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serge larivière

  • Le tout nouveau testament

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    Oui Dieu (Benoît Poelvoorde) existe mais contrairement à beaucoup de croyances, il n’habite pas au ciel mais à Bruxelles ! Une ville qu’il a crée pour tromper son ennui et après l’avoir peuplé de girafes ou encore de poules, il a donné naissance à l’Homme. Seulement ce Dieu ne se montre pas aussi bienveillant qu’on pourrait le penser ; il s’amuse avec nous même si cela s’accompagne de souffrances. C’en est trop pour sa fille Ea (Pili Groyne) qui décide de se rebeller en envoyant à tous les Hommes la date de leur mort avant de prendre la fuite. Elle doit maintenant trouver ses 6 apôtres qui rejoindront ceux qu’avait déjà trouvés son frère.

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    Une rencontre avec Dieu ça ne se refuse pas surtout lorsque celui-ci est incarné par l’unique Benoît Poelvoorde ! Vêtu de sa robe de chambre, il est juste génial en Père fouettard créateur et ne manque pas de déclencher les rires lors de ses quelques apparitions. Car oui, le véritable personnage principal reste tout de même l’impeccable petite Pili Groyne à la recherche de ses apôtres. L’occasion de proposer aux spectateurs différents portraits auxquels on ne porte pas forcément un grand intérêt. Le tout nouveau testament partait donc avec une idée originale qui n'a pas été totalement exploitée d'où ce petit sentiment de déception.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier si votre machine à laver cache un passage secret…

  • le grand soir

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    A les voir ensemble, impossible de deviner que nos potes Not & Jean-Pierre (Benoit Poelvoorde & Albert Dupontel) sont frères. Ils sont aujourd’hui réunis pour célébrer l’anniversaire de leur mère mais leurs routes se séparent rapidement car ils ont 2 modes de vie totalement différents. Not est un punk dont le seul compagnon est son chien 8-6 tandis que Jean-Pierre a lui une vie plus rangée ; vendeur de matelas avec femme et enfant. Pourtant, ce dernier est actuellement sous pression car il n’a pas atteint ses objectifs de vente et doit se démener pour réaliser ses chiffres. Des efforts qui seront vains et qui vont le mener vers une toute autre voie guidé par son frère ravi de trouver un nouveau partenaire.

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    Ce dont on peut être sur en allant voir un film de l’intenable duo Delépine / De Kervern, c’est que ça ne ressemblera en rien à ce qu’on a pu voir. Autre grand atout avec Le grand soir ; la réunion de Poelvoorde & Dupontel qui sont totalement dans leur élément et qui ne manqueront pas de déclencher les rires dans la salle. On ne manquera pas non plus de souligner la participation remarquée d’une Brigitte Fontaine totalement allumée et la présence d’une guest-star dans la peau du devin. Pour faire évoluer sa galerie de personnages extravagants, il faut également un décor atypique et c’est donc au cœur d’un centre commercial fort en symbolique où nos 2 énergumènes font semer la pagaille. Une comédie inattendue et barrée !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller attentivement vos yaourts lorsque vous faites vos courses !

  • Comme un chef

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    Parce que peu de gens comprennent la conception de la cuisine qu’a notre pote Jacky Bonnot (Michael Youn), celui-ci n’arrive pas à garder un job sur le long-terme. Pourtant, il va devoir faire preuve de plus de responsabilités puisqu’il va bientôt être père et qu’il a promis à sa compagne Béatrice (Raphaëlle Agogué) de ramener de l’argent à la maison. Seulement quand Alexandre Lagarde (Jean Reno), chef réputé du 3 étoiles le Cargo Lagarde, lui demande de devenir son second de cuisine, Jacky ne peut pas laisser une telle opportunité lui échapper. Sa venue va être une délivrance pour Alexandre car il est sur le point de recevoir la visite de critiques et une de ses étoiles est gravement menacée, s’il la perd il perd aussi la tête du restaurant.

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    Avec toutes ces émissions de cuisine qui émulsionnent actuellement le petit écran, il n’est pas vraiment surprenant que le cinéma veuille profiter de ce phénomène pour le mettre à sa sauce. Au menu ; une comédie à base d’un duo Reno / Youn hélas l’appétit des spectateurs ne risque pas d’être rassasié au vu des maigres portions de rires proposées. Comme un chef ne semble pas avoir trouvé la recette du succès puisque l’ensemble est assez plat et on n’a même pas la consolation d’offrir du plaisir à nos yeux ! Que ceux qui espéraient saliver devant de somptueux plats s’essuient la bouche car il n’y a rien de tout ça. Un film plus proche du plateau repas insipide que de la création gastronomique.

     

    Il faut le voir pour : Parler aux légumes que vous cuisinez !

  • Chez Gino

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    Gino Roma (José Garcia) tient une petite pizzeria à Bruxelles mais les temps sont durs. Il y a 10 ans, quand il a ouvert son restaurant, il était le seul et aujourd’hui on en compte plus d’une dizaine aux alentours. C’est pourquoi il avait fait appel à un jeune réalisateur, Daniel T. Stern (Samuel Benchetrit) pour produire une publicité. Le résultat n’est pas vraiment celui qu’il escomptait mais il a désormais une nouvelle mission pour lui ; réaliser un documentaire sur sa vie de gangster ! En vérité, notre pote Gino n’a rien d’un gangster mais c’est ce qu’il veut faire croire à son Oncle Giovanni (Ben Gazzara) mourant qui habite en Italie pour obtenir une part de son héritage.

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    Après J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Samuel Benchetrit et sa compagne Anna Mouglalis continuent d’explorer le sujet de façon plus décalée cette fois. Présenté sous la forme d’un faux documentaire, Chez Gino aurait du permettre à José Garcia de briller de mille feux mais à force de trop osciller entre l’aspect amateur et la pure comédie, le réalisateur offre une copie sans saveur. L’idée de départ était séduisante d’autant plus que la participation de Sergi Lopez en rival était alléchante mais le ton juste n’est jamais trouvé. On ira donc plus le voir par sympathie pour son interprète principal que pour le talent de Benchetrit.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une bonne pizza après la séance.