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chantal neuwirth

  • Brèves de comptoir

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    Il est 6H30, les premières lueurs du jour apparaissent et L’hirondelle ouvre ses portes. Ce petit bistrot sans prétentions est le rendez-vous quotidien de nombreux habitants du quartier comme la Moule (Régis Laspalès) à la mémoire courte, Pivert (François Morel) qui a à peine le temps de boire un coup ou encore la Postière (Anne Grégorio) qui ne manquerait pour rien au monde cette étape pour s’en jeter un. La journée est toujours animée pour le Patron & le Garçon (Didier Bénureau & Christian Pereira) qui se démènent derrière le bar tandis que la Patronne (Chantal Neuwirth) assure le service.

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    Il y a d’abord eu le livre, puis différentes adaptations au théâtre et c’est donc en toute logique que Brèves de comptoir s’invite maintenant au cinéma. Après les planches, Jean-Michel Ribes se charge lui-même de la transposition sur le grand écran toutefois on peut difficilement la considérer comme un film. Il faut surtout se dire qu’il s’agit d’une compilation de phrases, de pensées mis sommairement en images et surtout à considérer avec beaucoup de second degré. En fait, on pioche dedans comme on se plongerait dans un recueil de blagues mais tout le monde n’y trouvera pas son compte.

     

    Il faut le voir pour : Passer moins de temps au bistrot !

  • Le jour des Corneilles

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    Son père l’ogre Courge n’a cessé de lui répéter qu’il n’y avait rien au-delà de la forêt et notre pote avait fini par le croire. Pourtant, il va devoir s’y aventurer car la nuit dernière Courge a fait une violente chute et s’est gravement blessé au pied. Encouragé par les animaux, le fils découvre ainsi qu’il y a une vie en dehors de la forêt et il se retrouve dans le village où il ne tarde pas à se faire remarquer. Il est pris en charge par le Docteur qui va s’occuper de la jambe de son père tandis que le garçon est confié aux bons soins de Manon, la fille du médecin. Alors que l’ogre se remet de sa blessure, quelques villageois ont du mal à accepter sa présence et celle de son fils.

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    Adaptation du roman de Jean-François Beauchemin, Le jour des Corneilles est pourvu d’un héros assez atypique ; un garçon sauvage élevé dans une forêt et qui va découvrir l’existence d’un monde extérieur. Techniquement, on peut apprécier de retrouver un film d’animation "à l’ancienne" mais les dessins tout comme l’animation sont juste convenables pour ne pas dire quelconques. Bien sur, l’esthétique n’est qu’un pan de l’œuvre mais l’histoire manque elle aussi de rythme, les personnages sont peu attachants comme ces animaux aux corps humains assez déconcertants avant l’explication dans la conclusion qui donne une certaine note poétique. Loin d’être inoubliable.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire parler les corneilles.

  • Ni à vendre ni à louer

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    Les vacances à la mer, beaucoup en rêvent et c’est dans la région de Saint-Nazaire qu’on retrouve quelques potes d’enfance. Impossible de manquer le supermarché du coin peu achalandé mais où les codes barres sont faits maison et disposés avec grand soin. Attention si vous croisez les 2 golfeurs ! Ils n’en ont pas l’air comme ça mais ce sont de véritables pickpockets et ils ont une bien belle collection de portefeuilles. Pour d’autres, c’est l’occasion de se détendre que ce soit en faisant du camping avec sa grande famille ou bien en faisant une petite partie de Scrabble qui ne manque pas de sous-entendus. Ne vous étonnez pas non plus de voir un couple pourchasser un cerf-volant en voiture, il s’en passe vraiment de drôles de choses !

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    Pour son second long-métrage, Pascal Rabaté se lance  là dans quelque chose d’osé et d’étonnant puisque Ni à vendre ni à louer est un film choral et de surcroit quasiment dénué de dialogues. Déjà qu’il n’est pas facile de faire cohabiter une bonne quinzaine de personnages, ceux-ci ne s’expriment en effet qu’en onomatopée mais on s’en accommode rapidement. L’histoire se compose ainsi de plusieurs scénettes reposant sur la carte de l’humour et même si on n’est jamais submergé de rire, il y a bien quelques passages qui nous font décrocher un léger sourire. Nul doute que l’expérience du réalisateur en tant qu’auteur de bande dessinée lui a permis de mieux appréhender ce film curieux mais qui mérite qu’on s’y attarde.

     

    Il faut le voir pour : Rester sur vos gardes si vous passez près d’un terrain de golf !