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xavier beauvois

  • Un château en Italie

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    Ancienne actrice, notre pote Louise (Valeria Bruni Tedeschi) a tout abandonné du jour au lendemain et elle ne le regrette pas. Seulement aujourd’hui à 43 ans, elle commence à s’inquiéter pour son avenir puisqu’elle est célibataire et a envie de devenir mère et sa rencontre avec Nathan (Louis Garrel) pourrait tout changer. Pourtant ce jeune homme lui aussi comédien n’aspire pas vraiment à une relation sérieuse et encore moins à devenir père mais l’amour est au rendez-vous. Du coté de sa famille, c’est aussi une période difficile pour Louise qui voit son frère Ludovic (Filippo Timi) atteint du sida s’affaiblir jour après jour.

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    Réalisatrice mais aussi actrice, Valeria Bruni Tedeschi porte toutes les casquettes sur ce film puisqu’elle a aussi coécrit le scénario avec notamment Noémie Lvovsky. Un château en Italie nous dresse ainsi le portrait d’une quarantenaire qui voit bien malgré elle le temps défiler et qui naturellement ressent le besoin de s’accomplir en tant que femme. Dans ce parcours parfois chaotique il y quelques beaux moments de rigolades mais le style risque de diviser. Film d’auteur dont je ne raffole pas particulièrement surtout avec son coté bobo qui peut agacer plus d’un, il faut tout de même reconnaitre que les personnages et les dialogues sont d’une grande qualité.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ce qu’on ne vous confonde pas avec quelqu’un d’autre quand vous allez à l’hôpital !

  • Au galop

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    Notre pote Paul (Louis-Do de Lencquesaing) est un écrivain dont le dernier ouvrage est en passe d’être publié. Séparé de sa femme avec qui il a eu une fille Camille (Alice de Lencquesaing), cette dernière cohabite avec lui dans le même immeuble. Récemment, il est tombé sous le charme d’Ada (Valentina Cervi) qui travaille pour sa maison  d’édition mais cette relation s’annonce déjà bien compliquée. Cette femme est aussi celle qui emploie Camille comme baby-sitter et puis surtout elle doit prochainement épouser Christian (Laurent Capelluto). Au même moment, la santé du père de Paul est inquiétante et celui-ci vient d’être conduit à l’hôpital.

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    Première réalisation pour notre pote Louis-Do de Lencquesaing et on s’accordera à dire qu’Au galop lui ressemble assez bien. Il se dégage de l’acteur une certaine image de bobo appuyé par son comportement nonchalant, une aisance qu’on retrouve également du coté du scénario. C’est une tranche de vie qu’on partage avec Paul & Camille incarnée par la propre fille de l’acteur, leur complicité constituant le seul point notable. Il y a des moments assez drôles comme cette crise de rire devant le cercueil ou bien cette mère qui perd la tête mais le film ne cravache pas beaucoup et ce n’est vraiment qu’au petit trot que vous seriez tenté d’y aller.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre mère prendre le taxi seule !

  • Quand je serai petit

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    Notre pote Mathias (Jean-Paul Rouve) venait d’embarquer avec sa femme Ana (Arly Jover) pour une croisière des Fjords qui allait changer sa vie. Non pas que le voyage fut inoubliable mais sur le bateau, il croisa un enfant qui a immédiatement capté son attention car il a l’impression de se revoir à l’âge de 10 ans ! Intrigué par cette rencontre, il cherche à en savoir plus et découvre que ce garçon se nomme tout comme lui Mathias (Miljan Chatelain), né de Jacqueline & Jean Esnart (Lisa Martino & Benoit Poelvoorde) tout comme ses parents. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Mathias a sous ses propres yeux sa propre famille telle qu’elle était lorsqu’il était enfant et c’est l’occasion pour lui de retrouver un père qu’il a à peine eu le temps de connaitre.

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    Après avoir mis en scène et incarné le célèbre Albert Spaggiari, Jean-Paul Rouve reprend la caméra pour nous proposer une histoire extraordinaire empreinte d’une grande nostalgie. Il n’est pas évident de résumer Quand je serai petit puisqu’il s’agit d’un voyage dans le passé sans véritable voyage. Fort d’un impressionnant casting mené par Poelvoorde, Miou-Miou, Brasseur et sans oublier le talentueux Miljan Chatelain ; l’idée était séduisante mais dans la première demi-heure on a un peu de mal à entrer dans l’histoire en tentant de trouver une explication logique qui n’existe pas. L’émotion est au rendez-vous pour ce joli film caractérisé par une grande simplicité peut-être même trop grande.

     

    Il faut le voir pour : Recontacter toutes les filles qui n’ont pas répondu à vos déclarations d’amour parce que les filles c’est compliqué !

