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Premières Impressions 2011 - Page 4

  • Happy Feet 2

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    C’est la fête sur la terre des Empereurs où tous les manchots dansent en harmonie, tous sauf le petit Erik fils de Mumble. D’abord intimidé, il se laisse ensuite entrainer par le rythme mais finit par faire un faux pas ce qui provoque immédiatement l’hilarité des autres. Honteux, il se cache dans son trou bientôt rejoint par ses potes d’enfance Bo & Atticus avant de discrètement s’enfuir en compagnie de Ramon. Mumble finit par les retrouver non loin de là et ils vont faire la connaissance de Sven, un manchot exceptionnel qui a la particularité de pouvoir voler ! Pour Erik, il devient un vrai héros à ses yeux et tandis que cette troupe s’apprête à regagner leurs terres, un iceberg va venir tout bouleverser.

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    Il avait fait monter la température avec ses pieds magiques et notre pote Mumble est enfin de retour avec toujours autant de danses et de chants (avec des reprises allant de Queen à Wham en passant par O-Zone !). Si ce n’est pas du coté du scénario qu’on sera ébloui, on en prend vraiment plein les yeux avec cette neige scintillante, la déferlante des krills ou encore les milliers de manchots présents sur la banquise. Au niveau des nouveautés, on notera l’apparition du duo Will & Bill les 2 krills échappés de leur banc dont les aventures ne sont pas sans nous rappeler celles d’un certain Scratch dans la saga L’âge de glace. Pas de surprises bonnes ou mauvaises, Happy Feet 2 est vraiment oki doki et séduira à coup sur les spectateurs friands d’animation quel que soit leur âge.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vouloir avant de pouvoir !


    En savoir plus sur Happy Feet ?

  • L’art d’aimer

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    L’amour, il n’y a certainement pas de sentiment plus fort que celui-ci et chacun de nous s’est déjà laissé enivrer par cette douce sensation. On sait également que cela mène parfois à de drôles de situations, ce que l’on pensait simple devient soudainement très compliqué. Ce n’est pas notre pote Achille (François Cluzet) qui nous dira le contraire, lui qui vient de faire la connaissance de sa nouvelle et très charmante voisine (Frédérique Bel). Il y a aussi Isabelle (Julie Depardieu) qui n’a pas eu de relations sexuelles depuis 1 an mais qui fait de drôles de rêves. Ce ne sont donc pas les histoires qui manquent et on arrive toujours à la même conclusion : aimer est un véritable art !

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    En matière de vaudeville romantique, il n’y a pas meilleur réalisateur français que notre pote Emmanuel Mouret même s’il faut concéder que son cinéma peut laisser certains spectateurs totalement hermétiques. Plutôt qu’un film, L’art d’aimer prend la forme de différentes histoires présentées de manière disparate en de courtes séquences. Une bonne initiative pour maintenir un rythme même si on peut déplorer l’histoire entourant le personnage d’Ariane Ascaride un peu trop sommaire. Comme à son habitude, Mouret s’entoure d’un magnifique casting où il retrouve Frédérique Bel, Judith Godrèche mais aussi Julie Depardieu, François Cluzet ou Gaspard Ulliel en compagnie desquels on passe un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Garder la lumière allumée pour certaines choses …

  • Les adoptés

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    Qui a réellement d’un homme à ses cotés ? Certainement pas nos potes Millie (Clémentine Célarié) et ses 2 filles Lisa & Marine (Mélanie Laurent & Marie Denarnaud), une famille vraiment pas comme les autres qui a traversé pas mal d’épreuves. Le seul homme dans leur vie c’est le jeune Léo (Théodore Maquet-Foucher), fils de Lisa qui ne manque pas d’amour. La vie de cette famille va être chamboulée tout d’abord par la rencontre entre Alexandre (Denis Ménochet) & Marine mais cette dernière va hélas être victime d’un terrible accident. Plongée dans un profond coma, son état ne rassure pas ses proches et puis il y avait cette nouvelle importante qu’elle s’apprêtait à dévoiler à sa sœur.

