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kristin scott thomas

  • My old lady

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    Avec la mort de son père, notre pote Mathias (Kevin Kline) qui préfère qu'on l'appelle Jim, a hérité d'un logement parisien. Il a ainsi quitté New York pour pouvoir revendre ce bien immobilier mais à son arrivée dans la capitale française, il constate qu'une vieille dame habite là. Il s'agit de Mme Mathilde Girard (Maggie Smith) qui révèle à Jim que son père a en fait acheté cet appartement en viager. En d'autres termes, il va devoir payer une rente de 2 400€ chaque mois à cette dame durant qui lui reste à vivre. Voilà qui bouleverse totalement ses plans et il va devoir rester à Paris plus longtemps que prévu et va ainsi s'installer dans une des chambres de sa nouvelle maison.

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    A l'origine il y a eu une pièce de théâtre écrite par Israël Horovitz qui a décidé de le porter lui-même au cinéma signant ainsi sa première réalisation. Au départ, My old lady sonne comme une petite comédie où le personnage de Jim découvre la situation ubuesque dans lequel l'a entraîne la mort de son père. La suite prend toutefois une tournure un peu plus dramatique avec des secrets familiaux qui vont se dévoiler sans grands effets pour le spectateur. On a beau apprécier les prestations impeccables que nous offrent Maggie Smith, Kristin Scott Thomas et Kevin Kline ; une fois que le film commence à déterrer le passé, le temps paraît incroyablement long.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant d'acheter en viager ...

  • Avant l'hiver

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    Difficile de plaindre notre pote Paul Atkinson (Daniel Auteuil), ce neurochirurgien mène une belle vie auprès de sa femme Lucie (Kristin Scott-Thomas). Ces derniers jours pourtant, il n’arrête pas de recevoir des bouquets de roses rouges que ce soit à son cabinet ou directement à son domicile. Il ignore qui lui envoie ces fleurs mais cela a peut-être un rapport avec une jeune femme qu’il ne cesse  de croiser ces dernier temps. Serveuse dans un bar, Lou (Leïla Bekhti) prétend en effet qu’elle a autrefois été opérée par Paul et depuis il l’a revu à plusieurs reprises, difficile tout de même de croire qu’il ne s’agit là que d’un simple hasard.

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    Tout part d’un repas convivial, on découvre la vie confortable d’un couple puis progressivement ce bonheur apparent se décompose. Avant l’hiver se révèle être un film d’une grande humanité en soulignant justement toutes les faiblesses, la fragilité qui définit chacun des personnages. Les premières secondes annoncent une issue tragique et il faut effectivement attendre les derniers instants pour découvrir réellement l’histoire qui lie tout ce beau monde. Une révélation qui intervient un peu comme un coup de poing dans l’estomac. Délicat et magnifiquement interprété, on restera aussi marqué par l’émouvant tête-à-tête entre cette patiente atteinte d’une tumeur et Paul.

     

    Il faut le voir pour : Offrir à vos enfants un Docteur Maboul si vous voulez en faire plus tard des chirurgiens.

  • Only God forgives

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    Julian (Ryan Gosling) et son frère Billy (Tom Burke) s’occupent d’un club de boxe en Thaïlande du moins c’est ce que les apparences laissent à penser. Leurs revenus ils le doivent surtout au trafic de drogues qu’ils mènent clandestinement. Un soir, Billy fait une virée en enfer et il ne croit pas si bien dire puisqu’il va violer et assassiné sauvagement une jeune fille de 16 ans. Un acte qui ne restera pas impuni ; le père de la victime, exhorté par le chef de la police Chang (Vithaya Pansringarm), rend sa propre justice. Lorsque Julian apprend la mort de son frère, il part immédiatement à la recherche de son meurtrier mais quand il découvre la vérité décide finalement de l’épargner.

