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Premières Impressions 2011 - Page 9

  • Identité secrète

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    Ça a été une soirée sacrément arrosé et ce n’est pas notre pote Nathan Harper (Taylor Lautner) qui vous dira le contraire ! C’est torse nue qu’on l’a retrouvé endormi dans le jardin, un comportement que n’ont pas vraiment apprécié ses parents Mara & Kevin (Maria Bello & Jason Isaacs) mais il faut bien que jeunesse se passe. Bref, jusque là Nathan avait une vie tout ce qu’il y a de plus ordinaire mais tout va basculer lorsqu’au cours d’un devoir avec Karen (Lily Collins), il découvre sa photo sur un site recensant des enfants disparus. La vérité éclate au grand jour, Mara & Kevin ne sont pas ses vrais parents mais il n’a pas le temps de se faire à cette nouvelle car quelqu’un est à sa recherche et cette chasse va laisser derrière elle de nombreuses victimes.

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    A première vue, on se dit qu’il s’agit d’un banal film d’action qui tente de profiter de la popularité naissante de Taylor Lautner pourtant on retrouve à la réalisation un spécialiste du genre. C’est ainsi John Singleton (Boyz’n the hood, la loi de la rue; Quatre frères …) qui est aux rênes d’Identité secrète et pour accompagner Lautner on retrouve tout de même Sigourney Weaver, Alfred Molina et aussi Michael Nyqvist le héros de la saga Millenium ce qui donne sur le papier une autre image du film. Une impression qui se dissipe vite ne serait-ce que par sa scène d’ouverture et la suite n’est pas vraiment plus passionnante. Assez peu d’action à se mettre sous la dent, un "héros" transparent et un scénario sans surprises ; à moins de vouloir revoir le beau torse de Lautner, vous pouvez vous passer de ça !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier les sites des enfants disparus pour vous assurer que vous n’êtes pas l’enfant caché de James Bond.

  • Notre paradis

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    Notre pote Vassili (Stéphane Rideau) est prostitué depuis quelques années déjà et ce soir il a réussi à se dégoter un client ; la nuit s’annonçait agréable mais va soudainement bascule dans l’horreur. Avec un sang froid déconcertant, il étrangle son client et laisse son corps sans vie. Plus tard, il retourne au Bois de Boulogne pour trouver d’autres clients et c’est à cette occasion qu’il tombe sur Angelo (Dimitri Durdaine) qu’il retrouve inconscient et blessé. Dès lors, les 2 hommes ne se quitteront plus et décident désormais de se prostituer en duo mais Vassili se rend bien compte que son partenaire attire bien plus les clients que lui et cela il a du mal à le supporter.

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    La simple lecture du scénario laissait déjà entendre que ce film serait pour le moins particulier puisqu’on pourrait le résumer à un thriller dans le milieu fermé de la prostitution. Reste ensuite que les héros sont homosexuels et que cela donne des scènes particulièrement osées mais qui, à mes yeux, n’apportent franchement rien à l’évolution de l’histoire. Finalement, Notre paradis se résume au parcours d’un meurtrier dont on ignore les réelles motivations sinon celles répondant aux satisfactions personnelles et matérielles. Le personnage de Vassili aurait mérité un portrait plus détaillé notamment d’un point de vue psychologique ce qui rend ce film très superficiel.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas ramener n’importe qui à la maison !

  • True legend

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    Bien qu’il ait été recueilli par son père, Su Chan (Vincent Zhao) a toujours considéré Yuan Lie (Andy On) comme son frère et il était à mille lieux de s’imaginer que ce dernier deviendrait son plus farouche ennemi. Après être devenu gouverneur,  Yuan Lie revient voir le père qui l’a recueilli mais aussi l’homme responsable de la mort de son vrai père ; une vengeance qui s’accomplira dans le sang. Lorsqu’il apprend la nouvelle, Su Chan est totalement anéanti d’autant plus que sa femme Yuan Ying (Zhou Xun) et son fils ont été enlevé. Il s’élance sur les traces de son frère mais Su Chan se rend à l’évidence ; il est impuissant face à la technique des Cinq venins mortels et il est jeté sans ménagement dans la rivière. Yuan Ying s’élance alors sans réfléchir pour le sauver.

