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noémie lvovsky

  • Les invisibles

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    La sanction est tombée ; parce que les chiffres jouent contre eux le centre d’accueil L’envol est contraint de fermer ses portes. Pour des dizaines de femmes, c’est un coup de massue puisque c’était le seul lieu où elles pouvaient trouver un peu de réconfort. Une douche, un repas ou simplement un coin pour se reposer; cela suffisait à leur redonner du baume au cœur. Nos potes Manu & Audrey (Corinne Masiero & Audrey Lamy) qui travaillent au centre sont elles aussi abasourdies et se sentent impuissantes. Loin de baisser les bras, elles veulent faire tout leur possible pour que Chantal (Adolpha Van Meeraeghe), Marianne (Marianne Garcia) et les autres réussissent à retrouver du travail et pourquoi pas s’en sortir.

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    Après Discount, le réalisateur Louis-Julien Petit continue de s’engager dans un cinéma social et ce film trouve d’autant plus un écho dans nos esprits après le soulèvement des Gilets Jaunes à travers le pays. Les invisibles vient donc mettre en lumière une population en prise aux difficultés qu’elles soient d’ordres économiques, sociales ou encore familiales. La force de ce film vient de son authenticité et pour cause une bonne partie du casting est composée de véritables femmes qui ont fréquenté ces centres. l’empathie est donc au rendez-vous et on s’attache à ce film dont le seul objectif est de rendre à ces personnes une dignité qu’elles pensaient disparue. On se serait par contre bien passé du personnage d'Esteban qui, par sa naïveté excessive, détonne par rapport aux autres.

     

    Il faut le voir pour : smiley-163510_960_720.jpg

  • Chocolat

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    1897, dans le Nord de la France. Il est connu sous son nom de clown ; Footit (James Thierrée) cherche aujourd'hui à se faire engager dans la troupe du Cirque Delvaux. Malheureusement son numéro ne convainc pas, on le juge dépassé alors qu'on cherche quelque chose de plus novateur. Footit va avoir une idée en assistant au spectacle où il y découvre Rafaël Padilla (Omar Sy) qui incarne un cannibale africain. Un duo inédit va alors naître et les débuts de Footit & Chocolat sont couronnés de succès au point que M. Oller (Olivier Gourmet) va les inviter à rejoindre Paris. Un nouveau triomphe mais Rafaël va traverser des périodes difficiles à cause de son addiction aux jeux et à l'alcool.

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    Tombé dans l'oubli, le nom de Rafaël Padilla qui aura connu la gloire avec le personnage de Chocolat brille de nouveau. Une initiative que l'on doit à Roschdy Zem qui repasse derrière les caméras et revient sur le destin de celui qui fut le tout premier artiste noir français. En guise de scénario, c'est un parcours assez familier qui nous est offert avec l'ascension avant que ne viennent se manifester les premières nuances du portrait. De film en film , Omar Sy se montre chaque fois plus étonnant mais il faut aussi saluer l'excellente prestation de son partenaire James Thierrée. Voilà donc un bel hommage qui permettra de faire connaître cet artiste au plus grand nombre.

     

    Il faut le voir pour : Se souvenir de Rafaël Padilla

  • My old lady

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    Avec la mort de son père, notre pote Mathias (Kevin Kline) qui préfère qu'on l'appelle Jim, a hérité d'un logement parisien. Il a ainsi quitté New York pour pouvoir revendre ce bien immobilier mais à son arrivée dans la capitale française, il constate qu'une vieille dame habite là. Il s'agit de Mme Mathilde Girard (Maggie Smith) qui révèle à Jim que son père a en fait acheté cet appartement en viager. En d'autres termes, il va devoir payer une rente de 2 400€ chaque mois à cette dame durant qui lui reste à vivre. Voilà qui bouleverse totalement ses plans et il va devoir rester à Paris plus longtemps que prévu et va ainsi s'installer dans une des chambres de sa nouvelle maison.

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    A l'origine il y a eu une pièce de théâtre écrite par Israël Horovitz qui a décidé de le porter lui-même au cinéma signant ainsi sa première réalisation. Au départ, My old lady sonne comme une petite comédie où le personnage de Jim découvre la situation ubuesque dans lequel l'a entraîne la mort de son père. La suite prend toutefois une tournure un peu plus dramatique avec des secrets familiaux qui vont se dévoiler sans grands effets pour le spectateur. On a beau apprécier les prestations impeccables que nous offrent Maggie Smith, Kristin Scott Thomas et Kevin Kline ; une fois que le film commence à déterrer le passé, le temps paraît incroyablement long.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant d'acheter en viager ...

  • Les jours venus

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    Dans sa 61ème année mais à toujours 60 ans, notre pote Romain Goupil (Romain Goupil) doit commencer à songer à sa retraite. Il a même pris les devants en ce qui concerne ses obsèques mais ce réalisateur réfléchit aussi à son prochain film dont il a déjà trouvé l'idée. L'histoire serait centrée sur une caméra provoquant des catastrophes mais Romain éprouve les pires difficultés à développer le récit. Et puis il faut dire également qu'il doit s'occuper de l'association de la Cité qu'il préside avec Marie (Marina Hands) et s'inquiète également de l'opération de son père qui pourrait perdre la vue.