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    Après l’excellent Drive, la collaboration entre Nicolas Winding Refn & Ryan Gosling se poursuit dans un film d’un tout autre genre. Plongée dans les bas-fonds thaïlandais, Only God forgives bénéficie d’une atmosphère étouffante qui vous prend littéralement à la gorge. Une réalisation chirurgicale baignant dans les couleurs rouge, bleu et jaune ; des dialogues minimalistes et des personnages implacables. On appréciera tout particulièrement cette mère sanguinaire incarnée par la géniale Kristin Scott-Thomas et surtout Vithaya Pansringarm, ce flic au visage impassible aussi doué au maniement du sabre que d’un micro de karaoké ! Coup de cœur Ciné2909 pour cette nouvelle claque de Refn.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de provoquer la police, surtout en Thaïlande !

  • Dans la maison

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    Une nouvelle année scolaire commence pour notre pote Germain (Fabrice Lucchini), un prof de français qui se désespère déjà du niveau de ses élèves. Au milieu des copies médiocres qu’il corrige, il tombe cependant sur une bonne surprise ; une rédaction d’un genre bien particulier. C’est l’œuvre d’un certain Claude Garcia (Ernst Umhauer) et c’est avec un certain cynisme qu’il décrit son dernier week-end passé chez son ami Raphael (Bastien Ughetto). Un récit déroutant et passionnant à la fois si bien que Germain va encourager son élève à poursuivre cette expérience. Lui prodiguant de nombreux conseils et en lui offrant à lire quelques ouvrages, le professeur suit ainsi ses aventures qui vont prendre toutefois une drôle de tournure.

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    Pourvu d’un scénario astucieux inspiré par la pièce espagnole Le Garçon du dernier rang, Dans la maison ne déçoit pas. Il y a d’abord un super casting mené par un irréprochable duo Luchini / Umhauer et puis les seconds rôles ne sont pas en reste avec Kristin Scott-Thomas, Emmanuelle Seigner et Denis Ménochet. Dès le départ, l’histoire est accrocheuse et surtout tout comme le personnage de Germain on est tenu en haleine au cœur d’un récit fascinant. Ce qui n’était au départ qu’un simple devoir devient progressivement un thriller où la réalité s’entremêle aux fantasmes de cet adolescent. Le seul inconvénient dans tout ça reste la réalisation de François Ozon qu’on pourrait trouver un peu trop simpliste pour ne pas dire scolaire. A suivre !

     

    Il faut le voir pour : Dire à vos enfants de ne plus inviter leurs potes à la maison pour réviser les cours !

  • Cherchez Hortense

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    Il ne peut désormais plus reculer, Damien Hauer (Jean-Pierre Bacri) doit déjeuner avec son père Sébastien (Claude Rich), Président du Conseil d’Etat. On ne peut pas dire que tous deux soient très proches aussi Damien a beaucoup hésité avant d’aller solliciter son aide mais c’est sa femme Iva (Kristin Scott-Thomas) qui va le pousser à le faire. Elle a en effet une pote d’enfance qui, à la suite d’un divorce, est sous la menace d’une expulsion du territoire français. Avec ses relations, Sébastien pourrait certainement arranger la situation mais la rencontre avec son fils tourne court et celui-ci n’a même pas le temps d’exposer sa requête.

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    C’est l’histoire d’un mec et déjà quand on sait que ce mec est incarné par Jean-Pierre Bacri, on se doute déjà que rien ne va se passer comme c’était prévu. Le fil rouge de cette comédie de Pascal Bonitzer c’est un service que doit demander notre héros à un père débordé par ses fonctions. De brèves échanges à un déjeuner plein de surprises, l’acteur forme avec Claude Rich un tandem irrésistible et le casting féminin n’est pas en reste avec Kristin-Scott Thomas & Isabelle Carré. D’un scénario assez simple nait toutefois un film d’une grande richesse et porté par un Bacri fidèle à lui-même avec lequel on prendra un grand plaisir à faire ce qui nous est demandé : Cherchez Hortense !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas abuser du saké si vous ne voulez pas qu’on touche à vos orteils.

