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Premières Impressions 2011 - Page 5

  • 50/50

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    Pour Adam (Joseph Gordon-Levitt), il était temps que leur relation passe un cap et quand un homme propose à sa petite-amie de faire une place parmi ses affaires, c’est que ça devient réellement sérieux ! En couple avec Rachael (Bryce Dallas Howard), c’était l’évolution la plus logique mais cela ne semble pas vraiment enchanté son pote d’enfance Seth (Seth Rogen) qui ne supporte pas cette soi-disant artiste. Les choses vont devenir autrement plus compliquées lorsqu’Adam apprend qu’il a contracté un cancer et d’après les renseignements glanés sur le net, ses chances de guérison sont de 50/50. Beaucoup de choses vont changer dans sa vie à commencer par une rupture puisqu’il apprend que Rachael a une liaison avec un autre homme.

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    Comment continuer à vivre lorsque la mort plane au-dessus de votre tête, c’est un peu la sale période que traverse le héros de 50/50. Avec son visage de gendre idéal, Joseph Gordon-Levitt ne s’est pas vu proposé beaucoup de premiers rôles et sa prestation ici mériterait que l’acteur soit un peu plus sous les feux des projecteurs. Malgré son sujet larmoyant, ce film de Jonathan Levine sait nous donner le sourire et la présence de Seth Rogen n’y est certainement pas étrangère. On évite les clichés inhérents au drame de ce genre et même s’il ne restera pas gravé dans nos esprits, ça n’en reste pas moins un bon film.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’emprunter le rasoir de votre pote, vous ne savez pas ce qu’il peut en faire.

  • Toutes nos envies

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    C’est un tout nouveau départ pour Claire (Marie Gillain) et sa famille qui viennent de s’installer dans cette belle maison. Son travail de juge va l’amener à faire la connaissance de Céline (Amandine Dewasmes), mère qui croule sous les dettes et dont les 2 filles se trouvent être les potes de ses enfants. Alors qu’un bel avenir se profilait, Claire apprend une terrible nouvelle : elle a une tumeur inopérable et il ne lui reste donc que peu de temps à vivre. Avec un traitement elle pourrait gagner tout au plus quelques mois mais elle choisit dans le plus grand des secrets de ne pas infliger cette terrible épreuve à ses enfants. Malgré cela, elle déploie toute son énergie pour trouver une solution aux problèmes de Céline ce qui va l’amener à entrer en contact avec Stéphane (Vincent Lindon).

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    Tout comme avec Welcome, on retrouve dans le cinéma de Philippe Lioret une envie évidente de traiter de sujets d’actualité. Cette fois c’est sur l’endettement des ménages qu’il pointe le doigt et le terrible engrenage qui les mène dans des situations parfois extrêmes. Autre caractéristique de ses films ; des personnages entiers d’abord avec l’inaltérable Vincent Lindon mais surtout Marie Gillain. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu la comédienne aussi épanouie et on a vraiment l’impression de la redécouvrir. Toutes nos envies est un beau film, émouvant qui brille par une interprétation générale sans reproches ; tout simplement un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Acheter un flacon de parfum à votre femme et lui demander d’en mettre sur ses seins.

  • Michael

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    Interrogez tous les gens autour de lui et ils vous diront tous que Michael (Michael Fuith) est un homme certes discret mais très charmant. Il est difficile en effet de reprocher quoi que ce soit à cet agent d’assurances mais évidemment il est toujours compliqué de véritablement connaitre une personne. Comment savoir que Michael est en réalité un pédophile qui retient captif dans le sous-sol de sa maison un garçon de 10 ans du nom de Wolfgang (David Rauchenberger). C’est devenu un rituel sinistre ; lorsque les volets s’abaissent et que la maison est à l’abri de tous regards, l’enfant est autorisé alors à sortir et à tenir compagnie à son geôlier.