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    Voilà un film très décalé de la part de notre pote Romain Goupil où fiction et réalité s’enchevêtrent. Ceci est d'autant plus vrai que Les jours venus présentent également des images très intimes du réalisateur puisque issues de vidéos provenant de son passé à Sarajevo. Ces séquences extrêmement personnels nous laissent dubitatifs car on se demande ce qu'elles peuvent apporter à l'histoire de ce film en plein montage. Il y a aussi cet humour particulier teinté d'un esprit un peu donneur de leçon qui ne plaira pas à tout le monde. En dépit de quelques rares scènes plutôt marrantes, l’essentiel de ce film a toutes les chances de vous laisser indifférent.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention aux pianos quand vous marchez dans la rue !

  • Tristesse club

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    Lorsque notre pote Bruno (Vincent Macaigne) entend son frère Léon (Laurent Lafitte) évoquer une bonne nouvelle, il ne s’attendait pas vraiment à apprendre le décès de leur père. Entre eux, ça n’a pas été le grand amour aussi cette disparition ne semble pas émouvoir plus que cela les deux frères qui vont se retrouver pour lui rendre un dernier hommage. Surprise, lorsqu’ils arrivent au crématorium ils n’y trouveront qu’une jeune femme du nom de Chloé (Ludivine Sagnier) qui se trouve être leur demi-sœur. Il reste quand même un mystère, où est donc passé ce père et on en vient même à se demander s’il est vraiment mort ?

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    Avec Tristesse club, notre pote Vincent Mariette signe son premier long-métrage avec une histoire assez décalée. Ça commence avec un trio assez atypique composé d’un tennisman à la carrière gâchée et fauché, d’un créateur de site de rencontres célibataire et d’une demi-sœur énigmatique. Si on passe plutôt un bon moment en leur compagnie, on regrette que le réalisateur ne nous ait pas proposé davantage de folie à l’image de cette visite incongrue chez Noémie Lvovsky. Cela d’autant plus que le coté thriller n’arrive pas non plus à nous emballer si bien qu’on finit par devenir insensible devant ce film en dépit d’excellents comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Fabriquer un lance-balles de tennis pour votre fils, il sera content … ou pas !

  • Week-ends

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    Les 2 couples que forment Christine & Jean (Karin Viard & Jacques Gamblin) et Sylvette & Ulrich (Noémie Lvevski & Ulrich Tukur) sont potes d’enfance depuis des années et se trouvent être également voisins. En fait, ils avaient toujours rêvé d’une belle maison à la campagne proche de la mer et ont tout simplement exaucé leurs vœux. Ils coulaient ainsi des jours heureux auprès de leurs enfants jusqu’à cet évènement aussi inattendu qu’incompréhensible ; Jean a décidé de quitter Christine. Depuis, le couple ne cesse de se déchirer et au fil du temps Sylvette & Ulrich revoient leurs potes d’enfance occuper leur ancienne maison à tour de rôle.

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    Un couple d’amis qui se séparent, ce n’est jamais facile à gérer et Week-ends propose ainsi une vision particulière de ce sujet. On s’installe ainsi dans leurs maisons de campagne où l’on partage volontiers en leur compagnie le café ou un bon gigot devenant ainsi les témoins privilégiés de la séparation entre Jacques Gamblin & Karin Viard. Cette dernière apporte un vrai dynamisme au film à tel point qu’on finit par s’ennuyer durant ses quelques absences à l’écran. Pas toujours évident à appréhender, on reste un peu confus devant ce film d’Anne Villacèque puisqu’on ne sait jamais vraiment s’il vaut mieux rire ou pleurer des situations dans lesquelles sont plongés ces personnages.

     

    Il faut le voir pour : Chercher une belle maison au bord de la mer !

  • Jacky au royaume des filles

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    La nouvelle a fait le tour de tout le royaume de Bubunne, la Générale Bubunne 16 (Anémone) a décidé  de se retirer au profit de sa fille la Colonelle (Charlotte Gainsbourg). A cette occasion, un grand bal va être organisé afin de lui trouver son grand couillon autrement dit l’homme qui aura l’honneur de l’épouser. C’est l’effervescence pour tous les hommes et notamment pour notre pote Jacky (Vincent Lacoste) qui n’a d’yeux que pour elle et qui se voit déjà dans sa belle voilerie blanche. Attention tout de même, il n’est pas seul sur le coup et son plus grand rival est certainement son cousin Vergio (William Lebghil) qui peut compter sur le soutien de sa riche famille.

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    Il s’était fait remarquer avec Les beaux gosses, le réalisateur Riad Sattouf devrait une fois encore faire parler de lui avec cette comédie pour le moins décalée. Jacky au royaume des filles c’est d’abord la découverte de tout un univers assez loufoque (qui peut tout aussi bien vous laisser insensible) à travers cette société gouvernée d’une main de fer par les femmes. On salue donc l’originalité qui a été apporté mais au fil des minutes on se rend aussi compte que l’humour ne suit pas vraiment et que la satire promise se révèle bien décevante. On passe donc un bon moment avec Vincent Lacoste et compagnie mais c’est quand même bien loin d’être la grande éclate.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à touiller la bouillie !

