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philippe rebbot

  • Les chevaliers blancs

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    Move for kids est une ONG basée en Afrique qui accueille les orphelins de moins de 5 ans. Notre pote Jacques Arnault (Vincent Lindon) et son équipe sont là pour leur offrir un toit, de la nourriture, des soins, un accès à l’éducation et ce pour une dizaine d’années. Du moins il s’agit là du discours officiel car en réalité Move for kids a en fait 1 mois pour trouver des enfants orphelins qui seront par la suite ramenés en France où ils seront placés en famille d’accueil. Évidemment, peu de gens sont au courant du véritable projet et les premiers jours s’avèrent délicats pour Jacques car il peine à recueillir les orphelins.

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    C’est une affaire qui a eu un retentissement médiatique incroyable ; l’association L’arche de Zoé avait sans le vouloir fait la une des journaux à la fin de l’année 2007. Leur intention initial était pourtant noble puisqu’il s’agissait de trouver une famille à de jeunes enfants orphelins mais dans les faits cela s’est vite mué en naufrage avant de créer un véritable incident diplomatique. Le réalisateur Joachim Lafosse s'inspire donc de cet événement dramatique avec un long-métrage prenant du début à la fin et bénéficiant en plus d’un impeccable casting de Vincent Lindon à Valérie Donzelli en passant par Reda Kateb. Les chevaliers blancs est tout simplement un excellent film dont il serait dommage de passer à côté !

     

    Il faut le voir pour : Éviter d’énerver les militaires américains.

  • 21 nuits avec Pattie

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    Elle était aux Baléares lorsqu’elle a appris la disparition de sa mère Isabelle (Mathilde Monnie) dite Zaza emportée par une crise cardiaque. Notre pote Caroline (Isabelle Carré) s’est ainsi rendu dans le Sud de la France pour organiser l’enterrement et s’occuper également de la vente de la maison d’une mère dont elle n’était pas vraiment proche. En arrivant sur place, elle fait la connaissance de Pattie (Karin Viard), la femme de ménage mais aussi de Jean-Marc (Philippe Rebbot) qui est là pour effectuer quelques travaux. Après avoir dîné avec Pattie, Caroline a la désagréable surprise de constater que le corps de sa mère a mystérieusement disparu !

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    7ème long-métrage des frères Arnaud & Jean-Marie Larrieu et on peut dire que 21 nuits avec Pattie réserve son lot de surprises du moins dans sa première partie. Un cadavre qui se volatilise, une Pattie qui ne manque pas d’histoires coquines ou encore le bel mais incompréhensible étalon Denis Lavant ; on ne sait plus où donner de la tête. Cependant, une fois qu’on a fait le tour de tous ces personnages hauts en couleur, le film s’essouffle par la suite jusqu’à laisser s’installer un certain ennui. Même si Isabelle Carré & Karin Viard se montrent irrésistibles dans leurs rôles respectifs, c’est moins le cas de cette comédie en demi-teinte.

     


    Il faut le voir pour : Préparer une daube si jamais vous percutez par accident une biche !

  • Une famille à louer

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    C’est en créant des logiciels que notre pote Paul-André (Benoit Poelvoorde) a fait fortune ce qui ne l’a pas rendu plus heureux pour autant. Bien au contraire, c’est un homme seul et déprimé jusqu’au jour où il aperçoit à la télé Violette (Virginie Efira), une mère de famille qui lui redonne du baume au cœur. Empêtrée dans les problèmes, elle va être contactée par Paul-André qui souhaiterait l’engager dans le cadre d’une drôle d’expérience. Intéressé par le concept de famille, il aimerait bien effectuer un test avant de s’engager officiellement ; voilà comment il se retrouve du jour au lendemain avec une femme et deux enfants mais pourra-t-il supporter longtemps cette situation ?

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    Après Les émotifs anonymes, Benoit Poelvoorde et le réalisateur Jean-Pierre Améris se retrouvent pour une nouvelle comédie. Il est important de le préciser parce qu’on se met à douter devant le film et on se demande même où cet humour a bien pu se planquer, peut-être dans le frigo ? Le seul élément un tant soit peu intéressant qu’on peut trouver à Une famille à louer c’est cette relation amour / haine qu’entretiennent les personnages de Paul-André et sa mère. Pour le reste, ce n'est pas fameux et on déplorera aussi qu'entre l’acteur belge et Virginie Efira, on ne décèle aucune alchimie plombant un peu plus ce film où tout sonne faux.

     

    Il faut le voir pour : Organiser plus souvent des pique-niques avec votre famille !

  • Les chaises musicales

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    La faucheuse a encre frappé ! Enfin pas tout à fait celle à laquelle vous pensez, il s'agit en fait de notre pote Perrine (Isabelle Carré) qui était déguisée en Dark Vador. Elle souhaitait juste un renseignement mais son accoutrement a effrayé l'homme qui était devant elle et celui-ci a fait une lourde chute dans les gravats. Voyant qu'il avait perdu connaissance, Perrine contacte les pompiers mais dans l'affolement provoqué par la situation prend la fuite avec une peur au ventre : celle d'avoir tué cet inconnu. Ce n'est que plus tard qu'elle apprendra qu'il est tombé dans le coma et entreprend de lui rendre visite. Culpabilisant sur son sort, elle va chercher des informations sur ce Fabrice Lunel (Philippe Rebbot) avant de le remplacer à son travail et même d'occuper son appartement !