  • Bel Ami

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    C’est au cours d’une soirée dans un bar parisien que Georges Duroy (Robert Pattinson) a retrouvé Charles Forestier (Philip Glenister), un pote d’enfance qu’il a connu 5 ans auparavant à l’armée. Les retrouvailles s’achèvent par un rendez-vous le lendemain chez Charles où il introduira son bel ami à ses connaissances et lui permettre ainsi de trouver sa place dans la capitale française. Paré d’un beau costume, Georges fait ainsi la rencontre d’hommes influents mais surtout de femmes irrésistibles à commencer par Clotilde de Marelle (Christina Ricci). Elle aussi est loin d’être insensible aux charmes du jeune homme qui ne peut cependant s’empêcher de penser à Madeleine Forestier (Uma Thurman).

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    Pour faire un peu son chauvin, on pourra déjà apprécier que l’une des œuvres de Guy de Maupassant fasse l’objet d’une adaptation sur le grand écran. Et puis les choses n’ont pas été faites à moitié puisque c’est un Robert Pattinson à peine sorti de son Cosmopolis qui incarne le personnage principal entouré d’une belle brochette d’actrices (Thurman, Scott-Thomas, Ricci). Seulement, on ne retiendra pas grand-chose de ce Bel Ami qui se limite aux aventures sentimentales d’un Georges Duroy insatiable. Le duo de réalisateurs Declan Donnellan & Nick Ormerod signent ainsi un premier film fade, sans véritable passion qui réussit à peine à tromper notre ennui et est loin de rendre hommage à l’écrit de l’auteur français.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de présenter votre Bel Ami à votre femme !

  • Des saumons dans le désert

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    Au début notre pote Alfred Jones (Ewan McGregor) pensait qu’il s’agissait d’une plaisanterie. Tout est parti d’un mail qu’il a reçu d’Harriet Chetwode-Talbot (Emily Blunt) lui demandant des renseignements dans le cadre d’un projet de pêche de saumon au Yémen ! Cette idée insensée va pourtant vite devenir une réalité grâce notamment au soutien du gouvernement britannique soucieux d’améliorer l’image de ses relations avec le Moyen-Orient. Il est nécessaire également de préciser qu’à l’initiative de ce projet il y a le richissime Cheikh Mohammed (Amr Waked) qui a d’ores et déjà engagé la somme de 50 millions de pounds. Alfred ne peut plus reculer et cela lui permettra d’oublier les soucis qu’il rencontre actuellement avec sa femme Mary (Rachael Stirling).

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    A la source de ce film de Lasse Hallström, on trouve le roman Partie de pêche au Yémen de Paul Torday. A moins d’être un adepte de Chasse et pêche, pas évident de mordre à l’hameçon de cette histoire à l’eau de rose saumon. On ne se passionne pas plus pour ce scénario singulier que pour des personnages transparents comme de l’eau de roche malgré un duo Blunt / McGregor assez séduisant. D’une profonde banalité, Des saumons dans le désert ne nous épargne pas en matière de guimauve à tel point que les spectateurs ont toutes les chances de s’y noyer. Il n’y a que les assoiffés de romance mielleuse qui y trouveront un certain plaisir, les autres vont vite prendre la mouche.

     

    Il faut le voir pour : Travailler votre lancer de canne à pêche, ça peut sauver des vies !

  • La femme du Vème

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    Notre pote Tom Ricks (Ethan Hawke) est prof d’université en littérature mais c’est également un écrivain et lorsqu’il arrive en France, il n’a qu’une intention : revoir sa fille Chloé (Julie Papillon). Cela s’annonce difficile car les relations avec son ex-femme Nathalie (Delphine Chuillot) ne sont pas au beau fixe et il a à peine le temps de la croiser qu’il doit s’enfuir. Perdu dans la capitale française, il atterrit dans un bar-hôtel miteux et il n’a pas d’autres choix que d’y élire domicile puisqu’en plus on lui a volé toutes ses affaires. Pour payer sa chambre, il se voit offrir un drôle de job par le propriétaire Sezer (Samir Guesmi) pour lequel il doit surveiller les allées et venues de personnes particulièrement étranges.