  • Camille redouble

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    Déjà que sa carrière d’actrice est loin d’être brillante, notre pote Camille Vaillant (Noémie Lvovsky) doit aussi s’habituer au départ de son compagnon Eric (Samir Guesmi). Avec autant de soucis en tete, la seule consolation qu’elle puisse trouver se trouve au fond d’une bonne bouteille de whisky ! Alors que l’année 2008 s’achève, c’est l’occasion ou jamais de se changer les idées avec ses potes d’enfance. Une soirée bien arrosée au point qu’elle se réveille avec l’esprit assez confus et pour cause, elle se retrouve propulsée dans le passé et plus exactement en 1985. Il s’agit d’une époque charnière de sa vie ; dans quelques jours Camille va en effet perdre sa mère (Yolande Moreau) et c’est aussi la première fois qu’elle rencontrera Eric.

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    Ça a beau se présenter comme une comédie, c’est avant tout l’aspect dramatique de Camille redouble qui m’a sauté aux yeux. Il y a d’abord une héroïne bien déprimée qui vous accueille et puis d’autres évènements comme cette pote d’enfance qui devient aveugle ou la disparition annoncée de Yolande Moreau qui font que ça ne respire pas la joie de vivre. Les échanges entre Noémie Lvovsky & Samir Guesmi conduisent forcément à adopter un ton plus léger par la suite sans pour autant transformer le film en une irrésistible comédie. La priorité a été portée à l’authenticité du film, un contrat rempli aidé par une interprétation générale sur laquelle il n’y a rien à redire. On a l’impression parfois de nager entre deux eaux ; si comme moi vous vous attendiez à une comédie franche vous risquez d’être désenchanté.

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer la voix de vos proches.

  • Les adieux à la reine

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    14 Juillet 1789. C’est une journée ordinaire qui semble se profiler à la Cour de Versailles et pour notre pote Sidonie (Léa Seydoux), la lectrice personnelle de la reine Marie-Antoinette (Diane Kruger). Ce n’est que le lendemain qu’elles prendront conscience qu’une page de l’histoire est en train de s’écrire ; le peuple français vient en effet de s’emparer de la Bastille. Commence alors une période de trouble durant laquelle on craint que Versailles ne soit à son tour envahi. Alors que Marie-Antoinette se prépare à se réfugier à Metz, elle confie à Sidonie un secret de polichinelle : l’amour qu’elle porte à la Comtesse Gabrielle de Polignac (Virginie Ledoyen).

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    Comme l’a si bien rappelé notre pote Jean-Luc Mélanchon, la prise de la Bastille est un des grands évènements de l’histoire française et on le redécouvre ici au prisme du regard du personnage de Sidonie, servante proche de Marie-Antoinette. Adapté du livre de Chantal Thomas, Les adieux à la reine séduit par son casting féminin de haut vol avec toutefois quelques réserves sur Diane Kruger qui ne sera pas une reine inoubliable. Les portes de Versailles nous sont donc grandes ouvertes pour découvrir les derniers râles d’une souveraine en pleine détresse, la seule chose c’est que ça manque par moment d’intensité pour nous emballer complètement.

     

    Il faut le voir pour : Avoir une illustration parfaite de l’expression "Sauver sa tête" !

  • 17 filles

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    Les habitants de Lorient le savent, il ne s’y passe pas grand-chose! Pourtant un évènement particulier va mettre en lumière cette ville, un fait divers aussi extraordinaire qu’imprévisible. Tout a commencé lorsque la jeune Camille (Louise Grinberg) a annoncé à tout le monde qu’elle était enceinte et qu’elle avait l’intention de garder ce bébé. On prédisait déjà à cette lycéenne un avenir peu radieux rythmé entre les biberons et les emplois précaires et c’est alors qu’est né un projet fou. Afin de ne pas se séparer de ses potes d’enfance, elle réussit à convaincre tout un groupe de jeunes filles de tomber enceinte. Sans s’en rendre compte, l’établissement scolaire va faire la une des journaux locaux puisque 17 de ses élèves attendent désormais un enfant.

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    C’est un fait divers américain plutôt anecdotique qui aura permis aux sœurs et réalisatrices Muriel & Delphine Coulin de faire leurs premières armes avec ce film plutôt rafraichissant. Difficile en effet de passer à coté de ce groupe de jeunes comédiennes emmené par Louise Grinberg, il y a véritablement de la vie et de la complicité qui se dégage. Reste ensuite une histoire qu’on pourra reprocher un peu plate ; une fois le projet lancé il n’y a plus vraiment de surprises et au bout d’un moment s’installe une légère monotonie. C’est donc un portrait à la fois réaliste dans la présentation de ses héroïnes mais aussi fantastique par le but qui les unit mais 17 filles manque tout de même d’un grain de folie.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller votre fille !