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    Première réalisation de la part de notre pote Marie Belhomme avec une petite comédie romantique qui sort un peu des sentiers battus. Si ce n'est pas par son dénouement qu'on sera surpris, Les chaises musicales possède à la fois un coté extravagant à travers son histoire mais aussi délicat avec le personnage de Perrine. Héroïne au cœur tendre et sans aucune confiance en elle, Isabelle Carré se montre une fois de plus solaire et nous enchante du début à la fin. Les femmes ont le beau rôle ici puisque même si elles sont plus secondaires, on appréciera également les participations de Carmen Maura & Nina Meurisse. Une comédie légère et confidentielle qui donne l'occasion aux spectateurs de s'offrir une parenthèse fort agréable ce qui ne devrait pas vous faire de mal !

     

    Il faut le voir pour : Oublier le serrurier, une radio en main puis clac clac !

  • Zouzou

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    Zouzou (Anouk Delbart) a disparu ! C’était une journée plutôt calme jusque-là ; Solange (Jeanne Ferron) était entourée de ses 3 filles Agathe, Marie & Lucie (Florence Muller, Sarah Grappin & Laure Calamy) quand elles ont été alertées par des bruits suspects. C’est une sacré surprise qui attend alors Agathe, la mère de Zouzou mais à peine le temps d’y réfléchir que sa fille se volatilise. Comme si cela ne suffisait pas, voilà que débarque Jean-Claude (Olivier Broche) qui est le nouvel homme dans la vie de Solange. Les présentations sont vite éclipsées par l’urgence du moment, il faut retrouver Zouzou mais la journée est loin d’être finie !

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    Mieux vaut vous prévenir tout de suite, ce premier long-métrage de Blandine Lenoir n’a pas sa langue dans sa poche et est un peu foufou ! Zouzou c’est une histoire de famille vécue à travers des membres bien loufoques à l’image de Lucie interprétée par Laure Calamy qui peut songer à lancer un one-woman show après son cours d’éducation sexuelle.  Si on est vite séduit par l’énergie déployée par un casting plein de fraicheur, on ne peut que constater aussi une baisse de rythme et quelques fausses notes. On pense notamment au personnage de Brenda Nelson qui n’a pas du tout sa place dans l’histoire, des choses à revoir mais ça reste tout de même une comédie assez sympathique.

     

    Il faut le voir pour : Avoir une conversation sérieuse avec vos enfants !

  • Le Père Noël

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    Qu’il est difficile pour notre pote Antoine (Victor Cabal) de trouver le sommeil en ce soir du 24 Décembre d’autant plus qu’il s’apprête à faire une rencontre extraordinaire. Cet enfant de 6 ans va en effet voir le Père Noël (Tahar Rahim) ! Du moins c’est ce qu’il pense car derrière le déguisement se cache en réalité un cambrioleur qui a cru avoir trouvé une bonne combine. Loin de se douter de cela, Antoine va poursuivre le Père Noël pour qu’il puisse exaucer son vœu le plus cher : effectuer un tour dans son traineau et ainsi revoir son père qui a rejoint les étoiles. Pour ce Père Noël, le petit garçon est surtout une épine dans le pied dont il va tout même réussir à tirer parti.

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    Fêtes de fin d’année oblige, cette période voit ainsi fleurir des petites comédies susceptibles de réunir les familles. Le Père Noël ne déroge pas à la règle et il ne faut donc pas espérer y trouver un scénario très consistant. L’intérêt réside surtout dans ses héros avec Tahar Rahim et surtout Victor Cabal avec son adorable petite bouille, on se laisse vite attendrir et il se montre même très touchant au travers de son histoire personnelle. On ne va pas se le cacher, le film est loin de se montrer incontournable et le happy end fait partie du cahier des charges mais cela ne nous empêche pas de passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier d’un Père Noël qui vous demande de l’or !

  • Bon rétablissement !

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    Un homme vient de faire une chute vertigineuse dans la Seine et notre pote Pierre (Gérard Lanvin) a de la chance d’être toujours en vie. Lorsqu’il se réveille à l’hôpital, il n’a aucune idée de ce qui a bien pu lui arriver ce qui rend l’enquête de Maxime (Fred Testot) un peu plus difficile. Avec une jambe dans le plâtre, il doit rester alité mais peut compter sur la visite de son entourage à commencer par son petit frère Hervé (Jean-Pierre Darroussin). Et puis à l’hôpital il fait des rencontres comme l’infirmière Myriam (Claudia Tagbo) ou Maëva (Mona Jabeur), une adolescente qui traine souvent devant sa chambre et même un peu trop !