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    A la réalisation de ce film on retrouve Woo-Ping Yuen, un nom que les amateurs d’arts martiaux connaissent forcément car on ne connait pas meilleur chorégraphe que lui dans le monde entier. Sa carrière de réalisateur si elle n’est pas négligeable, est cependant moins prolifique et ce True Legend semble se fondre dans le même moule que le reste de sa filmographie. On peut ici diviser l’histoire en 2 parties distinctes, une rupture assez mal amené et donc plutôt perturbante pour le spectateur. Pour le reste, c’est une succession de scènes de baston sans réelle magie qui nous laisse quand même sur notre faim ; on s’y intéressera surtout pour revoir le regretté David Carradine.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de vous mettre aux arts martiaux après une bonne cuite !

  • Glee ! on tour : Le film 3D

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    Série lancée aux Etats-Unis en 2009, Glee ! a rapidement trouvé ses fans et s’est rapidement imposé comme une nouvelle référence. Le succès de cette comédie musicale est tel qu’une série de concerts fut lancé pour le grand bonheur de tous les Gleeks de la planète avec des prestations en Angleterre, en Irlande, au Canada et bien sur aux Etats-Unis. C’est à l’Izod Center dans le New Jersey que ce concert a été enregistré et l’on retrouve bien entendu la plupart des héros de la série avec des reprises comme I’m a slave 4U de Britney Spears, Firework de Katy Petty ou encore Don’t rain on my parade de Barbra Streisand. Si les aventures de Finn, Rachel, Santana (Cory Monteith, Lea Michele, Naya Rivera) et de leurs potes d’enfance n’ont plus de secrets pour vous alors vous n’échapperez pas à ce film !

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    Si vous suivez un peu l’actualité des séries télévisées (dans le cas contraires, rattrapez-vous avec Séries 2909 !), vous connaissez sans doute Glee, une des séries phénomènes outre-Atlantique. Le succès est moins probant chez nous et je ne pense pas que cet ersatz de film puisse attirer de nouveaux téléspectateurs. N’ayant encore jamais vu un épisode de cette série, c’est donc en toute objectivité que je peux qualifier Glee ! on tour : Le film 3D de pur produit marketing. Le concert est entrecoupé d’interventions de 3 fans pour lesquels Glee ! a littéralement transformé leur vie. Bref ça sent l’autopromotion à plein nez d’autant que coté musical, les prestations des différents comédiens font plutôt penser à des automates bien réglés qu’à de véritables artistes. Le tout aurait donc fait un bon bonus pour un DVD de la série mais il y avait un peu plus d’argent à se faire auprès des fans …

     

    Il faut le voir pour : Garder un espoir même si vous êtes un loser.

  • Ceci n’est pas un film

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    Iran, Jafar Panahi est en pleine tourmente ; il a été condamné à une peine de 6 ans de prison assorti d’une interdiction d’exercer son métier pour une durée de 20 ans. Son crime ? Avoir réalisé un film ! Il se retrouve cloitré à son domicile dans l’attente de la décision de la cour d’appel et le temps parait bien long ! S’il lui est interdit de réaliser un film rien ne l’empêche d’en lire le scénario et voir même de mimer les scènes et c’est devant la caméra de son pote d’enfance et collège Mojtaba Mirtahmasb qu’il va tenter de se faire entendre. Au départ, il fait preuve d’un enthousiasme débordant mais au fil du temps il se rend à l’évidence que la caméra, la direction d’acteurs ou les simples décors de cinéma lui manquent cruellement.

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    En France, on a réellement commencé à entendre parler de Jafar Panahi lors du Festival de Cannes 2010 où ce réalisateur avait été invité à faire partie du jury officiel. C’est un siège vide qu’on a découvert puisque l’intéressé était à l’époque retenu en prison avant d’être libéré sous caution, une situation qui avait scandalisé le monde entier. Ceci n’est pas un film est donc un témoignage de la censure qui s’exerce en Iran, des images sortis clandestinement du pays symbolisant un cri de désespoir d’un homme qui veut simplement faire son métier. Même s’il présente de nombreuses imperfections, on reste toutefois sensible au message qu’il tente de faire passer.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que vous pouvez réaliser un film en sortant les poubelles !