  • Les adieux à la reine

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    14 Juillet 1789. C’est une journée ordinaire qui semble se profiler à la Cour de Versailles et pour notre pote Sidonie (Léa Seydoux), la lectrice personnelle de la reine Marie-Antoinette (Diane Kruger). Ce n’est que le lendemain qu’elles prendront conscience qu’une page de l’histoire est en train de s’écrire ; le peuple français vient en effet de s’emparer de la Bastille. Commence alors une période de trouble durant laquelle on craint que Versailles ne soit à son tour envahi. Alors que Marie-Antoinette se prépare à se réfugier à Metz, elle confie à Sidonie un secret de polichinelle : l’amour qu’elle porte à la Comtesse Gabrielle de Polignac (Virginie Ledoyen).

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    Comme l’a si bien rappelé notre pote Jean-Luc Mélanchon, la prise de la Bastille est un des grands évènements de l’histoire française et on le redécouvre ici au prisme du regard du personnage de Sidonie, servante proche de Marie-Antoinette. Adapté du livre de Chantal Thomas, Les adieux à la reine séduit par son casting féminin de haut vol avec toutefois quelques réserves sur Diane Kruger qui ne sera pas une reine inoubliable. Les portes de Versailles nous sont donc grandes ouvertes pour découvrir les derniers râles d’une souveraine en pleine détresse, la seule chose c’est que ça manque par moment d’intensité pour nous emballer complètement.

     

    Il faut le voir pour : Avoir une illustration parfaite de l’expression "Sauver sa tête" !

  • De bon matin

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    C’est une nouvelle journée qui commence pour notre pote Paul Wertret (Jean-Pierre Darroussin) ; comme chaque matin il se prépare pour se rendre au travail. A son arrivée à la banque BICF, c’est un homme déterminé et armé d’un pistolet qui pénètre dans les bureaux ; des coups de feu retentissent et des employés hurlent et courent dans tous les sens. Le calme et le silence reviennent, Paul s’installe à son bureau et réalise la tragédie qui vient de se jouer. Comment ce père de famille et employé jusque-là exemplaire a-t-il pu en arriver à cette extrémité ? Quels sont les évènements tant au niveau de sa vie privée que professionnelle ont rendu ce drame inévitable ?

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    En écho à certaines histoires qui ont défrayé les chroniques des faits-divers, De bon matin s’intéresse à l’aliénation d’un homme tout ce qu’il y a de plus ordinaire par son milieu professionnel et qui va soudainement commettre l’irréparable. Les premières minutes ne nous ménagent pas, on entre de plein pied dans le drame avant d’être exposé au portrait de cet homme et c’est là que le film perd parfois le spectateur. Evidemment, les séquences de flashback sont là pour apporter un éclairage sur les motivations de cet homme mais certains détails restent du domaine de l’insignifiant comme sa relation avec son fils ou la présence de Youssef. Le temps parait donc parfois bien long même si on ne peut rien reprocher à Darroussin.

     

     

    Il faut le voir pour : Poser un RTT pour demain !

  • Rendez-vous avec un ange

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    Notre pote Judith (Isabelle Carré) vient de se faire virer mais la seule chose à laquelle pense actuellement cette infirmière est de rejoindre son compagnon Roland (Sergi López) à l’opéra. Ce dernier est en effet un ancien journaliste de musique lyrique qui s’est reconverti bien malgré lui en vendeur. D’ailleurs, il aimerait bien faire son retour et espère décrocher une interview exclusive avec une grande cantatrice.  La communication n’est pas le fort au sein du couple, la jeune femme n’ose pas avouer qu’elle se retrouve sans travail mais Roland va finir par l’apprendre mais est surpris de constater que Judith continue de lui mentir à ce sujet. Ignorant ce qu’elle fait de ses journées, il commence à la suivre et c’est là qu’il la soupçonne de se prostituer pour sauver les apparences.

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    Déjà c’est un film très étrange que cette première réalisation de Sophie de Daruvar & Yves Thomas, par son ambiance et par le rythme emprunté. Si les airs d’opéra vous laissent de glace, il en sera de même avec Rendez-vous avec un ange d’autant plus que le scénario tient en quelques lignes et qu’il ne se passe pour ainsi dire rien durant les 1H40 que dure le film. Une fois qu’on a compris ce que fait réellement le personnage de Judith (à propos d’un sujet hautement polémique), il n’y a plus rien à attendre si ce n’est cette légère transformation de Roland. Même moi qui adore Isabelle Carré, j’ai trouvé le temps très long et malheureusement j’ai bien peur que ce long-métrage réussisse à combler beaucoup de spectateurs … d’ennui !

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer un CD si vous avez peur d’avouer les choses !