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michel duchaussoy

  • Bienvenue chez les Rozes

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    C’est sur une route située en plein milieu d’une foret qu’on a découvert un véhicule de police abandonné ainsi que les corps sans vie de 2 officiers. Manquent à l’appel les 2 prisonniers qu’ils transportaient sans doute les responsables de ce malheur mais l’histoire est bien plus complexe. Pour l’heure retrouvons MG &  Gilbert (Jean Dujardin & Lorànt Deutsch), nos 2 évadés qui se savent recherchés et qui vont donc devoir se planquer en attendant que les choses se calment un peu. C’est ainsi qu’ils se retrouvent coincés chez les Rozes, une famille vraiment pas comme les autres !  Bien que pris en otage, Béatrice (Carole Bouquet), son mari Daniel (André Wilms) et leur fille Magali (Clémence Poésy) ne semblent vraiment pas paniqués par la situation.

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    On est d’accord, Bienvenue chez les Rozes ne laissera pas un souvenir impérissable aux spectateurs mais il dispose d’une certaine originalité. Francis Palluau, pour sa première et unique réalisation à ce jour, donne un caractère assez loufoque à cette cavale à l’image de cette famille qui rende nos 2 ravisseurs plus nerveux qu’ils ne les rassurent. Quelques éléments assez marrants baignent dans une atmosphère à prendre absolument au 2nd degré, dommage que cet aspect n’ait pas été un peu plus marqué. On sera par contre bien moins convaincu par le duo Dujardin/Deutsch bien loin d’être étincelant. De bonnes idées disséminées dans cette comédie un peu brouillonne et loin de s’avérer indispensable.

  • Le retour du grand blond

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    Le plan mis en place par le Colonel Toulouse (Jean Rochefort) pour se débarrasser de Milan fut donc une réussite complète, une trop grande réussite même ! 3 mois après ces évènements, il est convoqué par Le ministre (Jean Bouise) qui a entendu parler des exploits de cet espion plus connu sous le nom du grand blond et aimerait lui confier une mission. Toulouse se trouve dans une situation inconfortable et va tenter d’étouffer cela en faisant éliminer le pauvre François Perrin (Pierre Richard) qui est actuellement en train de roucouler avec Christine (Mireille Darc) sous le soleil brésilien. Alors qu’on prépare déjà les funérailles de Perrin, le Capitaine Cambrai (Michel Duchaussoy) s’intéresse de près à cette affaire convaincu que le grand blond est tout sauf un espion.

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    Il s’est fait passer bien malgré lui pour un super agent secret, notre pote François Perrin fait son come-back à peine 2 ans après Le grand blond avec une chaussure noire. Sa paire est toujours dépareillée si ce n’est que cette fois c’est une chaussure rouge (dont s’inspirera le remake américain) et on retrouve la plupart des personnages du précédent volet. On retrouve d’ailleurs bien d’autre chose comme le célèbre générique, un thème musical qui va être décliné à toutes les sauces mais aussi Maurice et son éternel survêtement bleu ou encore Christine avec sa robe échancrée dans le dos. Bref Le retour du grand blond sent le réchauffé mais on se laisse encore charmer par un Pierre Richard irrésistible quand il s’agit de jouer les faux agents !

     

    En savoir plus sur Le grand blond avec une chaussure noire ?

  • L'âge de raison

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    Margaret Flore (Sophie Marceau) est une femme déterminée et qui n'hésite pas à employer les grands moyens quand elle veut quelque chose. Menant sa carrière de main de maitre, son agenda est aussi serré que celui d'un ministre et c'est à peine si elle a eu le temps de célébrer son anniversaire. A cette occasion, un vieil homme est venu la trouver, c'est un ancien notaire du nom de Mérignac (Michel Duchaussoy), originaire du village où Margaret a passé son enfance. En ce temps là ; elle s'appelait Marguerite et avait plein de rêves et à l'âge de 7 ans, elle a écrit une série de lettres destinées à elle-même. C'est cet héritage si particulier qu'elle reçoit des mains de Mérignac et cela va bouleverser le reste de sa vie.

