : changer complètement sa garde-robe et en un instant Cal va devenir le nouveau playboy du coin.

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    Quand Julianne Moore fait sa crise de la quarantaine, c’est notre pote Steve Carell qui en fait les frais et ça donne une comédie bien sympathique. Il ne faut pas être trop regardant sur le scénario qui reste très basique mais on s’attache rapidement aux personnages de Crazy, stupid, love et même le beau gosse Ryan Gosling parvient à se rendre charmant avec ses abdominaux en béton qui en énerveront plus d’un. Les seconds rôles (Jessica & Robbie) ont également une place importante dans le film et apportent un peu plus de fantaisie ainsi qu’une pointe de fraîcheur à l’histoire. Ça n’a rien de la comédie incontournable mais c’est en tout cas un film agréable qui vous fera sans aucun doute passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Répéter la chorégraphie de Dirty Dancing.

  • Et maintenant on va où ?

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    Un village quelque part au Liban. C’est l’évènement du moment, tous les habitants se sont réunis pour pouvoir profiter de la télévision ; un nouveau moment de communion pour l’ensemble de ces chrétiens & musulmans. En dépit de leur différence religieuse, ce village vit dans l’harmonie mais cette paix est des plus fragiles et il suffit qu’un nouveau conflit éclate quelque part dans le pays pour que tout s’embrase. Amale (Nadine Labaki) et les autres femmes l’ont bien remarqué et malgré leurs efforts, il est difficile de les raisonner aussi décident-elles de calmer les ardeurs des hommes en engageant des danseuses. Prétextant une panne de véhicule, 5 jolies jeunes blondes viennent s’installer au village et tous les regards se portent sur elles hélas les choses vont à nouveau dégénérer.

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    Nadine Labaki signe là son 2nd long métrage, regard d’une femme sur une société où les conflits religieux continuent de menacer une paix éphémère. Pour mieux dénoncer les aberrations de ces guerres, la réalisatrice et actrice a posé ses caméras dans un village isolé où la cohabitation était devenue une fierté et il aura suffit d’un rien pour que les tensions apparaissent. Formidable leçon d’humilité et de tolérance, Et maintenant on va où ? traite avec grande intelligence d’un sujet grave avec un soupçon d’humour bienvenue mais aussi des phases musicales entrainantes. Un film plein d’émotions à voir sans aucunes hésitations et donc un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre la recette du space cake libanais !

  • Fright night

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    Pour Charley Brewster (Anton Yelchin), tout va bien dans le meilleur des mondes ; il sort avec Amy (Imogen Poots) l’une des plus belles filles du lycée ce qui était impensable il y a quelques années encore. C’est qu’il a beaucoup changé, il n’est plus le geek d’autrefois qui se mettait en collants pour s’amuser avec Ed & Adam (Christopher Mintz-Plasse & Will Denton), des potes d’enfances qu’il a fini par ignorer. Un jour, Ed l’interpelle car il s’inquiète de l’absence d’Adam et tout porte à croire qu’il aurait été victime d’un vampire qui ne serait autre que Jerry (Colin Farrell), le voisin de Charley. Ce dernier refuse de croire à cette histoire rocambolesque mais il va vite changer d’avis lorsqu’Ed disparait à son tour ; il va alors garder un œil plus attentif sur Jerry !

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    C’est un nouveau film de vampires qu’on vous propose mais si ça peut en rassurer certains, pas de romance à l’eau de rose ici ! Fright night est un remake de Vampire, vous avez dit vampire ?, film de série B sorti au milieu des années 1980. Le scénario est tout ce qu’il y a de plus basique et on retrouve tous les lieux communs qui définissent ce genre de films et sans quelques traits d’humour (qui aurait mérité d’être un peu plus poussé), on se laisserait vite gagner par l’ennui. Ajoutez à cela qu’à l’image des suceurs de sang, les personnages sont quasiment invisibles et malgré les bonnes volontés de Colin Farrell ; on ne s’amuse jamais réellement. A moins d’être en manque total d’hémoglobine, ce qui est sur c’est que ce n’est pas avec ça que votre appétit va être rassasié !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un vampire peut tout à fait se faire appeler Jerry !