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    Traiter aussi ouvertement d’un sujet aussi délicat que la pédophilie au cinéma est loin d’être évident. Il ne faut pas s’attendre à une exploration psychologique profonde du personnage, le spectateur se retrouve plutôt plongé dans le quotidien de cette "relation". On découvre ainsi un homme totalement ordinaire dans ses rapports ; il part au ski avec des amis, il fête sa promotion ou chante dans sa voiture et c’est certainement ce comportement banal qui fait le plus froid dans le dos. Beaucoup de questions restent en suspens notamment sur les circonstances qui ont amené à cette situation, la véritable personnalité de Michael … Le malaise s’installe à travers certaines scènes mais on s’attendait vraiment à un film plus provoquant, plus marquant au vu du sujet qu’il aborde.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de rentrer chez les gens qui laissent la porte du garage ouverte, ils pourraient mal le prendre !

  • Contagion

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    Après un voyage professionnel à Hong-Kong, notre pote Beth Emhoff (Gwyneth Palthrow) est heureuse de retrouver sa famille mais elle ne se sent pas en grande forme. Les jours suivants, son état empire et elle est victime d’une violente crise qui va la terrasser ; sa mort n’est que le début d’une terrible épidémie. Partout à travers le monde ce mal inconnu frappe et la contagion s’effectue à une vitesse vertigineuse. Le contact avec une personne infectée ou d’un objet manipulé par celle-ci suffit pour transmettre le virus et en quelques jours ce sont donc des millions de victimes qui seront touchées. On tente bien entendu de mettre au point un vaccin mais cela s’avère extrêmement difficile et malheureusement le temps manque !

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    Déjà si vous êtes quelqu’un d’hypocondriaque, il est interdit d’aller voir le dernier film de Steven Soderbergh car vous risquez de ne plus dormir ! Contagion est plutôt efficace ; on plonge avec plaisir dans ce monde infecté et le réalisateur se plait à aiguiser notre paranoïa sur chaque plan. Jusque là tout va bien mais le seul souci c’est qu’au-delà d’une belle entrée en matière, l’histoire finit par se décomposer et par perdre tout intérêt. On piaffe d’impatience de voir arriver un dénouement bien décevant et on ressort avec un avis plutôt mitigé. Malgré son riche casting (et une Marion Cotillard au rôle presque anecdotique) et un scénario habile, on n’est pas complètement contaminé par ce film.

     

    Il faut le voir pour : Prendre rendez-vous chez votre médecin, vous lavez les mains, faire des provisions, vous lavez les mains, porter un masque, vous lavez les mains, rester enfermé chez vous pour les 29 prochaines années et …. vous lavez les mains !

  • On ne choisit pas sa famille

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    Alexandra & Kim (Helena Noguerra & Muriel Robin) sont en couple depuis un bon moment déjà et elles ont décidé de devenir parents en adoptant la petite Maily (Maily Florentin Dao) ; une thaïlandaise orpheline depuis la disparition de son grand-père. Cependant, les lois ont changé et une personne célibataire ne peut plus adopter un enfant aussi ont-elles besoin d’un homme capable de jouer le rôle du mari de Kim pour obtenir la garde de cette petite fille. Après avoir demandé ce service à tout leur entourage et essuyé autant de refus, elles n’ont plus d’autre choix que de solliciter l’aide de César (Christian Clavier), le frère d’Alexandra mais pas sur qu’il s’agisse là d’une très bonne idée …

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    Petite introduction ; cette comédie dans laquelle on retrouve Christian Clavier est également sa première réalisation ce qui peut déjà constituer 2 gros handicaps ! Comment prétendre le contraire lorsqu’on se retrouve devant un tel ramassis de niaiseries. Entre les personnages plus caricaturaux les uns que les autres, un humour tellement dépassé qu’on se croirait revenu dans le début des années 1990 ; Clavier n’a pas peur du ridicule et cela vaut mieux car il est totalement empêtré dedans ! Si On ne choisit pas sa famille, on est heureusement libre d’aller voir ou non ce bon vieux navet indigeste.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de confondre le pompiste, le garagiste et un importateur exclusif de Lancia !


