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denis podalydès

  • Un village presque parfait

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    Autrefois, Saint-Loin-La-Mauderne était un village prospère mais de mauvais choix et la crise sont passés par là. Aujourd'hui les habitants sont obligés d'aller en ville pour trouver du travail mais notre pote Germain (Didier Bourdon) n'entend pas baisser les bras aussi facilement. Il est parvenu à obtenir une aide de Bruxelles afin de financer l'ouverture d'une Scop mais avant cela le village doit se doter d'un médecin pour au moins 5 ans. Bien sur, les candidatures ne se bousculent pas au portillon mais ils réussiront tout de même à attirer Maxime (Lorànt Deutsch), reste maintenant à le convaincre de rester ce qui est loin d’être gagné !

     

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    Stéphane Meunier, ce nom doit forcément vous dire quelque chose (enfin surtout pour les amateurs de foot!) puisqu'il s'agit du réalisateur du documentaire Les yeux dans les bleus qui s'intéressait à la consécration des Bleus en 1998. Il signe ainsi sa première incursion au cinéma avec Un village presque parfait qui est en fait le remake d'un succès canadien La grande séduction. L'histoire est plutôt simple et aussi très prévisible rappelant un peu le schéma utilisé dans Bienvenue chez les Ch'tis sans pour autant abuser des bons sentiments. Une comédie simple sans prises de risques qui permet de passer un bon moment de détente.


    Il faut le voir pour : Vous mettre au cricket !

  • Sébastien - Libre et assoupi

    Salut, je m’appelle Sébastien (Baptiste Lecaplain) !

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    01.jpgMes passions dans la vie c’est de rendre hommage à certaines femmes - on en reparlera plus tard - et puis surtout … ne rien faire ! Libre et assoupi ce sont 2 mots qui me correspondent bien. Une journée réussie pour moi c’est d’aller au parc et de manger tranquillement mes Pepitos.

     

    Seulement voilà, mes parents ne partagent pas ma conception des choses et ils m’ont en quelque sorte mis à la porte. Résultat, je me retrouve aujourd’hui à Paris pour partager un appartement avec ma pote d’enfance Anna (Charlotte Le Bon) et son colocataire Bruno (Félix Moati).

     

    02.jpgJ’ai vite trouvé mes marques même si la Marseillaise à 7 heures du matin, ça fait bizarre. En plus de ça, j’ai fait un grand pas en allant m’inscrire au RSA. Maintenant il faut juste que je leur prouve que je cherche du travail, d’ailleurs t’aurais pas des lettres de refus à me filer ?

     

    En savoir plus sur Libre et assoupi ?

  • Libre et assoupi

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    Les études c’est bien gentil mais vient un moment où il faut trouver un travail et apprendre à voler de ses propres ailes mais ce ne semble pas être une priorité pour notre pote Sébastien (Baptiste Lecaplain). Ses parents n’entendent pas l’entretenir éternellement et le voilà donc parti sur Paris où il va pouvoir vivre en collocation avec sa pote d’enfance Anna & Bruno (Charlotte Le Bon & Félix Moati). Pour autant, Sébastien n’est pas décidé à chasser les petites annonces et se contente largement du RSA pour vivre tranquillement c’est-à-dire sans rien faire. Une journée réussie pour lui commence à 14H00 et le conduit au parc pour manger des Pepitos, peinardo comme un renardeau !

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    C’est la première réalisation pour notre pote Benjamin Guedj et c’est plutôt positif puisqu’on passe un bon petit moment devant Libre et assoupi. Là où c’est réussi c’est le casting avec ce trio de colocataires réellement attachants et plus particulièrement un Félix Moati irrésistible en slipiste engagé. C’est coté histoire qu’on pourra trouver à redire car c’est très léger ; le personnage de Sébastien et sa philosophie de vie manquent clairement de profondeur et ça peut parfois sonner creux. Il s’agit donc là d’une comédie assez simple qui ne va pas forcément attirer en masse les spectateurs, c’est assez sympathique mais pas non plus incontournable.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’espionner les journaux intimes, ça va se voir !