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    Adapté du livre de Marie-Sabine Roger, Bon rétablissement ! a cette particularité que quasiment tout se déroule dans la chambre du patient bougon qu’est Gérard Lanvin. Cette comédie signée Jean Becker est ainsi rythmée par les différentes visites mais aussi de touchantes rencontres (dont celle incarnée par un remarquable Swann Arlaud) sans oublier quelques scènes de flashbacks. Celles-ci viennent apporter un peu de lumière sur Pierre mais il faut bien reconnaitre que cela reste assez superficiel tout comme certains personnages secondaires. S’il ne s’agit pas du remède parfait pour se marrer, ça n’en reste pas moins un divertissement simple et agréable.

     

    Il faut le voir pour : Garder un œil sur votre ordinateur si jamais vous l’apportez à l’hôpital !

  • Hippocrate

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    Un nouvel interne vient d’arriver et ce n’est pas n’importe qui ! Il se trouve en effet que notre pote Benjamin (Vincent Lacoste) est le fils du Professeur Barois (Jacques Gamblin) et qu’il a choisi de rejoindre le service de son père. Il sera suivi peu de temps après par Abdel (Reda Kateb) venu d’Algérie où il était médecin et qui cherche à obtenir son équivalence en France afin de devenir titulaire. Tous deux vont ainsi découvrir le quotidien toujours animé de cet hôpital entre les patients pas toujours très dociles et des conditions de travail qui font l’objet de nombreuses contestations.

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    Au-delà du simple film, le réalisateur Thomas Lilti nous propose ici une véritable plongée dans l’univers hospitalier. A travers les expériences vécues par Benjamin & Abdel, c’est un constat édifiant qui est dressé ; effectif réduit, matériel désuet, recherche perpétuelle de la rentabilité, c’est une lente déshumanisation d’un institut qui se dévoile sous nos yeux. Passionnant par son sujet, Hippocrate brille également par une interprétation sans failles où se distinguent incontestablement les excellents Vincent Lacoste et Reda Kateb. Que du tout bon pour ce film aux faux airs de documentaire qui mérite le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous allonger sur le ventre quand on vous demande de vous mettre sur le dos.

  • Baby balloon

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    Bici, Vince, Luc & Giant (Ambre Grouwels, César Domboy, Valentin Vermeire & Allan Hoffmann) forment un groupe de rock : les Bici et les Bitches ! Après l’un de leurs concerts, Mitch (Philippe Rebbot) se présente à eux ; c’est un ancien pote d’enfance du père de la chanteuse et il se trouve qu’il est intéressé par le groupe puisqu’il est producteur. C’est une soirée que la jeune femme n’oubliera pas de sitôt d’autant que juste avant de monter sur scène, elle a échangé un baiser avec Vince. Peut-être est-ce le début d’une relation mais le jeune homme clarifie rapidement la situation entre eux ; ce qui s’est passé était une erreur. Ceci d’autant plus qu’il vient de la connaissance de la belle Anita (Pauline Parigot) avec qui le courant semble bien passer.

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    Petit vent de fraîcheur avec Baby balloon d’abord grâce à un très bon casting et aussi parce qu’on a là un film rock’n’roll ! Ne vous emballez pas non plus car ça reste avant tout le portrait d'une adolescente qui se sent mal dans sa peau mais qui l'est beaucoup dès le moment où elle monte sur scène. Bici est donc une héroïne à laquelle on s'attache rapidement et l'interprétation d'Ambre Grouwels n'y est sans doute pas étrangère néanmoins le réalisateur Stefan Liberski ne parvient pas à à faire décoller réellement son film. On reste à la surface des choses et on se consolera avec une bande originale réussie.

     


    Il faut le voir pour : Ne jamais participer aux concours de sangria !

  • Ablations

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    Le matin se lève et Pastor (Denis Ménochet) se réveille totalement hagard. Il est allongé sur l’herbe, sans pouvoir se rappeler ce qui s’est passé ; il se souvient juste qu’il y a eu une fête la veille mais après ça c’est le trou noir. Il va très vite être inquiété par autre chose puisqu’il découvre que son dos arbore une cicatrice et après des examens approfondis avec sa pote Anna (Florence Thomassin), il apprend qu’on lui a volé un rein ! Cette affaire le tracasse et décide de garder le silence vis-à-vis de sa femme Léa (Virginie Ledoyen) et refuse d’avertir la police. Il va mener sa propre enquête pour tenter de découvrir qui a pu lui faire ça et la première chose sera de découvrir ce qui s’est passé durant cette soirée.

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    Un mec qui se réveille sans souvenirs et sans son rein ; c’était plutôt un bon point de départ pour un scénario imaginé par Benoit "Michael Kael" Délépine. Seulement, l’intérêt d’Ablations se perd rapidement car d’une part le mystère autour des voleurs d’organes est vite levé et puis on a beaucoup de mal à donner du crédit à un scénario qui finit par tourner au rocambolesque. De la même façon, on a beaucoup de mal à se laisser convaincre par le casting à commencer par la victime qu’est Denis Ménochet ou par des personnages comme le coach Poncreux. Cette première réalisation du jeune Arnold de Parscau prenait doucement le chemin d’un bon thriller mais on va dire qu’il y a eu pas mal de déviations.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier votre dos quand vous rentrerez à la maison !