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    A côtoyer des réalisateurs comme Jacques Audiard, Philippe Lioret et même le grand Quentin Tarantino ; l’inspiration ne manque pas à la belle Mélanie Laurent qui ajoute une nouvelle corde à son arc à savoir la réalisation. Les adoptés est à l’image de cette artiste plurielle, l’émotion se mêle aux rires à travers un premier film singulier et plus qu’honorable bien aidé aussi par une distribution parfaitement homogène avec une splendide Marie Denarnaud ! On découvre également sous une autre facette le comédien Denis Ménochet ; bref les surprises ne manquent pas et les débuts de cette néo-réalisatrice sont plus que prometteurs.

     

    Il faut le voir pour : Acheter des masques pour vos prochaines disputes en couple !

  • Le stratège

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    Le baseball fait partie de la vie de notre pote Billy Beane (Brad Pitt) et on lui prédisait un bel avenir en tant que joueur hélas il n’a jamais su confirmer les espoirs qu’on plaçait en lui. Nous sommes en 2001 et il est désormais manager de l’équipe des Athletics d’Oakland avec laquelle il a frôlé l’exploit. Une nouvelle saison démarre mais ses meilleurs éléments ont été vendus aux autres grandes équipes et il manque de financement pour son recrutement. Au cours de ses nombreux démarchages, il croise alors Peter Brand (Jonah Hill), un jeune homme qui l’intrigue puisque celui-ci dresse d’impressionnantes statistiques qui révèlent qu’il y a beaucoup de joueurs sous-estimés dans le championnat.

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    Ce n’est certainement pas le sport le plus médiatisé chez nous alors qu’Outre-Atlantique il s’agit d’une véritable institution ; il vaut donc mieux s’intéresser un minimum au baseball pour apprécier Le stratège. La présence du beau Brad Pitt incitera également peut-être quelques demoiselles à tenter l’expérience dont le scénario s’inspire, comme de nombreuses belles histoires, de faits réels. Une fois plongé dans le film, on n’en décroche jamais et on prendra d’autant plus de plaisir qu’on ne connait pas forcément l’exploit historique réalisé par cette belle équipe. Même si ce n’est pas un home run, c’est un joli coup qui devrait toucher sans mal les spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Croire encore qu’une victoire sportive ne s’achète pas toujours !

  • La femme du Vème

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    Notre pote Tom Ricks (Ethan Hawke) est prof d’université en littérature mais c’est également un écrivain et lorsqu’il arrive en France, il n’a qu’une intention : revoir sa fille Chloé (Julie Papillon). Cela s’annonce difficile car les relations avec son ex-femme Nathalie (Delphine Chuillot) ne sont pas au beau fixe et il a à peine le temps de la croiser qu’il doit s’enfuir. Perdu dans la capitale française, il atterrit dans un bar-hôtel miteux et il n’a pas d’autres choix que d’y élire domicile puisqu’en plus on lui a volé toutes ses affaires. Pour payer sa chambre, il se voit offrir un drôle de job par le propriétaire Sezer (Samir Guesmi) pour lequel il doit surveiller les allées et venues de personnes particulièrement étranges.

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    En voilà un drôle de film non pas que vous allez vous esclaffer mais plutôt par l’ambiance qui s’en dégage et parce qu’on se demande ce que le réalisateur Pawel Pawlikowski a voulu faire. Porté par les 2 stars internationales que sont Ethan Hawke et la toujours très belle Kristin Scott Thomas, le film prend les allures d’un drame étouffant avec pour cadre un Paris assez austère. On suit alors les traces de cet américain un peu paumé et c’est par ailleurs un sentiment qu’on vient à partager puisque La femme du Vème n’arrive à aucun moment à déclencher la moindre étincelle d’intérêt chez le spectateur. Un voyage au cœur de Paris mais surtout au bout de l’ennui auquel vous n’avez pas forcément envie d’être convié !

     

    Il faut le voir pour : Penser à tirer la chasse d’eau quand vous allez aux toilettes.