  • L’amour est un crime parfait

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    Ce n’est pas vraiment une surprise, notre pote Marc (Mathieu Almaric) termine sa soirée en charmante compagnie. Ce professeur de littérature est un vrai séducteur et nombre de ses étudiantes ont atterri dans son lit au grand désarroi de sa sœur Marianne (Karin Viard) avec qui il partage un chalet. Sa dernière conquête se nomme … ah oui Barbara (Marion Duval) et il se trouve qu’après leur nuit de folie, elle a mystérieusement disparue. Interrogé à ce sujet par un officier de police, Marc s’est bien gardé de mentionner qu’il avait passé la nuit avec elle. Cette affaire devient de plus en plus inquiétante d’autant plus qu’il va également recevoir la visite de Anna (Maïwenn), la belle-mère de l’étudiante.

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    Les frères Larrieu nous plonge en plein polar avec L’amour est un crime parfait, adaptation du roman Incidences écrit par Philippe Djian. C’est avec une délectation non dissimulée qu’on suit les mésaventures de ce pauvre Mathieu Almaric poursuivie par une étudiante nymphomaniaque et des relations plus qu’ambigües avec sa sœur Karin Viard. C’est sur on ne s’ennuie pas même si l’intrigue est finalement assez légère et c’est finalement les paysages en plein cœur des montagnes tout comme l’édifice atypique qu’est cette université qui viennent compenser un peu tout ça en conférant une atmosphère particulière. Bien que plutôt plaisant dans l’ensemble, le film ne laissera au final pas de grands souvenirs.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ceux qui dorment à côté de vous !

  • Les conquérants

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    Bien qu’ayant le même père, nos potes Galaad & Noé (Denis Podalydès & Mathieu Demy) se connaissent peu. Ils sont aujourd’hui réunis pour rendre un dernier hommage à leur père, un aventurier emporté par un cancer mais sa disparition pourrait bien être causée par une malédiction ! Lors d’un de ses voyages, il avait en effet découvert le Graal, un objet inestimable qu’il a vendu à un collectionneur et depuis les malheurs n’ont fait que se succéder. Aujourd’hui sous terre, Galaad est convaincu qu’il a hérité, tout comme son frère, de cette malédiction et qu’il leur faut retrouver le Graal afin de le remettre à sa place d’origine.

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    Les conquérants ce sont 2 demi-frères qui se connaissent peu voire pas et qui vont devoir supporter une malédiction familiale. D’un coté, on a un Denis Podalydès as du déguisement incognito et de l’autre Mathieu Demy, ex-entraineur de foot qui va se retrouver à affronter un ours sauvage. Vous l’aurez vite compris, le film de Xabi Molia possède un aspect inattendu et farfelu encore plus amplifié lorsque nos héros ont le Graal entre les mains. Ce coté décalé permet tout d’abord de capter l’attention du spectateur avant de le laisser doucement filer et il faut bien avouer qu’on finit par se laisser gagner par l’ennui et donc on est bien loin d’être conquis par cette comédie.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir le parfait déguisement de journaliste !

  • Pour une femme

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    C’est dans un camp de concentration en France durant la Seconde Guerre mondiale que Lena & Michel (Mélanie Thierry & Benoit Magimel) se sont rencontrés. Comme ils le disent si bien, ils se sont sauvés mutuellement de cet enfer et désormais ils coulent des jours heureux à Lyon avec leur petite fille Tania (Ondine Barry / Julie Ferrier). Un jour, un homme se présente chez eux ; il s’agit de Jean (Nicolas Duvauchelle) qui n’est autre que le frère de Michel que tout le monde croyait mort. C’est un vrai miracle de le voir revenir ainsi mais l’arrivée de Jean cache en fait une autre vérité ce que comprendra rapidement Léna qui se rapproche chaque jour en peu plus de lui jusqu’à entretenir une liaison.