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    En voilà un drôle de film non pas que vous allez vous esclaffer mais plutôt par l’ambiance qui s’en dégage et parce qu’on se demande ce que le réalisateur Pawel Pawlikowski a voulu faire. Porté par les 2 stars internationales que sont Ethan Hawke et la toujours très belle Kristin Scott Thomas, le film prend les allures d’un drame étouffant avec pour cadre un Paris assez austère. On suit alors les traces de cet américain un peu paumé et c’est par ailleurs un sentiment qu’on vient à partager puisque La femme du Vème n’arrive à aucun moment à déclencher la moindre étincelle d’intérêt chez le spectateur. Un voyage au cœur de Paris mais surtout au bout de l’ennui auquel vous n’avez pas forcément envie d’être convié !

     

    Il faut le voir pour : Penser à tirer la chasse d’eau quand vous allez aux toilettes.

  • Nowhere boy

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    La mort de son oncle Georges (David Threlfall) a été un vrai choc pour notre pote John Lennon (Aaron Johnson) mais c’est aussi à cette occasion qu’il reprend contact avec sa mère Julia (Anne-Marie Duff). Depuis l’âge de 5 ans, ils vivaient avec son oncle et sa tante Mimi (Kristin Scott Thomas) mais John veut désormais gouter à l’amour d’une mère qu’il n’a jamais eu. En compagnie de Julia, il s’amuse comme un fou et découvre un artiste qui aura une grande influence sur sa vie ; le mythique Elvis Presley. Sa période Rock’n’roll ne s’arrête pas simplement à sa coupe de cheveux, il veut également monter un groupe. La musique devient alors une vraie passion, passion qu’il partage avec un certain Paul McCartney (Thomas Sangster).

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    Non il ne s’agit pas du tout d’un biopic sur les légendaires Beatles même si apparaissent Paul McCartney & Georges Harrison. C’est John Lennon qui est la star de Nowhere boy qui nous éclaire sur une période méconnue de l’artiste, une période précédant le succès qu’on lui sait aujourd’hui. Portrait très intimiste du chanteur, on découvre ainsi son enfance douloureuse privée de la présence de ses véritables parents et cette blessure profonde de n’avoir jamais pu réellement connaitre sa mère. Indispensable pour tout fan du quatuor anglais, ce sera également un vrai plaisir pour les amateurs de Rock’n’roll. Drôle (belle prestation d’Aaron Jonhson) et vraiment intéressant, le film manque néanmoins d’une touche de magie pour devenir une référence.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus oublier de mettre vos lunettes !

  • Crime d’amour

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    Sérieuse et extrêmement appliquée, Isabelle (Ludivine Sagnier) est une assistante hors-pair pour Christine (Kristin Scott-Thomas) qui profite sans gêne de l’investissement de sa subalterne. Alors qu’Isabelle s’était rendue en Egypte pour présenter un dossier qu’elle a personnellement monté du début jusqu’à la fin, Christine s’est attribuée tous les mérites ce qui lui a permis de se voir offrir un poste particulièrement prisé à New-York. Entre les 2 femmes, l’entente jusqu’ici cordiale se métamorphose peu à peu en un règlement de comptes où tous les coups sont permis.

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    Crêpage de chignons sur fonds de thriller où les apparences sont souvent trompeuses. Femmes ambitieuses que rien n’arrêtent, Kristin Scott-Thomas & Ludivine Sagnier ne lésinent pas sur les coups bas et manipulent leur entourage comme des marionnettes. On ne peut pas dire que Crime d’amour soit un mauvais film mais son principal défaut est de ne jamais réussir à emballer une intrigue manquant de spontanéité. Même le twist des dernières minutes ne parvient pas à nous sortir de la torpeur dans laquelle on finit par se noyer, un film qu’on a vite fait d’oublier une fois qu’on l’a vu donc est-ce que ça vaut réellement la peine d’aller le voir …

     

    Il faut le voir pour : Garder votre ticket de cinéma, ça pourrait vous disculper de meurtre !