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    On dit toujours qu'il est important de garder ses rêves d'enfant et notre pote Yann Samuell semble bien décidé à ne pas grandir de sitôt ! Après l'amusant Jeux d'enfants, il fait revivre à Sophie Marceau ses plus belles années sauf que là la pilule a plus de mal à passer. Trop de bons sentiments tue le film et L'âge de raison souffre indéniablement de cet excès de guimauve au point de le rendre vraiment indigent. D'autre part, Jonathan Zaccaï ne semble pas trop à l'aise dans une comédie où il a du mal à tenir la cadence devant Marceau qui récite ses gammes. La magie de la nostalgie ne fonctionne pas toujours donc on s'abstiendra de ce film à la longue très ennuyeux.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de monter les escalators en sens inverse !

  • Persécution

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    Après une période de disette, Daniel (Romain Duris) a l'occasion de se faire un peu d'argent en travaillant sur 2 chantiers. Pour l'un d'eux, il s'est installé dans l'appartement de son pote d'enfance et c'est justement là qu'il s'aperçoit qu'un intrus (Jean-Hugues Anglade) s'est introduit et y a semé une sacrée pagaille. Mais le plus surprenant c'est qu'il retrouve cet homme complètement nu et étendu sur le lit et lorsque celui-ci se réveille, il se jette sur Daniel en clamant tout l'amour qu'il lui porte. Daniel le met immédiatement à la porte mais quelques temps plus tard, cet homme revient.

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    Bizarre, vous avez dit bizarre ? Persécution avait des allures de thriller avec Jean-Hugues Anglade dans la peau du trouble-fête et en fait c'est un tout autre film qui nous attend. Daniel incarné par Romain Duris est un personnage complexe qui vit les choses au quotidien en analysant les moindres faits et gestes de son entourage. Ça parle donc beaucoup sur tout et sur rien et le temps parait d'une longueur sans bornes avec cette psychanalyse complètement assommante de Patrice Chéreau. Pour le coup, le réalisateur réussit ce qu'il a entrepris car finalement c'est nous qui nous sentons persécutés en allant voir le film !

     

    Il faut le voir pour : Bien vérifier que vous avez verrouillé vos portes et fenêtres avant de partir au cinéma !

     

  • Mères et filles

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    Depuis qu'Audrey (Marina Hands) s'est installée au Canada, ses visites auprès de ses parents se font rares. Il faut dire aussi que ses relations avec sa mère Martine (Catherine Deneuve) sont souvent tumultueuses et d'ailleurs à peine est-elle arrivée qu'elle part déjà s'installer non loin dans la maison de son grand-père. Sur place, en voulant réorganiser la cuisine elle fait tomber un cahier et découvre qu'il s'agit en fait du journal intime de sa grand-mère maternelle Louise (Marie-Josée Croze). Celle-ci avait abandonné sa famille du jour au lendemain et ce départ avait fait grand bruit à l'époque au village. En parcourant ce cahier, Audrey va découvrir quelles étaient les véritables motivations de sa grand-mère et déterrer un lourd secret familial.

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    Au cas où le titre du film ne vous aurait pas mis sur la voie, ce sont les femmes qui sont à l'honneur et plus précisément à travers 3 générations. La réalisatrice Julie Lopes-Curval a par ailleurs réuni un superbe trio d'actrices avec Marina Hands, Catherine Deneuve & Marie-Josée Croze. Si les séquences de flash-back se mêlent à l'histoire présente et donnent à l'ensemble une bonne dynamique, le scénario lui est emprunté. Il n'aurait pas été déplaisant d'avoir un peu plus de mystères et surprises pour conserver notre attention car on finirait presque par se laisser bercer par le bruit des vagues. Mères et filles est un drame familial qui manque de profondeur et se sauve grâce à son beau casting.

     

    Il faut le voir pour : Penser à refaire votre cuisine.