  • L’ordre et la morale

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    Un appel au cœur de la nuit l’a réveillé et quelques heures plus tard, notre pote Philippe Legorjus (Mathieu Kassovitz) était dans l’avion avec des hommes du GIGN en direction de la Nouvelle-Calédonie. Des indépendantistes kanaks ont lancé une attaque faisant 3 victimes et détiennent désormais plus de 30 gendarmes en otages. Philippe se rend sur place en tant que négociateur et va tout faire pour obtenir leur libération de la manière la plus pacifique possible. Alors qu’un premier groupe de gendarmes a été relâché, le second retenu par le leader kanak Alphonse (Iabe Lapacas) va devoir s’en remettre à Legorjus. Les discussions s’annoncent âpres d’autant que nous sommes en pleine période de réélections présidentielles françaises et que le gouvernement n’entend pas céder à la pression.

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    Après un rapide détour aux Etats-Unis, Kassovitz revient chez nous et on ne peut que s’en satisfaire car ça nous permet de retrouver son réel talent et de découvrir avec plaisir L’ordre et la morale. Le réalisateur et acteur s’intéresse à un évènement que l’on connait assez peu à savoir l’exécution d’un groupe d’extrémistes kanaks. Le film est là pour dénoncer les décisions plus que controversées d’un gouvernement qui voulait faire de cet évènement un exemple qui se terminera dans un bain de sang. Si sur la longueur, le réalisateur français perd le spectateur dans cette dense jungle malgré de très belles scènes (dont une reconstitution de l’attaque splendide), on sort de la salle avec cette agréable sensation d’avoir enrichi sa connaissance de l’histoire française pour ceux qui comme moi en ont besoin !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais prendre pour argent comptant la parole d’un français !

  • Sleeping beauty

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    Comme beaucoup d’autres étudiants, Lucy (Emily Browning) a des fins de mois difficiles et malgré les jobs qu’elle a trouvé l’argent lui fait défaut. Elle habite dans une maison partagée avec d’autres potes mais sa présence gêne car elle paie son loyer avec beaucoup trop de retard. Elle tombe alors sur une annonce dans un journal afin de devenir serveuse dans soirées privées très particulières et ses talents tapent dans l’œil de certains des convives. Lucy se voit offrir une autre proposition : passer la nuit avec des hommes mais à la condition de prendre un produit qui la rendra totalement inconsciente. A son réveil, elle ne se souviendra de rien et ne saura jamais ce qui s’est passé avec ses clients.

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    Il y a un parfum de scandale autour du premier film de Julia Leigh car il faut dire que le sujet abordé est plutôt sulfureux. Après L'apollonide - Souvenirs de la maison close, la culture de la sexualité envahit plus que jamais les écrans de cinéma mais là aussi en tant que spectateur, on a tendance à s’endormir devant le spectacle proposé. Certes Emily Browning est charmante et s’est énormément investie dans ce rôle mais l’histoire est inexistante sans compter qu’elle compte des éléments auxquels on passe à coté comme la présence du personnage de Birdmann. Esthétiquement Sleeping beauty est très joli et certains pourront se consoler de la présence de Browning mais c’est un film qu’on oubliera rapidement.

     

    Il faut le voir pour : Prêter plus d’attention aux rouges à lèvres portés par les femmes.

  • Les neiges du Kilimandjaro

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    Sur les quais de Marseille, un tirage au sort a lieu mais ici il n’y a pas de gros lots à la clé ; les 20 personnes désignés se retrouveront sans emploi. Parmi eux se trouve Michel (Jean-Pierre Darroussin), délégué syndical qui aurait pu conserver son boulot mais qui a préféré laissé parler son cœur. Ce grand-père va pouvoir consacrer son temps libre à ses petits-enfants, à la construction de la pergola de son fils ou encore pour préparer ses 30 ans de mariage avec sa femme Marie-Claire (Ariane Ascaride). Une grande fête est d’ailleurs organisé pour l’occasion et ils reçoivent un splendide cadeau : un voyage au Kilimandjaro ! Ce bonheur est gâché quelques jours plus tard lorsqu’ils sont victimes d’une agression à leur propre domicile.