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Mon pire cauchemar

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    Leur première rencontre n’a pas été des plus cordiales et quelle ne fut pas la surprise d’Agathe (Isabelle Huppert) lorsqu’elle a vu Patrick (Benoit Poelvoorde) sonner à sa porte. Il faut dire qu’il s’agit là d’un sacré personnage qui n’a pas la langue dans sa poche et on s’étonne souvent du contraste qu’il y a avec son fils Tony (Corentin Devroey), véritable petit génie. Le hasard fait que ce dernier est un pote d’enfance d’Adrien (Donatien Suner), fils d’Agathe et de François (André Dussolier) et ça va être le début d’une longue histoire. Patrick est engagé pour faire des travaux dans l’appartement mais sa présence n’a pas l’air d’enchanter tout le monde.

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    Entre la réalisatrice Anne Fontaine et Benoit Poelvoorde, le courant semble merveilleusement bien passer puisque Mon pire cauchemar marque leur 3ème collaboration. Le belge forme cette fois un duo avec Isabelle Huppert qui se glisse avec une aisance considérable dans la peau de cette bourgeoise coincée. Reste ensuite à la comédie de dérouler son histoire et aux personnages de dévoiler leurs caractères malheureusement on ne se marre pas beaucoup, le couple Poelvoorde / Huppert est sympathique mais l’alchimie n’est pas là. Quant à celui formé par Efira / Dussolier, il ne réussit pas plus à rattraper le coup pour ce film au final assez mièvre.   

     

    Il faut le voir pour : Inviter votre copine à passer la soirée chez Ikea sans oublier un diner avec boulettes !

  • Love and bruises

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    Etudiante à Paris, notre pote Hoa (Corinne Yam) vient d’être larguée sans ménagement et elle a beaucoup de mal à encaisser la nouvelle. C’est donc avec l’esprit préoccupé qu’elle erre dans les rues de la capitale ce qui va la conduire jusqu’à Mathieu (Tahar Rahim), un monteur de marchés. Un léger incident va changer leur destin, le jeune homme tombe immédiatement sous le charme de Hoa et c’est une relation hautement passionnée qui commence. Très vite, leurs personnalités différentes provoquent des étincelles, Mathieu fait preuve notamment d’une jalousie extrême sans compter leur entourage. Ils ne font pas du tout partie du même monde et cela aussi est une source de problèmes.

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    Adapté du roman Fleur de Jie Liu-Falin, Love and bruises nous présente la vie sentimentale et particulièrement chaotique d’une jeune chinoise à Paris. Le film accumule ainsi scènes de sexe, crises de couples et réconciliations présentés dans une certaine indifférence. Le couple Corinne Yam / Tahar Rahim n’arrive à aucun moment à nous toucher et l’histoire en elle-même ne fait rien pour garder notre attention. Quant au réalisateur Lou Ye, il essaie d’insuffler un tant soit peu d’énergie à son long-métrage avec sa caméra à l’épaule malheureusement cela nous donne plus des hauts-le cœur qu’autre chose. Un film dont l’intérêt se fane beaucoup trop vite !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant de présenter votre petit(e)-ami(e) à vos potes d’enfance, ils pourraient ne pas s’entendre.

  • Les géants

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    Zak & Seth (Zacharie Chasseriaud & Martin Nissen) sont frères et vivent seuls dans cette grande maison à la campagne délaissés par une mère qui a perdu, si elle a eu un jour, tout sens des responsabilités vis-à-vis de ses enfants. Ils n’ont rien à faire de leur journée si ce n’est trainer, fumer de l’herbe ou de conduire la vieille voiture qui appartenait à leur grand-père. Cet ennui, ils vont le partager avec leur nouveau pote d’enfance Danny (Paul Bartel) ; pour ce qui concerne la nourriture, ils arrivent encore à se débrouiller en visitant la cave de leur voisin mais ils ont besoin d’argent. La dernière solution est de louer cette maison à Bœuf (Didier Toupy), le dealer du coin qui cherche un lieu pour sa prochaine récolte d’herbe mais cela implique aussi que les jeunes garçons vont devoir se trouver un autre toit pour dormir.

