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  • Le tout nouveau testament

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    Oui Dieu (Benoît Poelvoorde) existe mais contrairement à beaucoup de croyances, il n’habite pas au ciel mais à Bruxelles ! Une ville qu’il a crée pour tromper son ennui et après l’avoir peuplé de girafes ou encore de poules, il a donné naissance à l’Homme. Seulement ce Dieu ne se montre pas aussi bienveillant qu’on pourrait le penser ; il s’amuse avec nous même si cela s’accompagne de souffrances. C’en est trop pour sa fille Ea (Pili Groyne) qui décide de se rebeller en envoyant à tous les Hommes la date de leur mort avant de prendre la fuite. Elle doit maintenant trouver ses 6 apôtres qui rejoindront ceux qu’avait déjà trouvés son frère.

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    Une rencontre avec Dieu ça ne se refuse pas surtout lorsque celui-ci est incarné par l’unique Benoît Poelvoorde ! Vêtu de sa robe de chambre, il est juste génial en Père fouettard créateur et ne manque pas de déclencher les rires lors de ses quelques apparitions. Car oui, le véritable personnage principal reste tout de même l’impeccable petite Pili Groyne à la recherche de ses apôtres. L’occasion de proposer aux spectateurs différents portraits auxquels on ne porte pas forcément un grand intérêt. Le tout nouveau testament partait donc avec une idée originale qui n'a pas été totalement exploitée d'où ce petit sentiment de déception.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier si votre machine à laver cache un passage secret…

  • Brèves de comptoir

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    Il est 6H30, les premières lueurs du jour apparaissent et L’hirondelle ouvre ses portes. Ce petit bistrot sans prétentions est le rendez-vous quotidien de nombreux habitants du quartier comme la Moule (Régis Laspalès) à la mémoire courte, Pivert (François Morel) qui a à peine le temps de boire un coup ou encore la Postière (Anne Grégorio) qui ne manquerait pour rien au monde cette étape pour s’en jeter un. La journée est toujours animée pour le Patron & le Garçon (Didier Bénureau & Christian Pereira) qui se démènent derrière le bar tandis que la Patronne (Chantal Neuwirth) assure le service.

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    Il y a d’abord eu le livre, puis différentes adaptations au théâtre et c’est donc en toute logique que Brèves de comptoir s’invite maintenant au cinéma. Après les planches, Jean-Michel Ribes se charge lui-même de la transposition sur le grand écran toutefois on peut difficilement la considérer comme un film. Il faut surtout se dire qu’il s’agit d’une compilation de phrases, de pensées mis sommairement en images et surtout à considérer avec beaucoup de second degré. En fait, on pioche dedans comme on se plongerait dans un recueil de blagues mais tout le monde n’y trouvera pas son compte.

     

    Il faut le voir pour : Passer moins de temps au bistrot !

  • Ablations

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    Le matin se lève et Pastor (Denis Ménochet) se réveille totalement hagard. Il est allongé sur l’herbe, sans pouvoir se rappeler ce qui s’est passé ; il se souvient juste qu’il y a eu une fête la veille mais après ça c’est le trou noir. Il va très vite être inquiété par autre chose puisqu’il découvre que son dos arbore une cicatrice et après des examens approfondis avec sa pote Anna (Florence Thomassin), il apprend qu’on lui a volé un rein ! Cette affaire le tracasse et décide de garder le silence vis-à-vis de sa femme Léa (Virginie Ledoyen) et refuse d’avertir la police. Il va mener sa propre enquête pour tenter de découvrir qui a pu lui faire ça et la première chose sera de découvrir ce qui s’est passé durant cette soirée.

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    Un mec qui se réveille sans souvenirs et sans son rein ; c’était plutôt un bon point de départ pour un scénario imaginé par Benoit "Michael Kael" Délépine. Seulement, l’intérêt d’Ablations se perd rapidement car d’une part le mystère autour des voleurs d’organes est vite levé et puis on a beaucoup de mal à donner du crédit à un scénario qui finit par tourner au rocambolesque. De la même façon, on a beaucoup de mal à se laisser convaincre par le casting à commencer par la victime qu’est Denis Ménochet ou par des personnages comme le coach Poncreux. Cette première réalisation du jeune Arnold de Parscau prenait doucement le chemin d’un bon thriller mais on va dire qu’il y a eu pas mal de déviations.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier votre dos quand vous rentrerez à la maison !

  • Henri

    Presque 10 ans après son premier film, Yolande Moreau revient à la réalisation avec Henri incarné par Pippo Delbono qui perd soudainement sa femme. Pour l'aider à gérer le restaurant, il va alors faire appel à Miss Ming, un "papillon blanc".

    Date de sortie : 04 Décembre 2013.