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    Le titre qui renvoie à la chanson de Pascal Danel nous promettait un dépaysement mais en fait Les neiges du Kilimandjaro va nous faire passer 1H30 sous le soleil marseillais. Passé cette première surprise, on est ensuite littéralement abasourdi par le drame qui frappe l’histoire et on se retrouve séduit par l’authenticité des personnages et leur réaction tellement humaine. Pour les spectateurs sensibles au cinéma français, il y aura également le plaisir de retrouver une belle brochette de jeunes acteurs comme Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Julie Marie Parmentier sans oublier Pierre Niney en charmant garçon de café. Un film qui s’est fait plutôt discret mais qui mérite largement le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais voler un Strange !

  • Twilight Chapitre 4 : Révélation 1ère Partie

     

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    C’est désormais officiel, Bella & Edward (Kristen Stewart & Robert Pattinson) ont décidé de se marier et cela fend évidemment le cœur de notre pote Jacob (Taylor Lautner). Après une somptueuse cérémonie, le couple s’envole en lune de miel et prend la direction du Brésil avant de se retirer sur une ile isolée. Bella a décidé de rester humaine pour leur premier rapport et cela ne rassure pas Edward qui ne supporte pas les blessures infligées par sa force. 14 jours après le mariage, ils vont avoir le choc de leur vie : alors que cela semblait impossible, la jeune femme est tombée enceinte. Une nouvelle accueillie avec appréhension car cet enfant est un être hors du commun et est en train de tuer sa mère à petit feu.

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    Si comme moi vous n’êtes pas un fan inconditionnel de la saga de Stephenie Meyer, la première demi-heure risque d’être une vraie torture. On y retrouve tous ce qui fait les défauts de cette histoire à savoir une overdose de guimauve. Le mariage et la lune de miel s’éternisent et provoquent quelques bâillements avant que l’histoire ne se mette réellement en route. Plus facile maintenant de comprendre pourquoi on a décidé d’en faire 2 films car on sait d’ores et déjà que le public sera au rendez-vous. Twilight Chapitre 4 : Révélation 1ère Partie pose à peine les bases que le générique de fin est déjà là, ça sent quand même la pompe à fric facile …

     

    Il faut le voir pour : Penser à amener un jeu d’échecs pour votre lune de miel !     

     

    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 1 : Fascination ?


    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 2 : Tentation ?


    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 3 : Hésitation ?


    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 5 : Révélation 2ème Partie ?

            

  • Nuit blanche

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    Bien qu’ils aient préparé leur coup, nos potes Vincent & Manuel (Tomer Sisley & Laurent Stocker) ont du faire face à un imprévu mais au final ils ont réussi à piquer près de 10 kilos de cocaïne. Le seul problème c’est qu’on a reconnu Vincent et celui-ci reçoit vite un coup de fil de Marciano (Serge Riaboukine) qui veut récupérer sa came et qui a pour cela enlevé Thomas (Samy Seghir), le fils de Vincent. Sans hésiter, ce dernier décide d’aller rendre la drogue et il rejoint ainsi Le tarmac, une boite de nuit où la soirée s’annonce très longue. L’échange aurait pu se dérouler simplement mais le flic ripoux fait l’objet d’une enquête et dès lors rien ne va se passer comme prévu.

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    Notre pote Tomer Sisley troque le beau costume de milliardaire de Largo Winch pour celui d’un flic ripoux et ça donne un film assez plaisant. Nuit blanche nous invite à passer la soirée dans une boite, un huis-clos qui ne manque pas de rebondissements et de bonnes scènes d’action (incroyable tout ce qu’on peut faire dans une cuisine !) mais également avec un brin d’humour parfois trop répétitif. La nuit s’annonce donc plutôt bonne du moins dans la première heure, les derniers instants s’avèrent plus délicates pour le spectateur. Une désagréable impression de déjà-vu s’installe et fait s’envoler le plaisir qu’on avait jusqu’alors mais ça n’enlève rien au fait qu’on se laisse entrainer facilement dans l’aventure.

     

    Il faut le voir pour : Aller fouiller dans le plafond des toilettes des femmes, vous trouverez peut-être votre bonheur.