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    Sylvie Testud a beau porter un prénom différent dans ce film, il ne fait pas mystère qu’elle incarne ni plus ni moins qu’une version romancée de Diane Kurys. Le spectateur est ainsi invité à découvrir le passé mouvementé des parents de la réalisatrice française, un passé riche d’abord pour son arrière-plan historique et puis par cette passion amoureuse entourant le triangle Mélanie Thierry / Benoit Magimel / Nicolas Duvauchelle. S’il n’ira pas jusqu’à déchainer les passions, le trio est solide et trouve en Clotilde Hesme & Clément Sibony des partenaires de premier choix. Une belle distribution et une histoire plutôt prenante (du moins tout ce qui se rapporte au passé) font donc de Pour une femme un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de cuisiner le poisson avec la fenêtre ouverte !

  • Camille redouble

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    Déjà que sa carrière d’actrice est loin d’être brillante, notre pote Camille Vaillant (Noémie Lvovsky) doit aussi s’habituer au départ de son compagnon Eric (Samir Guesmi). Avec autant de soucis en tete, la seule consolation qu’elle puisse trouver se trouve au fond d’une bonne bouteille de whisky ! Alors que l’année 2008 s’achève, c’est l’occasion ou jamais de se changer les idées avec ses potes d’enfance. Une soirée bien arrosée au point qu’elle se réveille avec l’esprit assez confus et pour cause, elle se retrouve propulsée dans le passé et plus exactement en 1985. Il s’agit d’une époque charnière de sa vie ; dans quelques jours Camille va en effet perdre sa mère (Yolande Moreau) et c’est aussi la première fois qu’elle rencontrera Eric.

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    Ça a beau se présenter comme une comédie, c’est avant tout l’aspect dramatique de Camille redouble qui m’a sauté aux yeux. Il y a d’abord une héroïne bien déprimée qui vous accueille et puis d’autres évènements comme cette pote d’enfance qui devient aveugle ou la disparition annoncée de Yolande Moreau qui font que ça ne respire pas la joie de vivre. Les échanges entre Noémie Lvovsky & Samir Guesmi conduisent forcément à adopter un ton plus léger par la suite sans pour autant transformer le film en une irrésistible comédie. La priorité a été portée à l’authenticité du film, un contrat rempli aidé par une interprétation générale sur laquelle il n’y a rien à redire. On a l’impression parfois de nager entre deux eaux ; si comme moi vous vous attendiez à une comédie franche vous risquez d’être désenchanté.

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer la voix de vos proches.

  • Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé

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    Mémé est morte ! C’est un sacré coup sur la tête pour notre pote Armand (Denis Podalydès) qui était chez son amante Alix (Valérie Lemercier) lorsqu’un appel téléphonique lui a annoncé la nouvelle. Encore bouleversé, il retourne ensuite à la pharmacie où il travaille avec sa femme Hélène (Isabelle Candelier) ; le couple cherche à se séparer mais entretient encore d’excellents rapports. Il lui faut maintenant organiser les funérailles de sa grand-mère et il est dirigé vers les services de Rovier Boubet (Michel Vuillermoz) qui lui propose notamment sa toute nouvelle formule Twilight ! Un autre problème se pose ; l’enterrement serait programmé Mercredi prochain or il avait promis à Julie (Lola Arnaud-Lefebvre), la fille d’Alix de faire un tour de magie à son anniversaire.

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    Bancs publics (Versailles rive droite) avait été une formidable surprise qui m’avait notamment permis de découvrir l’univers décalé de Bruno Podalydès. On retrouve avec grand plaisir le même ton dans la première demi-heure d’Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé mais par la suite cela disparait comme par magie. La comédie prend soudainement un tournant plus intimiste, mélancolique et surtout moins ironique ce qui nous fait un peu perdre nos marques tout en attendant vainement que l’étincelle reprenne. Séduisant avec son humour noir, il y a finalement une certaine déception à constater que le réalisateur n’ait pas réussi à trouver le bon équilibre pour nous charmer totalement.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les promotions des cercueils sur Internet !