  • Laïcité Inch’allah

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    Le 07 Novembre 1987, l’histoire de la Tunisie est marquée par l’arrivée au pouvoir de Zine el-Abidine Ben Ali qui changera à jamais le paysage politique du pays. Après 5 mandats, son règne est contesté par le peuple et ainsi débutent les évènements que l’on désignera plus tard comme le Printemps arabe et il est obligé de fuir le pays en janvier 2011. Selon l’Article 1er de la Constitution Tunisienne, "La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain: sa religion est l'Islam, sa langue l'arabe et son régime la république". Pour la réalisatrice Nadia El Fani, avec le départ de Ben Ali, c’est l’occasion de supprimer toute référence religieuse dans cette Constitution et d’instaurer la laïcité.

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    Le Printemps Arabe a longtemps occupé nos journaux télévisés mais depuis le renversement de Ben Ali, cette même actualité a un peu oublié la Tunisie. Même si Laïcité Inch’allah se déroule quelques mois avant le départ de l’ancien président, on découvre les enjeux qui accompagnent les changements qui se déroulent au pays et notamment l’espoir de mettre en place la laïcité. Ce documentaire n’a rien d’un brulot à l’encontre des musulmans, Nadia El Fani se contente simplement de mettre en lumière l’hypocrisie qui entoure certains pratiquants vis-à-vis de leur religion et demande une Constitution qui n’impose rien en la matière à ses citoyens. Un documentaire intéressant, photographie d’une période charnière d’un pays en construction.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que les restaurants ne se vident pas forcément durant le Ramadan.

  • Restless

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    Notre pote Enoch Brae (Henry Hopper) a une relation particulière avec la mort surement parce qu’il l’a rencontré pendant quelques instants. Il fut en effet victime d’un horrible accident de la route au terme duquel il a perdu ses parents et depuis il s’adonne à un drôle de rituel. Sans rien connaitre des personnes disparues, il n’hésite pas à s’inviter à leur enterrement et c’est lors d’une de ces occasions qu’il a fait la connaissance d’Annabel (Mia Wasikowska). Intriguée par cette activité peu commune, elle décide de l’accompagner et le temps faisant, ils vont finir par former un couple au destin malheureusement funeste. Annabel est en effet atteinte d’un cancer et n’a plus que quelques mois à vivre.

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    On aura rarement vu une romance aussi morbide ! L’ombre de la faucheuse est présente de la 1ère à la dernière minute de Restless et je ne suis pas sur qu’il s’agisse d’un excellent remède pour les spectateurs au moral déjà plombé. Reste que ce lumineux duo Mia Wasikowska / Henry Hopper est pour le moins charmant et qu’on se laisse doucement séduire par cette relation atypique dont Gus Van Sant ne cherche jamais à en faire un vulgaire drame mielleux. L’atmosphère qui se dégage de ce film le rend réellement spécial et en tant que spectateur on est un peu entre 2 eaux, rires et tristesse sont mêlés. Pas sur que tout le monde adhère !

     

    Il faut le voir pour : Prévoir des confiseries à votre enterrement.

  • Mineurs 27

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    Il ne fait aucun doute que notre pote Stan (Finnegan Oldfield) a changé ses derniers temps, il s’est plus que jamais renfermé sur lui-même. La seule façon qu’il ait trouvée pour exprimer ses sentiments est de réaliser des graffs, le reste du temps il le passe à la plage pour admirer la belle Deborah (Marie-Ange Casta) qu’il a connu au lycée. Celle-ci n’a pourtant d’yeux que pour Wilson (Nassim Si Ahmed) qui a eu une adolescence mouvementée et qui a même mis un pied dans la délinquance ; un passé pas totalement enterré. Ces 2 garçons ont d’ailleurs une histoire commune, un drame qu’on a tenté d’oublier mais le dossier Mineurs 27 est sur le point de revenir hanter les mémoires.