  • La guerre des boutons (2011)

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    Couilles molles. C’est par cette simple déclaration qu’une nouvelle guerre est sur le point de débuter entre les Velrans et les Longeverne, une guerre sans merci et sans boutons ! La rivalité entre ces 2 villages ne date pas d’hier et elle est désormais entrée dans une phase critique ; les Longeverne sont parvenus à attraper un prisonnier et ils lancent les hostilités en le dépouillant de tous ses boutons. La riposte ne tarde pas et c’est leur chef Lebrac (Vincent Bres) qui va en faire directement les frais ; la guerre est loin d’être terminée ! Malgré son jeune âge, d’énormes responsabilités pèsent sur les épaules de Lebrac qui doit prendre soin de sa famille depuis la disparition de son père. Sa mère insiste pour qu’il trouve rapidement un travail et cela implique donc qu’il quitterait l’école et tous ses camarades.

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    Cette fois la guerre est lancée et c’est Yann Samuell qui dégaine le premier ses armes avec sa version de La guerre des boutons. Bon l’histoire tout le monde doit la connaitre, c’est la confrontation de 2 bandes de gamins dont le butin de guerre sera constitué de tous les boutons de leurs adversaires. Assez vite, on se rend compte qu’un soin particulier a été apporté aux dialogues comme pour essayer de trouver un héritier au légendaire "Si j’avais su, j’aurais pas venu" de Tigibus et à certains moments ça manque clairement de naturel. Un peu comme la présence de ces adultes Eric Elmosnino, Alain Chabat ou encore Fred Testot dont on se serait bien passé mais qui permettent de vendre un peu mieux le film. Dommage car le casting des enfants était plutôt bien réussi mais on ne retrouve pas vraiment l’insouciance qui caractérisait l’histoire, le film d’Yves Robert a encore de beaux jours devant lui.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’une calme tempête est un oxymore !

  • Warrior

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    Cela fait 14 ans que Tommy (Tom Hardy) n’a pas revu son père Paddy Conlon (Nick Nolte). Leur famille a complètement volé en éclat à cause de ce dernier qui s’était abandonné aux démons de l’alcoolisme aussi les retrouvailles ne se font pas réellement dans la liesse générale. Même si Paddy a arrêté de boire depuis bientôt  1000 jours, ses 2 fils ne lui ont jamais pardonné ce qui s’est passé et même entre les 2 frères les conflits persistent. Alors que Tommy s’était engagé dans les Marine, Brendan (Joel Edgerton) lui s’est construit une belle vie de famille mais il croule également sous les dettes. Le destin va faire que leurs chemins vont de nouveau se croiser au tournoi Sparta, l’évènement de l’année pour tous les amateurs de Mixed Martial Arts (MMA) avec à la clé une récompense de 5 millions de dollars.

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    2 frères qui se retrouvent adversaires lors du plus grand tournoi de MMA, ce scénario succinct laisser présager d’un film plutôt bourrin et avec la dernière heure, on ne s’y est pas trompé. Dans ce genre de productions, ce qu’on cherche avant tout c’est de l’action ; l’histoire n’étant elle qu’un prétexte fallacieux pour amener nos héros à s’échanger quelques torgnoles dans la sueur et le sang et ici on en a pour son argent. Pour autant Warrior prend réellement le temps de nous introduire des personnages attachants, membres malgré eux d’une famille totalement détruite. Si la MMA n’a pas de secrets pour vous, c’est le film qu’il ne faut surtout pas manquer et même les amateurs de catch seront ravis de voir Kurt "It’s real" Angle !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’emmerder votre prof de Physique !