  • Bienvenue chez les Rozes

    cinéma, film, comédie, Bienvenue chez les Rozes,  Carole Bouquet, Lorànt Deutsch, Michel Duchaussoy, Olivier Saladin, Yolande Moreau, Dominique Pinon, Jean Dujardin, André Wilms, Francis Palluau

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    C’est sur une route située en plein milieu d’une foret qu’on a découvert un véhicule de police abandonné ainsi que les corps sans vie de 2 officiers. Manquent à l’appel les 2 prisonniers qu’ils transportaient sans doute les responsables de ce malheur mais l’histoire est bien plus complexe. Pour l’heure retrouvons MG &  Gilbert (Jean Dujardin & Lorànt Deutsch), nos 2 évadés qui se savent recherchés et qui vont donc devoir se planquer en attendant que les choses se calment un peu. C’est ainsi qu’ils se retrouvent coincés chez les Rozes, une famille vraiment pas comme les autres !  Bien que pris en otage, Béatrice (Carole Bouquet), son mari Daniel (André Wilms) et leur fille Magali (Clémence Poésy) ne semblent vraiment pas paniqués par la situation.

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    On est d’accord, Bienvenue chez les Rozes ne laissera pas un souvenir impérissable aux spectateurs mais il dispose d’une certaine originalité. Francis Palluau, pour sa première et unique réalisation à ce jour, donne un caractère assez loufoque à cette cavale à l’image de cette famille qui rende nos 2 ravisseurs plus nerveux qu’ils ne les rassurent. Quelques éléments assez marrants baignent dans une atmosphère à prendre absolument au 2nd degré, dommage que cet aspect n’ait pas été un peu plus marqué. On sera par contre bien moins convaincu par le duo Dujardin/Deutsch bien loin d’être étincelant. De bonnes idées disséminées dans cette comédie un peu brouillonne et loin de s’avérer indispensable.

  • Dans la maison

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    Une nouvelle année scolaire commence pour notre pote Germain (Fabrice Lucchini), un prof de français qui se désespère déjà du niveau de ses élèves. Au milieu des copies médiocres qu’il corrige, il tombe cependant sur une bonne surprise ; une rédaction d’un genre bien particulier. C’est l’œuvre d’un certain Claude Garcia (Ernst Umhauer) et c’est avec un certain cynisme qu’il décrit son dernier week-end passé chez son ami Raphael (Bastien Ughetto). Un récit déroutant et passionnant à la fois si bien que Germain va encourager son élève à poursuivre cette expérience. Lui prodiguant de nombreux conseils et en lui offrant à lire quelques ouvrages, le professeur suit ainsi ses aventures qui vont prendre toutefois une drôle de tournure.

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    Pourvu d’un scénario astucieux inspiré par la pièce espagnole Le Garçon du dernier rang, Dans la maison ne déçoit pas. Il y a d’abord un super casting mené par un irréprochable duo Luchini / Umhauer et puis les seconds rôles ne sont pas en reste avec Kristin Scott-Thomas, Emmanuelle Seigner et Denis Ménochet. Dès le départ, l’histoire est accrocheuse et surtout tout comme le personnage de Germain on est tenu en haleine au cœur d’un récit fascinant. Ce qui n’était au départ qu’un simple devoir devient progressivement un thriller où la réalité s’entremêle aux fantasmes de cet adolescent. Le seul inconvénient dans tout ça reste la réalisation de François Ozon qu’on pourrait trouver un peu trop simpliste pour ne pas dire scolaire. A suivre !

     

    Il faut le voir pour : Dire à vos enfants de ne plus inviter leurs potes à la maison pour réviser les cours !

  • Camille redouble

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    Déjà que sa carrière d’actrice est loin d’être brillante, notre pote Camille Vaillant (Noémie Lvovsky) doit aussi s’habituer au départ de son compagnon Eric (Samir Guesmi). Avec autant de soucis en tete, la seule consolation qu’elle puisse trouver se trouve au fond d’une bonne bouteille de whisky ! Alors que l’année 2008 s’achève, c’est l’occasion ou jamais de se changer les idées avec ses potes d’enfance. Une soirée bien arrosée au point qu’elle se réveille avec l’esprit assez confus et pour cause, elle se retrouve propulsée dans le passé et plus exactement en 1985. Il s’agit d’une époque charnière de sa vie ; dans quelques jours Camille va en effet perdre sa mère (Yolande Moreau) et c’est aussi la première fois qu’elle rencontrera Eric.

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    Ça a beau se présenter comme une comédie, c’est avant tout l’aspect dramatique de Camille redouble qui m’a sauté aux yeux. Il y a d’abord une héroïne bien déprimée qui vous accueille et puis d’autres évènements comme cette pote d’enfance qui devient aveugle ou la disparition annoncée de Yolande Moreau qui font que ça ne respire pas la joie de vivre. Les échanges entre Noémie Lvovsky & Samir Guesmi conduisent forcément à adopter un ton plus léger par la suite sans pour autant transformer le film en une irrésistible comédie. La priorité a été portée à l’authenticité du film, un contrat rempli aidé par une interprétation générale sur laquelle il n’y a rien à redire. On a l’impression parfois de nager entre deux eaux ; si comme moi vous vous attendiez à une comédie franche vous risquez d’être désenchanté.