  • Omar m’a tuer

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    Le 24 Juin 1991, Ghilaisne Marchal était retrouvée sauvagement assassinée dans la cave de sa maison à Mougins. La police n’a pas eu à chercher bien loin le coupable de cette scène d’horreur puisqu’ils retrouvent sur les lieux une inscription qui deviendra célèbre Omar m’a tuer. Cette personne qu’elle désigne est Omar Raddad (Sami Bouajila) son jardinier et lorsque celui-ci est arrêté, il clame son innocence en vain. Arrivé en France depuis 6 ans, il n’arrive pas à s’exprimer clairement en français ce qui constitue un fort handicap pour sa défense mais on va rapidement s’apercevoir que l’enquête menée est truffée d’erreurs et d’incohérences. Des experts qui reviennent sur leurs conclusions, des éléments d’enquête qui disparaissent ; il semble que l’on fasse tout pour faire d’Omar le coupable idéal.

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    C’est un des fait divers les plus médiatiques de ces 20 dernières années, le meurtre de Ghislaine Marchal reste aujourd’hui encore un grand mystère irrésolu. Roschdy Zem revient sur cette erreur judiciaire avec brio à travers Omar m’a tuer et surtout avec un Sami Bouajila époustouflant. Cependant, il faut bien garder à l’esprit qu’il s’est basé sur le témoignage d’Omar Raddad dans son livre Pourquoi moi ? et d’Omar : la construction d'un coupable de Jean-Marie Rouart. C’est donc un vrai plaidoyer en faveur de l’ancien jardinier ce qui va à coups sur faire élever quelques voix. S’il faut juger simplement l’œuvre, on ne peut que se réjouir de voir se confirmer les talents de réalisateur de Roschdy Zem et saluer l’énorme performance de Bouajila qui habite totalement son personnage.

     

    Il faut le voir pour : Réviser votre conjugaison !

  • La conquête

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    Le 6 Mai 2007, La Vème république française accueille son 6ème président en la personne de Nicolas Sarkozy (Denis Podalydès). Un aboutissement pour un homme qui a dédié l’ensemble de sa carrière politique pour atteindre cet objectif même si cela s’est fait aux dépens de sa vie personnelle. La course à l’Elysée a commencé lors du 2nd mandat de Jacques Chirac (Bernard Le Coq), Sarkozy est nommé Ministre de l’intérieur et va le faire savoir aux français. Il multiplie ses apparitions, n’hésite pas à créer des polémiques bref il fait l’actualité pour mieux préparer les présidentielles. Alors qu’il s’impose progressivement dans le paysage politique et à l’approche des élections, sa relation avec sa femme Cécilia (Florence Pernel) s’en trouve bouleversée car elle a un autre homme dans sa vie.

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    Déjà que je trouve ridicule l’exposition médiatique qui entoure nos politiciens, voilà que Sarkozy envahit également le grand écran. Impossible de ne pas évoquer le casting et l’impressionnant mimétisme entre les comédiens et leurs modèles ; de Sarkozy à Chirac en passant par Villepin, l’illusion est trompeuse ! Le film de Xavier Durringer revient ainsi sur la course aux présidentielles de Sarkozy avec son lot de manipulations médiatiques, règlements de comptes et de désillusions sentimentales hélas l’histoire reste bien plate notamment dans son dénouement interminable. Construit à partir de toutes les rumeurs, les faits et les déclarations tapageuses qui ont nourri l’actualité de la classe politique, La conquête mérite juste le coup d’œil pour son interprétation.

     

    Il faut le voir pour : Vous convaincre d’aller voter en 2012 … c’est pas gagné !