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    On le voit souvent devant la caméra mais il ne faut pas oublier que Bouli Lanners est aussi un réalisateur de talent. Du talent, Les géants n’en manque pas à commencer par son trio de jeunes acteurs véritablement attachants et tous au diapason, insufflant ainsi toute leur énergie à ce film. La réussite du casting concerne aussi bien les enfants que les personnages adultes plus secondaires qui ont de vrais gueules comme Bœuf & Angel. L’histoire fait confronter ces enfants à un environnement difficile où les adultes ne font preuve d’aucune compassion pour eux les obligeant ainsi à assumer leur autonomie. Tout est donc réuni pour faire de ce road-trip existentiel une bien belle découverte.

     

    Il faut le voir pour : Manger très mais alors très épicé !

  • Forces spéciales

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    La nouvelle vient de tomber : la journaliste Elsa Casanova (Diane Kruger) vient d’être enlevée par les Talibans sous le commandement de Zaief (Raz Degan) et est désormais prisonnière dans la zone tribale du Pakistan. Le gouvernement français réagit immédiatement et décide d’intervenir dans les plus brefs délais ; les forces spéciales sont déployés et ce sont 6 hommes qui vont être parachutés au Pakistan. La mission de sauvetage est une réussite malheureusement leur évacuation est rendue impossible par la réplique des Talibans et le groupe est obligé de s’enfuir à pieds. Commence alors une longue marche dans l’espoir de rejoindre l’Afghanistan mais ils devront rester extrêmement méfiants car Zaief est sur leurs talons.

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    Pour ce premier film de Stéphane Rybojad, ce réalisateur de reportages télévisés a voulu rendre un hommage aux reporters de guerre mais surtout à ces soldats qui risquent chaque jour leur vie. On pointera le doigt sur un scénario relativement basique pour ne pas dire naïf : une journaliste française enlevée et ce sont les Forces spéciales qui entrent en jeu. Malgré cela, ça reste un divertissement plutôt honorable grâce à un bon casting même si Djimon Hounsou se fait trop discret mais où Raphael Personnaz réussit à tirer son épingle du jeu. Si vous êtes du genre à pouvoir vous contenter de quelques bonnes scènes d’action pour vous évader alors vous saurez apprécier ce qu’offre ce film.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant de vous évader des Talibans !

  • La source des femmes

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    Un village quelque part dans le Maghreb. Les femmes sont chargées de ramener l’eau de la source qui se trouve en amont du village et doivent pour cela emprunter un chemin difficile. Bon nombre d’entre elles ont ainsi chuté et perdu l’enfant qu’elles portaient, des drames sur lesquels le village a appris à fermer les yeux mais pour Leïla (Leïla Bekhti), cette situation est devenue intolérable. Soutenue par Vieux fusil (Biyouna), elle va exhorter toutes les femmes à faire entendre leur voix et lance ainsi la grève de l’amour tant que les hommes ne réagiront pas. Il faudra du temps avant que les villageoises se rassemblent autour de cette idée d’autant plus que les maris n’ont pas l’intention de les laisser faire.

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    Même s’il ne rejoint pas complètement les récents mouvements du Printemps arabe, La source des femmes est en quelque sorte une prolongation puisqu’il y aborde le thème de la libération féminine. C’est un joli conte que nous sert là le réalisateur Radu Mihaileanu encore auréolé du beau succès rencontré avec Le concert, rehaussé par un charmant casting. C’est d’ailleurs aussi ce qui pourrait constituer la faiblesse du film, il y a un déséquilibre terrible des personnages ; Leïla Bekhti & Biyouna écrasent littéralement Hafsia Herzi & Sabrina Ouazani. A part ce reproche, on est ravi de participer à la révolution de ce village, une histoire inspirée par des faits réels qui se sont déroulés en Turquie.

     

    Il faut le voir pour : Ramener un pack d’eau à votre femme ce soir.