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer la voix de vos proches.

  • Cendrillon au Far West

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    Bienvenue à Felicity City où règnent Felicity et ses 2 filles Harmony & Melody et si vous vous présentez devant elles, mieux vaut avoir sous la main un beau cadeau ! Des présents dont ne profite pas réellement notre pote Cendrillon considérée par sa belle-mère Felicity comme une vulgaire domestique mais la visite du prince Vladimir va changer beaucoup de choses. Alors que la marâtre essaie de le marier à l’une de ses filles ; le shaman Petite fumée qui a promis de veiller sur Cendrillon va la transformer afin qu’elle puisse assister au bal. La soirée se termine de façon brutale avec une bagarre générale dans le bar où notre belle héroïne va finir par perdre une dent que s’empresse de récupérer Vladimir.

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    C’est un mariage aussi curieux qu’il aurait pu donner un résultat plutôt intéressant si techniquement ou du moins du point de vue créatif ça avait suivi. C’est dur de s’imposer Cendrillon au Far West quand on a connu l’excellence des studios Blue sky ou Pixar. Non seulement ici les graphismes ne sont pas loin d’être laids mais en plus de ça la mise en scène manque cruellement de dynamisme au point qu’on a parfois l’impression que l’action se passe au ralenti. Quant à la transposition de l’univers de la célèbre héroïne de Charles Perrault ou des frères Grimm au Far West, elle s’est effectuée sans réelle volonté de nous proposer quelque chose d’original. Un film qui s’est vite transformé en citrouille flétrie.

     

    Il faut le voir pour : Essayer la Verveine !

  • Où va la nuit

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    Cela fait 32 ans que Rose (Yolande Moreau) est mariée et leur couple a connu bien des drames. Récemment, son mari (Loïc Pichon) a renversé une jeune fille et a écopé pour cela d’une peine de 6 mois de prison mais à sa sortie, les mauvaises habitudes reprennent. Sans aucune raison, Rose est battue par son mari, une situation qu’elle n’arrive plus à supporter ce qui l’amène à commettre l’irréparable. Un soir, elle renverse son mari à l’endroit même où celui-ci avait tué la jeune fille. Après l’enterrement, elle part vivre quelques jours chez son fils Thomas (Pierre Moure) à Bruxelles afin d’éviter les suspicions qui pourraient naitre à son égard.

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    Pour adapter le roman Mauvaise pente de Keith Ridgway, le réalisateur Martin Provost retrouve pour l’occasion Yolande Moreau, la comédienne qu’il avait déjà dirigée dans Séraphine (César du meilleur film en 2009). Où va la nuit nous met face au destin tragique d’une femme longtemps emprisonnée dans un carcan familial et qui redécouvre un certain gout à la vie auprès de son fils. On ne peut que saluer la belle prestation de la comédienne ainsi que la justesse des seconds rôles cependant il est tout de même difficile de ne pas trouver le temps parfois long notamment dans la dernière partie.


    Il faut le voir pour : Offrir une robe de chambre à votre maman !

  • La meute

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    Charlotte (Emilie Dequenne) avait pris la route sans trop savoir où aller et c'est en prenant Max (Benjmain Biolay) en auto-stop que ses ennuis vont commencer. Les 2 nouveaux potes d'enfance décident de faire une pause dans un bar du nom de Spack, un lieu pas très accueillant où ils vont se faire agresser par un trio de motards. Il faut l'intervention de la propriétaire des lieux armée d'un beau fusil pour qu'ils s'en sortent sans trop de dégâts. Max part se soigner dans les toilettes mais curieusement Charlotte ne le voit pas sortir et elle décide alors de tirer cette histoire au clair mais est très loin d'imaginer le cauchemar qui l'attend

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    Pour sa toute première réalisation, Franck Richard s'essaie à un genre encore sous-exploité dans le cinéma français ; l'épouvante. Le scénario n'a rien de bien original rappelant forcément celui de La colline a des yeux (des marginaux qui font dans la boucherie humaine) et malheureusement dans la mise en scène, il ne fait pas plus preuve d'initiatives. On sent bien qu'il y a de bonnes intentions qui émanent de La meute or l'ensemble est trop formaté accompagné de choix curieux comme les motards purs produits caricaturaux. Regrettable surtout quand on a Emilie Dequenne et surtout Yolande Moreau parfaite dans son rôle, le genre de film à encourager tout de même !


    Il faut le voir pour : Arrêter de prendre des auto-stoppeurs.