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  • Cosmos

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    Afin de se consacrer aux révisions de ses cours de Droit, Witold (Jonathan Genet) était à la recherche d’une chambre d’hôtel lorsque le hasard lui fait croiser Fuchs (Johan Libéreau). Instantanément, ils deviennent potes d’enfance et trouvent un logement dans une pension de famille, chez Madame Woytis (Sabine Azéma) où le séjour s’annonce animé. Dès son arrivée, Witold a constaté des choses étranges dans la région et très vite la perspective de ses prochains examens laisse place à l’écriture d’un roman. Il est en effet inspiré par les mystères de ce lieu mais aussi et surtout par la belle Lena (Victória Guerra) qui l’obsède totalement mais qui est déjà engagée.

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    On commence avec un moineau retrouvé pendu puis on enchaine avec une Sabine Azéma délirante et capable à tout moment de bugger en pleine conversation et il y a aussi un mec déguisé en Tintin. Si vous ne l’aviez pas encore compris, oui ce Cosmos est assurément un film étrange avec ses personnages hauts en couleurs et ses dialogues lunaires. Il faut donc s’accrocher les premiers instants pour entrer dans le délire instauré par le réalisateur Andrzej Zulawski même si j’avoue avoir été largué totalement dans la dernière demi-heure. Son titre offre un indice, c’est sur qu’on a là un drôle d’ovni à réserver aux curieux mais tout le monde n’aura peut-être pas le courage de rester jusqu’au bout !

     


    Il faut le voir pour : Faire attention si vous croisez un poulet pendu !

  • Peur sur la ville

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    Une femme a été retrouve morte défenestrée depuis le 17ème étage de son immeuble. Elle s’appelait Nora Elmer (Léa Massari) et quelques instants avant le drame, elle avait contacté la police pour signaler d’inquiétants appels téléphoniques. L’affaire est désormais aux mains du Commissaire Jean Letellier (Jean-Paul Belmondo) qui a lui surtout envie de mettre le grappin sur Marcucci (Giovanni Cianfriglia) qui a ruiné sa carrière. L’actualité va cependant le rattraper ; Nora fut victime d’un homme mystérieux se faisant appeler Minos (Adalberto Maria Merli) et il ne compte pas s’arrêter là. Ses victimes sont toutes des femmes qui selon lui méritent leur châtiment en raison de leur comportement jugé trop frivole.

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    Les premières notes de la musique composée par un certain Ennio Moriconne nous font immédiatement pénétrer dans l’atmosphère angoissante du film. Visuellement Peur sur la ville a bien pris quelques rides mais sur le fond, ça reste encore un polar de référence en grande partie grâce à la participation de notre cher Jean-Paul Belmondo. Flic qui ne connait pas la peur, il ne recule pas devant une fusillade ou encore une poursuite sur les toits de Paris d’autant plus qu’à l’époque il n’avait pas besoin qu’un cascadeur prenne sa place ! Pour tout ça, on a donc là un véritable classique du cinéma français qu’on ne rechigne jamais à revoir.

     

    La scène culte à ne pas louper : La poursuite en métro !

  • Dans la maison

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    Une nouvelle année scolaire commence pour notre pote Germain (Fabrice Lucchini), un prof de français qui se désespère déjà du niveau de ses élèves. Au milieu des copies médiocres qu’il corrige, il tombe cependant sur une bonne surprise ; une rédaction d’un genre bien particulier. C’est l’œuvre d’un certain Claude Garcia (Ernst Umhauer) et c’est avec un certain cynisme qu’il décrit son dernier week-end passé chez son ami Raphael (Bastien Ughetto). Un récit déroutant et passionnant à la fois si bien que Germain va encourager son élève à poursuivre cette expérience. Lui prodiguant de nombreux conseils et en lui offrant à lire quelques ouvrages, le professeur suit ainsi ses aventures qui vont prendre toutefois une drôle de tournure.

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    Pourvu d’un scénario astucieux inspiré par la pièce espagnole Le Garçon du dernier rang, Dans la maison ne déçoit pas. Il y a d’abord un super casting mené par un irréprochable duo Luchini / Umhauer et puis les seconds rôles ne sont pas en reste avec Kristin Scott-Thomas, Emmanuelle Seigner et Denis Ménochet. Dès le départ, l’histoire est accrocheuse et surtout tout comme le personnage de Germain on est tenu en haleine au cœur d’un récit fascinant. Ce qui n’était au départ qu’un simple devoir devient progressivement un thriller où la réalité s’entremêle aux fantasmes de cet adolescent. Le seul inconvénient dans tout ça reste la réalisation de François Ozon qu’on pourrait trouver un peu trop simpliste pour ne pas dire scolaire. A suivre !

     

    Il faut le voir pour : Dire à vos enfants de ne plus inviter leurs potes à la maison pour réviser les cours !

  • L'ivresse du pouvoir

    Benoît (Yves Verhoeven) faites entrer l'accusé,

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    Cinéma,DVD,L'ivresse du pouvoir,Claude Chabrol,Isabelle Huppert,François BerléandBonjour Monsieur Humeau (François Berléand) ou devrais-je vous appeler Monsieur le président ? Je me présente maître Charmant Killman (Isabelle Huppert), juge d'instruction.

     

    Je vous inculpe pour abus de biens sociaux, falsification des comptes bancaires et tout un tas d'autres chefs d'accusation que je ne me fatiguerais pas à vous énumérer. Comme vous êtes le numéro 1 du groupe ; vous avez l'honneur d'ouvrir le bal mais sachez que tous y passeront car j'ai bien l'intention de faire un peu de ménage.

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    Vous savez que vous m'avez donné beaucoup de travail, près de deux ans pour constituer ce dossier ! Ah voilà votre avocat ; il va pouvoir prendre connaissance du dossier quant à moi je vous dis au plaisir.

     

     

     

    En savoir plus sur L'ivresse du pouvoir ?

  • L'ivresse du pouvoir

    Les puissants de ce monde savent combien il est facile de tomber dans l'ivresse du pouvoir. Plus on acquiert un statut social élevé, plus les portes s'ouvrent à vous dans le cas contraire il ne reste qu’à vous de les enfoncer. Michel Humeau (François Berléand) l’a bien compris et n'hésite pas à user et abuser de ses privilèges pour embellir sa vie et celle des autres. Un temps révolu quand il sera mis en instruction pour usage de biens sociaux accompagnés d'un tas d'autres chefs d'accusation, le juge Jeanne Charmant Killman (Isabelle Huppert) compte bien faire bouger les choses.

    Clin d'oeil évident à l'affaire Elf, cette chronique judiciaire fut très passionnante à suivre notamment grâce à une magistrale Isabelle Huppert. Sa présence donne toute la force de caractère au film sans oublier les seconds rôles avec le toujours excellent François Berléand. L'ivresse du pouvoir est agréable à suivre et mérite que vous y jetiez un œil à moins que toutes ces histoires d’argent détourné ne vous donne le tournis !

     

    Découvre le film Dans la peau du héros !