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    En dehors de Jean-Hugues Anglade, le casting du reste des rôles principaux est un vent frais pour le cinéma français et on n’aura pas manqué la première médiatisée de Marie-Ange Casta, sœur de Laetitia. Le réalisateur Tristan Aurouet n’est pas un amateur puisqu’il avait déjà coréalisé avec Gilles Lellouche Narco et il revient cette fois en solo pour un thriller autour du sujet sensible de la pédophilie. Intrigue alambiquée, déséquilibre des personnages et rythme haché sont autant de défauts qui font qu’on a beaucoup de mal à se laisser absorber par l’histoire et on voit alors poindre un ennui sans équivoque. Il y avait de bonnes intentions mais cela ne semble pas être un argument assez suffisant pour se laisser tenter par Mineurs 27.

     

     

    Il faut le voir pour : Considérer les graffitis d’une autre façon.

  • La brindille

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    Etudiante en arts, notre pote Sarah (Christa Theret) travaille actuellement comme stagiaire dans une galerie et espère décrocher un contrat. Pour cela, elle ne ménage pas ses efforts et ne rechigne pas à faire des heures supplémentaires mais à trop en faire elle finit par s’évanouir de fatigue. Une fois remise sur pieds, elle apprend qu’elle ne sera pas gardée au terme de son stage mais surtout des examens complémentaires lui apprennent qu’elle est enceinte de 6 mois ! C’est un coup de massue pour la jeune femme qui n’est pas prête à devenir mère et sa première réaction est d’ailleurs de vouloir avorter. Cependant, au vu de l’avancée de sa grossesse, la seule solution qui s’offre désormais à elle et de mettre cet enfant au monde sous X.

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    Beaucoup la présentent déjà comme le digne successeur de Sophie Marceau et sa carrière en prend effectivement le chemin. Après avoir interprété la tumultueuse adolescente de Lol, elle n’a pas hésité à se lancer dans rôles autrement plus décalés comme Le village des ombres ou Mike et c’est encore le cas avec ce dernier film. La brindille suite le parcours d’une jeune femme forcée de mettre au monde un enfant, une grossesse qu’elle tient à ignorer et ce jusqu’au moment de l’accouchement. S’il n’y a rien à reprocher à l’actrice, on est beaucoup moins convaincu par son personnage qui ne parvient jamais réellement à susciter l’empathie du spectateur. Cela donne alors au film une légèreté qui peut s’avérer aussi agréable que décevante.

     

    Il faut le voir pour : Acheter un test de grossesse pour votre copine.

  • Le cochon de Gaza

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    Notre pote Jafaar (Sasson Gabai) vit avec sa femme Fatima (Baya Belal) à Gaza où le conflit Israélo-palestinien rythme leur quotidien. D’ailleurs, des soldats israéliens se sont même installés au-dessus de leur maison. Pour gagner sa vie, Jafaar sort chaque jour avec son bateau de pêche mais les prises sont minces et il récupère davantage de détritus que de poissons à vendre. Un jour cependant il attrape dans ses filets une chose incroyable : un cochon vietnamien ! Comment cet animal impur a-t-il pu croiser son chemin ? C’est certainement un châtiment de Dieu toujours est-il que ce cochon va lui permettre de gagner un peu d’argent. Il réussit à trouver en effet du coté de l’Israël une personne intéressée par cet animal mais plus particulièrement … par son sperme !

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    Les années passent et le conflit Israélo-palestinien n’en finit plus de durer et l’espoir d’une trêve ressemble de plus en plus à une chimère. On a donc bien besoin que le cinéma continue de dénoncer les aberrations de cette guerre et quoi de mieux qu’une comédie comme Le cochon de Gaza pour détendre l’atmosphère. Sylvain Estibal se lance dans la réalisation après avoir inspiré le film Le dernier vol avec son roman, un premier essai plutôt réussi puisque malgré le sujet sensible le spectateur a droit à quelques délicieux moments de rires. Si on ne peut pas crier au génie, on sortira largement satisfait de cette jolie fable avec l’espoir qu’un jour une paix pourra être célébré entre ces peuples.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de ramener un cochon la prochaine fois que vous irez à la pêche.